vendredi 4 octobre 2019

Vendredi 04 octobre. Enfumage : il n'y a pas que l'enfumage de l'usine Lubrizol.




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Après avoir eu d'admirables séances d'enfumage de la part des autorités, préfets, ministres, experts de touts poils et toutes origines, qui à la fumée de l'incendie de l'usine Lubrizol ont rajouté l'enfumage de l'opinion, suit une autre séance d'enfumage consécutive au drame de la Préfecture de police.
Je suis tout à fait stupéfié de la manière dont les médias traitent l’affaire des assassinats des 5 policiers. On évoque tour à tour que l’assassin était sourd, mais on étudie les conversations de son téléphone portable et sa femme prétend qu’il a entendu une voix la nuit qui a précédé le drame. Voilà qui fait beaucoup de sons audibles pour un sourd. Il est né à la Martinique et l’on fait état d’une conversion récente à l’islam. Sa femme est dit-on musulmane pratiquante. On ne dit pas si elle est convertie ou musulmane de naissance. On nous dit aussi que cet homme allait être convoqué par sa direction au motif que celle-ci s’interrogeait : pourquoi ne saluait-il plus les femmes ? Il pénètre le jour du drame muni d’un long couteau de cuisine en céramique, indétectable au portique. Tout cela permet de conclure que RIEN n’indique qu’il s’agit d’un acte terroriste lié à l’islam. Moi, je veux bien. Il s’agirait alors de l’acte d’un déséquilibré peut-être influencé par l’islam. Mais on dit aussi qu’une des femmes atteintes était sa supérieure hiérarchique, propos démenti par la suite ; on dit que l’une des deux femmes atteintes étaient une parente et l’on évoque alors un différend interne. Bref, on nous abreuve d’informations toujours officielles, toujours contradictoires, et toujours destinées à éviter que le bon public que nous sommes ne fasse pas d’amalgame entre un islam devenu fou et un acte qui semble bien prémédité. D’autant que, fait incontournable, les victimes semblent bien avoir été choisies au hasard, contrairement aux insinuations destinées à nous induire en erreur et à instiller le doute dans notre esprit.
Personne ne semble se poser une question essentielle. Cet homme, après sa conversion à l’islam, a-t-il été manipulé et incité à chercher dans les fichiers confidentiels auxquels il avait accès, les noms des policiers chargés de la lutte antiterroriste ? Autrement dit, avait-il des complices ?
Il est très intéressant, le témoignage de cette syndicaliste, qui dit avoir des informations qu’elle tient de son réseau syndical, et qu’elle ne peut révéler à l’antenne (BFMTV, hier vers 18 h).
De très nombreux imams salafistes (Cf. par exemple
prêchent la violence et le meurtre des Koufars ou infidèles, en se fondant non pas sur le Coran qui, sur ce point contient des propos contradictoires, les uns propres aux versets abrogés, les autres aux verset abrogeants, mais sur des hadith dits authentiques, qui sont présentés comme des paroles de Mahomet lui-même.
Heureusement, j’ai connus d’assez nombreux musulmans, je les ai rencontrés et j’ai éprouvé et éprouve pour eux de l’amitié, et pour certains d’entre eux non seulement de l’amitié mais de l'estime et de l’affection ; il y a de pieux musulmans, pleins de bonté, bienfaisants et priants. Ceux-là méritent notre respect. Mais nous ne sommes pas tenus d’héberger sur notre sol des gens qui veulent nous égorger. Cette généralisation et ce rejet global de l’islam est une erreur de première grandeur. Il faut faire le tri, un tri rationnel et objectif. Mais le mépris global de ce que nous ne comprenons pas, et de ce qu’un pays devenu athée comme la France avec le bienveillant concours des hommes politiques, a contribué à rendre encore plus opaque et incompréhensible, ne peut conduire qu’à renforcer le ressentiment d’un nombre croissant de nos compatriotes musulmans qui ne demandent qu’une chose : qu’on les laisse prier en paix.
J’aurais tendance moi à leur parler rationnellement du chemin qu’il leur reste à faire pour voir le visage du Sauveur Jésus dans toute sa splendeur. Et j’ai fait l’expérience d’évangélisation de rue du côté de la Place saint-Michel. Les plus intéressés, les plus ouverts au dialogue étaient souvent des musulmans qui acceptaient qu’on leur offrît un exemplaire de l’évangile de saint Matthieu, par nous choisi délibérément en raison d’une certaine proximité avec l’évangile apocryphe dit des Hébreux, dont de nombreux extraits, souvent déformés, figurent dans le Coran. L'idéologie, qu'elle soit islamophile ou islamophobe, se nourrit toujours d'imaginaire. Il est temps de s'intéresser de plus près au réel.


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