dimanche 28 avril 2013

Je me pince : deuxième billet de ce dimanche

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Je me pince pour savoir si je suis bien réveillé ! France 3 - selon le site de France Info-Solférino - lance une enquête interne pour savoir lequel des journalistes de sa rédaction est responsable de la transmission de la vidéo du "Mur des cons", prise dans les locaux du Syndicat de la Magistrature, au site Atlantico (classé "à droite" par madame MARTRES, le Président du dit syndicat). Monsieur Pascal GOLOMER, qui dans cette officine médiatique, occupe le poste de Directeur National de la Rédaction, n'est pas gêné de nous apprendre qu'il cherche à identifier l'homme responsable du scandale dans sa propre rédaction. Monsieur PLESNEL a le droit de fouiller dans les poubelles politiques, monsieur Airy ROUTIER, celui de publier des SMS prétendument attribués, il y a quelques années, au Président SARKOZY, personne ne s'émeut parmi ses collègues, mais les mêmes s'émeuvent énormément qu'un juge cherche à savoir, par le biais des fadettes (factures détaillées de téléphone) qui est responsable de la violation du secret de l'instruction (il semble me souvenir que madame PREVOT-DESPREZ a eu de l'avancement pour ce viol qui arrangeait tellement la gauche avait supputé notre violeuse au moment où elle commis son forfait). Je croyais que les journalistes étaient obligés par leur code de déontologie, à tenir secret le nom de leur source. Si la source primaire de cette information est un journaliste de France 3 - ce qui semble bien être le cas, d'après certains imbéciles qui s'en émeuvent - il n'y a aucune raison pour que monsieur GOLOMER s'emploie à la localiser. Il est journaliste, non ? (Je précise que mon indignation ne tient pas à l'affichage des portraits des hommes politiques sur ce mur, mais sur celui des parents de victimes assassinées dans des conditions épouvantables. C'est indigne, insupportable, inacceptable. Les hommes politiques, eux, sont des hommes publics et ils s'exposent par conséquent à ce type de guignolades de potaches. La seule chose que l'on puisse dire, c'est que l'impartialité des magistrats qui en sont les auteurs est très sérieusement questionnable, et qu'il en résulte, pour cette raison, un désastre public pour la justice.)
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Ainsi, il y aurait encore dans la rédaction de France 3, de dextres journalistes,  opposés aux sinistres, (du latin sinister, situé à gauche, je le rappelle...) qui y grouillent, de dextres journalistes qui en ont ras le bol de devoir avaliser des mensonges, des approximations, des erreurs, des interprétations abusives, des pressions idéologiques. Suposons que l'on parvienne à identifier ce journaliste, que se passera-t-il ? Sera-t-il puni pour avoir fait son métier ? (Et pour une fois, dénoncer l'ignominie par des éléments factuels et contrôlables, c'est plutôt bien). A quoi rime cette enquête interne ? Nous ne savons pas. Monsieur GOLOMER non plus ? A-t-il reçu des ordres de plus haut ? Affaire à suivre.
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Voilà pour le mur de l'ignominie. Voilà pour mon deuxième billet de ce dimanche.
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Cependant....
Je vous rappelle que nous continuons de résister contre l'iniquité de la loi sur le mariage homosexuel : manif parisienne le 5 mai, manif nationale le 26 mai, prière des Veillleurs, partout où ces veilles sont organisées, prières publiques durables, patientes, ininterrompues. Ce que je trouve formidable, et qui est un sous-produit inattendu des initiatives complètement inadaptées à la situation économique, sociale et morale de notre patrie prises par nos gouvernants, c'est un réveil incroyable des jeunes chrétiens : résistance passive, prières, non violence. Et dans la prière, quoiqu'il m'en coûte et que je sois plus très jeune, il faudra bien que je tienne compte de ce COMMANDEMENT NOUVEAU à nous donné par Jésus. "Aimez-vous les uns les autres COMME JE VOUS AI AIMES". Oui, il m'en coûte de reconnaître que François HOLLANDE reste un frère en humanité, et que je n'ai pas à l'exclure de la bienveillance exigée des disciples, au motif qu'il ne serait pas de ma chapelle. Il fallait que je le dise, car je serai un menteur si, parlant vraiment du fond de mon coeur, je ne le proclamais pas. Et pendant que j'y suis, j'y inclus madame Françoise MARTRES et tous ceux auxquels je m'oppose pour des raisons de conscience.
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