mardi 30 juillet 2019

Jeudi 25 juillet 2019. Qu'est-ce que la conscience ? Deuxième billet


2. Qu’est-ce que la conscience ? Deuxième partie.

Dans la première partie du billet consacré à la conscience, nous avons vu que le mot était très polysémique en français, et que, très curieusement, le dictionnaire Larousse ne faisait aucune référence aux aspects neurophysiologiques de la conscience.
Les journaux ont amplement souligné que Vincent LAMBERT était dans un "état végétatif". Je vais ici reprendre ce que disent Olivia Gosseries, Aurore Thibaut, Mélanie Boly, Mario Rosanova, Marcello Massimini  et Steven Laureys  dans un article intitulé : Assessing consciousness in coma and related states using transcranial magnetic stimulation combined with electroencephalography publié en 2014, dans les Annales françaises d’anesthésie et de ranimation.
Rassurez-vous, je ne vais pas vous assommer avec des mots et des notions incompréhensibles.

Les auteurs distinguent, de manière classique, divers désordres de la conscience (consciousness) : le coma, le syndrome d’éveil non répondeur (ou non répondant) (unresponsive wakefulness syndrom), l’état de conscience minimale (minimally conscious state) et le locked in syndrom.

Les médias qui croient tout savoir ont déclaré que Vincent LAMBERT était dans un état végétatif (en réalité un unresponsive wakefulness syndrom). Voici ce que disent à ce propos les auteurs précités (je traduis) :

"Cet état a d’abord été appelé syndrome apallique ou coma vigile, et en 1972, il a été appelé état végétatif. Une nouvelle terminologie a été proposée en 2010 — le syndrome d’éveil non répondeur [UWS] — pour éviter la forte connotation négative avec des risques de comparaison par inadvertance des patients avec des légumes. Le terme d’UWS permet une description plus précise de l’état clinique et fait référence à des patients qui sont incapables de réagir à des stimulus d’une manière non réflexe (d’où le nom de non répondeur), Cliniquement, cet état est donc défini par un éveil (wakefulness) sans prise de conscience (awareness) dans lequel les patients sont capables d’ouvrir les yeux sans prise de conscience de l’environnement et d’eux-mêmes. Ils ne montrent que des comportements réflexes (grincement des dents, mouvement des yeux, déglutition, mâchage, ouverture de la bouche, gémissements). Cet état peut être transitoire, chronique ou permanent.
Bien que la récuperation d’un cycle d’éveil et de sommeil soit un critère diagnostic de l’UWS, des études récentes ont mis en évidence une absence des caractéristiques électrophysiologiques du sommeil dans l’UWS. Le métabolisme cérébral est ordinairement diminué de 40 à 50 % et présente des perturbations des circuits cortico-thalamo-corticaux avec une préservation relative des fonctions du tronc cérébral. Les dysfonctionnements cérébraux sont plus spécifiquement localisés dans le réseau frontopariétal (incluant les réseaux médiaux et latéraux reliés au soi et à l’environnement respectivement) et dans le thalamus. Lors des stimulations sensorielles, les patients UWS présentent une activation cérébrale, qui reste confinée aux cortex primaires. Enfin les processus reliant le cortex frontal aux cortex pariétaux sont perturbés quand on mesure l’activité électrique lors des stimulations auditives."

Il convient ici de faire plusieurs remarques. (a) C’est à dessein, et pour aller dans le sens des amateurs d’euthanasie active ou passive, que les journaux ont utilisé le terme d’état végétatif pour qualifier la situation de Vincent LAMBERT, alors que les neurologues ont vu la forte connotation négative associée à ce terme, puisqu’ils ont forgé le terme de UWS. En français, certains neurologues utilisent le terme de « pauci-relationnel ». Mais je ne pense pas qu’il rende entièrement compte de la situation réelle de ces patients. (b) Même au sein de cette entité clinique qu’est l’UWS, il peut y avoir des degrés divers de gravité. Nous ne savons strictement rien du dossier clinique, et notamment des études des potentiels évoqués visuels, auditifs, moteurs et somesthésiques. (Tout ce que les imbéciles ont dit est relatif à l’état végétatif…) J’ose espérer que ces examens ont été pratiqués. (c) Il y a, selon moi, une assimilation abusive entre la non réactivité et l’absence de conscience de soi. En d’autres termes, nous ne savons pas, et personnes ne peut le savoir, si, par exemple, la mémoire de Vincent était peu ou prou préservée. Nous ne savons absolument pas ce que signifiaient pour Vincent les signaux électriques que l’on pouvait détecter dans son cerveau.

