lundi 31 juillet 2017

31 juillet 2017. Nouvelles de la Dissidence. Lunettes de soleil exigées pour lire certains journaux !

D’une plume allègre, CHESTERTON décrit de manière prophétique ce qui, à l’époque pouvait paraître comme de la provocation gratuite, et qui est devenu la réalité de notre monde contemporain. Voici encore un exemple de cette alacrité devineresse tiré du Puits et des bas-fonds.
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Ce n’est pas l’ignorance, ne cesserai-je de le répéter, qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Comment nous débrouillons-nous pour continuer à tituber, aveuglés par la flamboyance d’esprit et la brillance étoilée dont nous sommes inondés chaque jour dans les journaux quotidiens comme des feux d’artifice sans fin ? Les auteurs de ces journaux qui nous rappellent si souvent, avec une fraîcheur infaillible, que les choses qui furent naguère des luxes rares sont à présent multipliées et minutieusement et exactement imitées partout, ne manqueront sûrement pas d’appliquer la même vérité frappante au monde intellectuel. Ils signaleront sans doute que ces épigrammes parfaites et bien ciblées, que nous avons entendues autrefois seulement d’individus exceptionnels, comme VOLTAIRE et TALLEYRAND, sont à présent créés par centaines dans chaque colonne de chaque journal et qu’il est à peine possible de trouver une seule phrase ennuyeuse fourrées entre de fines réparties et blagues immortelles, qui peuvent maintenant, comme quoique ce soit d’autre de quelque valeur, être produites en grandes quantités par la production en masse."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de Wojciech GOLONKA.
Desclée de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016. (Page 277.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je crois bien que jamais l’on a décrit avec un humour aussi gentiment féroce le travers des si nombreux journalistes qui nous inondent de bons mots ronflants, la palme en ce domaine revenant sans doute à Libération. Souvenons-nous du titre qui s’étalait sur toute la largeur de la Une de Libération « Rappelle-toi Barbarin », à propos d’un scandale, hélas avéré, de pédophilie dont s’était rendu coupable un prêtre du diocèse. Monsieur Pierre-Emmanuel BRANDET, porte-parole du ministère de l’Intérieur sous la houlette de monsieur CAZENEUVE, avait tiré à boulet rouge sur le prélat. Il avait été victime des attaques de ce prédateur ; mais il avait mis du temps à le faire savoir (Un peu comme MONAIGNE qui a mis vingt ans à pousser son cri du cœur à propos de son ami Étienne de La BOÉTIE). Plaintes, enquêtes, instructions, et in fine, abandon des poursuites parfaitement injustifiées et infondées et silence total dans les médias sur l’issue des procédures. Le mal est fait. Les calomniateurs ont réussi leur coup. Il y a une réalité : le cardinal de Lyon avait pris toutes les mesures nécessaires, quand il avait été mis au courant, très longtemps après des faits commis alors qu’il n’était pas archevêque de LYON. En réalité, il s’agissait, avec la bienveillante complicité des loges, sur lesquelles il y aurait beaucoup à dire, de dézinguer encore plus, s’il était possible, une Église coupable de penser la grandeur de l’homme à un niveau que ne soupçonnent pas les « frères », réduits par leur aveuglement à l’état de gnomes.
En dépit que j’en aie, ces « frères » sont des frères en humanité. Et c’est ainsi qu’il faut considérer les relations qu’un disciple peut avoir avec ceux qui ne partagent pas son attachement au Maître.
Ceci étant dit, et pour reprendre le fil de l’histoire, il faut souligner que peu de journalistes, aucun homme politique, n’ont, à ma connaissance, été à MOSSOUL comme l’a fait le cardinal. Ah ! Les bonnes âmes qui pleurent sur les décombres photographiques d’une ville qui fut splendide, que ne vont-ils vraiment sur place pour aider les malheureux Ninivites ? Ils sont restés bloqués dans le ventre de la baleine, et n’en sont point sortis comme JONAS en son temps !
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3. REVUE DE PRESSE.
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La « libre-pensée » et la croix du cimetière de PINÇAY.


