samedi 30 avril 2016

30 avril 2016. Nouvelles de la Résistance : un quatrain humoristique de Jean Dutourd

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Jean DUTOURD était un académicien facétieux. Dans l'éblouissante biographie qu'a consacrée Emmanuelle LOYER à Claude LEVI-STRAUSS, on lit (page 682), en se tenant les côtes, ce petit épigramme que DUTOURD envoya à son voisin de fauteuil. Ma fois, on peut l'appliquer à toutes les élections à deux tours, aussi bien les primaires que les élections présidentielles ; c'est du reste à celles-ci que je pense en vous livrant le susdit épigramme :

Dans cette double élection,
Je subodore une entourloupe,
Pour introduire dans notre troupe,
Ce qu'on appelle ailleurs un con !

La suite aux prochaines élections !

vendredi 29 avril 2016

29 avril 2016. Nouvelles de la Résistance. Oui à l'Alsace, non à la Hollandie

Je relaie avec plaisir ce texte qui m'a été envoyé par un correspondant alsacien.

Rapport du Conseil de l’Europe sur la fusion de l'Alsace
Les décisions sont illégitimes et çà risque de changer la donne !!!

Rapport du Conseil de l’Europe 
Communiqué de presse des Alsaciens Réunis 
Rapport du Conseil de l’Europe validé : les Alsaciens Réunis saluent une grande victoire pour l’Alsace. 
Se félicitant des conclusions du rapport du Conseil de l’Europe, le 22 mars 2016, confirmant la violation par la France de l’article 5 de la Charte européenne de l’autonomie locale, les Alsaciens Réunis saluent une grande victoire de la démocratie et du peuple sur la décision arbitraire du Gouvernement français de fusionner certaines régions sans leur consultation préalable. Ils déclarent illégitimes au regard du droit international et non démocratiques le regroupement des régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, ainsi que le conseil élu sur cette base territoriale en décembre 2015.
 Ils exigent la suspension immédiate de l’application de la loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, et l’organisation, dans un délai de trois mois à  compter de la date de parution du rapport, d’un référendum en Alsace et dans chacune des régions concernées par la fusion, comme le prévoit l’article 5 de la Charte européenne de l’autonomie locale. Afin de pallier toute entorse ultérieure à la démocratie locale en France, les Alsaciens Réunis exigent par ailleurs du Gouvernement français qu’il applique, dès parution du rapport et dans les meilleurs délais, l’ensemble des recommandations qui seront formulées par le Comité des ministres, regroupant les ministres des affaires étrangères
des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe. Dès parution du rapport et dans l’attente d’un référendum, les Alsaciens Réunis appellent les Alsaciens au boycott de toute décision que le conseil élu prendrait en application de la loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015. Ils dénient notamment à ce dernier tout droit de modifier la dénomination de la Région Alsace.
Il n’y a pas de fatalité. Les Alsaciens, dont 85 % sont contre la fusion, peuvent sans crainte exprimer leur opposition à la loi contestée. Leur refus est légitimé par le droit international et les stipulations d’un traité international, réputé d’une autorité supérieure à la loi française, comme le rappelle l’article 55 de la Constitution de 1958.

Dans sa décision n° 2014-709 DC du 15 janvier 2015, le Conseil constitutionnel considérait qu’il ne lui appartenait pas « d'examiner la conformité d'une loi aux stipulations d'un traité ou d'un accord international ». De son côté, le Conseil d’Etat, dans sa décision du 27 octobre 2015, considérait que le juge ne contrôle que le contenu de la loi au regard des engagements internationaux de la France, et non sa procédure d’adoption. En l’absence d’instance nationale capable de juger du respect par le Gouvernement français de l’article 5 de la Charte européenne de l’autonomie locale, le rapport du Conseil de l’Europe rappellera de façon unanime la France à ses obligations et engagements internationaux.

La plainte conjuguée du Mouvement Franche-Comté et de l’association des Alsaciens Réunis, déposée enjanvier 2015 , a permis la reconnaissance, par le Conseil de l’Europe et la communauté internationale, du caractère inique et non démocratique de la fusion des régions sans leur consultation préalable. Ce résultat est le fruit d’une mobilisation sans précédent. Des milliers d’Alsaciens ont manifesté dans la rue, près de 120 000 d’entre eux ont signé une pétition en version papier demandant un référendum sur la fusion, un résultat inédit en France. Au moment où le chef de l’Etat annonce l’organisation d’un référendum au sujet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sur des bases juridiques vraisemblablement contestables, il est grand temps que l’exécutif respecte les règles démocratiques qui doivent encadrer son action et entende les Alsaciens et les habitants des autres régions concernées par la réforme territoriale en organisant un référendum dont les fondements juridiques sont incontestables.

