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Nous
avons vu hier que le pouvoir est cette instance (qu’elle soit personnelle ou
institutionnelle) qui peut utiliser la force pour imposer l’exécution de
normes. Le pouvoir médiatique est l’une de ces instances. Il entend nous imposer la bien-pensance. Sous couvert de combattre le racisme, l’antisémitisme,
l’islamophobie, l’homophobie, il utilise tous les moyens en sa possession pour
empêcher l’expression d’une pensée différente.
Le
cas emblématique de ce pouvoir de rétorsion violente est celui d’Éric ZEMMOUR qui a été
chassé de diverses chaînes télévisées pour avoir émis des doutes sérieux (et
que je partage) sur les bienfaits du vivre-ensemble, de l’immigration
clandestine incontrôlée, de l’islam politique et j’en passe.
Ce
même pouvoir de rétorsion s’est exercé à l’encontre de Génération identitaire
ou des Identitaires dont les comptes tweeters ou Facebook ont été purement et
simplement supprimés.
De
même, ce pouvoir de rétorsion se manifeste dans la manière dont il présente des
faits aussi épouvantables que la mise à mort par des racailles du chauffeur de
bus de Bayonne, monsieur Monguillot ou la mort de mademoiselle Lemée. Dans tous
ces cas, les agresseurs étaient d’origine maghrébine, et pour ce qui est des
quatre mis en cause de Bayonne, s’ajoutait le fait que l’un d’eux était un
clandestin. Même cela, nous n’avons pas eu le droit de le savoir et il a fallu la presse alternative pour ce faire. Or un fait est
un fait, une dissimulation, une dissimulation. En revanche nous connaissons le
nom de cet homme abattu comme un chien aux États-Unis, et qui était un
afro-américain.
Quand
l’affreux Pierre Bergé était encore de ce monde, et faisait partie du
directoire du journal Le Monde, il
piqua une crise de nerfs et menaça de
sanction le responsable de la régie publicitaire qui avait eu l’audace de faire
paraître une annonce critiquant les mesures sociétales socialistes.
Ne
parlons pas du Décodex du Monde qui
se flatte (souvent à tort, rarement à raison) de dénoncer les fausses nouvelles publiées par les
médias alternatifs, alors que ce journal n’est pas avare d’approximations ou
même de mensonges.
Voyons
maintenant qui détient le pouvoir dans le cas des médias :
En
tant que Président de la République, monsieur MACRON a autorité sur toutes les
chaînes publiques d’information audio-visuelles : France 2, France 3,
France 4, France 5, France Info, France Inter, Radio classique. Nous avons vu
comment un haut fonctionnaire, madame Agnès SAAL, Présidente de l’Institut
National de l’Audiovisuel, contrainte de démissionner pour avoir un peu trop
forcé sur les notes de taxi, a été intégrée comme haut fonctionnaire au
ministère de la Culture, peu après sa démission. Pour moins que ça, dans une
entreprise privée, elle aurait été virée sans indemnité.
Souvenez-vous
que monsieur Clément-WEIL-REYNAL a été sanctionné par sa direction pour avoir
révélé l’existence du Mur des Cons.
Voyons
maintenant le cas de la presse dite « main
stream », ou presse de courant
de pensée médiatique majoritaire :
Monsieur
Vincent BOLLORÉ possède C News, Direct 8 et Canal +.
Monsieur
Patrick DRAHI possède Libération, L’Express,
BFM-TV, RMC.
Monsieur
DASSAULT possède Le Figaro.
Monsieur
Bernard ARNAUD possède les Échos et Le Parisien.
Monsieur
Martin BOUYGUES possède TF1, LCI, NT1 et TMC.
Monsieur
Arnaud LAGARDÈRE possède Le Point, Europe 1, RFM, MCM, Match, Virgin Radio.
Monsieur
Xavier NIEL possède Le Nouvel Observateur, Le Monde, Le Huffington Post, Les Décodeurs.
A
eux seuls, ces huit personnes détiennent la quasi-totalité de la presse
audio-visuelle et de la presse grand public, y compris la Presse quotidienne
régionale qui est souvent un appendice d’un grand titre, comme le Parisien.
Comme
Presse indépendante, il reste le Canard Enchaîné, Médiapart (et encore), Marianne
(peut-être), et bien entendu les sites alternatifs d’information.
Comment
résister à ce rouleau compresseur qui nous a valu, via monsieur DRAHI, l’élection
télécommandée de monsieur MACRON (il fallait bien remercier celui qui lui a
permis de racheter SFR) ?
En
premier lieu, ne plus acheter aucun de ces journaux, et ne pas regarder BFMTV
ou les journaux télévisés. C-News, plus ouvert fait exception, et de plus il
donne la parole à ZEMMOUR. Regarder donc cette émission quasi quotidienne, le
soir à 19 h.
Ensuite,
ne pas écouter les allocutions présidentielles, ou ministérielles, c’est-à-dire
boycotter les chaînes qui relaient ces boniments.
En
troisième lieu, favoriser les sites alternatifs d’information : Médiapart
(qui est très partisan, mais débusque tout de même du gros gibier), Sputnik
News (remarquable et dépourvu de tout esprit partisan), Polemia, Le salon Beige, Breizh Info, Liberté Politique, Le
Rouge et le Noir, Les Quatre Vérités, Riposte laïque, les vidéos de Pierre
CASSEN (très drôles), Dreuz, Avenir de la Culture, etc.
En
quatrième lieu, partout ou cela est possible créer des réseaux d’amis à qui il
sera possible de diffuser opinions et nouvelles tenues cachées par la presse
aux ordres. Utiliser Facebook via Messenger pour éviter la censure que d’obscurs
plumitifs exercent contre toute parole libre exprimée sur ce site.
Ne
jamais tomber dans l’injure ou dans l’insulte, mais privilégier la dérision (je
reviendrai là-dessus).
En
un mot afficher le mépris le plus total pour ces institutions et ces fonctions
qui entendent nous museler. Ne jamais mépriser les hommes. Faites très
attention, car il apparaît que les pouvoirs publics pourraient interdire aux
fournisseurs d’accès l’usage des forfaits illimités. Ce serait un bon moyen de
casser les reins aux réseaux sociaux. Dans ce cas, il faudrait utiliser, et même
il faut utiliser le VPN, un système crypté, pour transmettre nos informations,
en utilisant d’autres moyens de transmission.
Nous
verrons bientôt comment résister au trois autres pouvoirs. Il est évident que ces efforts ont peu de chances de changer vraiment la donne, sauf si nous arrivons à créer ces réseaux de diffusion d'une pensée différente, libre, argumentée et rationnelle.
Lire et relire, mes amis, le Discours de la Servitude Volontaire de La Boétie !