Je suis allé en fin de soirée manifester contre le projet de loi dont l'examen par le Sénat commençait aujourd'hui. Je dois dire que je suis stupéfié de voir que le Sénat a été transformé en forteresse assiégée. Rue de Seine barrée, rue de Vaugirard, rue racine, rue de Tournon, les rues longeant le théâtre de l'Odéon (à hauteur du parvis), idem avec des engins munis de grille. Bref, le grand jeu. Les sénateurs de gauche ont la pétoche. Ils craignent le Peuple.
-
J'ai entendu toutes sortes d'instruments qui permettaient de faire du bruit : sifflets, corne de chasse, casserole, trompettes, harmonica (sic), vuvuzuela, trompes diverses, etc. C'était d'un drôle, d'un fraternel, incroyable. Monsieur BOULEAU, sur TF1, a dit qu'il y avait 500 personnes ! On se demande d'où il tire ce chiffre. Personnellement, je pense qu'il y avait entre 2000 et 3000 personnes, ce qui, compte-tenu du temps glacial, de l'heure, et du climat politique nauséabond dans lequel nous sommes plongés, est assez performant. Ce qui est sûr, c'est qu'il y avait un nombre considérable de jeunes gens et jeunes filles qui ne venaient pas tous des beaux quartiers comme ce sinistre et imbécile bernanosien de sénateur Jean-Pierre MICHEL se plaît à l'imaginer. Mais on sait bien qu'un idéologue est quelqu'un qui regarde dans son cerveau avant de regarder le réel. En fait, je réalise que la rupture est consommée entre monsieur HOLLANDE et une grande partie des Français. Il venait rassembler disait-il ! Il a coupé la France en deux parties irréconciliables en voulant forcer les consciences. Il est encore temps de reculer. Mais Jupiter aveugle ceux qu'il veut perdre. Et monsieur HOLLANDE, faute de pouvoir créer la dynamique nécessaire à la création d'emplois et de richesse, en est réduit à se draper dans les promesses les plus inconsidérées et les moins coûteuses en argent (ce qui indique assez bien le cas qu'il fait des coûts sociétaux, moraux et nationaux de ses initiatives) pour montrer qu'il se tient à son programme. Avec une ingénuité (feinte), il prétend qu'il n'avait pas pris la mesure de l'ampleur de la crise ce qui l'exonère de ses responsabilités, pense-t-il. Pour un énarque qui sait tout mais ne sait que ça, ça fait désordre.
-
Demain, je vous parlerai de l'affaire CAHUZAC. Il y a bien des choses à dire sur la manière dont elle a été traitée, et nos gouvernants auront bien du mal à prouver qu'ils ignoraient la vérité sur le ministre du budget. J'ai ma petite idée sur les véritables raisons qui ont poussé monsieur CAHUZAC à des aveux à ce moment préfcis. Nous en parlerons demain.
-
Bonne soirée. Et souvenez-vous ! Nous ne lâcherons rien. Nous manifesterons autant que nécessaire jusqu'à ce que le coût politique de cette malheureuse et folle initiative devienne prohibitif pour ceux qui prétendent nous gouverner et veulent nous imposer les conclusions de leurs esprits tordus.
-
1 commentaire:
Chapeau pour votre résistance à ce misérable projet du gang à la rose.
Enregistrer un commentaire