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Ne soyons pas lâches, soyons vrais !
Mes lecteurs habituels remarqueront que j'ai changé la formulation de ce qui me semble être une évidence. De temps en temps, il est bon de changer !
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1. La citation du jour.
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"Quelle soit la déchéance de l’homme et de son
milieu, quelle que soit la profondeur de son désespoir, le seul fait d’être un
homme implique que la vie ait un sens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle
l’homme tend à se révolter contre lui-même. S’il pouvait comprendre sans
effort, le sens de la vie, s’il pouvait sans peine accomplir ses fins
dernières, il ne douterait jamais de la valeur de l’existence. Ou s’il voyait
immédiatement que la vie n’a ni but ni sens, la question ne se poserait plus.
Dans l’un ou l’autre cas il ne serait pas pour lui-même une telle énigme."
In
Thomas MERTON.
Nul n’est une île. Traduit de l’américain par Marie TADIÉ. (Collection «Points»,
série Sagesses, N°Sa64.)
Éditions du Seuil, Paris, 1993 (date du dépôt légal).
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2. Commentaires.
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Voilà une parole qui me semble être d'une très grande profondeur. Elle explique les rébellions, les révoltes, les refus, les critiques qui fusent de toute part et depuis longtemps de toutes les parties de la sociétés. Ces attitudes révèlent de la part de ceux qui les adoptent une certaine conception de la vie, et de ce fait, une certaine conception du sens de la vie et de la nature humaine.
La grande erreur, la grande duperie, la grande tyrannie du socialisme et de ses divers avatars, c'est de vouloir monopoliser le sens de la vie au profit de sa seule idéologie, et de négliger les efforts que chaque être humain fait pour le trouver. Ce n'est pas la déséducation nationale, ce n'est pas la carnassière, ce n'est pas monsieur HOLLANDE ni ses sbires ni ses séides ni ses admirateurs intéressés qui doivent nous imposer LEUR sens de la vie. Ce qu'ils devraient faire, c'est d'inciter chaque citoyen à faire cet EFFORT qui suppose du recul, de la réflexion et une acculturation non seulement aux religions, mais aussi aux philosophes de tous temps (et pas seulement à Bernard-Henri LEVY !). On n'en prend pas le chemin, et il me semble que l'opposition grandissante mais hélas désunie à la désastreuse réforme du collège (les décrets qui l'entérinent viennent d'être publiés au JO) reflète cette anxiété secrète qui dort au fond des âmes et des esprits (ce qui n'est pas la même chose). Qui nous montrera le sens de la vie ? Qui nous fera voir le bonheur ? Eternelle question à laquelle ni ROBESPIERRE, ni MARX, ni JAURES, ni Jules FERRY, ni BARBUSSE, ni GAMBETTA ni tous ces hommes politiques dont les patronymes encombrent les voiries et les bâtiments publics n'apportent la moindre réponse à cette question existentielle.
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3. Informations diverses.
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Les gavroches devant l'Assemblée nationale.
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La carnassière ne relâche pas la pression et ne veux pas de pensée libre (via le salon beige).
"Dans le cadre de la lutte contre le « terrorisme » et des « dérives sectaires », quatre inspecteurs généraux ont reçu mission spéciale pour travailler sur les écoles « hors contrat ». Afin de vérifier qu’elles respectent les « valeurs de la République ».
« Le but est de systématiser les inspections. La liberté d’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la République. »
Quand on sait que les « valeurs de la République » impliquent notamment le « droit » à l’avortement et désormais le « mariage pour tous » et la lutte contre l’homophobie, l’islamophobie, etc., les écoles catholiques peuvent craindre le pire. Car un certain nombre d’articles du catéchisme sont clairement en infraction avec les « valeurs de la République »."
Peersonnellement, je mettrais à la porte ces gens qui n'ont aucun droit à pénétrer dans un espace privé sans mandat judiciaire. Il semble qu'à ce propos une question prioritaire de constitutionnalité devrait être posée par les avocats des écoles hors contrat. Mais cette initiative illustre bien le propos de Thomas MERTON
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Du Canard enchaîné (via le salon beige).
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