mercredi 15 avril 2015

15 avril 2015. Sagesse chinoise.

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Je m'absente trois jours et reprendrai samedi (pour une journée) avant de repartir 15 jours. Je vous laisse sur cette parole de MOZI :

"Si l’on pouvait convaincre toute la population du royaume de s’entraider pour s’aimer mutuellement et pour aimer son prochain comme soi-même, y aurait-il encore des sentiments contraires à la piété filiale ?
Rencontrerait-on encore des gens sans amabilité ? 
Si l’on traitait la maison de son semblable comme la sienne propre, songerait-on à la piller ?
Si l’on respectait la personne d’autrui comme la sienne propre, oserait-on lui faire violence ?
Si l’on égalait la famille des autres à la sienne, y porterait-on le trouble ?
Et si l’on considérait les États étrangers comme le sien propre, songerait-on à les attaquer ?
Le sage doit donc s’opposer à la discorde et préconiser l’amour.
Car l’ordre heureux régnera là où tous travaillent de pair dans l’amour, et la mésentente rôde là où tous se méprisent.
C’est ce que notre Maître disait : "Il nous faut avant tout inculquer aux gens l’amour d’autrui."

mardi 14 avril 2015

14 avril 2015. Nouvelles de la Résistance : en bons dictateurs, ils continuent de bafouer les principes du droit

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Je demande à mes lecteurs de lire très attentivement cet article qui m'a été communiqué par un ami très cher, Guillaume. 
Il existait un principe de droit, jusque là intangible, celui de l'indisponibilité du corps. Eh bien, voilà franchie la dernière barrière qui fait ressembler madame TOURAINE, monsieur VALLS et monsieur HOLLANDE à ces bourreaux chinois contemporains ; en Chine, on exécute de nombreux prisonniers et, il y a peu encore, l'on prélevait leurs organes pour les greffer à des receveurs convenablement choisis et préparés. L'exécution avait lieu quand un receveur était compatible avec la victime, laquelle était choisie pour sa bonne santé. J'ignore si ces pratiques sont toujours en vigueur. Mais elles l'étaient il y a quelques années. Vous me direz qu'entre une mort naturelle (encore que la loi sur la sédation dite profonde qui n'est qu'un meurtre déguisé ressemble assez aux moeurs communistes chinoises ) et une mort provoquée, il y a une nuance de taille. Je vous laisse juge...

Nous devons réagir contre l'intrusion permanente de l'Etat dans nos affaires privées. Les socialistes, en bon héritier des Lumières s'ntéressent beaucoup à l'humanité abstraite et assez peu aux hommes concrets, pour ne pas dire : PAS DU TOUT. Il est urgent de se débarrasser de ces apprentis sorciers.
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"Prélèvement d'organes : À qui est mon corps ?
"Il existe un corps social. Mais il désigne autre chose que « l’ensemble des individus vivant dans une même société ». Il désigne le fait que le corps individuel n’est qu’une manifestation ponctuelle, localisée, transitoire, d’un corps organique social permanent, vaste réserve matérielle. L’État, agent moral qui dirige nos vies, a étendu son domaine sur nos corps. Un corps géré de sa conception à sa disparition, au nom de l’intérêt collectif et de son utilité sociale. Littéralement, notre corps ne doit pas nous appartenir. La spectaculaire décision d’autoriser le prélèvement d’organe par défaut (amendement Touraine, dans la dernière loi Santé) est emblématique à cet égard. Le consentement est supposé, il est même devenu inutile : par principe, le corps est à disposition de l’État qui organise post mortem son utilisation rationnelle et sociale, sa dispersion solidaire et économique. Face à un déficit d’organes, c’est-à-dire face à une situation qui globalise la demande d’organes, l’État réagit en édictant une règle qui globalise l’offre d’organes : ce sont tous les corps, mélangés en une vaste banque, qui peuvent s’échanger tout ou partie. 
Cette logique d’un corps organique indifférencié, dépersonnalisé, arraché au nom et rendu à l’anonymat, c’est celle qui prévaut dans l’avortement et dans l’utilisation consécutive des fœtus, dans l’apprentissage du toucher vaginal sur les patientes endormies, dans la réglementation de plus en plus sévère de l’alimentation (qui va de pair avec une agro-industrialisation dont on peut mesurer les effets nocifs), dans l’interdiction des feux de cheminée au nom de la pureté de l’air, etc. Le corps est d’abord un objet social, et tout ce qui concourt à l’arracher à la perception individuelle, à la propriété individuelle, est bienvenu. Il n‘est pas jusqu’au sport et à l’éducation sexuelle qui ne participent de cette volonté d’administrer un gigantesque amas de cellules, soumis à deux règles : la vigilance sanitaire et le partage. La gymnastique est d’abord prophylactique, elle aide à obtenir des corps qui ne coûtent rien dans l’immédiat, qui n’obligent pas la communauté à dépenser son argent ; les messages de l’Inpes (« Au moins 5 fruits et légumes », « Pratiquez une activité physique régulière », « Évitez de grignoter entre les repas ») sont des injonctions morales, qui recouvrent une menace précise : si ton corps n’est pas entretenu, tu deviendras un poids pour la société, et un poids indu au point qu’il sera légitime un jour soit de ne plus financer la restauration de ta santé soit même de te proposer de mourir puisque tu ne seras plus utile et que même ton corps, usé, aura perdu ses qualités d’échange. L’euthanasie traite le citoyen au prisme de son corps socialisé. Quant à l’éducation sexuelle, elle habitue à déconnecter vie corporelle et vie intellectuelle, au nom d’une “hygiène de vie”, la norme corporelle n’étant plus seulement dans la définition du beau mais s’étendant aux usages du corps machine dont le citoyen n’est que le locataire.
Que la santé publique se propose d’éduquer le citoyen, c’est normal et utile. Que cette éducation soit érigée en morale culpabilisante du déviant qui mange “trop”, boit “trop”, n’est pas “assez sportif”, on rentre dans la zone dangereuse, surtout si la seule finalité de cette morale est la financiarisation de la vie, dont la valeur est inversement proportionnelle aux coûts que la communauté est obligée d’engager pour elle : les débats sur la pertinence et le coût des sauvetages en mer ou en montagne témoignent déjà d’une certaine dérive de l’esprit public. Que la santé publique se mêle d’éduquer les citoyens en matière de transplantation d’organes, qu’elle vise à recueillir leur consentement comme elle recueille déjà leur sang, c’est normal et c’est utile. Qu’elle oblige au don comme si le corps n’était plus rien, n’avait plus d’autre signification que sa disponibilité organique, voilà qui est totalitaire. Au même titre que l’avortement, l’euthanasie et la GPA (et ses rêves exprimés d’un service social public de gestation, où les utérus seraient réquisitionnés comme on réquisitionne un appartement), car à chaque fois prévaut et s’installe l’idée d’un corps inanimé, et donc d’une personne privée de droits et d’abord de celui d’être une personne. L’idée d’un corps qui est un bien commun, comme l’air et comme l’eau, et donc soumis à la puissance chargée d’assurer le Bien commun. Prévaut l’idée du corps machine infiniment modifiable, sans nature ni personnalité, d’un corps unique dans son essence même si dispersé en d’innombrables endroits, comme des abeilles rapportées à “l’esprit de la ruche”. C’est bien l’asservissement suprême qui ferait de la vie un pur hasard qui n’oblige à rien sinon à la remettre en permanence aux bons soins d’un autre que soi-même. Il n’est plus besoin de rêveries fantastiques sur une humanité de deuxième ordre, clonée, où les clones serviraient de pièces de rechange, comme le décrivait l’excellent roman de Kazuo Ishigiro, « Auprès de moi toujours ». Le service social exigera du corps social un abandon total pour l’hypothétique profit de tous et la très sûre perte de chacun."
Hubert Champrun, Monde&Vie n°906

