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Chers amis, voici une nouveauté :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. L citation du jour.
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C'est en lisant l'admirable livre d'Alain FINKIELKRAUT, L'humanité perdue (Seuil, Paris, 1996) que je trouve cet extrait du Zéro et l'infini d'Arthur KOESTLER. Le héros du roman, ROUBACHOV, un membre de la vieille garde bolchevique, est jeté en prison par STALINE. Il est inculpé de crimes imaginaires, et il est amené à faire - selon la bonne vieille méthode stalinienne - des aveux. Les voici:
"J'ai prêté l'oreille aux lamentations des sacrifiés, et suis ainsi devenu sourd aux arguments qui démontraient la nécessité de les sacrifier. Je plaide coupable d'avoir placé la question de la culpabilité et de l'innocence, avant celle de l'utilité et de la nocivité. Finalement, je plaide coupable d'avoir mis l'idée de l'homme au-dessus de l'humanité."
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2. Commentaires.
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C'est au nom des intérêts de l'humanité que nos hommes politiques ont critiqué le voyage des quatre parlementaires français à DAMAS. Ils accablent Bachar El-ASSAD de tous les maux de la terre, mais ils ne versent pas une larme, n'élèvent pas la voix, ne disent rien des violences antichrétiennes de l'opposition syrienne, tombée aux mains des islamistes. Voilà une analyse qui amène honteusement monsieur HOLLANDE à parler de l'exécution de 21 Egyptiens par les djihadistes libyens, alors qu'il s'agit de 21 chrétiens décapités pour leur appartenance au Christ. Monsieur SARKOZY, lui, ne s'est pas honoré en traitant les quatre courageux de gugusses.
Tous ces gens font de la haute politique, de la prospective, du global, et ils refusent de voir la réalité de ces hommes et de ces femmes tués, décapités, pendus, crucifiés, ou réduits en esclavage sur le marché aux esclaves de MOSSOUL en IRAK ou à RAQQA en SYRIE par le Califat islamique. Monsieur ASSAD n'a pas poursuivi les chrétiens, lui. Bref, nos politiciens ont en tête une idée d'humanité, avant de voir des hommes. En somme, ils préfèrent l'utilité de leurs options à la prétendue nocivité de l'initiative des quatre. Puissent-ils ne jamais regretter ces choix.
Du reste, c'est dans la même veine idéologique qu'ils parlent de République, (une idée purement abstraite élaborée pour le profit d'une classe politique qui a confisqué le pouvoir du peuple depuis deux siècles), au lieu de parler de France. Cette distorsion entre l'idéologique et le réel est la source où s'abreuve une opposition croissante (dont celle du FN) à des politiciens qui se choisissent et privilégient leurs intérêts au lieu de choisir leur patrie.
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3. Informations diverses.
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Les gavroches militent pour la vie (Merci Guillaume !)
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Le cardinal BARBARIN, lui, s'occupe des hommes concrets. Il fonde une école à ERBIL.
Extrait d'un article publié par le Salon beige sur cette fondation.
"le 28 juin prochain, jour de la Saint-Irénée, une nouvelle école du même nom accueillera 900 élèves du primaire et du secondaire dans de meilleures conditions à Erbil. Dans 18 salles, les plus petits suivront leurs cours le matin et les plus âgés l'après-midi. La construction des salles de classe, des bâtiments administratifs et du terrain de sport coûtera 400.000 euros, financés par lafondation Saint-Irénée du diocèse de Lyon, la fondation Mérieux et la fondation Raoul Follereau. L‘école sera implantée à 800 mètres du camp d'al-Amal, dont l'immeuble a été rénové notamment par ces mêmes fondations lyonnaises. Le terrain a été mis à disposition gratuitement par Mgr Petros Mouchi, archevêque syriaque catholique de Mossoul actuellement installé à Erbil."
Faut-il rappeler que saint IRENEE a été évêque de LYON ? Il a été disciple de saint POLYCARPE qui, lui-même, a connu saint JEAN. L'Eglise de LYON est une Eglise johannique, une Eglise qui vit de l'amour et du témoignage.
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