Combien de temps encore, les Français vont-ils supporter les initiatives de ces crétins. Pensez-donc, une croix au-dessus d’une grille de cimetière. Est-ce point là un scandale épouvantable, une offense sans nom à la raison.
J’ai dans la tête un refrain, dont je modifie légèrement les paroles :
« Une bande de thons descendait la rivière !
Quand on est thon, c’est pour la vie entière. »
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Tout le monde s’en fout : ce sont des chrétiens.

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A propos de monsieur Christophe CASTANER.



dimanche 30 juillet 2017

30 juillet. Nouvelles de la Dissidence. Décidément, Chesterton est à la mode !


CHESTERTON revient de force dans un livre intitulé Pourquoi je suis catholique qui vient juste d’être publié. En fait, la citation de ce livre, faite par le Salon Beige en ce 30 juillet reprend partiellement un article publié dans Le Puits et les bas-fonds. Ce qui me paraît intéressant, c’est le retour en force, et parfaitement inattendu, de cet écrivain génial sur la scène intellectuelle contemporaine. CHESTERTON est à lire toute affaire cessante.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Notre religion est actuellement la plus rationnelle de toutes les religions. Elle est même, dans un sens, la plus rationaliste de toutes les religions. Ceux qui en parlent comme d’une religion purement ou principalement sentimentale ne savent simplement pas de quoi ils parlent. Ce sont toutes les autres religions, toutes les religions modernes, qui sont purement émotionnelles. C’est aussi vrai du salut émotionnel chez les premiers protestants que de l’intuition émotionnelle chez les derniers modernistes. Nous sommes les seuls à accepter l’action de la raison e de la volonté, sans aucune assistance nécessaire des émotions. Dans le monde d’aujourd’hui, un catholique convaincu sera sans peine la personne la plus logique et la plus réaliste. Mais cette vieille calomnie nous accusant du sentimentalisme mielleux dans tout ce que nous disons et faisons, est terriblement perpétuée par cette simple confusion au sujet des mots. On suppose encore que nous avons un type de dévotion loufoque, alors qu’il est vraiment des plus sensés, simplement parce que nous avons pris une expression étrangère et l’avons mal traduite, au lieu de la laisser en latin pour ceux qui comprennent le latin, ou de la confier en anglais à des gens qui savent écrire en anglais."

Voir l’ensemble de l’article dont le lien est donné par le site du Salon beige sur :

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2. COMMENTAIRES.
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Il y aurait beaucoup à dire et à développer à propos de cette citation de CHESTERTON. Il se trouve que par intérêt personnel j’ai lu (et, en son temps, traduit avec l’aide d’un chercher de l’EPHE, une dizaine de condisciples, et notre professeur, Céline R…, certains passages de cet ouvrage, écrit dans une langue effroyablement compliquée : l'avestique), la totalité de l’Avesta, le livre de prière des Zoroastriens, parcouru quelques hymnes védiques, lu les Entretiens, le Dashue, en totalité, un peu le Zhong Yong attribués à Confucius, et lu aussi de très nombreux commentaires du Coran ainsi que quelques sourates de ce livre sacré, pour les musulmans.