Je dis et je conclus que monsieur SANCHEZ a commis un assassinat légal, avec la bénédiction de tout un courant de pensée qui, en fin de compte, accorde peu de prix à la vie humaine. Je reviendrai dans un troisième billet sur les travaux d’OWEN.

dimanche 28 juillet 2019

Mecredi 24 juillet 2019. Qu'est-ce que la conscience ? Première partie


2. Qu’est-ce que la conscience ?

La langue française est très polysémique ; le mot conscience, comme l’indique le dictionnaire Larousse, renvoie à des notions très différentes : les voici. Après deux définitions liminaires (1 et 2), le dictionnaire précise leur application à différents domaines DE LA CONNAISSANCE, en ignorant délibérément ou non les aspects neurophysiologiques.

1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur.
2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose 

Psychologie
Fonction de synthèse qui permet à un sujet d'analyser son expérience actuelle en fonction de la structure de sa personnalité et de se projeter dans l'avenir.

Vous noterez que le dictionnaire Larousse ignore le sens du mot en tant que « Jugement de valeur de  la raison pratique sur les actes que l’on doit, peut ou veut poser »

Philosophie
Conscience de classe, 
Chez les marxistes, ensemble des représentations idéologiques (éducation, culture), des comportements sociaux (vie professionnelle, politique, etc.) par lesquels un individu sait qu'il appartient à une classe sociale déterminée, par opposition à une autre.
Conscience (de) quelque chose. 
Dans la phénoménologie husserlienne et sartrienne, situation dans laquelle l'objet de la pensée, l'image, présents dans l'esprit, ne peuvent absolument pas être distingués de la pensée elle-même, ce qu'indique la présence des parenthèses pour (de).
Conscience de soi. 
Chez Hegel, moment du savoir qui fait que l'individu se saisit lui-même réflexivement comme immanence à soi.

Psychologie

Troubles de la conscience. 

Ensemble des troubles impliquant une altération de la vigilance et/ou une altération de la perception que le sujet a de lui-même.


Sociologie

Conscience collective. 

Selon Durkheim et ses disciples, ensemble de croyances et sentiments partagés par les membres d'une collectivité.


La langue anglaise, plus riche, comporte trois substantifs différents qui rendent compte, avec quelques détails différentiels supplémentaires, des définitions données plus haut : consciousness qui a pour synonyme approximatif awareness, et conscience.
Les deux premiers mots renvoient à l’activité cérébrale qui accompagne la pensée de quelque chose et la possibilité plus ou moins grande de la communiquer (consciousness), et le second (awareness) plutôt à l’idée de vigilance, au fait d’être au courant.
Le second renvoie plutôt à l’aspect moral ou social ou psychologique de la conscience (liberté de conscience, conscience de classe).
Nous avons en français divers adjectifs qui indiquent bien la différence entre ces notions, l’une, physiologique et neurologique : conscient, l’autre, morale : consciencieux, la dernière enfin, sociologique et psychologique, conscientisé.

Néanmoins, toutes ces notions renvoient à l’activité réflexive et au jugement de valeur (discernement entre le bien et le mal), puisque la justice reconnaît que des actes répréhensibles peuvent être commis par des sujets irresponsables, car déments, ou dotés d’une conscience morale altérée.

Ceci est la première partie de mon billet consacrée à la conscience.

vendredi 26 juillet 2019

Mardi 23 juillet 2019. Mes chroniques : non à la PMA pour toutes (!), non, non et non !


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CHRONIQUE DE PONCEFRELU-
PILATOQUET.
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Régis de CASTELNAU dézingue le procureur de Nice (vidéo ; à voir absolument).


Un essai sur la marche à l’abîme engagée par Poncefrelu !

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CHRONIQUE D’OCTOBRE.
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Nous manifesterons contre ces lois sociétales. Qu’on se le dise.




