lundi 4 mai 2015

04 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Ils asphyxient la société ou le totalitarisme en action !

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

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1. La citation du jour.
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"[…] On entend par [principe de subsidiarité], comme on sait, la règle selon laquelle une instance supérieure n'a pas le droit d'intervenir dans ce qu'une instance inférieure possède la capacité d'accomplir correctement, et qui veut en revanche qu'elle ait le devoir de l'aider à le faire quand cette instance ne peut se tirer d'affaire toute seule. Le domaine d'application le plus fréquent de ce principe est politique : ce que la famille peut faire bien par elle-même, par exemple l'éducation des enfants, la société civile n'a pas à le prendre en main ; ce que la société civile est capable de faire, par exemple produire de la richesse, l'Etat n'a pas à s'en mêler, sauf là où les lois du marchés laissées à elles-mêmes risqueraient de mener certains citoyens à une situation telle qu'ils perdraient la faculté d'user de leurs droits civiques." 
In
Rémi BRAGUE.
Du Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres. («Champs essais»).
Éditions Flammarion, Champs, Paris, 2009.
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2. Commentaires.
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Pour qu'il y ait un lien social solide, il faut qu'il y ait des corps intermédiaires entre le pouvoir central et les citoyens, et il faut que ces corps intermédiaires aient suffisamment de pouvoir et de liberté d'action pour produire des réglementations ayant force de loi dans le ressort de leurs compétences. En ligotant les libertés, en produisant des normes de plus en plus nombreuses et contraignantes, en modifiant, sans consulter les citoyens, les limites des conscriptions territoriales, l'Etat, et tout particulièrement l'Etat socialiste asphyxie la société, détruit le lien social qu'il remplace par les loisirs et la télévision et manifeste ainsi la véritable nature de ce qu'il est est : un totalitarisme en action.
En matière d'éducation de nos enfants, la harpie Najat VALLAUD-BELKACEM s'arroge, au nom des prétendus intérêts supérieurs de la "nation" (comme ils disent) des droits et des obligations qui reviennent aux parents ; en s'octroyant des droits de vote double chez Renault, l'Etat s'introduit dans le fonctionnement d'une entreprise qui marchait bien, sans avoir la moindre notion de ce qu'est une chaîne de montage automobile, un bureau d'étude ou les besoins des marchés étrangers. Ils veulent tout régler dans le détail, nos socialistes, à l'exception des plaisirs, y compris interdits ou dangereux, parce que c'est leur intérêt, et que ces mesures servent leur ambition de pouvoir.
Il s'agit bien là des tares de la démocratie à la française, des tares héritées de la Révolution qui ne cesse d'exercer ses effets désastreux dans l'esprit public !
Je déjeunais hier avec un ami venu de Suisse, et nous discutions de nos régimes politiques respectifs, et de l'immense liberté dont les citoyens suisses jouissent en matière de droit à légiférer, par le biais du référendum d'initiative populaire ; cet ami me disait qu'il observe une dangereuse dérive depuis quelques années, une dérive qui consiste à soumettre de plus en plus la Confédération helvétique aux idées des apatrides de BRUXELLES et aux nullités de la Commission Européenne, dont le plus brillant représentant est sans doute monsieur MOSCOVICI ; ses succès ministériels furent tellement microscopiques qu'on a trouvé utile de le propulser en un poste où il pourra exercer ses ravages à plus grande échelle. Heureusement, il dépend d'un autre commissaire qui ne le laissera pas faire ce qu'il veut.
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3. Informations diverses.
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Les sentinelles/veilleurs debout à BRUXELLES contre la Gestation pour autrui.

Merci encore à mon cher Salon beige.


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