En premier lieu, (mais ceci avait été souligné par Benoît XVI dans son remarquable discours de RATISBONE, dézingué par les médias et la sublime classe des imbéciles), pour un musulman, Dieu étant Dieu n’est pas tenu à la vérité avec l’homme. Il en résulte que la raison, en aucune manière, ne peut accéder à la connaissance de ce Dieu lointain et tout autre, et que l’homme n’a pas d’autres ressources que de se soumettre à la parole incréée révélée dans le Livre. C’est ce que signifie le mot islam : soumission.
En second lieu, il est loisible de lire à plusieurs reprises dans les Entretiens que CONFUCIUS, s’il ne nie pas l’existence du Dieu du Ciel, tient à sagesse de le tenir éloigné des affaires des hommes. Il faudra attendre MOZI (MICIUS) pour qu’il soit dit et publié que l’homme doit obéir à la volonté du Ciel. MOZI ne dit pas d’où elle vient, et quelle elle est. La ratification d’u choix bon, c’est sa sanction pratique : belles récoltes et paix sociale, ou famines, inondations, sécheresse et maladies, désordre. Mais clairement, l'ouvrage consonne avec le sens commun de l'homme.
J’ai vite abandonné la lecture des hymnes védiques. Ils ont incompréhensibles pour un non initié. Quant au bouddhisme, entièrement tourné vers la réalisation d’un destin personnel qui est celui de l’extinction de tout désir pour parvenir au nirvana et échapper aux cycles des renaissances, il fait sans doute appel à l’expérience mystique subjective, mais il délaisse l’expérience pratique, les personnes et les choses qui n’ont aucune existence réelle à ses yeux.
Je ne prétends pas que je connais à fond toutes ces religions. Elles m’intéressent et, au risque de choquer, j'affirme qu'elles hébergent en leur demeure des beautés et des pensées sublimes. Mais elles ne sont ni rationnelles, ni volontaires.
Bref, une personne sensée s’efforcera de comprendre comment, dans un petit canton de l’Empire romain, à peine aussi grand que la Bretagne, douze pauvres pêcheurs ont pu diffuser dans le monde entier connu d’alors, l’enseignement de leur Maître. Des personnes sensées essayeront de comprendre comment une parole de Jésus peut bouleverser une vie entière, aussi bien chez un musulman, que chez un Indien, que chez un Chinois sans compter les Africains. Les personnes sensées se renseigneront et trouveront les informations relatives aux conversions massives de Saoudiens, d’Iraniens, de Kabyles algériens, de Marocains, de Chinois à la personne de Jésus, à sa parole, et demandent le baptême.
Tout le reste est de la littérature. Satan est le père du mensonge et de la confusion. Il peut s’enorgueillir d’avoir poussé des chrétiens à l’apostasie publique ou pratique. Mais dans la caverne ténébreuse d’où il essaye de détourner l’humanité de sa vocation, la vie éternelle en Dieu, il enrage de voir la lumière du Logos traverser les ombres épaisses du monde et rejoindre le cœur, le corps, l’âme et l’esprit d’un nombre croissant d’être humains.
Laus tibi, Domine.
Non nobis Domine, non nobis, sed nomini tui da Gloriam !
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3. REVUE DE PRESSE.
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De la nécessité du discernement dans l’accueil des migrants et des réfugiés.


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Une belle tribune de Lucien !

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Pas d’importance, ce sont des curés et des évêques qui trinquent !

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Le football mène à tout ; il suffit parfois d’en sortir.

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Une excellente initiative : notre futur est en Eurasie, pas en Amérique.


C'est pourquoi, sur le long terme, la Sainte Russie régénérera l'Europe.
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Tout le monde s’en fout : ce jeune égyptien était chrétien.

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Peut-être vais-je aller en prison pour vous avoir donné ce lien ?

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Couverture de l’ouvrage de CHESTERTON.


Pourquoi-suis-catholique





samedi 29 juillet 2017

29 juillet 2017. A la mémoire d'un ange.