C’est bien le peuple qui a remporté cette victoire sur le Gouvernement français. Niant volontairement la grave entorse qu’il faisait à la Charte, ce dernier n’a pas eu le courage de dénoncer un traité international régulièrement ratifié par France, dont il n’entendait manifestement pas respecter les dispositions pourtant obligatoires.

Monsieur Philippe Richert, qui savait pourtant que la France violait la Charte, s’est quant à lui rendu complice du Gouvernement français en voulant précipiter la disparition de l’Alsace par pur opportunisme, en vue de l’exercice du pouvoir dans une région plus grande qui offrirait de nouveaux avantages pour sa carrière.

Rapport adopté 143 voix pour 2 contre et 7 abstentions ... Majorité absolue du Conseil de l'Europe qui reconnaît de ce fait que nous avions raison de continuer notre combat pour l'Alsace ! Ce qui est important c'est que sur 152 votants, 143 nous ont donné raison ce qui est un score qu'envierait tout homme politique, résultat qui peut être comparé à un vrai plébiscite européen pour notre combat.  De par ce vote, l'Alsace est renforcée et c'est un argument dont on va pouvoir se servir pour la suite des actions. Si on avait écouté toutes
celles et ceux qui ont dit que ça ne sert à rien de se battre pour une cause perdue d'avance, c'est à dire les moutons de Panurge, on ne pourrait pas savourer cette victoire car à mes yeux s'en est une et pas des moindres !

Ayant rejeté la pétition des Alsaciens d’un revers de la main, il est l’un des principaux responsables de ce déni de démocratie, et figure au premier rang des fossoyeurs de l’Alsace. Il doit en tirer toutes les conséquences en démissionnant sans délai de son mandat
Vive l'Alsace,
Turon Frédéric
Président "Les Alsaciens Réunis"





lundi 4 avril 2016

04 avril 2016. Nouvelles de la Résistance : une partie de notre jeunesse est aliénée.

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Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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Les événements  qui surgissent dans notre vie politique m'incitent à reprendre, de temps à autre, des billets sur le mode ancien. Il se pourrait bien qu'ils devinssent plus fréquents que ce que j'avais prévu.
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1. La citation du jour.
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La citation du jour est empruntée à un échange que Claude LEVI-STRAUSS eut avec Roland BARTHES  au moment des événements de mai 1968. Le célèbre anthropologue dit ceci, qui n'a pas pris une ride :

"Une fois passé le premier moment de curiosité, une fois lassé de quelques drôleries, Mai 68 m'a répugné - Pourquoi ? - Parce que je n'admets pas qu'on coupe des arbres pour en faire des barricades (des arbres, c'est de la vie ; ça se respecte), qu'on transforme en poubelles des lieux publics qui sont le bien et la responsabilité de tous, qu'on couvre des bâtiments universitaires ou autres de graffiti. Ni que le travail intellectuel et la gestion des établissements publics soient paralysés par la logomachie."
Cité et référencé (page 600) par Emmanuelle LOYER dans une éblouissante biographie de Claude LEVI-STRAUSS, intitulée simplement LEVI-STRAUSS. Collection "Grandes biographies". Flammarion, Paris, 2015.

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2. Commentaires.
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Avant toutes choses, je désire vous présenter quelques photos des dégâts occasionnés par des "lycéens" et "étudiants" protestant contre la loi dite El-KHOMRI

La bibliothèque du Bâtiment B de l'Université de Caen (Calvados) a été dégradée en marge de la manifestation du jeudi 31 mars 2016. (© Alice Labrousse)



(Site de Normandie actu).

Vous pouvez consulter aussi le site dont l'adresse figure ci-dessous ; je n'ai pas mis les photos, car le site mentionne que ses droits sont réservés.

http://www.tendanceouest.com/actualite-134669-photos-degradations-a-la-fac-de-caen-visite-dans-les-couloirs-devastes.html 

