jeudi 15 août 2013

Nouvelles de la Résistance : recours devant le Conseil d'Etat, premier billet du 15 août 2013

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Trouvé sur le site des Nouvelles de France ou sur celui de France Info ou ailleurs, cette information. Je prie la source dont j'ai oublié le nom d'exploiter son article sans lui faire référence.
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"Le Conseil d'Etat a confirmé mardi le dépôt le 2 août dernier d'une requête d'une association familiale opposée au mariage pour tous, qui demande l'annulation de l'application de la loi. Un exemple parmi d'autres que la mobilisation contre le mariage homosexuel ne faiblit pas, près de trois mois après l'adoption du texte.

Voilà trois mois que le la loi autorisant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels a été promulguée. Et alors que l'été aurait pu marquer la fin de la mobilisation, les anti-mariage pour tous poursuivent leurs actions contre le texte.

Requête devant le Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat a confirmé mardi le dépôt le 2 août d'une requête de l'Union des Familles en Europe (UFE) qui demande l'annulation de l'application du texte. Dans un communiqué, l'UFE estime que la loi du 17 mai 2013 est "contraire aux traités signés par la France et doit être déclarée inapplicable".

L'association considère que cette loi viole le Pacte international relatif aux droits civils et politique adopté par l'ONU le 16 décembre 1966, entré en vigueur en 1976 et ratifié par la France le 28 mai 1981. Ce texte précise que "le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l'homme et la femme à partir de l'âge nubile".

Du coup, l'association réclame l'annulation du décret d'application du 24 mai 2013, ainsi que l'arrêté daté du même jour sur la modification du livret de famille et la circulaire du 29 mai du ministère de la Justice. L'UFE précise que si elle était déboutée par le Conseil d'Etat, elle porterait l'affaire devant le Comité des droits de l'Homme de l'ONU.

Le conseil d'Etat a précisé que l'association familiale n'était pas le seul organisme à avoir déposé une requête pour obtenir l'annulation de la loi du 17 mai 2013 : d'autres demandes en ce sens ont également émané de l'Union départementale des assocations familiales des Hauts-de-Seine (UDAF 92), de la Confédération nationale des associations familiales catholiques et de Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-val (Seine-Maritime) et président du collectif des maires pour l'enfance.

Mobilisés jusqu'à la rentrée

Cette tentative d'annulation de la loi est une nouvelle preuve que la mobilisation des anti-mariage pour tous n'a pas faibli, malgré les grandes vacances.

Dans son édition du week-end, le quotidien Libération rapportait que depuis le début de l'été,  les drapeaux et slogans des manifestants ont été aperçu sur les routes du Tour de France, à Rome devant le Parlement italien au moment de l'examen d'un texte sur la pénalisation de l'homophobie ou encore lors des Journées mondiales de la Jeunesse, au Brésil. Des veillées sont également régulièrement organisées dans plusieurs villes françaises. 

Le collectif de la Manif pour Tous a même trouvé un stratagème pour que les opposants restent mobilisés : organiser un concours de photos sur Facebook, en incitant les internautes à se faire photographier sur leurs lieux de vacances avec leurs drapeaux ou les visages peinturlurés de slogans contre le mariage pour tous.

Point de mire de cette mobilisation continue : une université d'été qui se tiendra les 14 et 15 septembre au bois de Vincennes, et durant lesquels devraient être décidés de futures actions pour la rentrée."
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Commentaire.
 
Il faut rappeler ici plusieurs choses. (a) La campagne des partisans de la Loi dite TAUBIRA consiste à faire croire à l'opinion publique que c'est être homophobe que de s'opposer à ce qu'ils considèrent comme un droit. Mais la loi a pour objet de dire ce qui est dû et à qui. La question de fond qui est posée est donc la suivante : le mariage est-il dû aux homosexuels ? Peut-on s'y opposer sans être taxé de ce qui semble être devenu dans les médias la marque d'infamie la plus extrême, le qualificatif de fasciste ayant épuisé son potentiel offensif ? (b) La même campagne consiste à dire que cette loi n'enlève rien à ceux qui s'y opposent. La question de fond me semble être plutôt celle-ci : qu'est-ce que cette loi apporte aux personnes homosexuelles qui vivent ensemble ? Les réponses sont certainement diverses : la reconnaissance d'un état de fait qui évite la stigmatisation des homosexuels; la revendication d'une normalité de comportement, la possibilité d'avoir des enfants par adoption, gestation pour le compte d'autrui, ou procréation médicalement assistée, etc. (c) Les promoteurs de cette loi se fondent exclusivement sur le droit positif. Celui-ci se décline en loi en appliquant des hiérarchies de normes au sommet desquelles se place la constitution. Mais dire qu'une constitution ne s'appuie sur aucune "valeur" est bien évidemment faux. En vérité, et dans une très large interprétation de notre constitution, le législateur majoritaire s'inspire des valeurs défendues par certaines obédiences de la franc-maçonnerie. Ce n'est pas en soi une honte, mais ce serait plus honnête de le dire.
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Ainsi, le débat essentiel n'est pas d'ordre politique, ni même social, il est spirituel, philosophique et anthropologique, et peut se résumer à une ultime question : est-il permis à l'homme de faire n'importe quoi sous couvert de "progrès" (progrès des techniques, de certaines analyses des sciences humaines), un mot qui confond souvent ce dernier avec la nouveauté ? Il faut refuser d'entrée dans le cycle infernal des condamnations, des injures, des anathèmes, et, par simple honnêteté intellectuelle dire d'où l'on parle. Je le fais personnellement sans hésitation : tout n'est pas permis à l'homme, et nous le savons depuis la faute originelle d'ADAM et EVE. Nous avons mangé du fruit de l'arbre défendu, et nous connaissons donc le bien et le mal. Nous sommes devenus des dieux et la prédiction du Malin s'est réalisée. Je crois davantage à la parole de JESUS qu'à celle de monsieur HOLLANDE. Je revendique hautement ce droit, je suis en mesure d'expliquer en quoi cette parole rend vraiment libre, concrètement, existentiellement, et non point parce qu'elle satisfait mon adhésion à une idéologie, fût-elle religieuse. La Vérité n'est pas une idée, c'est une personne. Le disciple est dans la foi, l'actuel législateur dans la croyance. Ce n'est pas du tout la même chose.