L’enfant, grand oublié de la loi.

Ainsi pour satisfaire un quarteron de lesbiennes et s’attirer la bienveillance du très puissant mouvement LGBT et des loges, PONCEFRELU et son gouvernement de rencontre veut modifier les lois naturelles de la filiation. Nous lui disons NON, non et non.

Syviane AGACINSKI et la PMA :


Le « Je » et l’« Autre », ou le plaisir avant le don.


Enfin, ils parlent ! Il était temps.

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CHRONIQUE DE L’ENFUMAGE 
CLIMATIQUE.
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Pendant que Greta cause, le parlement agit et vote le traité CETA qui livre nos céréaliers et nos éleveurs au bon vouloir des grossiums du commerce, et à l’exacerbation du réchauffement par la multiplication des transports maritimes.

Ils se moquent de nous.
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jeudi 25 juillet 2019

Lundi 22 juillet 2019. Qu'est-ce que la vie ?


Un silence sépulcral s’est abattu sur la presse qui, pourtant, il y a peu, ne cessait de gloser sur la situation de Vincent LAMBERT et de supputer les possibles issues de ce drame. Vincent est mort. Tournons la page. Et n’y pensons plus. Eh bien si, pensons-y ! J’ai passé ma vie à faire de la recherche et de l’enseignement. Pourquoi se donner tant de mal pour étudier des maladies réputées incurables comme la maladie de Charcot ou la maladie d’Alzheimer ? Me serais-je fourré le doigt dans l’œil ? Ce monde qui a des tripes mais n’a pas de cœur (BERNANOS) s’apitoie sur les animaux abandonnés par leurs maîtres pendant les vacances (ce qui est bien entendu un scandale) mais ne s’intéresse guère, hormis quelques fous (dont je m’efforce de faire partie), à cette partie de l’humanité gravement blessée par la maladie quelle qu’en soit la cause.

Il me semble qu’aucun journaliste, pas même ceux de la presse dite catholique, ne s’est posé quelques questions essentielles : j’en vois au moins trois, qui ne me semblent pas avoir reçues de réponses satisfaisantes ou approfondies :

1. Qu’est-ce que la vie ?
2. Que sait-on de la conscience ?
3. Qu’est-ce que le bien ?

Pour aujourd’hui, je tâcherai de répondre à la première.