lundi 13 avril 2015

13 avril 2015. Une plongée dans la beauté pure !


De YUN Shouping ( 寿 ), ce texte superbe sur la peinture. Il a été relevé et traduit par François CHENG dans son livre Souffle-Esprit. Textes théoriques chinois sur l'art pictural. (Collection "Points", série Essais, Editions du Seuil, Paris, 1989) :

"Chant des pins qui palpitent, chant de l'eau qui s'écoule, nuage blanc survolant la cime sans se disperser, haut pic rejoignant le ciel sans s'arrêter... Tout cela forme un univers autre - autre aussi le soleil et la lune. J'y fais des randonnées sans limites ; je m'y perds sans regret."

La peinture monochrome à l'encre de Chine est probablement une des plus belle forme picturale que l'on puisse concevoir et réaliser en matière de paysage. Elle exprime l'inexprimable, avec un sens de la nature profondément émouvant. L'esprit de l'homme est sublimé par cet effort de pureté, de simplicité. En Occident, je ne vois guère, comme équivalent en matière de souffle et d'esprit que les peintures des primitifs italiens, hollandais et flamands. Certes, MONET ou SISLEY ont peint des chefs-d'oeuvre et je les admire et les aime, mais aucun des tableaux de ces grands peintres, ne suscite en moi cette aspiration à l'infini, ne me soulève l'âme et l'esprit comme l'une de ces peintures.

Voici quelques exemples de ces tableaux, choisis parfaitement a hasard. Tous sont des merveilles d'équilibre. Curieux paradoxe qui, en nous montrant souvent les cimes des majestueuses montagnes, nous plonge dans les plus intimes profondeurs de l'art et de la beauté pure. Que voulez-vous, je préfère les monochromes des peintres chinois au tableau tout bleus ou tout vers de KLEIN, appelés eux aussi monochromes, sans compter les Piss Christ, Cloaca et autre plug anal des imposteurs occidentaux contemporains.

Paysage monochrome de GUO Xi




Arbre  desséché et rocher bizarre de SU Dongbo


Rochers élégants et arbres bizarres de ZHAO Mengfu


Paysage par SHI Tao

Shitao05.jpg


Paysage par un anonyme.


Et dans un petit article annexe de son ouvrage, François CHENG dit ceci à propos de la peinture chinoise : "[...]. La création artistique, plus qu'un agrément ou un exutoire, est une forme d'accomplissement pour l'homme. Dans cette optique, l'idée du beau dans l'art est inévitablement liée à celle du vrai. Etant entendu cependant que ni le beau ni le vrai ne sont une donnée figée dans un état statique, l'un comme l'autre ayant une source commune qui est, comment ne pas l'affirmer une fois de plus, le Souffle."

Il est tout de même intéressant de constater que, dans la Bible en général, et dans l'Evangile en particulier, l'Esprit de Dieu, l'Esprit Saint est également appelé Souffle. Ne nous laissons par berner comme des gogos par ces bateleurs de foire commandités par les galeries en quête de bonne fortune (dans tous les sens du terme). Examinons avec honnêteté les émotions suscitées en notre psuché par les oeuvres qui nous sont présentées comme oeuvre d'art. Notre intuition est en cette matière très supérieure à celle des commissaires priseurs !

12 et 13 avril 2015. Nouvelles de la Résistance. Qu'ont-ils fait de l'âme de notre patrie ?

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Comme le lierre à son mur, je mourrai attaché à cette devise :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, (enfin pas toujours), c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Dans les années 1920, LY-THAN-THUYEN recevait à SAIGON Georges GRANDJEAN, un voyageur venu de FRANCE. Celui-ci, dans le Prologue de son livre intitulé L'épopée jaune, rapporte la conversation qu'il eut avec son hôte, un chrétien d'Annam, comme ce dernier aimait à se définir :