Charlie, ce petit bébé atteint d’une rare maladie mitochondriale, a rejoint hier son Père céleste. Il repose entre ses bras aimants. J’ai le cœur broyé de chagrin en pensant à cet enfant. Sans doute, se mêle-t-il à cette douleur pure des raisons personnelles que je garde pour moi. L’hôpital qui avait accueilli l'enfant avait, à la suite d’une très longue procédure, obtenu de la Cour Européenne des Droits de l’Homme l’autorisation de le tuer par cessation de tout traitement. Les parents, bien entendu s’étaient opposés à cette mesure. Pour les faire taire, on avait soustrait l’enfant à leur autorité parentale et nommé un tuteur, une avocate ardente promotrice de l’euthanasie. Il faut savoir qu’il y a quatre mois, une institution américaine avait proposé de prendre en charge Charlie et de lui appliquer un traitement nouveau susceptible d’arrêter la progression inexorable de la maladie. Hélas, les arguties juridiques, les refus de l’hôpital, les atermoiements des autorités ne pouvaient pendant ces quatre mois arrêter l’évolution du mal.  Ils ont été fatals ces jours perdus : le cerveau, les muscles de l’enfant avaient subi de telles détériorations  qu’il était en effet impossible de le sauver au stade qu’il avait atteint.
J’accuse les autorités scientifiques, médicales et juridiques britanniques d’avoir retardé le transfert de l’enfant aux États-Unis pour laisser la maladie atteindre un degré de gravité qui rendait sa mort inévitable et évitaient aux hypocrites, juridiquement en droit de se substituer à la nature, d'avoir à mettre en œuvre cette ignoble besogne.
Charlie est un ange. Une photo le montre dormant à poings fermés, avec le cierge de son baptême à la tête de son berceau. Il faut le prier d’intercéder pour tous les hommes tentés de mettre fin à la vie d’innocents.
Les parents de Charlie sont plongés dans un abîme de douleurs. Ils seraient en droit d’exploser de rage. Ils ont accepté dans la foi ce que l’aveuglement des hommes avait rendu inévitable : la mort de leur enfant. Prions pour eux.
Prions encore plus pour ces médecins, ces juges, ces responsables administratifs qui n’ont pas vu le moindre obstacle moral à leur décision. Puissent-ils, un jour, ne pas être confrontés dans leur vie personnelle à cette situation. Puisse le Seigneur du Ciel et de la Terre leur redonner une âme d’enfant pour qu’ils ouvrent les yeux sur les mystères que Jésus affirme n’avoir été révélés par son Père, qu’aux tout-petits.

Dors en paix, icône de l’enfance ! Entends les berceuses des anges de Dieu ! Respire le doux parfum de l’encens dont ils inondent le trône de l'Agneau. Ouvre enfin les yeux sur ces vallons verdoyants où se réjouissent de l’amour infini du Père les hommes droits qui ont recherché leur vie durant la Vérité.

Pense à nous Charlie ! Pense à nous ! Répands sur l’humanité, avec tous les saints dont tu partages la gloire, la lumière et la paix. Et viens consoler tes parents en leur disant que tu es vivant à jamais.
Viens tout particulièrement me consoler, moi. Toi, tu sais pourquoi.

vendredi 28 juillet 2017

28 juillet 2017. Nouvelles de la Dissidence. L'utopie des eurolâtres !

On continue avec CHESTERTON !
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Plus que jamais, il convient de répéter que ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"C’est l’histoire ancienne qui unira les nations. Ce n’est certainement pas l’histoire moderne, qui est seulement parvenu à les diviser. C’est encore moins l’histoire prédictive dont personne ne sait rien du tout, qui est décrite dans un feuilleton d’utopies égrené par les utopistes. […]."
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de Wojciech GOLONKA.
Desclée de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016. (Page 230.)
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2. COMMENTAIRES.
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Vous allez dire que je radote. Tant pis. Je me risque à affirmer que l’Europe est morte le jour où messieurs CHIRAC et JOSPIN ont refusé d’inscrire dans la Constitution Européenne, finalement rejetée dans sa forme laïque mais cependant adoptée dans cette forme (contre l’avis du peuple français par le biais du Traité de Lisbonne), les origines chrétiennes de l’Europe. C’était le ciment et le ferment culturels d’une Europe en gestation. Aujourd’hui, dans le feuilleton d’utopistes écrit à la hâte par les eurolâtres, on veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’avenir sans l’Europe des technocrates. Si, il y a un avenir. Mais ce n’est pas celui que nous concocte dans les alambics très biscornus de BRUXELLES, des fonctionnaires irresponsables mais bien payés, anonymes et tout-puissants. Ah ! Ils peuvent nous faire croire que c’est le Conseil européen des chefs d’état et premiers ministres qui donnent les grandes orientations. Mais, c’est bien connu, de minimis non curat praetor.
Une fois donnée des orientations très générales auxquelles personnes ne comprend rien, tous ces puissants laissent à une armée de « spécialistes » ou d’« experts » le soin de déterminer le volume des chasses d’eau, la courbure des bananes et le diamètre des courgettes. Ces gens nous enquiquinent, pour ne pas employer un mot plus sonore, ce sont des jean-foutres qui ne se soucient aucunement des répercussions concrètes de leurs décisions, de leurs normes, de leurs injonctions.
Le cul calé dans de bons fauteuils de cuir, agréablement logés dans des bureaux climatisés, ils élaborent, ils perlaborent, ils rédigent (en anglais) des documents invraisemblables qui poussent au désespoir, dans nos campagnes, des centaines d’agriculteurs, dans les petits commerces, des angoisses indescriptibles chez le commerçant et qui laissent le champ libre aux grossiums de l’industrie et de la finance (exemple en cours : la fusion MONSANTO-BAYER !).
Vraiment, et je le redis, j’attends avec impatience que les peuples se révoltent contre cette institution technocratico-économique, qui réduit à rien la subjectivité sociale, les soucis de personnes et fonctionne avec une calculette à la place du cœur.
Levez-vous vite orages désirés ! aurait dit l’immense CHATEAUBRIAND s’il était encore de ce monde et qu’il lui arrivât de se promener dans les forêts (ardennaises de préférence, en raison de leur proximité relative avec la Babylone bruxelloise !) Comme il n'est plus, je le dis, bien mal, à sa place !
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3. REVUE DE PRESSE.
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Une nouvelle tout de même ahurissante !