1. Qu’est-ce que la vie ?

En première approximation, on peut dire que c’est l’actualisation permanente d’une information que portent les gènes. Ceux-ci, en s’exprimant, de manière très régulée, et selon des règles très complexes qu’il est inutile de décrire ici, aboutissent à la production de protéines douées de diverses fonctions : protéines structurales, protéines enzymatiques, protéines régulatrices, etc., qui permettent ensuite la production et l’utilisation de lipides, de sucres et d’autres protéines. Le tout est articulé d’une manière coordonnée dans le temps et dans l'espace, qu’aucun esprit humain n’est capable d’embraser d’un seul regard, tant est complexe et intriqué le réseau interagissant que forment ces divers événements. La vie se manifeste par la  croissance, laquelle se caractérise par une augmentation de la masse de matière vivante ou par son maintien (aspect trophique de la vie), et par la possibilité qu’ont les cellules de se multiplier (aspect plasique de la vie). Tout le monde voit bien la différence entre une hypertrophie (les muscles d'un culturiste par exemple) et une hyperplasie (une tumeur par exemple).
La vie, par ailleurs, conséquence de ce qui vient d’être dit, et ceci est propre à tous les êtres vivants, possède un double dynamisme : celui de sa propre conservation, et celui de la reproduction ; que celle-ci soit sexuée ou non n’enlève rien à ce caractère absolument universel de la vie.
Claude TRESMONTANT et d’autres, diraient que la vie est une forme ou une information donnée à la matière.
Il se trouve que la vie a des ratés qui se manifestent par des mutations létales lesquelles aboutissent à la mort dans tous les cas de figures et modes de reproduction, par des mutations délétères qui se manifestent, chez l'homme, par des maladies dites génétiques, dont certaines raccourcissent le temps de vie, et d’autres ne le modifient pas, mais s’expriment par des malformations diverses, des retards mentaux, des métabolismes anormaux, des croissances retardées. Et puis il y a aussi des mutations bénéfiques qui confèrent des avantages dits sélectifs au sujet qui en est le siège, qu’il soit une plante ou un animal et des mutations neutres.
Mais la vie peut être abîmée par des accidents fortuits ou (pour les animaux supérieurs) par des addictions diverses qui laissent le sujet atteint dans un état de diminution existentielle, dans la mesure où sa liberté est entravée. Addiction mise à part, la chose est vraie aussi bien pour les plantes que pour tous les autres êtres vivants.
C’est là que les bons apôtres des loges, et de la compassion auto-ombiloscopique interviennent, pour ce qui concerne la vie humaine, en décidant de ce qu’est une vie digne d’être vécue ou indigne de l’être.
Selon le mode de pensée dominant, une vie digne d’être vécue est une vie qui se rapproche d’un modèle idéal et mannequinesque, belles proportions pour tous, belles fesses, beaux seins pour les unes, beaux muscles et torse en tablette de chocolat pour les autres. Ces modèles d’une vie humaine digne d’être vécue nous sont renvoyés dans la figure par la presse féminine, les journaux people, sans compter les magazines consacrés à la santé ou au sport.
On offusquerait gravement un bouddhiste si on lui disait qu’il faut détruire les animaux nuisibles, lui qui se garde bien de détruire une araignée ou un ver de terre. Les raisons de ce respect de la vie reposent sans aucun doute sur la croyance bouddhique en la métempsycose. Mais ce respect est absolu. Dans le cas de Vincent, un bouddhiste dirait que son état reflétait son karma ; j’ignore s’il aurait dit qu’il fallait ne pas le soigner et laisser le karma faire son œuvre. C’est possible, mais ce n’est pas certain. Ce qui est certain, c’est qu’il l’aurait considéré comme vivant.
Il est évident cependant que le respect que l’on porte à la vie dépend de la définition qu’on en donne. Dans le cas de Vincent Lambert qui n’était pas malade, n’était pas branché sur des appareils respiratoires, n’avait pas un électroencéphalogramme plat, il ne fait aucun doute pour ce qui me concerne qu’il était bien vivant, et qu’il était aimé de ses parents et de quelques-uns de ses proches. Je dis donc calmement que sa mort est le fruit d’un assassinat légal. Et je suis tout disposé à m’en expliquer à qui voudra bien me demander des comptes.
Demain, nous parlerons de la conscience.


samedi 20 juillet 2019

Samedi 20 juillet 2019. Canicule et homards... ou la bienheureuse diversion


D’un très cher ami alsacien cette information :

Voilà ce "Voilà ce que l'on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet....1852 !  Vous pouvez trouver le fac-simile sur internet.
En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées. En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes événements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison. 
En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives. En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes. En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés". 

Il s'agit bien d'un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste. Je vous mets en pièce jointe l'interview de l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre "Histoire du climat depuis l'an mil" (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur... Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l'éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d'aujourd'hui. Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix-là, il ne faut pas se priver de s'instruire. 
Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l'importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d'origine anthropique ? Ceux qui font remarquer qu'à une époque où il n'y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l'on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts... 
Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu'on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ? 
C'est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l'évidence il n'y a rien de nouveau sous le soleil ! 
PS : amusez-vous à taper "sécheresse 1718" sur Google et vous en saurez beaucoup plus. A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n'a encore jamais eu d'antécédents, car provoqué par l'activité humaine."

