Les langues indo-européennes possèdent trois verbes de modalité qui permettent de donner à l'action que notifie tel ou tel verbe, une coloration de devoir, de vouloir, ou de pouvoir. La distinction est utile pour le sujet qui nous intéresse.
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Les partisans du mariage homosexuel, (outre une revendication imbécile de l'égalité des droits qui nie l'altérité des sexes), avancent un argument qui mérite d'être examiné de près : le mariage homosexuel donnera à des paires homosexuelles qui désirent contracter une telle union, les droits civils qui découlent d'un tel acte, notamment en matière de succession, ou d'autorité parentale pour celles de ces paires qui, à l'heure actuelle et pour l'instant, élèvent de fait des enfants, issus d'une union hétérosexuelle antérieure, d'adoption, ou de tout autre moyen (pour l'instant interdit) comme la procréation médicalement assistée ou la gestation pour autrui. (Incidemment si l'une des postulantes à une de ces méthodes voulait utiliser les gamètes de monsieur FILOCHE, c'est râpé. Ce notable socialiste se vante en effet d'avoir donné son sperme à une femme vivant en paire homosexuelle pour lui permettre de procréer. Et quand je dis "se vante", je n'invente pas.) Donc, c'est le mariage qui crée ces droits.
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Revenons à la situation de monsieur HOLLANDE. Il vit publiquement et notoirement avec madame TRIERWEILER. Il n'est pas marié. Le doit-il ? Le bon sens, à l'évidence, indique que ce serait bien. Le veut-il ? C'est une autre affaire ? Le peut-il ? est une question encore plus compliquée.
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Je reprends ici un billet publié par FLASHTABLE (http://h16free.com/2013/04/11/22573-francois-hollande-veut-moraliser-la-politique-quil-montre-lexemple) et qui m'a été transmis par Philippe. Je n'ai pas pu trouver davantage de précisions sur l'auteur de ce texte, et je le prie d'excuser mon audace si je l'utilise sans mentionner son nom : J'utilise une police différente pour bien marquer que ce texte n'est pas de moi. Je mets en rouge les expressions que je n'approuve pas, pour des raisons de courtoisie.
"Si on lui avait dit, au brave François, qu’il n’aurait pas un quinquennat facile, il aurait, peut-être, hésité, mais il serait resté en lice. Si on lui avait dit qu’il affronterait une crise financière et économique, il aurait froncé les sourcils, mais il aurait maintenu sa candidature. Si on lui avait expliqué qu’il aurait à se taper des ministres consternant de bêtises ou, pire, corrompus et menteurs jusqu’à l’os, il aurait simplement haussé les épaules, jusqu’à ce qu’on lui explique qu’en plus, ils se feraient gauler. Là, le brave François aurait soupiré en prenant conscience de l’ampleur des difficultés à venir. Mais il aurait tenu bon. Si on lui avait dit, cependant, que pour sauver son quinquennat, il lui faudrait impérativement se marier à Valérie Trierweiler ou, au moins, se pacser, il est probable qu’il aurait lâché l’affaire [...]
Tout commence il y a presque un mois avec la plainte d’un certain Xavier Kemlin, le 14 mars dernier. Contrepoints en avait relaté les principaux tenants & aboutissants : en substance, le bouillant défenseur de petits actionnaires a jugé scandaleux que Valérie Trierweiler, la Première Dame / Copine / Maîtresse de Hollande puisse bénéficier des largesses de la République puisqu’elle se fait loger, nourrir, entretenir, payer son personnel et ses déplacements alors qu’elle n’a aucun lien juridique ni avec François Hollande, ni avec le peuple français des les poches duquel elle tape en toute décontraction.
Bien évidemment, à la suite de cette plainte, la presse s’était à la fois faite relativement discrète, et, pour les quelques articles qui en parlaient, relatait l’affaire sur un ton goguenard ou mi-interrogatif, mi-amusé tant l’incongruité de la plainte semblait évident : allons, voyons, s’attaquer ainsi à l’évidente Première Dame du pays, c’est trop gros, ça ne passera pas !
Seulement voilà : la plainte est bien enregistrée, et il faudra l’instruire. Peut-être les juges auront-ils envie, comme tant d’autres Français, d’une Première Dame éventuellement potiche mais pas postiche ? En tout cas, peu importe puisque la procédure est en marche. D’autant que sur le plan pénal, il n’y a pas trop de doute : si Valérie Trierweiler n’est ni pacsée, ni mariée à Hollande, elle n’est pas non plus élue ni chargée d’une mission officielle et ne peut donc en aucun cas bénéficier, par exemple, d’une équipe permanente de six « experts » autour d’elle à l’Élysée chargés de sa « communication ».