J’aurais, bien entendu, préféré que Justin retournât à sa source première… l’Eglise catholique. Mais enfin, l’Eglise est concentrique et son centre est Jésus.
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Ecologie de droite contre progressisme de gauche.


L’écologie de droite nie, avec juste raison, que le progrès soit indéfini !
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Un ambassadeur américain pour la promotion de la liberté religieuse dans le monde.

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Indécente promotion pour un nul !

La loi de moralisation ne semble pas s’appliquer dans ce cas précis.



La condamnation pour emploi fictif n’est blâmable que dans le cas de monsieur FILLON (s’il est avéré, ce qui n’est pas encore prouvé, qu’emploi fictif il y a eu de sa part en faveur de son épouse)
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On appelle ça le progrès !


Si vous n’avez pas le temps de tout lire, lisez au moins cet article, terrifiant.
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Et lisez aussi cet article sur Jésus.


jeudi 27 juillet 2017

27 juillet 2017. Nouvelles de la Dissidence. Faut-il massacrer les intellectuels ? (Enfin, certains...)

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Poursuite du cycle CHESTERTON.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. J’aurais espéré une révolte populaire contre les perversions et les pédanteries du vice, lesquelles n’ont jamais, en fait, été populaires. J’aurais aimé que les gens ordinaires, vieux jeu, obstinés, encore attachés à l’idée de l’existence de quelques liens entre eux et leur progéniture, se lèvent et cognent sur la tête de ces pharisiens dont l’idéal est une espèce d’infanticide prophétique. Je voudrais qu’une cohue hurlante de gens respectables (et la cohue est toujours réellement respectable) fit brûler les maisons où le luxe a revêtu son sens latin véritable de luxure. J’aimerais que les gens normaux, qui vivent de bœuf et de bière, fissent la guerre aux loufoques hypocrites qui consomment leur végétarisme sous forme de cocktails de légumes moins salubres que le fruit de la vigne. Je préférerais que les intellectuels fussent massacrés par ceux qu’on pourrait appeler les moraux — et l’attroupement est toujours très moral. Mais la grande question c’est qu’ils devraient être massacrés, si ce n’est par les triques de la foule, du moins par la rapière des intellectuels plus intellectuels. Dieu agit de façon mystérieuse et ne dédaigne pas les instruments les plus inattendus et les plus humbles. Et nous ne devons pas être honteux de nous trouver si nécessaire, du côté des personnes cultivées et habiles."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de Wojciech GOLONKA.
Desclée de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016. (Page 130.)
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2. COMMENTAIRES.
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Comment ne pas être étonné, ébaubi, stupéfait, cloué sur place par l’analyse prophétique de CHESTERTON. Je regrette qu’il n’ait pas vécu assez longtemps pour se réjouir des foules immenses qui ont protesté contre les lois iniques du mariage homosexuel et qui s’apprêtent à le faire si, par extraordinaire hasard, l’actuel gouvernement remettait sur le tapis la question de la PMA et de la GPA. Et je regrette que ces foules n’aient pas été jusqu’au bout de la logique qui aurait voulu en effet qu’elles allassent brûler (symboliquement) les maisons des richissimes personnages (on les connaît bien), et qui vivent dans ce luxe dont CHESTERTON a parfaitement analysé l’étymologie.