Pendant ce temps, où les journaux nous canulent avec la canicule et les homards de monsieur de RUGY, le parlement a ratifié la loi d’exception sur la restauration de Notre-Dame qui donne à Poncefrelu-Pilatoquet le droit de décider de quelle manière la flèche de l’édifice sera reconstruite (un geste contemporain audacieux, paraît-il), il a voté la loi Avia qui donne au juge le droit exorbitant de décider de la nature haineuse ou non d’un propos tenu sur les réseaux sociaux, il a commencé d’examiner le traité de libre-échange avec le Mercosur qui livrerait nos viticulteurs, nos éleveurs et l’industrie automobile française pieds et poings liés à des pays où les éleveurs ont des propriétés de dizaines de milliers d’hectares et les viticulteurs payent leur main d’œuvre avec un lance-pierre. Je ne sais pas si ces pays produisent des voitures. Il a voté ou s’apprête à le faire le traité de libre-échange avec le Canada (CETA) qui va mettre à mal nos céréaliers. Mondialistes, détestant leur patrie, aveuglés par leur pauvre pouvoir (lequel est en réalité détenu par les grandes fortunes), ils croient maîtriser les événements alors qu’ils n’en sont que les jouets dérisoires. Mais il y a quelquefois de bonnes nouvelles : monsieur PIGASSE (un grossium) s’apprête à céder sa part de capital du journal Le Monde à un certain M. KRETINSKY (un autre grossium tchèque), ce qui déplaît souverainement à monsieur NIEL (un grossium lui aussi) qui en est le principal actionnaire. Belle bagarre en perspective. Qui va gagner : le crocodile ou le caïman ?
Dormez en paix, bonnes gens : l’État vous surveille.

Samedi 20 juillet 2019. Mes chroniques : ils sont grands parce que nous sommes à genoux !

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CHRONIQUE DE PONCEFRELU-
PILATOQUET.
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Histoire de la grenouille et du bœuf, ou histoire du despote aux petits pieds ?


Il est toujours là !


Lire cet article et le commentaire d’un auteur américain.

Ils peuvent, il peut nous empêcher de parler ; ils ne nous empêcherons pas, il ne nous empêchera pas de dire ce que nous pensons. J’ajoute que si les choses continuent ainsi, il faudra avoir recours à des techniques à cryptage multiple, type VPN, qui rend pratiquement impossible la détection rapide des auteurs de messages et l'analyse de leur contenu. Le système est largement utilisé en Chine actuelle, semble-t-il.

Et cet autre, sur la loi dite Avia.

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CHRONIQUE DES CÉRÉBROLÉSÉS.
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Cette histoire explique les raisons scientifiques qu’il y avait de s’opposer à l’euthanasie de Vincent.


Neutres les journalistes ? Tu parles !

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CHRONIQUE DE LA PMA.
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Ils demanderont des comptes, n’en déplaise à Axel KAHN.


Et il y aura de la résistance.

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CHRONIQUE DE LA FOLIE FRANÇAISE.
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Le médicament coûte cher. La sécu ne veut pas le rembourser…

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CHRONIQUE DU GANDIN.
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Ils ont préféré le gandin à un homme remarquable.

GRIVEAUX a traité ses compétiteurs d’abrutis. Bien entendu, et conformément à une loi que j’ai pu vérifier tout au long de ma carrière universitaire, la foule préfère le médiocre à l’homme brillant. Donc la commission chargée de départager les candidats LREM (!) pour les prochaines élections municipales parisiennes ont préféré le médiocre à l’homme brillant, Cédric VILLANI. GRIVEAUX est à mes yeux le prototype de l’opportuniste arrogant, inculte et dépourvu de tout intérêt pour tout ce qui ne concerne pas sa petite personne. Eh bien si j’étais parisien, au second tour, je voterais de préférence pour notre-drame de Paris, alias Anne HIDALGO qui, elle, n’a jamais caché ses idées.
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CHRONIQUE DU MOUSTACHU.
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Affaire à suivre…

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CHRONIQUE DE LA SERVITUDE
 VOLONTAIRE.
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Je partage l’avis de nombreux compatriotes.



Si les Algériens vivant en France n’aiment pas la France et les Français, qu’ils rentrent chez eux et nous laissent en paix. Si les Français d'origine algérienne pensent la même chose (heureusement, il y en a beaucoup qui ne partagent pas cette haine), qu'ils retournent au pays de leurs origines. Nombre de concitoyens de confessions juive ont ainsi rejoint Israël. 
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CHRONIQUE DES CINGLÉS.
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Et pourquoi pas 5 ou 6 ou 7 parents, hein ?



Ni Dieu, ni maître : la République pure et dure, au-dessus de tout, y compris de la loi divine.

