Depuis plusieurs semaines, je m'efforce de produire deux, voire trois billets quotidiens dont un au moins est intitulé "Nouvelles de la Résistance". Ce titre répétitif peut lasser bien des lecteurs et les détourner du désir de prendre connaissance de mes propos. Et puis résister ? Mais résister à quoi ? Nous ne sommes pas en dictature, entends-je. Est-ce si sûr ? Il existe des dictatures molles dont les actuels Prince sont les promoteurs masqués et ardents. Voici un échantillon de propos tenus par des hommes politiques ou des philosophes tenant chaire dans de prestigieuses écoles de la République. Une fois que j'aurais présenté ces propos, je les illustrerai par quelques exemples historiques qui montreront l'absence total de recul, de cœur et d'empathie de certaines de ces grosses légumes (monsieur PEILLON dit bien que la Révolution Française n'est pas achevée ! Quand vous aurez lu la partie historique, s'il vous reste des cheveux, ils se dresseront sur votre tête). Et je conclurai par un court texte de Pierre BAYARD, cet auteur dont j'ai évoqué le livre très remarquable, intitulé : Aurais-je été résistant ou bourreau ? paru aux Editions de Minuit, Paris 2013.
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(a) Voici d'abord des perles totalitaires :
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"Ce qui est cause, c'est l'hétérosexualité en
tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l'hétérosexualité ne
serait pas normale." Eric FASSIN,
sociologue, promoteur de la théorie du genre en France, professeur à l'Ecole
Normale Supérieure. (En somme, ne subsisterait comme normal que monsieur HOLLANDE !)
Beatriz PRECIADO, auteur de Multitudes queer :
notes pour une politique des "anormaux",
explique que "la priorité du mouvement queer"
est de "défaire les identités"
en promouvant une "politique des multitudes", des "anormaux", de tout ce qui est considéré comme sexuellement
déviant. Il s'agit de créer l'union de toutes les différences "monstrueuses", de tous les "sujets abjects" pour détruire "l'hétéronormativité".
"Les enfants
n'appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l'Etat." Laurence ROSSIGNOL, sénatrice
PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais. (HITLER, STALINE, MAO, entre autre disaient la même chose !)
"Le but de la morale laïque est de permettre à
chaque élève de s'émanciper... Il faut être capable d'arracher l'élève à tous
les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel". (Vincent
PEILLON, Le Figaro, 2/9/2012) (Tous les déterminismes ? Vraiment ? Sauf celui imposé par l'école de monsieur PEILLON.)
La religion et la morale laïques exigent donc, pour
lutter contre les déterminismes, de "changer les mentalités (...)
notamment par le biais d'une éducation au respect de la diversité des
orientations sexuelles". (Vincent PEILLON,
Lettre du 4 janvier 2013 aux recteurs) (Pourquoi la diversité se bornerait-elle à ces orientations sexuelles, alors que justement l'une de ses caractéristiques tient à la diversité des cultures, notamment familiales, religieuses, ethniques, culturelles. Cet homme ne veut voir qu'une seule tête, de préférence la sienne et des têtes qui lui ressemblent. On veut donc briser les déterminismes sauf ceux qui conduiraient à l'homosexualité ?)
"Toute l'opération consiste bien, avec
la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et
à terrasser définitivement l'Eglise". (Vincent PEILLON, Une religion pour la République,
p. 277, édition du Seuil, 2010) (En Vendée, on a su faire : voir ci-dessous.)
"Il
faut donc à la fois déraciner l'empreinte catholique qui ne s'accomode pas de
la République et trouver, en dehors des formes religieuses
traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans
les moeurs, les coeurs, la chair, les valeurs et l'esprit républicain sans
lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se
préparent à tous les dévoiements". (Vincent
PEILLON, ibid, p. 34)
"La
laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement
entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la
religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale,
sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la
laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin,
il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république". (Vincent PEILLON, ibid, p. 48)"
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(b) Achever la Révolution ?
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Lettre de WESTERMANN au Comité de Salut Public, après la bataille de SAVENAY en décembre 1793 :
"Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et dans les bois de SAVENAY. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes, qui, au moins pour celles-là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé..."
Demande de ROSSIGNOL au Comité de Salut Public : "Par les mines, des fumigations ou autres moyens, on pourrait détruire, endormir, asphyxier l'armée ennemie (Version ancienne du gaz lacrymogène si cher à Manuel VALLS) ."
Décret de la Convention du 1er août 1793 : "Article VI : il sera envoyé par le ministère de la Guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts ; article VII : les forêts seront abattus, les repaires des rebelles seront détruits ; les récolte seront coupées par les compagnies d'ouvrier, etc."
De l'ignoble CAFFIN, écrit de MAULEVRIER au sinistre TURREAU : "Pour le bien de la République, les ECHAUBROGNES ne sont plus ; il n'y reste pas une seule maison. Rien n'a échappé à la vengeance nationale. Au moment où je t'écris, je fais fusiller quatorze femmes qui m'ont été dénoncées..."
Du chirurgien THOMAS, ce témoignage horrifié : "J'ai vu brûler vifs des femmes et des hommes. J'ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonnette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau."
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(c) Les raisons de la Résistance.