Et si donc Trierweiler est bel et bien reconnue comme une simple maîtresse de Hollande, elle a de fait participé à des détournements de fonds publics à des fins personnelles. Inutile de dire que les peines prévues sont incompatibles avec le protocole ; même un aménagement substantiel des horaires de parloir à la Santé n’y pourront rien changer. Et puis, tout ceci n’est guère synchrone avec l’idée qu’on peut se faire d’une république irréprochable ou d’une quelconque moralisation de la vie politique en France.
Zut et zut.
Bien sûr, on pourra objecter que tout porte à croire que nos deux amants roucoulant ensemble depuis quelques temps déjà, et que ce fait était connu de tous avant même le début de la campagne présidentielle, on assiste à un concubinage notoire. François vit à la colle avec Valérie, et après tout, pourquoi pas, hein ? Le mariage, c’est pour tous, sauf eux et n’en parlons plus.
Sauf qu’alors, on se retrouve dans une panade encore bien pire puisque ce concubinage, ayant officiellement commencé avant la campagne présidentielle, imposait au président de déclarer un patrimoine un peu différent de celui qu’il nous présenta en 2012 (de 1.17 millions d’euros) et qui n’arrivait donc qu’un peu en dessous des 1.3 millions d’euros fatidiques déclencheurs de l’ISF. Au passage, on ne s’étonnera pas que ne figure pas, dans le patrimoine en question, la SCI (astucieusement nommée « La sapinière » et inscrite au RCS Paris D 377 552 955), dont le capital serait d’un peu plus de 900.000 euros (tout est ici), puisque notre président a clairement prétendu s’en être débarrassé suite à la séparation d’avec sa précédente copine / maîtresse / compagne. Mais sans même aller détailler la fameuse (fumeuse ?) déclaration de patrimoine du président, il faut bien admettre que concubins notoires, François & Valérie auraient dû commun qui aurait largement dépassé les sommes indiquées, Valérie n’étant pas ce qu’on peut appeler de la classe populaire. Et une déclaration de patrimoine farfelue, lors d’une élection présidentielle, ne sera pas camouflée par une volée de petits bisous républicains : normalement, si la faute est caractérisée et le candidat condamné, cela équivaut à l’annulation de la présidentielle et l’inéligibilité de François.
On peut tortiller les choses comme on veut, mais tout ceci se résume à deux chose :
Soit Trierweiler n’a pas de lien juridique avec Hollande et dans ce cas, elle doit payer pour ses frais et rembourser ceux qu’elle a déjà fait, le contribuable n’ayant pas a servir de tiroir caisse. L’alternative reste bien sûr une bonne condamnation des familles, aussi souhaitable qu’improbable et qui mettrait un peu de piment dans la vie du « couple » élyséen si morne à regarder au demeurant.
Soit Trierweiler est bien la concubine de notre Président des Bisous, et la déclaration de patrimoine de François Hollande est un faux lamentable, ce qui annule son élection et offre un boulevard à un bordel indescriptible qui arriverait à point nommé pour une France complètement désemparée.
Évidemment, on peut compter sur la presse et, plus largement, sur l’establishment pour étouffer tout ceci et n’en faire qu’un petit vaudeville. C’est pourquoi relayer cette information et ses implications est indispensable : après tout, c’est notre président lui-même qui réclame avec son petit air embêté des mesures fortes pour moraliser la vie politique, que diable !
Finalement, qu’il est amusant de regarder cette République ! Elle n’aura pas eu besoin d’une guerre, de terroristes, d’invasions ennemies ou de traitres saboteurs pour s’étioler et mourir. Il lui aura seulement suffi de porter au pinacle une succession d’imbéciles et de parasites."
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Concluons : François HOLLANDE devrait se marier. La réponse pour moi est évidente : Oui, il le devrait. Le veut-il ? Il semblerait que non si l'on suit le raisonnement ci-dessus exposé. Le peut-il (au cas où il le voudrait) ? Rien n'est moins sûr, car nombre de sources soulignent que madame TRIERWEILER n'est pas juridiquement divorcée.
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Alors une question : A quand une loi autorisant la bigamie, voire la polygamie (comme le réclament aujourd'hui certaines musulmans de France ?)
