jeudi 1 août 2013

Nouvelles de la Résistance, une lettre de François Le Vert, deuxième billet du 1er août 2013


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Je reconnais volontiers que le premier billet de ce jour était plus polémique que consacré aux actes de Résistance qui se propagent comme un incendie dans notre patrie. Il s'agit donc de se rattraper en vous faisant connaître cette lettre ouverte de François Le Vert, piochée dans la Lettre des Quatre Vérités. Elle résume magnifiquement l'état d'esprit de nombreux Français. Mais il semble que les Princes ne nous entendent guère. Quant à nous comprendre, c'est leur faire beaucoup d'honneur que de les supposer désireux de faire un tel effort. Ce n'est pas qu'ils en sont incapables, c'est qu'ils sont prisonniers de leur ego, de l'idéologie, de groupes de pression et de divers mouvements de pensée au nombre desquels il faut mettre la franc-maçonnerie.
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"Monsieur le Président,
 Maintenant que vous êtes parvenu à vos fins à propos du mariage que vous n’avez jamais pratiqué, mais souhaitez régenter, vous nous demandez, magnanime, de « tourner la page ». En d’autres termes, d’oublier cet épisode et de vous laisser tranquille… L’ennui, Monsieur le Président, c’est que si vous semblez capable d’y parvenir aisément, ce n’est pas mon cas. Je n’arrive pas à oublier le mépris, les mensonges, les manipulations, les humiliations et les insultes dont vous-même, vos ministres, beaucoup de vos hauts fonctionnaires et vos relais d’opinion se sont rendus coupables pendant des mois. Je n’arrive pas à oublier les 700 000 pétitions adressées au CESE et enterrées d’un claquement de doigts. Je n’arrive pas à oublier comment plus de la moitié des Français ont été ignorés.
Je n’arrive pas à oublier les contre-vérités assénées avec constance et entêtement par vos ministres, la plupart de vos parlementaires et les médias partisans. Je n’arrive pas à oublier comment ils se sont ingéniés, pendant des mois, à vider les mots de leur sens pour mieux tenter de nous tromper.
 
Je n’arrive pas à oublier le vote à la sauvette, à mains levées, le bouleversement du calendrier et le passage en force sur un sujet aussi important.
 Je n’arrive pas à oublier les menaces violentes à l’encontre de ceux qui s’opposent à ce « mariage », sans que cela ait ému qui que ce soit dans votre entourage.
Je n’arrive pas à oublier les interpellations, par centaines, de jeunes gens qui ne faisaient qu’exprimer leur opinion sans rien détruire, alors que les forces de l’ordre complaisantes laissaient impunément des casseurs et des pillards opérer dans d’autres manifestations. Je n’arrive pas à oublier l’arrogance, la partialité et la mauvaise foi des rapporteurs de commissions. Je n’arrive pas à oublier que votre police arrête, aujourd’hui encore, des personnes dont le seul tort est de porter un polo qui vous déplaît ou de se trouver dans votre champ de vision lors de vos déplacements.
 Tourner la page ? Mais, Monsieur le Président, vous et vos partisans y avez imprimé ces vilenies avec tant de hargne et de brutalité qu’elles ont marqué à jamais toutes les pages suivantes, même celles qui ne sont pas encore écrites. Tourner la page ne servirait à rien, c’est tout le bouquin qu’il faut changer !
François Le Vert"
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Je signe des quatre mains cette lettre et vous demande de la diffuser à vos amis, vos proches. Nous ne lâcherons rien, et par la non-violence, la persévérance et la discussion, nous gagnerons à une anthropologie saine une majorité de Français. Courage, espérance, effort ! Nous ne lâcherons rien. Qu'on se le dise, qu'ils se le disent ! Aucune page ne sera tournée, et nous n'oublierons pas le hold-up commis par monsieur HOLLANDE et ses amis sur la démocratie.
 

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