De Pierre SAINT-SERVANT, cet article au vitriol publié dans Poing de vue (orthographe sic) :
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"Populisme ? De la
défense de la famille à la lutte contre le Grand Remplacement
Les mois d’été approchant, la mobilisation massive contre la loi Taubira
semble persister, bien que cela se fasse plutôt sur les lieux de vacances –
dans une ambiance moyennement révolutionnaire comme le dirait Alain de Benoist
– que sur le goudron de nos villes. C’est également le temps des commentateurs
qui peuvent disserter de longues heures sur les réussites et les échecs de
cette mobilisation, sur ce qu’il aurait fallu faire, ou ne pas faire, à quel
moment et sous quelle bannière. Félicitons-nous de cette mobilisation qui
survit au « temps médiatique », si superficiel et éphémère.
Les joyeuses agitations de drapeaux roses et bleus sur les plages ou les
principaux cols français ne doivent pourtant pas nous faire oublier que nos
villes s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la barbarie. Et qu’au-delà de
cette très belle mobilisation pour la défense du mariage et donc de la famille,
il se trouve un problème préoccupant, très inquiétant même. Celui d’un
ensauvagement de la France, sous l’effet des conquêtes de territoire auxquelles
se prêtent des masses chaque jour plus importantes de Français de papier, peu
ou pas intégrés, et qui « féodalisent » progressivement des pans
entiers de nos villes et de plus en plus, de nos villages.
Aldo Sterone, blogueur d’origine algérienne, très lucide, nous
avertissait déjà en avril 2012 :
« Pour les Français le train de l’Histoire est arrivé à son
terminus. C’est fini. Il faut ramasser ses bagages et se préparer à descendre.
Quand la Seine Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de souche ont
quitté la Seine Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge. De la même
manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris…
Progressivement, viendra le jour où changer de ville ne résoudra pas le
problème. Il faudra alors s’écraser ou bien quitter le pays. »
Jérémie est mort un vendredi du mois d’août, dans une rue de
Marseille, la carotide tranchée par un « déséquilibré ». Comme lui,
des milliers de Français et de Françaises, trop seuls ou trop pâles,
continueront de subir ce que nos élites complices nomment « un sentiment
d’insécurité ». Dans les transports en commun, en rentrant du cinéma, à la
piscine municipale, en prenant le train des vacances… C’est la boule au ventre
que nos enfants, nos fils et nos filles, apprennent désormais à vivre.
Habiter Saint Germain-en-Laye n’a rien de
honteux, partir en vacances à Arcachon n’est pas scandaleux. Ce qu’il l’est en
revanche, c’est refuser de voir les problèmes rencontrés par ceux qui ne vivent
pas dans ces lieux préservés. De nier leur angoisse, leur cauchemar quasi
quotidien. Le Grand Remplacement est souvent évoqué du bout des lèvres par
les centaines de milliers de manifestants anti-Loi Taubira. Une pudeur malsaine
couvre ce douloureux sujet.
Pourtant parmi ces manifestants, nombreux sont ceux qui vivent au
quotidien l’ensauvagement de notre pays. Qui sont confrontés au double choc de
leur appauvrissement progressif et de la destruction de l’environnement qui
leur était jusqu’alors familier (quartier, commerces, population).
Qui n’a pas déjà eu peur pour une fille, une sœur, une amie qui
allait rentrer un peu tard d’une soirée entre amis ?
Que ceux qui ne comprennent pas, ou feignent de ne pas comprendre
– [...] –
qu’un printemps français ne peut se lever pour la défense de la famille sans se
dresser en rempart contre la disparition programmée de notre peuple, soient
abandonnés aux jours sombres.
Il est grand temps que cette vague de « populisme
chrétien » – comme l’a résumée plus ou moins adroitement Patrick Buisson –
devienne réellement populiste et incarne la minorité agissante qui diffuse dans
la population le réveil de notre identité, contre les assauts répétés de ceux
qui ne désirent qu’une seule chose : la mort de ce que nous sommes.
Notre devenir, la possibilité même de pouvoir concevoir un futur,
dépendent du courage de quelques-uns, de la détermination sans réserve de ceux
qui veulent pouvoir regarder, demain, leurs enfants dans les yeux."