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Ah ! J'allais oublier : manifestation nationale le 26 mai. La Manif pour tous ne baissent pas les bras. Nous ne lâcherons rien. Et ces messieurs auront à payer un prix politique de première grandeur pour avoir négligé d'écouter le peuple. Il ne s'agit pas de sombrer dans la violence, comme cet imbécile d'Harlem DESIR tend à le faire accroire. Mais il ne faut pas non plus pousser à l'exaspération une opinion publique lasse de voir les impôts et le chômage augmenter, lasse de voir des ministres et non des moindres, mentir, lasse de l'autosatisfaction arrogante de ces notables sans culture, sans recul et sans pensée.
4 commentaires:
Cher Philippe,
Intéressant ce qui pourrait devenir "l'affaire Trierweiller"... Ils s'enfoncent de plus en plus, 11 mois au pouvoir pour passer par les portes dérobées ! Si ça ne flaire pas la chute...
Nous attendons avec impatience votre retour de voyage, le Roussillon et la Catalogne sous votre plume habile et légère nous donnera une belle impression sur ces régions que nous connaissons peu.
Vos billets vont nous manquer
Bon voyage !
J'ai cru lire que la manifestation était avancée au début du mois de mai ?
Après avoir ignoré la mobilisation, le gouvernement désormais tente de la faire taire !
Après avoir ignoré la mobilisation, le gouvernement désormais tente de la faire taire ! Dimanche soir, une centaine de personnes s'étaient rassemblées devant l'Assemblée nationale pour protester dans le plus grand calme contre le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels.
Alors que les manifestants étaient tranquillement assis sur une petite place jouxtant l'Assemblée, qu'ils n'entravaient pas la circulation et ne menaçaient pas l'ordre public, la police a reçu l'ordre de la Préfecture d'arrêter tout le monde.
Au total, la police a ainsi procédé à 67 interpellations alors même qu'aucune violence n'a été commise. Ces interpellations étaient clairement abusives. Certains policiers présents sur place ont d'ailleurs fait part de leur malaise aux jeunes militants qu'ils interpellaient : "ce sont les ordres, mais il y a deux poids, deux mesures !". Sur cette place, certains manifestants pour le droit au logement ont campé plusieurs semaines sans qu'on ne nous donne jamais l'ordre de les interpeller ».
Une fois au poste de police, cette triste comédie a continué. Après le zèle de la préfecture, c'est le parquet qui, pour faire plaisir à Christiane Taubira, sa ministre de tutelle, a décidé de placer tout le monde en garde à vue pour « poursuite de participation à un attroupement après sommation de dispersion » sic ! Théoriquement, ce chef d'inculpation peut être puni jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.
Là, encore certains policiers ont fait part de leur surprise face à la sévérité du parquet qui est totalement disproportionné au regard du caractère « bon enfant » de la mobilisation.
Rappelons que dans le même temps, le gouvernement et sa majorité viennent de voter au Sénat une proposition de loi visant à amnistier les syndicalistes et les militants d'extrême gauche coupables d'actes violents et de dégradations !
Voilà la justice de Taubira !
Une justice extrêmement dure avec ceux qui s'opposent à elle et au gouvernement, et totalement laxiste pour tous les autres.
Notre collectif apporte tout son soutien moral et juridique aux personnes injustement placées en garde à vue.
Pacifiques mais déterminés,
on ne lâche rien !
Quinze heures de garde à vue pour nos jeunes et une heure pour les "femen" après avoir saccagé Notre Dame et blessé sérieusement deux gardiens...
Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche. Il appela son conseiller spécial et lui demanda l'évolution du temps pour les heures suivantes. Celui-ci lui affirma qu'il pouvait aller tranquillement à la pêche car il n’y avait pas de pluie à redouter. Comme la reine vivait près de l’endroit de la pêche, le roi, tout content, revêtit ses plus beaux atours et partit pêcher.
En chemin, il rencontra un pauvre paysan monté sur son âne qui le salua très bas et lui dit humblement : «Sire, vous devriez rebrousser chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps." Le roi haussa les épaules et continua sa route en pensant: «Comment ce paysan ignare peut-il en savoir davantage que mon conseiller très bien payé qui m'a indiqué le contraire ? »
Mais bientôt, il se mit à pleuvoir à torrents. Le roi trempé, furieux, se présenta chez sa reine, qui se moqua de lui en le voyant dans un si piteux état. Furieux, il retourna au palais et congédia son conseiller.
Il convoqua alors le paysan et lui offrit le poste, mais le paysan refusa : «Sire, je ne suis qu’un pauvre paysan, je ne comprends rien au temps qu’il fait, mais je regarde mon âne. C’est une créature complètement stupide bien sûr, mais je constate que, quand les oreilles de mon âne sont baissées, ça signifie qu'il va beaucoup pleuvoir"
Et le roi, dans sa sagesse, embaucha l'âne…
C'est ainsi que naquit la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés.
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