lundi 30 septembre 2019

Lundi 30 septembre 2019. Conspiration contre toute vie intérieure.


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VOIR ENFIN CE MONDE EN FACE.
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"On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration contre toute forme de vie intérieure." Disait Georges BERNANOS dans son livre prophétique, La France contre les robots.
Je me permets de vous donner aujourd’hui un autre extrait de ce livre absolument fondamental. N’y en aurait-il qu’un à emporter sur une île déserte (en plus de la Bible, bien sûr), ce serait celui-là qu’il conviendrait de mettre dans sa besace.

"[…]. Si vous êtes trop lâches pour regarder ce monde en face afin de le voir tel qu’il est, détournez les yeux, tendez les mains à ses chaînes. Ne vous rendez pas ridicules en prétendant y voir ce qui n’existe que dans votre imagination ou dans le bavardage des avocats. Ne commettez pas surtout l’infamie de lui prostituer le mot de révolution, ce mot religieux, ce mot sacré, tout ruisselant à travers les siècles du sang des hommes. Ne lui substituez pas non plus le mot de progrès. Jamais un système n’a été plus fermé que celui-ci, n’a offert moins de perspectives de transformations, de changements, et les catastrophes qui s’y succèdent, avec une régularité monotone, n’ont précisément ce caractère de gravité que parce qu’elles se passent en vase clos. Qu’il s’intitule capitaliste ou socialiste, ce monde s’est fondé sur une certaine conception de l’homme, commune aux économistes anglais du XVIIIe siècle, comme à MARX et à LÉNINE. On a dit parfois de l’homme qu’il était un animal religieux. Le système l’a défini une fois pour toute un animal économique, non seulement l’esclave mais l’objet, la matière première inerte, irresponsable, du déterminisme économique, et sans espoir de s’en affranchir, puisqu’il ne connaît d’autre mobile certain que l’intérêt, le profit. Rivé à lui-même par l’égoïsme, l’individu n’apparaît plus que comme une quantité négligeable soumis à la loi des grands nombres : on ne saurait prétendre l’employer que par masses, grâce à la connaissance des lois qui le régissent. Ainsi, le progrès n’est plus dans l’homme, il est dans la technique, dans le perfectionnement des méthodes capables de permettre une utilisation chaque jour plus efficace du matériel humain."
In
Georges BERNANOS.
La France contre les robots. (40e édition, qui est celle que je possède.)
Robert Laffont, Paris, 1948. (Pages 26 à 28.)
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COMMENTAIRES.
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C’est ainsi, que grâce à l’efficacité de la technique, on peut vendre des ovocytes congelés, ou du sperme anonyme, à des prix défiant le bon sens, pour permettre à des lesbiennes ou à des homosexuels masculins de « faire » des enfants, comme on fabrique une voiture ou un canon. Mais vous ne voyez donc pas dans quelle impasse humaine ce régime nous précipite ? Êtes-vous donc aveugles ? Faut-il donc réduire l’homme à une sorte de bidoche qui peut se vendre aux plus offrant ? (En Espagne, c’est très tendance.) Vous ne voyez donc pas qu’après l’iniquité du mariage pour tous (lequel n’a été institué par loi que pour permettre à des couples homosexuels de s’offrir un ou des enfants, alors que les jeunes se marient de moins en moins), on instaure une iniquité encore plus épouvantable en acceptant de priver un enfant du droit de connaître son père.
Cette loi n’a pour but que de satisfaire l’égoïsme nombriliste d’un petit nombre de citoyens. Elle ouvre une brèche anthropologique que rien, sauf une authentique vie intérieure, ne pourra combler. C’est une boîte de Pandore qui est ouverte. Je parie que la suite législative sera la légalisation de la GPA, puis, comme certains pervers le réclament, celle des relations sexuelles entre adultes et enfants (revendication déjà posée en 1972 par un collectif d’imbéciles au nombre desquels on remarque Roland BARTHES, Philippe SOLERS, Gabriel MATZNEFF et d’autres pointures). Et viendra le jour où l’on pourra se marier avec un animal (comme certains fous le réclament ici ou là).
Bien entendu, et fort heureusement, il est un petit nombre de familles, de jeunes gens et jeunes filles, d'enfants, authentiquement chrétiens et disciples. C’est eux qui sauveront l’humanité, car ils auront fait, au moment de l’invasion barbare de la post-modernité dans la vie humaine, le choix du pari bénédictin.
Chers amis, chers lecteurs, venez en masse manifester le 6 octobre pour signifier votre opposition à cette intrusion diabolique de la loi dans la vie humaine.

Voir à cet égard cet article.

dimanche 29 septembre 2019

Dimanche 29 septembre 2019. Résistance, dissidence et refus.