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Ce texte appelle à la réflexion. Il est évident que monsieur HOLLANDE est socialiste comme moi je suis archevêque ! Il est le libertarien, libéral, mondialiste par essence. Pour lui et ses soutiens rapprochés, il ne doit plus y avoir de frontière, ni entre les peuples, ni entre les nations, ni entre les sexes. Tout doit se dissoudre dans tout ; rien ne doit être spécifié, identifié (au sens étymologique) : tous égaux, tous pareils, tous mangeant la même malbouffe, regardant les mêmes crétineries télévisuelles, fréquentant les mêmes supermarchés. Il réserve à sa personne et à ses très proches les délices de la particularité. C'est insupportable et c'est très dangereux. Faut-il lui demander, que dis-je le supplier de lire, relire et méditer les travaux de René GIRARD qui prouvent que l'indifférenciation ne peut mener qu'à la violence en exaltant le désir mimétique ? Nous y sommes, nous y sommes en plein.
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Nous réclamons le droit de faire vivre les communautés naturelles que sont les familles ordinaires, les communes, les groupes divers (en exemptant ces derniers du dépôt de statuts qui autorise un contrôle de l'état sur leurs activités), sans que l'administration tatillonne, aveugle et violente ne vienne fourrer son nez dans leurs affaires, et en les laissant développer leur propre spécificité culturelle, historique et sociale. (Il suffit en outre d'adopter les mêmes mesures que celles du gouvernement norvégien ou du gouvernement australien pour éviter le développement incontrôlé d'associations ethniques ou religieuses violentes.) Vous voulez un exemple des interventions de l'administration dans nos vies ? En voici un, celui de la pratique du sport. Il est parfaitement inacceptable de devoir payer une licence à une fédération Théodule ou Hippolyte pour exercer un sport dans un club. Cet état totalitaire veut tout contrôler, dans tous les domaines de la vie de l'homme. Il nous étouffe, et en outre il nous impose des fardeaux que nous ne pouvons ni ne voulons porter (l'immigration incontrôlée par exemple). Tout cela devient intolérable.
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Nous réclamons le droit de faire vivre les communautés naturelles que sont les familles ordinaires, les communes, les groupes divers (en exemptant ces derniers du dépôt de statuts qui autorise un contrôle de l'état sur leurs activités), sans que l'administration tatillonne, aveugle et violente ne vienne fourrer son nez dans leurs affaires, et en les laissant développer leur propre spécificité culturelle, historique et sociale. (Il suffit en outre d'adopter les mêmes mesures que celles du gouvernement norvégien ou du gouvernement australien pour éviter le développement incontrôlé d'associations ethniques ou religieuses violentes.) Vous voulez un exemple des interventions de l'administration dans nos vies ? En voici un, celui de la pratique du sport. Il est parfaitement inacceptable de devoir payer une licence à une fédération Théodule ou Hippolyte pour exercer un sport dans un club. Cet état totalitaire veut tout contrôler, dans tous les domaines de la vie de l'homme. Il nous étouffe, et en outre il nous impose des fardeaux que nous ne pouvons ni ne voulons porter (l'immigration incontrôlée par exemple). Tout cela devient intolérable.
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Mais y aura-t-il donc un Français suffisamment désintéressé et charismatique pour nous faire prendre une autre voie ? Non pas une voie de facilité, mais de sobriété (cf. Pierre RABHI), une voie d'effort. Non pas une voie d'exclusion, mais une voie d'aide véritable aux pays émergents, à leur population, et non une bouillie à l'eau de rose concoctée par les caciques de la Rue de Solferino qui ne cesse de clamer : "Armons-nous et partez !". Je précise, afin d'être bien compris, qu'il ne s'agit pas de stigmatiser les étrangers. Nombre d'entre eux travaillent dur dans notre patrie et contribuent largement à créer des richesses pour tout le monde. Ce que nous ne voulons plus, c'est le silence des politiques, la complicité des médias, et le credo du politiquement correct quand il s'agit de traiter des "quartiers sensibles" (les ghettos ethniques), des "jeunes en difficultés" (des bandes ethniques organisées), des "plus démunis" (des profiteurs de tous poils et de toutes origines). Ou alors, il faut que ces gens annoncent la couleur : oui à une France coupée de ses racines, de son histoire, oui à une France dans laquelle les familles françaises de longues dates devront laisser la place aux familles étrangères, oui à une redistribution massive des richesses produites par les premières aux profit des secondes. La justice exige la compassion, sans aucun doute, mais elle ne s'exerce que dans la clarté de la vérité. Et la vérité passe par la parole.
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