Oui, il se lève aujourd’hui des intellectuels de très haute volée qui clouent le bec à ces idolâtres du sexe prétendu libéré, à ces encenseurs de l’infanticide, à ces démolisseurs de la famille. Et je salue au passage l’humour du grand écrivain qui ne connaissait pas le véganisme, mais avait une idée de ce qu’était le végétarisme « bourgeois » et se désolait de voir ses adeptes préférer les jus de légumes à celui de la vigne. Entendons-nous bien : ce n’est pas le végétarisme dont CHESTERTON entend se moquer, c’est d’une mode qui a cours, souvent, dans ces milieux aisés et bobos dont le seul souci est de se différencier du peuple perçu comme hostile et ringard, par des comportements différenciant et souvent fort coûteux quoique rustiques d’apparence.
Il est intéressant aussi de voir que notre auteur souligne l’attachement que les gens vieux-jeu portent à leur progéniture. Nous en reparlerons.
Il nous manque des BLOY, des BERNANOS, des CHESTERTON, et j’ajoute, au risque de me déconsidérer aux yeux des bobos, sans doute des CÉLINE (dont, bien entendu, je condamne l’antisémitisme, mais dont j’admire la plume) pour achever de pourfendre ces prétentieux qui, sous prétexte qu’ils sont de l’argent et sont influents dans les médias, entendent faire passer pour juste et dû, des fantaisies, des désirs et des fantasmes que le bon sens du peuple condamne. Je me sens plus près du peuple que jamais, quand bien même, par mon éducation et ma profession, on pourrait me qualifier de bourgeois. Je ne me reconnais nullement dans les appétits et les valeurs d’une certaine bourgeoisie contemporaine, et certainement pas dans celles de cette ignoble bourgeoisie du XIXe siècle et des premières décennies du XXe. C’est pourquoi je préfère la manière de vivre de LANZA del VASTO, de Gustave THIBON ou de Marcel LÉGAUT à celle des bobos parisiens du marais. Eux, ils aimaient la terre, la travaillaient et vivaient du fruit de leur travail dont ils maîtrisaient toutes les étapes.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Opinions de quelques officiers généraux sur l’affaire de VILLIERS (Tout lire).






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Ils se sont bien gardés, cependant, de déclarer inéligibles des citoyens dont le casier judiciaire n’est pas entièrement vierge !


Ces délits sont : le racisme, l’antisémitisme, le négationnisme et l’homophobie. L’antichristianisme n’est pas inclus pas plus du reste que l’anticatholicisme, ou l’anticléricalisme, dans les motifs d’inéligibilité, car, figurez-vous, ce ne sont pas des délits, mais des opinions. De ce côté-là tout va bien, tous est permis, n’est-ce pas monsieur P.E. B… ? Il va de soi que je n’approuve aucune des opinions désignées du doigt par le législateur. Je les trouve toutes plus ignobles les unes que les autres. Mais il s’agit d’opinions, condamnables et condamnées par la loi. N’aurais-je plus le droit, un jour, de dire que la République, quel que soit son numéro, est toujours née dans le sang des Français ?


Je vais vous dire clairement ce que je pense : ces gens me dégoûtent !
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Divorce entre le Président et les médias ?


mercredi 26 juillet 2017

26 juillet 2017. Nouvelles de la Dissidence. Des représentants qui ne représentent qu'eux-mêmes !