"Puissent tous les Français venir vers nous de cette façon. [...]. Et puisses-tu achever la route de la vie dans la paix et le calme ! J'ai compté parmi les missionnaires et les marins de France des amis qui ne sont plus ; les balles de pirates, la fièvre des bois, le souvenir des ancêtres les ont enlevés trop tôt à mon pays.
[...]. Mais par quelle étrange contradiction dans vos moeurs et vos philosophies, les hautes vertus de votre race ouvrent-elles la voix aux passions, aux cupidité de l'intérêt ? Pourquoi ce siècle actuel détruit-il ce que le précédent a construit ?
Cependant il semble que les héros de votre race soient reniés par certains de leurs successeurs. Ceux qui avaient rêvé de rapprocher les cimes des deux civilisations, de les opposer par leurs qualités supérieures et communes, la pitié et le désintéressement, sont bannis par vos conseils. Or ce qu'on trouve de dévouement en l'homme n'est pas naturel. Ce qu'on trouve de compassion en Asie, aux Indes comme en Chine, y vient du bouddhisme ; ce qui subsiste en Europe de clémence et de charité est dû au christianisme et n'est dû qu'à lui. Pourquoi les blancs d'aujourd'hui suppriment-ils l'enseignement du Christ de leur enseignement ? Savent-ils qu'agissant ainsi, ils tuent le principe même d'une civilisation que jadis nous aimâmes ?"
In
L'épopée jaune. Missionnaires et marins en Indo-chine. De monseigneur d'Adran et de l'Empereur Gia-long au commandant Rivière et à Luu-Vinh-Phuoc, Général des Pavillons-Noirs.
Société Française d'Editions littéraires et technique Edgar Malfère, éditeur, Paris, 1929.
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2. Commentaires.
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Dans son livre Georges GRANDJEAN nous apprend, entre autre, comment Pierre PIGNEAU de BEHAIGNE, évêque d'ADRAN, permit, à la fin du XVIIIe siècle et au tout début du XIXe siècle, la restauration de la dynastie annamite légitime des NGUYEN, au détriment des TAY-SON qui l'avait renversée. L'évêque protégea le jeune Prince CANH, le jeune fils de GIA LONG, l'Empereur déchu ; il l'emmena avec lui à VERSAILLES ; l'évêque y plaida la cause de l'Empereur destitué. GRANDJEAN nous apprend que le jeune prince jouait avec le fils de Louis XVI et que les deux se prirent d'affection et jouaient ensemble dans les jardins du Trianon. Mgr d'ADRAN eu finalement gain de cause et dans les derniers feux de la monarchie, Louis XVI dépêcha une expédition en Indochine pour aider GIA-LONG à retrouver son trône usurpé.
Ce que LY-THAN-THUYEN constate dans cette partie du XXe siècle, c'est la honteuse cupidité d'un pays qui a renié la compassion et la charité exigées des disciples de Jésus. Les investisseurs maintenant se précipitent, exploitent les hévéas et les ressources naturelles du pays, ils n'ont d'yeux que pour les richesses dont ils peuvent s'emparer. Faut-il s'étonner, dès lors, qu'un peuple fier désire retrouver la maîtrise de son destin et l'usage de ses biens ? On connaît la suite : le bombardement de HANOI par l'amiral d'ARGENLIEU, la guerre d'INDOCHINE, la chute de DIEN-BIEN-PHU, le partage tragique du VIET-NAM, l'intervention américaine couronnée du succès que l'on sait : l'abandon de SAIGON et de sa population et la mainmise d'un impitoyable communisme sur l'ensemble d'un pays qui aurait dû être l'image du paradis terrestre.
Ecoutons-bien LY-THAN-THUYEN : c'est bien le reniement des fondements de la civilisation française, si originale, forgée depuis la nuit des temps par un long attachement à l'enseignement de Jésus, qui a permis aux civilisations orientales et occidentales de se rencontrer, de se comprendre, de s'estimer et enfin de s'aimer. L'esprit révolutionnaire, la victoire d'une humanité fictive réunifiée par la vertu des discours à l'encontre de la pluralité et la diversité des hommes, des langues et des civilisations, a conduit au colonialisme de Jules FERRY, à la morgue des puissants en place à l'époque, tous de gôôôôche, aux guerres coloniales et à la naissance d'une haine inexpiable entre les peuples colonisées et la France colonisatrice. Nous payons aujourd'hui le prix de notre morgue !
La simple lecture du Traité passé le 28 novembre 1787 entre "Leurs majestés le Roi Louis XVI et NGUYEN-ANH, roi de COCHINCHINE" montre combien, à cette époque et dans ce système politique, le respect était réciproque, les relations diplomatiques parfaitement symétriques, le maintien des coutumes, des lois, des traditions des parties contractantes présenté comme le fondement de l'équité et de la justice.
Mais monsieur Jules FERRY, lui, proclamait du haut de la Tribune de la Chambre des Députés qu'il incombait aux races supérieures d'éduquer les races inférieures...
Qu'ont-ils fait de l'âme de notre patrie, ces grands défenseurs de la laïcité, ces pourfendeurs des chrétiens, ces aveugles (le récent exemple des affiches censurées [heureusement de manière provisoire] par la RATP est à cet égard très symbolique) qui s'étranglent à la vue d'une rondelle de saucisson sur les escaliers d'une mosquée (élections obligent) mais portent un épais bandeau sur les yeux (tiens ! tiens !) pour ne pas voir le chapelet de têtes de chrétiens décapités, empalées sur les grilles qui entourent les bâtiments officiels dans l'IRAK du Califat islamique ? Qu'ont-ils fait de la mémoire de ces missionnaires, de ces marins, de ces militaires, et de ces hommes d'Asie et d'Afrique qui ont donné leur vie pour notre pays ? (Le beau-frère de LY-THAN-THUYEN est mort sur le front pendant la grande guerre). Franchement, l'attitude de la plupart de ces hommes qui se sont succédé au pouvoir depuis un siècle suscitent en moi un profond dégoût (à quelques exceptions près ; pas de généralisation hâtive) ! Et j'espère bien vous le faire partager. Il faut d'abord voir la réalité en face avant de corriger, s'il est possible, les abominables erreurs d'une pensée tyrannique et parfaitement incapable de comprendre les hommes dans leur complexité.
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3. Informations diverses.
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Rien à signaler, si ce n'est les magouilles, les manoeuvres, les coups bas qui, dans tous les camps, se multiplient. Il faut croire que le pouvoir a des charmes qui justifient tous ces errements. Je vous renvoie donc à vos journaux.

dimanche 12 avril 2015

11 avril 2015. Nouvelles de la Résistance : réponses à des interrogations ; dénonciation de la tyrannie rampante.

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Rien ne pourra m'empêcher de proclamer que

Ce n'est pas l'ignorance (enfin pas toujours) qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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La citation du jour, un peu longue sans doute, est empruntée à un livre, hélas inachevé, car son auteur, Augustin COCHIN a été tué pendant la grande guerre, en 1916. Le titre en est très révélateur : La Révolution et la libre-pensée. Le sous-titre ne l'est pas moins : La socialisation de la pensée (1750-1789) ; la socialisation de la personne (1789) ; la socialisation des biens (1793-1794). 

Dans les trois stades décrits par les sous-titres, " [...] trois buts sont proposés, comme un triple affranchissement : Vérité, Liberté, Justice.
Or ils répondent à trois oppressions : Libre-pensée, Individualisme, Socialisme.
Et cette servitude s'affirme :
Dans l'ordre intellectuel, par le secret.
Dans l'ordre moral, par la corruption et le chantage.
Dans l'ordre matériel, par la force.
Et toujours sous la forme la plus  radicalement opposée à la liberté.

