Allez ! On remet ça !
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai. C'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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Elles sont tirées d'un livre que tous les hommes politiques
devraient avoir sur leur table de nuit et lire par petits bouts avant de
sombrer dans le sommeil. Ecrit dans cette merveilleuse langue classique du
XVIIIe siècle par l'abbé Joseph Antoine Toussaint DINOUART et publié en 1771,
il est intitulé : L'art de se
taire, principalement en matière de religion ultérieurement
publié sous un titre simplifié : L'art
de se taire.
On va me dire que je devrais m'appliquer à moi-même ce
conseil. J'y reviendrai dans un autre. Voici ce que dit le bon abbé (qu'en son
temps on a tout de même traité de plagiaire) :
"Le silence est nécessaire en beaucoup d'occasions,
mais il faut toujours être sincère ; on peut retenir quelques pensées, mais on
ne doit en déguiser aucune. Il y a des façons de se taire sans fermer son coeur
; d'être discret sans être sombre et taciturne ; de cacher quelques vérités
sans les couvrir de mensonges." (Principe N°14 : section Principes nécessaires pour se
taire)
"C'est un silence de mépris, que de ne pas daigner
répondre à ceux qui nous parlent, ou qui attendent que nous nous déclarions sur
le sujet, et de regarder avec autant de froideur que de fierté, tout ce qui
vient de leur part." (Maxime N°8 : section Différentes espèces de silence.)
In
Abbé DINOUART.
L'art de se taire.
Publié dans la Petite
collection Atopia. (4e édition).
Jérôme Millon, Grenoble, 2004.
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2. Commentaires.
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Voici un extrait de l'article publié aujourd'hui sur le
site du Boulevard Voltaire.
"Notre Président s’est ridiculisé devant le monde
entier à la tribune des Nations unies. Poursuivant sa volonté d’abattre à tout
prix le président Assad à qui il préfère l’opposition modérée dont il sait
pourtant qu’armée, en partie par Fabius, elle se bat aux côtés et pour l’État
islamique, Hollande s’enfonce dans une politique solitaire, irréaliste et
criminelle.
Il veut sauver le
peuple syrien des mains du tyran responsable, pense-t-il (après avoir
lu Le Monde ?), de 80 % des victimes civiles. Il
persiste et signe devant une Assemblée générale indifférente à ce pantin qui
gesticule tout au long de son discours, remuant les épaules, sautillant comme
pour mieux marteler « Assad ne peut pas faire partie de la
solution ».
Mais Hollande se retrouve bien seul. Après Barack Obama et
Angela Merkel revenus de leur ostracisme envers Assad, c’est au tour de
Vladimir Poutine d’enfoncer le clou au cours d’un discours historique que la
presse française a réduit a minima."
Voici le lien qui vous mènera à cet excellent article de
Floris de BONNEVILLE :
Lire aussi, de Dominique
JAMET cet autre excellent article dont voici le lien :
Je ne cesserai de redire que pour
l'heure, le seul responsable politique qui me semble avoir une juste vue de la
réalité est Vladimir POUTINE. Et nous serons heureux, un jour, qu'il soit à nos
côtés pour nous protéger et même nous défendre contre la barbarie des
islamistes.
En le mettant au banc des nations pour sa prétendue
agression contre l'UKRAINE dont la révolution a été fomentée, organisée et
réalisée par la CIA, nous avons ruiné notre élevage et notre agriculture
fruitière puisque les dirigeants russes, avec justesse, on jeté l'embargo sur
les produits agricoles français, nous avons perdu la confiance des possibles
acheteurs d'armes (mais ce n'est pas à notre honneur que d'exporter des engins
de mort) en refusant d'honorer la livraison des navires Mistral, et perdu
le marche des avions Rafale au profit de la Russie. Et monsieur HOLLANDE a été
sèchement renvoyé dans ses cordes à l'ONU par un POUTINE très ne forme.
Tous les dirigeants européens savent aujourd'hui qu'il ne
sera pas possible de trouver une solution politique au conflit intérieur syrien
en éliminant monsieur Bachar El ASSAD. Même madame MERKEL en convient, sans
compter monsieur OBAMA. Mais nous nous apprêtions il y a quelques mois à
dézinguer militairement le Président syrien avec l'aide supposée des
Etats-Unis. Heureusement ! Normal Ier n'a pas été suivi...
Mais nos dirigeants persistent dans leur erreur d'analyse.
Qu'ils ne taisent ! Il n'est pas NECESSAIRE qu'ils parlent. On leur demande de
penser avant de le faire. Ce n'est pas le cas.
Quant au silence du mépris, il suffit de nous rappeler la manière dont monsieur DELEVOYE a traité la pétition citoyenne, madame TAUBIRA, messieurs Erwan BINET ou Jean-Pierre MICHEL ont traité les opposants à leurs lois pour apprécier l'abîme de mépris dans lequel ces VIP tiennent tous ceux qui n'ont pas l'heur de partager leurs initiatives.