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Monsieur PEILLON entend achever l'œuvre de la Révolution. J'ose espérer que ce n'est pas à la manière de TURREAU. Notez simplement que plusieurs de ces citations historiques font état des enfants et des femmes, les unes tuées et qui n'enfanteront plus de brigands ! les autres tuées avec leurs enfants qui ne risqueront point de le devenir. Vous êtes un terroriste de la pensée monsieur PEILLON. Et il n'y a guère de différences d'inspiration entre l'arrachement de l'enfant aux déterminismes religieux ou familiaux dont vous vous faites le chantre, et l'arrachement violent de femmes, d'enfants et d'homme à leurs traditions, leurs champs, leur religion. C'est du même tonneau. La vérité est que vous ne supportez pas la DIFFERENCE. Or la différence, c'est justement la vie, cette vie dont les parangons de votre credo ont fait si peu de cas en Vendée, à Lyon, à Toulon, à Toulouse ou ailleurs !
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J'en viens enfin à ce que dit Pierre BAYARD et qui justifie le titre de ce billet : "[...] le devenir-résistant est pour moi plus singulier que le devenir-bourreau. Pour un freudien, le glissement vers les ténèbres n'a rien d'énigmatique et il est dans la logique du fonctionnement psychique de laisser libre cours aux pulsions violentes quand s'effondrent les barrières de la société. (cf. les "antifas")
Beaucoup plus mystérieux est le devenir-résistant, c'est-à-dire la capacité que manifestent certains êtres à certains moments de leur histoire, au rebours de ce qu'on leur demande de faire et de leur intérêt objectif, parfois même au rebours de leur personnalité apparente, de dire NON. De sorte qu'il n'est pas impossible de considérer enfin ce livre, consacré à essayer de capter la force qui se trouve en chacun et ne se développe que chez quelques uns, est UN LIVRE SUR DIEU." (Toute la misérable stratégie des médias, du mouvement LGBT, de certaines obédiences de la franc-maçonnerie consiste à présenter le refus obstiné d'une partie des Français aux innovations hollando-socialistes, comme un refus de cathos ringards ! Merdre ! Monsieur PEILLON est agrégé ? Moi aussi ! Monsieur PEILLON est docteur ? Moi aussi ! Et j'estime, qu'à ce titre, mon opinion vaut bien la sienne. Mais je revendique hautement ma qualité de baptisé et de disciple. Qu'il vienne argumenter, monsieur PEILLON, et nous expliquer qu'il peut arracher les enfants à tous les déterminismes sauf le sien ! Mais quelle ineptie ! Comment peut-on proférer de telles bêtises ? Et vous les parents, vous accepteriez que vos enfants appartiennent à l'Etat, plutôt qu'à eux-mêmes, accompagnés par vous dans leur croissance vers l'autonomie ?)
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Voilà monsieur PEILLON, voilà madame ROSSIGNOL, voilà monsieur FASSIN, voilà le fond de notre résistance à vos initiatives et à vos idées folles, vos élucubrations tordues souvent, et souvent ineptes. Il y a un moment de nos vies, où ne pouvons pas dire autre chose que NON ! NON et NON ! Il est venu.
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L'auteur d'un rapport sur l'homophobie à l'école juge que la communauté éducative « est encore trop peu mobilisée » contre ce phénomène.
Dans son rapport sur la lutte contre l'homophobie dans l'éducation, remis le 11 juillet à Vincent Peillon, Michel Teychenné, membre du conseil national du PS dénonce l'attitude passive de l'enseignement catholique. Les auditions et les entretiens menés «font souvent apparaître une plus grande difficulté à être entendus par les équipes pédagogiques pour les parents dont les enfants sont victimes de harcèlement LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans-phobe) et scolarisés dans l'enseignement privé», écrit-il.
Les lignes d'écoute des associations qui luttent contre l'homophobie ont toutes enregistré une recrudescence d'appels de jeunes issus de ces établissements, mais aussi de parents d'élèves, durant la période de médiatisation du débat sur «le mariage pour tous». «Une certaine radicalisation des positions a engendré une recrudescence des actes et propos homophobes. L'enseignement public n'est pas épargné par ce phénomène», affirme-t-il.
Prise de conscience des dangers de l'homophobie pour les élèves
«Les échanges que j'ai eus avec le secrétariat général de l'enseignement catholique laissent entrevoir une prise de conscience des dangers de l'homophobie pour les élèves et pour leur développement. Dans le respect de la spécificité de l'enseignement catholique, la mise en place d'un dispositif propre à l'enseignement catholique sous contrat pourrait être envisagée de façon complémentaire à mes recommandations», indique-t-il.
Michel Teychenné, qui est par ailleurs président du groupe de gauche à la mairie de Pamiers (Ariège), juge que la communauté éducative «est encore trop peu mobilisée». Sur les 25 rectorats ayant répondu à une enquête menée par ses soins, neuf «seulement» ont un personnel théoriquement et partiellement chargé de ces problématiques, et aucune d'elles n'a de référent exclusivement affecté à la lutte contre les LGBT-phobies. De plus, en matière de formation continue, «seulement un tiers des académies propose des modules, souvent intégrés dans les formations à l'éducation à la sexualité, et limités en nombre de places». Trois rectorats ont développé des outils spécifiques sur ces problématiques. Michel Teychenné note que certaines initiatives «souvent innovantes» existent et détaille quelques projets dans son rapport.
Priorité à la prévention en collège
Le rapporteur estime qu'il faudrait accorder «une priorité» à la prévention en collège. «C'est le moment d'une grande fragilisation de ces jeunes. C'est pendant cette période qu'ils ont besoin d'une école inclusive.» Selon lui, «en primaire, c'est au travers notamment de la diversité des familles, de l'homoparentalité, du refus des insultes et des discriminations que le sujet peut être abordé». Un programme ABCD de l'égalité constitué de plusieurs modules pédagogiques (environ 10 à 15 heures) en primaire sera expérimenté à partir de la rentrée 2013 dans dix académies.
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