Je reprendrai ce que disent les Actes des Apôtres (4, 17b-20) : "Défendons-leur donc donc, sous peine de sanctions de parler désormais à qui que ce soit au nom de Jésus. Là-dessus, ils [les membres su Sanhédrin] les firent rappeler et leur interdirent formellement de parler ou d'enseigner au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : Jugez-en vous-même: est-il juste devant Dieu de vous obéir, plutôt qu'à Dieu ? Quant à nous, nous ne pouvons pas garder le silence sur ce que nous avons vu et entendu."
Voilà pourquoi je continuerai de dire ce que m'inspire la parole de Jésus. J'ajoute, et c'est là ce qui est le plus extraordinaire, que je ne l'ai jamais vue contredire les découvertes scientifiques, lesquelles corroborent absolument tout ce que le Rabbi a enseigné sur l'homme. L'homme a un père et une mère ; il les doit honorer, mais il doit les quitter pour à son tour fonder une famille. La sexualité a une double finalité de plaisir et de fécondité : elle est bonne tant qu'elle ne va pas à l'encontre de ce qui fait sa beauté : le don de soi, l'ouverture à la vie. Tout le reste est de la littérature qui permet de racoler les voix nécessaires pour se faire élire, les voix de ceux qui (et il ne s'agit pas de les juger ni de les condamner) se privent d'un grand bien, inscrit cependant dans leur corps.

On se pince le bras pour y croire… 


vendredi 19 juillet 2019

Vendredi 19 juillet 2019. Thrène anonyme à la mémoire de Vincent

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Le ciel est en larme et le grand cœur des anges
Murmure au pied du trône où siège le Père,
Un chant mélodieux pour accueillir l’étrange,
Qui ne fut point traité comme un homme en cette ère
Où Mammon à deux cornes, son cortège fétide,
Les suppôts de Satan, les esprits malfaisants,
Les princes des cités, leurs obséquieux séides,
Viennent d’achever ce témoin très gênant .

Anonyme.

Trouvé par hasard... Mais le hasard existe-t-il ? Dans les prochain billets je reparlerai de ce crime d'Etat qu'a été la décision judiciaire de mettre fins aux jours de Vincent LAMBERT. Je poserai quelques questions embarrassantes, pendant que pour faire oublier cette ignominie, et d'autres atteintes à notre liberté, on nous enfume avec les homards de monsieur de RUGY.

jeudi 18 juillet 2019

Jeudi 18 juillet 2019. Portrait...


"Je ne cesse jamais de faire du mal, et il n’y a aucune intelligence en moi. Quand je dis une chose, j’en fais une autre ; si quelqu’un m’interroge, je lui fais saigner le corps et l’âme. Mon capital, ce sont mes mensonges ; voilà tout ; et je suis incapable de toute droiture. Si je fais une promesse à quelqu’un, je ne la tiens jamais ; tout sentiment noble, je le déracine et le jette dans la poussière."

Extrait du Livre des Rois de FIRDOUSSI. Traduction de Jules MOHL. (Cité par Henri MASSÉ. Les épopées persanes. Firdoussi et l’épopée nationale. Librairie académique Perrin, Éditeur, Paris, 1935. Page 182.)

Voilà un portrait terrible. Je vous laisse deviner à qui je pense (et ils sont plusieurs) en vous le livrant.
Vous avez le droit d'utiliser ce texte à votre convenance.

mercredi 17 juillet 2019

Mercredi 17 juillet 2019. Du doigt, il écrivait sur le sol...


Méditation personnelle sur les affaires qui secouent le petit monde des médias.