Il est assez curieux, et je dois dire exaspérant, de voir que les titres de ces articles indiquent toujours "en marge des manifestations", tendant ainsi à exonérer les manifestants "lycéens" et "étudiants" (guillemets volontaires) de la responsabilité de ces exactions. Les forces de police sont restées l'arme au pied et ont laissé faire ; il ne semble pas qu'il y ait eu beaucoup d'interpellations et que l'on ait vraiment identifié les auteurs de ce saccage.
Voilà où en est la France aujourd'hui : des milliers de jeunes gens et de jeunes filles manifestent contre une loi qui ne les concerne pas puisqu'ils ne savent pas encore quel diplôme et quelles compétences ils auront acquis mais qui surtout n'imaginent pas qu'ils puissent avoir une autre situation professionnelle que celle de salariés. Non seulement ils se comportent comme des aliénés, au sens propre, c'est-à-dire des fous, en saccageant et vandalisant ce qui ne leur appartient pas, mais appartient à la communauté des citoyens (eux qui se gargarisent du collectivisme, ils font bon ménage avec la contemplation de leur nombril quant il s'agit de défendre ce qu'ils croient être leur intérêt), mais encore comme des aliénés au sens ou MARX l'entendait, puisqu'ils n'imaginent pas occuper une autre position que celle d'employés. A aucun ne vient l'idée qu'il pourrait créer sa propre entreprise, (unipersonnelle s'il ne veut pas "exploiter" son prochain) et vivre librement de son propre travail. Il y a là quelque chose d'incompréhensible pour qui se donne la peine de réfléchir.
Je dois dire que dans ma propre famille, j'ai un fils adoptif, très à gauche, bardé de toute sorte de diplômes, mais qui a préféré créer sa propre affaire (un bar) que de se trouver dépossédé de sa liberté d'entreprendre.
En fait, nous récoltons ce que nous avons semé, enfin ce que la Déséducation nationale a semé. On ne peut pas former un corps de professeurs tout dévoués au marxisme et éduquer la jeunesse à la responsabilité, au civisme, au respect du bien public et à l'autonomie dans la gestion de sa propre vie.
Une seule solution : déserter l'enseignement public ; se précipiter sur l'enseignement hors contrat ; le subventionner par des dons déductibles de nos revenus (exemple : le Cours Antoine de Saint-Exupéry d'Asnières) et ignorer les imbécillités de la belle carnassière.

vendredi 1 avril 2016

Pierre, ou la voix de son maître ?

Je reprends ici l'intégralité de l'article publié sur le site du Salon beige qui ne m'en voudra pas de l'avoir pillé.

"Qui est le haut-fonctionnaire qui a porté plainte contre le cardinal Barbarin ?

La presse nous "informe" que "Pierre", aujourd'hui fonctionnaire de 42 ans aurait été victime d’un prêtre "pédophile" à la fin des années 80. Il a été entendu mardi 29 mars par la brigade de protection des familles, à la sûreté départementale de Lyon. Celui-ci a porté plainte contre le cardinal Barbarin pour dissimulation de crime et délit et mise en danger de la vie d'autrui.
Ce mystérieux haut fonctionnaire travaille dans un ministère à Paris... Il aurait été agressé sexuellement dans les années 1990 par un curé du diocèse alors qu’il était âgé de 16 anspuis de 19 ansEt la presse prétend qu'il s'agit de pédophilie... A moins de faire un amalgame que le lobby LGBT s'empresse normalement de dénoncer, il s'agit là d'homosexualité.
Capture d’écran 2016-03-31 à 19.36.40
Il reproche à l’archevêque de ne pas avoir écarté ce prêtre. Dans un entretien accordé au Figaro, ce cadre affirme avoir rencontré l’archevêque à ce sujet en 2009. Ce dernier l’aurait alors encouragé à porter plainte. Mais les faits étant prescrits, la plainte avait été classée sans suite. « Le cardinal m’a dit qu’il était parfaitement au courant et que ce prêtre avait déjà eu maille à partir avec la justice ». Le père Jérôme Billioud (lui, son identité n'est pas masquée) aurait été condamné au début des années 2000 à un mois de prison avec sursis pour exhibitionnisme. Contacté par Le Figaro, le père Billioud explique «n'avoir aucun souvenir » de cette victime. À propos de sa condamnation pour exhibitionnisme, il dit «avoir bu » après avoir été «sollicité » pour une affaire «complètement hors cadre paroissial ». Selon lui, «la première personne visée est le cardinal Barbarin. Tout est bon pour l'atteindre ». Le cardinal Barbarin a publié un communiqué faisant part de son incompréhension face à cette plainte.
Il est donc permis de s'interroger sur la crédibilité de cette plainte et de se demander pourquoi l'identité du plaignant reste inconnue dans la presse française, alors même qu'elle a été divulguée à l'étranger (notamment sur un site néerlandais, repris ici).
Est-ce parce que Pierre-Henry Brandet est porte-parole du ministère de l'Intérieur ?
Le 24 mars 2013, suite à une fameuse manifestation contre la loi Taubira réprimée violemment par les forces du Préfet de Paris, cet ancien journaliste à France Télévisions avait déclaré
Débordement à la Manif pour tous : "Une stricte force nécessaire" selon Pierre-Henry Brandet
L'exécutant de Manuel Valls précisait :
«La stricte force nécessaire a été employée pour contenir les débordements d'une minorité de manifestants très agressifs». «C'est pour les empêcher de pénétrer dans le périmètre interdit qu'il a été fait usage de gaz aérosols». «Certains manifestants ont voulu absolument accéder à la place de l'Etoile et aux Champs Elysées malgré l'interdiction décidée par le préfet de police, malgré également les appels lancés par les organisateurs de la manifestation»
Les manifestants "très agressifs" se souviennent :
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Posté le 31 mars 2016 à 19h24 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Politique en France
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