Nous étudierons successivement - dit Augustin COCHIN dans son ouvrage -

1° La libre-pensée qui, sous le nom de VERITE, nous présente la servitude intellectuelle par le secret des loges : le profane ignore où on le mène, il doit y aller les yeux bandés. La forme propre nécessaire au règne de l'élite sur le nombre, c'est l'ignorance telle qu'elle se manifeste dans les sociétés maçonniques. Pour les ignorants, cela s'appellera le ""Progrès des Lumières"".

2°L'individualisme qui, sous le nom de LIBERTE, réalise la servitude morale par la corruption, le chantage et la peur. On libère, c'est-à-dire qu'on isole l'individu, mais c'est pour le mieux asservir. Sur le terrain politique, comme sur le terrain religieux, l'association se présent comme un moyen d'affranchissement, d'assainissement moral ; ne met-elle pas le citoyen à portée de discuter ses actes politiques, de suivre ses chefs les yeux ouverts, librement et non par intérêts ? En fait c'est le contraire ; la corruption devient dominante quand la société passe à cette seconde phase de son développement et d'intellectuelle devient politique ; l'organisation de l'opinion par pression extérieure a toujours et partout eu pour résultats l'abaissement du niveau moral.

3°Le socialisme qui, sous le nom de JUSTICE, réalise la tyrannie officielle des sociétés populaires  :(COCHIN fait allusion à ces sociétés dites "populaires" par commodité, qui fleurissaient sous la Révolution et étaient inspirées par les directives venues des Loges de PARIS ; il remarque très justement cette centralisation de la tyrannie en notant que les mêmes fautes d'orthographe et de grammaire figurent dans des placets ou des pamphlets ou des libelles publiés à QUIMPER ou à TOULON ! COCHIN était archiviste-paléographe) à la servitude morale des volontés succède et s'ajoute la servitude matérielle des biens. Cette justice se dit l'égalité, et c'est la spoliation violente de tous les biens par le despotisme, dans le silence universel de la terreur et de la haine. C'est le communisme du gouvernement révolutionnaire."
In
La Révolution et la Libre-Pensée.
Librairie Plon. Les petits- fils de Plon et Nourrit, Imprimeurs-Editeurs, Paris, 1924.

NB : je possède dans ma bibliothèque tous les livres que je cite, y compris celui-là.
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2. Commentaires.
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Je désire, dans ce commentaire, répondre aux objections qu'a faites Pierre-Henri THOREUX (auteur d'un Blog absolument merveilleux : Libery lovers) dans un commentaire de mon billet du 10 avril.

Il me semble que ce texte de COCHIN répond point pour point aux critiques qu'il porte à l'opinion d'Henri HUDE sur la démocratie progressiste pseudo-libérale. Henri HUDE ne vise pas la démocratie en général, mais la démocratie à la française, héritière pure de la Révolution. Elle en a à peine adouci les rigueur. Mais on voit bien que les plus hauts responsables des instances publiques appartiennent tous à des Loges maçonniques, (Inutile de citer des noms ; c'est un fait avéré, et monsieur CAZENEUVE lui-même reconnaît l'importance de cette pensée puisque, malgré ses nombreuses occupations, il a trouvé du temps pour réunir au ministère de l'intérieur les Grands-Maîtres des principales obédiences maçonniques) et l'on voit bien que ces Loges entendent imposer leur vision de l'homme. Il est clair également, qu'un maçon du 20e degré ignore parfaitement le contenu des initiations apportées par le 25e degré. Il est clair aussi, pour autant que je le sache, qu'il faut passer "sous le bandeau", c'est-à-dire devenir momentanément aveugle, pour trouver une lumière provisoire et aller vers un but que l'on ignore quand on entre en maçonnerie. Que l'on comprenne bien ici mon propos. Il est parfaitement admissible que des hommes se regroupent pour tenter de trouver un sens à leur vie et animer la vie politique. Il n'est pas normal que ces mêmes hommes constituent des sociétés secrètes (ou discrètes) capables d'imposer leurs vues à un peuple dans son entier, en investissant les médias, les centres de décision de l'Education nationale ou la culture. C'est donc bien tout le contraire de la liberté qui est inscrit dans le fonctionnement de la maçonnerie. Il nous impose une servitude intellectuelle intolérable.
En supprimant les corps intermédiaires, et en soumettant les Associations à l'autorisation préfectorale, en subventionnant les partis au prorata de leur influence, le pouvoir politique organise une véritable servitude morale : ainsi monsieur LAGARDE, chef de l'UDI va menacer d'exclusion monsieur FROMENTIN lequel ne pense ni ne vote comme il le voudrait. Ainsi les magouilles sordides des caciques du PS qui grenouillent autour d'obscures motions pour le congrès des moribonds... Monsieur CAMBADELIS se félicite d'avoir rallié madame AUBRY à sa motion ! Tu parles d'une nouvelle ! Quelles promesses lui a-t-il faites ? Quid du chômage, de la sécurité, des impôts, de la compétitivité ? Ils s'en moquent tous comme de colin-tampon. Ne parlons pas des coups-bas que se portent les chefs à l'UMP ou au FN. Partout, la dégradation du sens moral est manifeste et c'est bien le fait de l'organisation de la politique en Partis, fruits empoisonnés de la Révolution.
Il y a enfin la force violente et la spoliation organisée. Oh ! La spoliation ne va pas jusqu'à empêcher les énarques qui quittent le service public pour rentrer dans les banques ou les grandes sociétés internationales de pouvoir retourner dans leur administration d'origine avec tous leurs privilèges d'ancienneté. La spoliation ne vas pas jusqu'à réguler le régime des traitements accordés aux élus battus ; bien au contraire, leur indemnisation va durer plus longtemps. Mais vous, bonnes gens, qui travaillez dur, vous êtes constamment sous le contrôle du fisc, des URSSAF, de l'inspection du travail, que sais-je encore. La violence d'état qui s'exerce par la voie de la loi est devenue insupportable.
Et, à mon humble avis, cette démocratie progressiste pseudo-libérale (dans le sens de favorisant la liberté) est rejetée par les Français, sans qu'ils aient vraiment conscience des raisons de leur dégoût.
Soyons clair : comme Alexis de TOCQUEVILLE et comme Pierre-Henri THOREUX, je pense que la démocratie est le meilleur régime politique concevable. La question n'est donc pas là ; elle est beaucoup plus simple : est-il possible d'établir en France un régime VRAIMENT démocratique. Pour l'instant, j'en doute.

vendredi 10 avril 2015

10 avril 2015. Nouvelles de la Résistance. La démocratie progressiste pseudo-libérale va mourir...

