samedi 5 octobre 2019

Samedi 05 octobre. Qui c'est que c'est-y qu'avait raison ?


Lisez, je vous en prie cet article du journal Le Parisien :


Et posez-vous la question : qui c’est que c’est y qu’avait raison ? Je fais allusion à mon billet d’hier dans lequel je mettais fortement en doute la manière dont les médias et le ministre de l’intérieur soi-même présentaient le tragique événement de la Préfecture de police.

À 18 h, et sans doute en raison des consignes données d’en haut, BFM TV incrustait dans un encart en- haut à droite de l’écran un très bref résumé de ce que l’on savait de l’affaire (officiellement) avec ce troisième point (je cite de mémoire) : « la piste d’un différend interne est privilégiée » (lettres noires sur fond blanc). Ce que le ministre de l’Intérieur ne cessait de répéter.
À 18 h par conséquent, et alors que depuis 2015 au moins (et non pas 2018, comme il était avancé) on savait que l’assassin était un fervent musulman et que son comportement avait fait l’objet, notamment après le carnage survenu dans les locaux de Charlie Hebdo, de signalements (là, on se perd en conjectures, car je ne sais pas à qui ces signalements avaient été faits) sur une possible radicalisation, le ministre et les médias persistaient dans la voix d’un problème interne. De deux choses l’une : ou bien le ministre savait, et il a menti, ou bien il ne le savait pas, et il y a une déficience gravissime de la part des services de renseignements.
Souvenez-vous qu’une responsable syndicale avait déclaré, sur BFM TV encore, qu’elle avait plus d’informations que le Préfet de police, mais qu’elle ne pouvait rien dire.

À 18 h, le ministre ne pouvait ignorer que l’une des victimes avait été égorgée et que ce mode d’exécution est celui qui est habituellement utilisé par les djihadistes

Ainsi, on avait accepté qu’un homme possiblement radicalisé, ait accès au fichier nominatif du personnel de la Préfecture de police, incluant les adresses du susdit personnel. Souvenez-vous. Je vous ai parlé de possibles complices. Non seulement l’épouse était au courant des intentions de son mari, mais encore on apprend que l’assassin était en contact étroit avec un imam radical de la mosquée de Gonesse.

En somme, ce qu’une simple réflexion de bon sens laissait entendre, on pouvait au moins déduire, sans trop s’avancer, qu’à côté d’une piste purement interne, et sur le même pied de probabilité, la piste terroriste devait être explorée. Il n’en a rien été. Dormez, bonnes gens, mais ne dormez que d’un œil !




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