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LA MORT DE DIEU C’EST LA MORT DE L’HOMME.
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"Nous savons maintenant que la religion sans Dieu, la religion de l’homme, a fait faillite. Car — c’est le mot de BERDIAEFF — « Là où il n’y a plus de Dieu, il n’y a plus d’homme. » À la mort de Dieu est liée l’agonie de toutes les valeurs qui transfigurent l’existence. L’enthousiasme, la joie de vivre, les élans d’héroïsme, toutes les formes d’expression et d’amour de la beauté sont liées (sic) au climat religieux. La civilisation est d’essence religieuse. André MALRAUX lui-même le dit : « Une civilisation peut-elle longtemps fonder ses valeurs sur autre chose que la religion ? » Et il ajoute : « La civilisation des sciences et des machines, la plus puissante civilisation que le monde ait jamais connue, n’a été capable de bâtir ni un temple ni un tombeau » Car pour bâtir un temple, il faut croire en Dieu, et pour bâtir un tombeau, il faut croire en la mort qui nous ramène à Dieu…
"La parole du Christ : « Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? » est plus significative que jamais. Encore une fois, nous sommes plus habiles que nos aïeux, nous sommes plus puissants, nous ne sommes pas meilleurs. Dieu a laissé l’homme empiéter sur sa puissance… Il me revient ces vers extraordinaires que MISTRAL écrivait (il y a cent vingt ans !), ces vers où il évoque « l’humanité future/Qui maîtrise à son gré la nature/Et devant l’homme souverain/Dieu pas à pas se retirant ». Oui, nous avons empiété sur sa puissance, mais nous n’avons pas empiété sur sa perfection ! Là, nous sommes aussi pauvres, aussi démunis, aussi implorants qu’au premier jour de l’humanité. Simone WEIL disait : « Dieu se donne aux hommes en tant que puissant ou en tant que parfait, à leur choix. Alors, soit ! L’homme a choisi la puissance, il l’a eue."
In
Les hommes de l’éternel. Conférences au grand public (1940-1985) établies et présentées par Françoise CHAUVIN. Conférence XIX. Dieu est-il mort ?
MamE (sic), Paris, 2012 (page 283).
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COMMENTAIRES.
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Pour satisfaire aux exigences d’un petit nombre de lesbiennes qui, tout en réclamant le droit à la différence, réclament aussi celui à l’égalité, ce gouvernement de rencontre va faire passer une loi autorisant la PMA, premier pas vers la reconnaissance légale de la GPA.
Rien n’y fait. Ni les réticences de l’Académie de médecine, ni les mises en garde des psychiatres, des psychanalystes et des psychologues, ni celles des responsables religieux, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou juifs, les députés l’ont votée. Et l’opposition, ou ce qui se présente ainsi, n’a vu que 17 députés voter contre ce projet de loi et 55 députés de la majorité voter pour. Cette modification anthropologique fondamentale a donc été adoptée par moins de 60 représentants. Inutile de vous dire que le parti d'opposition auquel ils appartiennent n’aura plus JAMAIS mon suffrage. Où étaient-ils en effet les autres de l'opposition ?
La franc-maçonnerie, la haine de toute vérité, la volonté de rompre avec la condition humaine, et le mensonge ont triomphé. Madame BUZYN a osé dire que cette loi ne lésait personne. Elle oublie simplement d’envisager qu’elle puisse léser l’enfant ainsi conçu. Madame BUZYN est une ignarde, et/ou une imbécile. Elle pourrait bien être les deux. Je suis bien placé pour affirmer que l’absence de père, notamment chez des enfants orphelins (que dire alors des autres ?) est une blessure que l'enfant porte en lui toute sa vie. Il est vrai que dans un système où toute vie intérieure est bannie, où l’état veut s’occuper de tout y compris de l’intime des citoyens, où tout est fait pour satisfaire le nombril des sujets dans ce qu’il a de plus charnel, l’idée que l’homme puisse être un sujet essentiellement relationnel, inclus dans une relation trine, n’effleure même pas les hauts-fonctionnaires, les ministres, des députés, etc., etc. Ce que ces gens veulent, c’est être réélus, par n’importe quel moyen, ou rester en place et grimper dans l’échelle de la haute fonction publique. Les élections, dans un système majoritaire à deux tours, se gagnent aux marges. En l’occurrence, les marges sont représentées en partie par le lobby des LGBT.
Ce que ces députés viennent de faire doit entraîner de la part de toute personne un peu sensée un refus total, un non absolu.
Il est nécessaire que la manifestation du 6 octobre soit géante et massive. Elle doit acter la rupture définitive entre un état détaché de toute réalité humaine et les citoyens. Ceux-ci doivent s’organiser et ignorer complètement les opinions des médias, des hommes politiques en place et des lobbies.
Résistance, Dissidence, Refus.
Et prières pour que les hommes politiques, se ressaisissant, reconnaissent enfin leur erreur ontologique.



vendredi 6 septembre 2019

Vendredi 06 septembre 2019. Mes chroniques. De l'inégalité des traitements et autres anomalies !


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CHRONIQUE DE L’EXTRÊME-ORIENT.
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Voici l’hymne que chantent les manifestants de Hong-Kong.

Je dois dire que j'aime bien.
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CHRONIQUE DES GENS DU VOYAGE.
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Se faire tirer dessus par des gens qui occupent sans droit votre terrain, voilà où en est réduite la France.

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CHRONIQUE DES CHANCES POUR LA France.
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La justice commencerait-elle (enfin) à comprendre ?


Il ne le semble pas : voici le récit d’un scandale.

Mais six mois de prison pour trois membres de génération identitaire qui s'opposait, sans violence, à la rentrée de clandestins en France.

Un témoignage sur le meurtrier de Villeurbanne.

Il s'agit bien d'un acte terroriste, commis par un homme qui n'aurait jamais dû rester en France.
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CHRONIQUE DE LA PAIX ET DE L’AMITIÉ.
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Petits meurtres entre amis.

Attention, cette liste ne signifie pas que les auteurs de ces meurtres et agressions sont tous des chances pour la France. C’est pourquoi, en absence de ces précisions, je n’approuve pas l’illustration qui figure en tête de cet article, cependant très éclairant. Ce qui est éclairant c'est le nombre de ces violences et la fréquence avec laquelle elles se produisent.
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CHRONIQUE DE PONCEFRELU.
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Rien de vraiment concret.

J'étais pourtant content de voir un diplomate iranien venir à Biarritz.