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Le spectacle du monde politique est affligeant. Mais, sacrebleu, faut-il leur répéter :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Tout le monde, politiciens en tête, devrait avoir lu ce très important livre. Je veux parler de l'essai d'Henri HUDE, intitulé Ethique et politique, duquel j'extrais la citation, l'amère citation, le constat terrible que voici :

"Notre société, loin de se démocratiser, devient en réalité de plus en plus aristocratique. C'est désormais un fait massif : démocratie aristocratique virant à l'oligarchie, économie de marché aristocratique virant à l'usure et aux pratiques semi-maffieuses, sectarisme et dogmatisme à rebours d'une caste intellectuelle pseudo-progressiste, enfin cynisme et corruption dans les moeurs politiques, croissante vacuité de la rhétorique politique, impuissance des syndicats et des salariés, disparition de tout parti populaire d'avenir, ruine et déportation de la paysannerie dans l'indifférence générale, etc.

Et pourtant... La grande révolution qui a commencé à l'Est ne s'achèvera pas avant d'avoir traversé l'Europe. La révolution de l'Est est à mi-chemin. La révolution de l'Ouest commence.

[...]. A l'Est, le rationalisme des lumières a enfanté un totalitarisme violent. A l'Ouest, le même rationalisme engendre continûment un totalitarisme rampant.

Un régime politique s'effondre sur lui-même quand il n'existe plus de force morale pour le porter. Le régime communiste s'est effondré parce que le progressisme communiste était mort dans les esprits et dans les coeurs.

A l'Ouest de l'Europe, le progressisme pseudo-libéral ne représente plus une conviction forte, tout au plus un ensemble d'habitude de pensée et de situations acquises. Les peuples n'y adhèrent plus que par inertie. Il est mort comme force morale. Quant à la démocratie oligarchique et internationaliste, élevée sur la base de l'ordre moral et du dogmatisme progressistes, c'est une forme politique qui, virtuellement a vécu.

C'est pourquoi l'Ouest ne parviendra pas à normaliser les pays d'Europe centrale, ni à y construire quoi que ce soit sur les ruines du communisme. L'Est s'affirmera peu à peu, pèsera sur nous, frappera à notre porte. Le choc sera énorme à l'Ouest. Déjà la contestation fermente partout. L'ordre établi n'y résistera pas. De ce double effondrement sortira l'Europe nouvelle, et, peut-être, un monde nouveau."
In
Henri HUDE.
Ethique et politique.
Editions Universitaires, Paris, 1992.
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2. Commentaires.
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Quoique écrit en 1992, ce texte décrit parfaitement ce qui est en train d'arriver sous nos yeux. Il convient, d'abord, de dégager les quelques idées forces de ce passage : (a) Notre prétendue démocratie n'est qu'un gigantesque système de confiscation du pouvoir et de ses avantages aussi bien matériels (voiture de fonction, retraites dorées, vie luxueuse, aux frais des contribuables et/ou des salariés) que sociaux (prestige social, considération médiatique, foules de courtisans - souvent intéressés - flagornerie d'une bassesse incroyable), par une petit nombre d'individus au rang desquels il faut mettre les ENARQUES, les anciens des soi-disant grandes écoles (Polytechnique, Mines, Centrales, Normale Sup' [dans une moindre mesure]) qui créent de véritables réseaux d'influence. A cet égard, l'annuaire des anciens élèves de l'Ecole polytechnique est un chef-d'oeuvre du genre. Ne parlons pas des partis dont les chefs se refilent les postes de pouvoir, en jouant d'une alternance qui se dit démocratique mais ne fait que prolonger l'existence de structures vermoulues (le maintien des Départements, et des Conseils Départementaux en est un exemple remarquable), sans faire naître de structures qui auraient un sens (les pseudo-régions qui marient la carpe et  le lapin, est un autre exemple de ce dogmatisme sectaire qui fait fi de l'histoire et de la géographie ; or une étude toute récente des résultats des élections départementales montrent que les résultats recouvrent très exactement les territoires des anciens pays dits d'Etat, sous l'ancien Régime, c'est-à-dire les provinces dotées d'un Parlement). (b) Il y a ensuite la tyrannie d'un Etat omniprésent qui se mêlent de tout, sauf de l'essentiel ; il faut avoir un gilet jaune dans sa voiture, des détecteurs de fumée dans sa maison ou son appartement, des prises électriques conformes à des normes élaborées par des imbéciles qui mangent des moules-frites à BRUXELLES ; on pourra fermer votre Blog ou votre site, s'il apparaît qu'il déplaît aux Princes. La France est un exemple caricatural de cette tyrannie rampante qui censure jusqu'à l'expression de l'intimité religieuse par un laïcisme d'un autre âge. Les institutions européennes ne sont pas en reste qui tendent à imposer des comportements identiques à tous les citoyens qualifiés d'Européens, à commencer par la forme des cuvettes de WC. (c) Et puis il y a le choc qui est en train de prendre forme entre l'ancienne Europe de l'Est et notre pauvre Europe de l'Ouest laquelle s'occupe de la GPA, de la PMA, de l'euthanasie, du mariage des homosexuels, mais est infoutue de construire des logements pour abriter les sans abris (80 000 dans la Région parisienne), créer de l'emploi, redynamiser l'industrie, inféodée qu'elle est aux grandes multinationales. C'est ainsi que l'on est fort maladroitement intervenu en UKRAINE, sans compter, il y a quelques décennies, la désastreuse intervention en SERBIE, un pays ami de la France de toute éternité, sans compter la reconnaissance du KOSOVO. La GRECE, fort habilement, se tourne vers la RUSSIE. Elle partage sa conception mystique de l'humanité.  On critique les autorités tchèques ou hongroises qui ont le malheur de ne pas comprendre la beauté de la théorie du genre, de l'internationalisme, du mariage pour tous alors que, palsembleu, ils sont dans l'Europe. Ces pays jeunes, RUSSIE en tête, frappent à notre porte en effet. Et je préfère le peuple russe et son âme mystique, à l'agglomérat nébuleux des puissants du groupe de BILDERBERG, et des peuples qu'ils manipulent d'une main de fer gantée dans le velours du foot, des salles de shoot et de la calamiteuse télévision. On voit le résultat de notre indiscrète intrusion en Europe orientale ; je ne le décrirai pas, mais je vous le laisse deviner.
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jeudi 9 avril 2015

09 avril 2015. Nouvelles de la Résistance. Comment ils détruisent le politique.