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Nous continuons le cycle CHESTERTON.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. La question ici, cependant, est que j’ai travaillé longtemps avec l’organisation pratique du libéralisme ; j’ai écrit pendant une grande partie de ma vie pour le vieux Daily News, et je savais bien sûr qu’il identifierait la liberté politique, à tort ou à raison, avec le gouvernement représentatif. Puis vint la brèche, sur laquelle je n’ai pas besoin d’insister, sinon en disant que j’en devins convaincu de deux faits. Premièrement que le gouvernement représentatif avait cessé d’être représentatif. Deuxièmement, que le Parlement était en fait gravement menacé par la corruption politique. Les politiciens ne représentaient pas le peuple, même le plus bruyant et le plus vulgaire. Les politiciens ne méritaient pas le digne nom de démagogue. Ils ne méritent aucun nom sinon peut-être celui de représentant-placier : ils voyageaient pour des sociétés privées. S’ils représentaient quoi que ce fût, c’étaient des investissements, vulgaires mais pas même populaires."
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de Wojciech GOLONKA.
Desclée de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016. (Page 90.)
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2. COMMENTAIRES.
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La première édition anglaise du livre CHESTERTON date de 1935. HITLER est donc au pouvoir quand paraît l’ouvrage. Dans les trois années qui vont suivre, on va voir les « démocraties » capituler lâchement devant le tyran barbare, abandonner la Tchécoslovaquie, et se déshonorer par les honteux accords de MÜNICH, en 1938.
CHESTERTON voit bien que le système représentatif ne représente rien du tout, et que les représentants du peuple ne représentent qu’eux-mêmes et quelques intérêts particuliers. On aurait pu penser que les désastres politico-militaires des années 30, 40, 50 et 60 auraient mis du plomb dans la tête de nos actuels députés et ministres. Il est loisible de voir qu’il n’en est rien. Monsieur MACRON avait promis que pour être élu, il faudrait avoir un casier judiciaire vierge. La promesse est passée à la trappe. Nous pourrons donc avoir des « représentants » condamnés pourtant par la justice. Je n’aurais pas la cruauté de nommer certains d’entre eux, qui, souvent du reste, n’ont pas été réélu lors des dernières élections législatives, mais quoique lourdement lestés de diverses condamnations avaient poursuivi une belle carrière. Elles ne les ont point empêchés, les condamnations, de devenir, qui ministre et même premier ministre, qui grande personnalité politique (de droite ou de gauche).
Ces gens ne représentent rien, ce sont des représentants-placiers en effet, des voyageurs de commerce. (Je me garderai bien de condamner ce métier, mais il n’a qu’un très lointain rapport avec le souci du bien commun.)
Et force est de constater aussi la corruption politique qui règne dans ce milieu : trahison, renoncement, cynisme, aveuglement de toute sorte, mensonge et démagogie la plus basse.
Se trouve-t-il un député LREM pour dire – avec raison – qu’il n’y a pas lieu de pleurer parce l’APL est diminuée de 5 euros par mois (pas même le prix d’une place de cinéma), c’est un tollé général. Se trouve-t-il un député de gauche, Bruno NESTOR-AZÉROT pour dire qu’il s’opposera à toutes les propositions d’extension de la GPA, on le traite de ringard. Il refuse de barboter dans la mare où grouillent les rats, les scorpions et les crocodiles.
Décidément, hormis quelques personnalités au-dessus de tout soupçon et qui y vivent, voilà un monde qui ne brille guère par sa transparence, sa pureté morale et son désintéressement. Si cela avait été le cas, la clause relative à la virginité du casier judiciaire comme conditions nécessaire pour être candidat aurait dû être votée par acclamation et à l’unanimité.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Le dernier mot de l’histoire n’est pas la haine.


Et il est heureux que ce soit des chrétiens qui le proclament.
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Qui gagnera ce combat ? Le fric ou la vérité ?

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Une très intéressante analyse de la tolérance.

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Prions pour Charlie dont les parents attendent la fin, dans la foi et l’espérance.


Charlie Bapt.jpg

mardi 25 juillet 2017

25 juillet 2017. Nouvelles de la Dissidence. La raison et le sens commun.