"Il faisait encore frais, et par-dessus le mont des Oliviers, le soleil ne dardait que de timides rayons. Il y avait foule pourtant près de cette colonnade, non loin de laquelle se tenait le Maître. Il enseignait et l’on buvait ses paroles avec avidité. D’où Il était, Il pouvait voir derrière l’angle nord-ouest du Temple, la forteresse Antonia, et il entendait les cris lointains que les soldats romains se renvoyaient l’un à l’autre pour marquer la relève.
Il pouvait voir aussi, sur sa droite, la vallée du Cédron qui le séparait du jardin qui serait celui de son agonie.
Soudain, un grand bruit, des huées, des rugissements et une petite troupe qui retient avec dégoût, en la touchant à peine, mais suffisamment fermement pour qu'elle ne s'échappe point, une femme à peine couverte d’un voile pour cacher sa nudité ; on venait de la surprendre en train de faire l’amour avec un homme qui n’était pas son mari.
"Nous savons que tu es un homme juste, Rabbi. Notre loi nous ordonne de lapider ces femmes-là. Et toi que dis-tu ?" Le piège, pensent-ils, ces hypocrites, ces redresseurs de tort. S’il dit qu’il faut la tuer, alors son message d’amour, ses disciples peuvent se le mettre quelque part, si je puis me permettre cette expression triviale. S’il dit qu’il ne faut pas la tuer, alors c’est un mauvais juif, il viole les préceptes de la loi, et on lui fera la peau.
Alors Lui, de se taire, tout en écrivant sur le sol. Ils insistent, ces salopards, si je puis, là encore, utiliser une expression triviale. Et dans sa souveraine intelligence, Il leur répond : "Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !"
Et ils s’en vont, les uns après les autres, en commençant (humour suprême de l’Évangile) PAR LES PLUS ÂGÉS. Et la femme reste seule devant Lui. "Personne ne t’a condamnée" lui demande le Juste, le seul qui aurait pu lui jeter cette première pierre ? "Personne, Seigneur", répond-elle en tremblant, tout en serrant sur son torse le voile léger qui protège son intimité. Et avec une douceur, celle du Salut donné aux hommes, Jésus lui dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et ne pèche plus."
Edwy PLENEL qui venait de livrer monsieur de RUGY à la pâture des vautours médiatiques, s’en alla alors tout triste, car il avait de grands biens et il n’entendait pas les abandonner. Il était resté caché derrière un muret, près de ce que l’on appelle aujourd’hui l’arche de WILSON ; il avait tout entendu, mais il n’avait pas écouté, et il ne semble pas qu’il se soit posé la question de la blancheur de ses intentions ou de sa conduite quand il rejoignit les locaux de Médiapart.

En résumé, il a refait  le coup que d'autres avant lui avaient fait à François FILLON. Je n'aime pas ce régime, ce n'est pas un mystère pour mes lecteurs, mais je trouve ignoble ces procédés de délation ménagée, distillée, quintessenciée, qui ne vise qu'à la destruction d'un homme et nullement au bien commun. Qui se soucie du bien commun de nos jours ? Il est clair que je n'approuve pas telle ou telle façon de faire de monsieur de RUGY. Mais pour les condamner, il faudrait déjà qu'on n'y eût jamais eu recours.

Je précise enfin que les voltes-faces de monsieur de RUGY en matière politique ne sont guère reluisantes, mais il n'est pas le seul à ne pas reluire en ces matières...



mardi 16 juillet 2019

Mardi 16 juillet 2019. Un quatrain du Li Sao de QU Yuan.


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UN BEAU QUATRAIN DE QU Yuan.
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屈心而抑志兮,
忍尤而攘
伏清白以死直兮,
固前圣之所厚

Vers 101 à 104 du Li Sao.

"Cependant je retiens mon désir et modère mon ambition,
J’endure les critiques et méprise l’insulte.
Je me garderai pur, mourrai pour mes idées,
Comme le voulaient les sages de l’antiquité."

Traduction de HUANG Shengfa  dans 
[HUANG Shengfa.
QŪ Yuán (屈原) et le lí sāo (离骚). Texte, étude et commentaires.
Éditions en langues étrangères, Beijing, 1985.
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Je m’applique ce quatrain autant qu’il m’est possible.
QU Yuan a vécu entre ca 340 et ca 278 avant J.-C. Il fut à la foi homme d’État et poète, l’un des plus grands sans doute de la Chine. Ses poèmes (nombreux) ont traversé les siècles et le Li sao (Tristesse de la séparation) est un des plus célèbres. HUANG Shengfa fut un élève de Léon VANDERMEERSCH, un éminent sinologue français que j’ai eu l’honneur de rencontrer et avec qui j’ai pu discuter. La thèse de HUANG Shengfa sur QU Yuan et le Li Sao a été jugée suffisamment importante pour être éditée à Pékin, en langue française, la langue dans laquelle elle a été rédigée.