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Quelquefois l'ignorance savamment entretenue nous empêche de voir clair.

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1. Les citations du jour.
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(a) Sur la pluralité des hommes et la structure familiale comme fondement de l’organisation politique.

"La politique traite de la communauté et de la réciprocité d’êtres différents. Les hommes, dans un chaos absolu ou bien à partir d’un chaos absolu de différences, s’organisent selon des communautés essentielles et déterminées. Tant que l’on édifie des corps politiques sur la structure familiale et qu’on les comprend à l’image de la famille, les degrés de parenté valent comme ce qui d’un côté peut relier les êtres différents et, d’un autre côté, comme ce par quoi des formations semblables par les individus peuvent se séparer les unes des autres et les unes par rapport aux autres."
In
Hannah ARENDT.
Qu’est-ce que la politique ? Texte établi par Ursula LUDZ. Traduction de l’allemand et préface de Sylvie COURTINE-DENAMY. (Collection Points. Série Essais. No 445.)
Fragment 1, section 2 (Août 1950.)
Éditions du Seuil, Paris, 1995 (date du copyright) ; (date d’impression, 2003 ; date du dépôt légal, 2001).

(b) Sur les causes de la dégénérescence politique.

«La dégénérescence [politique] ne commence que lorsque l'incohérence l'emporte, que le peuple fait par exemple l'expérience d'un langage «démocratique» alors que le régime se révèle être «oligarchique» ou «tyrannique». Il n'y a donc pas de fatalité, et l'idée d'un déclin ou d'un crépuscule de la démocratie demeure un cliché dont il faut décidément s'extraire ; le défi que tout régime politique doit tout simplement relever est celui de la cohérence. Et sortir de l'entropie, pour la démocratie adulte, suppose que le langage soit redevenu cohérent avec le régime politique.»
In
Cynthia FLEURY.
Les pathologies de la démocratie.
Le Livre de Poche, biblio essais, N°31544.
Fayard, Paris, 2009 (date de dépôt légal).
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2. Commentaires.
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En voulant détruire la famille par des mesures iniques, ce gouvernement est en train d’achever ce qui reste de conscience politique dans notre peuple.
En ayant menti aux Français pendant sa campagne, c’est-à-dire en faisant le contraire de ce qu’il avait promis, monsieur HOLLANDE achève de ruiner le peu de confiance qu’il nous restait envers la république à la française. Ce régime est oligarchique : ne sont nommés que les copains du pouvoir ; ce n’est pas nouveau mais ce n’est pas une raison pour l’accepter. Ce régime est tyrannique, en exigeant des Français qu’ils obéissent à des lois que la conscience condamne. Ne parade sur la scène médiatique que les esprits politiquement corrects : on nous abreuve d’un Jacques ATTALI ou d’un Alain MINC, mais les journalistes aux ordres jettent  aux chiens un Renaud CAMUS ou un Eric ZEMMOUR. Tous ces homoncules dansent le tango sur le volcan de la révolte et de l’indignation. Qu'ils prennent garde aux imprévisibles éruptions. (Monsieur THEVENOUD continue de siéger à l’Assemblée nationale pendant que les divers ministres qui cherchent des sous pour s’attacher leurs clientèles n’ont pas de paroles assez dures pour les fraudeur du fisc ; "je me marre" aurait dit COLUCHE.)
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3. Informations diverses.
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Jeudi 9 avril : accueil de Christiane TAUBIRA à NANTES.
Le Ministre de l'Injustice est attendu au Tribunal de Grande Instance de Nantes demain, 9 avril, à 11h55. Les Nantais pour la Famille vous y donnent rendez-vous dès 11h30 pour réserver à Christiane Taubira un accueil digne de ce nom.
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Jeudi 9 avril : accueil de Najat VALLAUD-BELKACEM à NANTES.
A noter, la visite à Nantes le même jour, du Ministre du Gender, Najat Vallaud Belkacem. Voici son programme :
  • 11h15 - 12h30: Visite du laboratoire expérimental de simulation de médecine intensive de l'Université de Nantes - 1 rue Gaston Veïl
  • 14h30 : Congrès de l'Union Nationale des Etudiants de France (UNEF). Intervention de la ministre à 14h55. Cité des Congrès - 5 rue de Valmy
  • 15h45 - 16h15 : Biennale de l'éducation organisée par les Francas. Lycée Nelson Mandela - rue Gaëtan Rondeau
Si vous souhaitez lui réserver également un accueil, mieux vaut éviter la Cité des Congrès, l'UNEF travaillant main dans la main avec le gouvernement.
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La vérité sur les Canuts lyonnais (via le Salon beige).

"Le 9 avril 1834, à Lyon, débute la seconde insurrection des Canuts. Après l'échec des grèves de février, l'accord sur les prix annulé dès qu'il fut signé, et le vote de la loi contre les associations ouvrières, la condamnation des « meneurs » de février, qui sont en fait des mutuellistes, met le feu aux poudres. Le 13 la semaine sanglante commence.
La mythologie gauchiste a récupéré cette révolte, pourtant il s'agit du dernier sursaut des corporations telles qu'elles existaient avant la révolution. Les Canuts étaient propriétaires de leur outil de travail
Jean SÉVILLIA dans son livre Historiquement correct, (Ed. Perrin, chapitre X, pages 225 à 228) rappelle que cette révolte n'est en rien une révolte révolutionnaire comme les socialistes de la IIIème république vont réussir à le faire croire. Les Canuts propriétaires de leur outil de travail, sont de petits artisans, qui fonctionnent sur le mode des corporations d'avant la révolution. Ils sont le dernier symbole d'une économie française régulée par la loi. La bourgeoisie révolutionnaire triomphante a installé des usines industrielles qui permettent de vendre à moindre coût.
Plus de 600 canuts sont tués, 10.000 passent en jugement."