Chers lecteurs, nous sommes loin d’avoir épuisé les richesses de MOZI. Mais il ne faut point lasser. Nous entrons donc dans un autre cycle, celui de la lecture d’un livre épatant de Gilbert Keith CHESTERTON, un immense auteur anglais dont la fougue, l’humour tout britannique et le catholicisme étincelant ne peuvent entraîner, outre de franches rigolades, qu’une adhésion sans réserve. Voici la référence du livre qui vient d’être fraîchement édité en France :
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de Wojciech GOLONKA.
Desclée de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016.
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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Au cœur de la chrétienté, à la tête de l’Église, et au centre de la civilisation dite catholique, là et en aucun mouvement ni aucun avenir, se trouve cette cristallisation du sens commun et les véritables traditions et réformes rationnelles, que l’homme moderne recherche à tort dans toutes les tendances des temps modernes. C’est à partir de là qu’il nous sera rappelé que la pitié est négligée ou que la mémoire est rejetée, et non à partir des hommes qui se trouveront constituer le prochain contingent de dirigeants pour cette terre sans repos ni attention. Tel est le fait que nous avons tous enfin découvert, et c’est pourquoi je l’ai placé en premier point. Ce n’est pas le premier par ordre, mais c’est le premier en importance des faits que j’ai ressenti après avoir pris conscience de la vérité : et si j’avais encore été dans les ténèbres extérieures, elle m’aurait conduit jusqu’à la porte dans cette heure sombre." (Page 63)
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2. COMMENTAIRES.
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Il est tout de même curieux de voir que le grand MOZI dont nous avons cité des extraits depuis plusieurs jours parle comme CHESTERTON du sens commun. En vérité, la haine viscérale de, la post-modernité en général, et de la démocratie républicaine à la française pour tout ce qui touche au catholicisme n’est justifié que par le rejet du sens commun. Le sens commun nous ancre dans cette terre nourricière où nous plongeons nos racines. Il nous dit que l’hommes a des limites, des défauts, certes, mais qu’il est capable de raison et d’une raison qui le pousse à conclure que deux hommes ou deux femmes, en dépit de la loi, ne peuvent se marier, que payer une mère porteuse, comme on le fait exactement dans les centres de transgénèse où l’on utilise des souris porteuses pour fabriquer des lignées transgéniques, n’est que le triomphe de l’esprit de lucre et de l’animalité sur l’amour authentique. Le sens commun nous dit que les vieillards, fussent-ils malades, méritent d’être respectés, soignés, aidés et aimés jusqu’au moment du grand passage. Le sens commun, c’est tout simplement la mise en acte de la raison pratique. Et, j’y reviens, le sens commun est une manifestation de la conscience, laquelle n’est que le jugement prudentiel que la raison pratique porte sur les actes que l’on doit, que l’on peut, ou que l’on veut faire. Oh ! Je sais, je vous ai déjà importunés avec cette conscience qu’on voudrait nous acheter à coup de subventions, de prestations, de cajolades en tous genres. Mais que voulez-vous, un jugement prudentiel est ce jugement qui la pèse la valeur des actes possibles, et en supputent les conséquences si jamais ils en viennent à être posés.
On a beaucoup critiqué la création du mouvement Sens Commun, issu de la Manif Pour Tous. On l’a critiqué pour cette raison-là : c’était la manifestation d’un jugement prudentiel de la raison pratique. Avec le grand CHESTERTON, je dis, je crie, je répète et je maintiens que seul le catholicisme est en accord avec la raison. Nous y reviendrons. La Manif Pour Tous n'a pas à cacher ni à renier qu'elle puise sont inspiration dans l'enseignement moral et social de l'Eglise catholique. Tant pis pour ceux qui ne l'aiment pas.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Jeunes gens, jeunes hommes, et toi en particulier, cher filleul avec qui nous nous entretenions hier soir du mariage, voici pour vous.

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Et toujours à propos du général de VILLIERS.

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J’adhère entièrement à cette analyse !

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Ils voulaient traîner dans le boue de cardinal ! C’est lui qui leur fait honte !


Pendant qu'ils écrivent leurs poulets sur les tables du Café de Flore, le cardinal, lui, traverse les ruines de MOSSOUL et réconforte les rescapés de sa présence.
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CASTANER versus le général de VILLIERS.

Je pensais que Christophe CASTANER était un imbécile bernanosien, je crains qu’il ne soit qu’un imbécile tout court.

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Chute de popularité : une tentative d’explication.

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Il y a tout juste un an !

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Vous êtes, monsieur, l’honneur de la politique, de la conscience en acte et de la fidélité !