Dans son libre intitulé La Révolution française ou les prodiges du sacrilège, Jean DUMONT donne de très intéressantes précisions sur cette Révolte que nos menteurs à l'heure actuelle aux gouvernes ont annexée à leur catéchisme ; DUMONT démontre que si les ouvriers de LYON n’ont pas été écrasés et définitivement exploités par les nouveaux riches (enfortunés par les vols, la concussion et la filouterie à la faveur de la Révolution et de la vente des biens nationaux), lors de leur première révolte, ils le doivent aux chanoines-comtes de la primatiale Saint-Jean.
Et pour achever de montrer que la Révolution est la matrice de l’exploitation des ouvriers au XIXe siècle, il est bon de rappeler l’article 5 de la Loi Le CHAPELIER (cette loi interdit les corporations et parle en son article 2 des prétendus intérêts communs des artisans, ouvriers ou maîtres) : cet article 5, ce honteux article 5 a eu force de loi pendant des décennies dans notre beau pays : « Si, contre les principes de la liberté et de la Constitution, des citoyens […] faisaient entre eux des conventions tendant à refuser de concert ou à n’accorder qu’à un prix déterminé le secours de leur industrie ou de leurs travaux, lesdites […] conventions sont déclarées anticonstitutionnelles. » Il faut attendre 1864 pour que soit rétabli le droit de grève, 1884 pour que les syndicats soient autorisés et 1901 pour que les autres type associations le soient à leur tour. Or ce que réclamaient les canuts de LYON,  lors de leurs deux révoltes successives (la première avait été couronnée de sucès grâce aux chanoines-comtes), c’était l’application du Tarif minimum de l’Ancien régime, sorte de SMIC avant la lettre.

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mercredi 8 avril 2015

08 avril 2015. Nouvelles de la Résistance : que les juges ôtent leurs robes !

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Il y a des moments où j'ai envie de crier très fort à la fenêtre de mon balcon :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêchent de devenir vrai, c'est la lâcheté !

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1. La citation du jour.
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"Quand je vois, parmi nous, certains magistrats brusquer les parties ou leur adresser des bons mots, lever les épaules aux moyens de la défense et sourire avec complaisance à l’énumération des charges, je voudrais qu’on essayât de leur ôter leur robe, afin de découvrir  si, se trouvant vêtus comme les simples citoyens, cela ne les rappellerait pas à la dignité naturelle de l’espèce humaine." 
In
Alexis de TOCQUEVILLE.
De la démocratie en Amérique. Les grands thèmes. Edité par J.-P. MAYER. Édition revue et corrigée avec une bibliographie supplémentaire pour l’édition de 1980. (Collection Idées. Série Sciences humaines. No 168.)
Paris, Gallimard, 1980.
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2. Commentaires.
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Je dédie cette pensée de TOCQUEVILLE au malheureux sénateur Jean GERMAIN qui a préféré se donner la mort plutôt que de subir ce qu'il considérait et comme une injustice et comme un déshonneur.
La manière dont la presse traite ce drame, journaux gratuits en tête, est une curieuse manière d'envisager les faits. Selon le journal gratuit de ce jour "Metronews", et malgré la bémolisation de l'article intitulé : Jean Germain, "une mise à mort politique ?" par l'adjonction d'un point d'interrogation à ce qui ressemble fort à une affirmation, tout ça c'est de la faute du procureur, dont Me Dominique TRICAUD, l'avocat de l'ancien maire de TOURS, dit "qu'il est engagé à droite, voire à l'extrême-droite". Voilà un avocat qui feint de découvrir le possible asservissement du jugement des juges à des opinions politiques. Mais nous n'avons pas entendu les avocats se plaindre de l'opinion de gauche des juges d'instruction et des magistrats qui ont portées de graves accusations  contre monsieur SARKOZY, ou contre monsieur WOERTH ; des accusations suivies de procès en bonne et due forme, conclus par deux fois par deux non-lieux assortis pour l'un de ces procès la mise en cause d'un témoin, madame Claire THIBOUT laquelle a faussement accusé l'ancien président de la République dans l'affaire BETTENCOURT. Madame TAUBIRA veille à ce que l'ennemi soit cerné par ses inféodés. Elle incarne une véritable caricature de la justice, elle qui est censée garder les sceaux !
Tout le monde trouve normal que, malgré le non lieu demandé par un juge d'instruction vis-à-vis de monsieur Georges TRON, celui-ci ait été renvoyé devant un tribunal pour répondre de tentatives de viols, avec la bénédiction de la Cour de Cassation qui a jugé le renvoi acceptable.
Pas davantage, les instances judiciaires n'ont trouvé utile de sanctionner les injures portées par le Syndicat de Magistrature, son président en tête, contre diverses personnalités de droite sur son "mur des cons".
Et l'on voudrait que nous ayons confiance dans l'impartialité des juges quand ils doivent traiter d'affaires touchant des hommes politiques ? Le ver est dans le fruit d'une institution qui aurait due être à l'abri de ces tentations partisanes. Les juges sont des hommes comme les autres. Mais, contrairement à la justice que les frontons des palais nous montrent les yeux bandés et tenant en main une balance, nos juges louchent à gauche ou à droite, et ils portent de grosses lunettes...
Qu'on leur ôte leur robes à ces juges tout puissants. Et plutôt que de penser à leur carrière, qu'ils pensent  d'abord à la justice.
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3. Informations diverses.
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Rien à signaler qui soit de nature à susciter notre étonnement ou notre indignation... Ils ont atteint déjà le niveau de l'ébullition !














mardi 7 avril 2015

07 avril 2015. Nouvelles de la Résistance. La bêtise a été terrassée !

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L'information, pour une fois, a servi le bien !

Car ce n'était pas l'ignorance qui nous empêchait de devenir vrai, c'était la lâcheté !

Il s'est trouvé des courageux, venus de tous les horizons politiques, philosophiques et religieux pour demander à la régie publicitaire de la RATP de revenir sur la censure qu'elle imposait aux promoteurs du concert en faveur des chrétiens d'Orient. Rendons-leur hommage et poursuivons notre combat en faveur de la justice.

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1. La citation du jour.
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"[|...]. Car l’heure vient où les questions qui vous seront posées de tous les points de la terre seront si pressantes et si simples que vous ne pourrez guère y répondre que par des oui ou par des non. La société dans laquelle vous vivez paraît plus complexe que les autres parce qu’elle excelle à compliquer les problèmes, ou du moins à les présenter de cent manière différentes, ce qui lui permet d’inventer à mesure des solutions provisoires qu’elle présente naturellement comme définitives. Cette méthode est celle la médecine depuis MOLIÈRE. Mais elle est également celle des économistes et des sociologues. Je prétends que vous occupez dans cette société une situation avantageuse, car en se proclamant matérialiste, elle vous laisse à bon compte l’immense privilège de la critiquer au nom de l’Esprit. Malheureusement pour vous, passé un certain degré de ruse et d’imposture, les plus insolentes phraséologies ne sauraient masquer le vide des systèmes. Lorsque le doctrinaire entend monter de la salle attentive un certain murmure, à peine perceptible, il a beau redoubler d’importance et de gravité, ce suprême effort achève de le perdre. [...]." 
In
Georges BERNANOS.
Les grands cimetières sous la lune. (Collection "Points". Série Témoignage. N°P91.)
Librairie Plon, Paris, 1995.
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2. Commentaires.
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Je dédie ce passage à monsieur UNGER le sinistre (du latin sinister, situé à gauche), PDG de la régie publicitaire Métrobus de la RATP. Cet imbécile bernanosien, qui s'est cru autorisé à censurer - au nom de la laïcité prétendument républicaine - la publicité du concert organisé au profit des chrétiens d'Orient devrait démissionner de son poste ; ce serait à son honneur. Nous n'en attendrons pas tant de cette grosse légume du PS, lequel, heureusement, comporte en son sein des membres plus intelligents, plus compatissants et plus justes.
Oui, la société dans laquelle nous vivons rend complexes à souhait des questions très simples. Des sanguinaires décapitent, crucifient, violent, réduisent en esclavage leurs concitoyens parce qu'ils sont chrétiens ! Des Français veulent les aider en organisant un concert à leur profit. "Horribile auditu dit l'imbécile patenté, récemment décoré par monsieur HOLLANDE, horribile visu ! Je ne puis cautionner cette offense à MA laïcité !" Et de se gratter le crâne ! "Que faire quand ma laïcité est ainsi offensée par la si odieuse mention de chrétiens ? Voyons, voyons ! J'ai beau tout retourner dans ma tête, je ne vois pas d'autre issue que de gommer cette mention obscène des affiches que l'on m'a demandé de faire placarder dans les stations du Métropolitain." L'imbécile gomme ! Puis, première reculade, autorise que ses sous-fifres ajoutent "au profit de l'oeuvre d'Orient." Devant la levée de bouclier (qui au milieu de l'agitation n'a cependant été qu'un "imperceptible murmure"), et bien que son catéchisme socialo-laïcard et son "insolente phraséologie", s'en soient trouvés gravement offensés, monsieur UNGER finit par céder. La RATP mettra à ses frais sur les affiches, ce bandeau qui crucifie les croyances du croisé de la laïcité, que dis-je les croyances, les convictions. Crucifiement de la chair des hommes d'Orient contre le crucifiement des convictions ! Il a "redoublé d'importance et de gravité, monsieur UNGER, et ce suprême effort achève en effet de le perdre".
Cet épisode montre à quel point de bêtise l'idéologie laïciste de gauche pensée par des médiocres peut descendre. Rendons grâce à des hommes de gauche qui, avec plus de hauteur de vue, de coeur et de compassion, ont critiqué monsieur UNGER (pour ne point l'humilier, ce que je comprends, ils ont remplacé son patronyme par RATP). Ils ont vu d'abord dans ces populations martyrisées des êtres humains poursuivis par des fous furieux parce qu'ils sont chrétiens, et non des armées de prosélytes soucieux de convertir la France.
Je le répète, monsieur UNGER devrait démissionner de son poste et trouver dans le calme d'une retraite anticipée le temps de réflexion nécessaire à une salutaire prise de conscience. Je pense que nous pourrons attendre longtemps.
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3. Informations.
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Il n'y a rien qui mérite d'être soumis à votre réflexion. Il me semble que l'épisode de la RATP devrait suffire à nous faire rentrer en nous-mêmes. Le Prélat responsable des Oeuvres d'Orient, monseigneur GOLLNISCH, nous appelle à ne pas humilier la RATP. Je suis assez d'accord. N'humilions pas davantage une institution bien utile aux Parisiens ; elle l'a suffisamment été par l'un de ses responsables. Elle ne le méritait pas et le responsable ne la méritait pas !


lundi 6 avril 2015

06 avril 2015. Nouvelles de la Résistance : monsieur Unger, démission ! bravo Jean-Luc Mélanchon !

Ah, certes non, ce n'est pas l'ignorance qui a poussé monsieur UNGER à refuser la publicité du concert en faveur des chrétiens d'Orient, c'est tout simplement la lâcheté.

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1. Communiqué de Jean-Luc Mélanchon.-
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De Jean-Luc MELANCHON, qu'il faut remercier, ce communiqué remarquable :

"D’accord, je réagis tard. Mais je m’en voudrais de ne pas le faire maintenant que j’ai été saisi du problème par un ami très cher, chrétien, engagé au Parti de Gauche. Il m’a demandé ce que je pensais de la décision de la RATP quand elle interdit une publicité invitant à un concert de solidarité avec les chrétiens d’orient. La raison d’agir de la RATP serait la défense de la laïcité. Pour moi, cet affichage n’est en rien une atteinte à la laïcité. Celle-ci exige la séparation des églises et de l’état et postule que l’état ne reconnait ni ne salarie aucun culte. Rien de tout cela n’est concerné par cet affichage dans le métro. Le message de cette publicité ne comporte aucun appel communautaire ni aucune incitation à l’encontre d’un quelconque autre groupe de personnes ou d'une autre religion. Enfin les chrétiens d’Orient sont bel et bien persécutés du seul fait de leur appartenance religieuse et compte non tenu des engagements politiques que chacun d’entre eux peut avoir dans son pays respectif qui sont variés et très directement reliés à l’histoire de la nation à laquelle ils appartiennent. Dans ces conditions les partisans de la laïcité sont plutôt appelés au devoir de solidarité avec les membres d’une minorité religieuse persécutée. La lutte pour la liberté de conscience n’a pas de frontières. Quant au reste la RATP accepte des affichages grossièrement sexistes, des affichages de violences et d’une façon générale d’innombrables provocations visuelle qui sont le principe même de la publicité sans en avoir jamais été émue. Au contraire elle fait des procès aux adversaires de la publicité qui sont souvent sévèrement condamnés. Dans ces conditions l’interdiction faites aux amis des chrétiens d’orient persécutés se présente plutôt comme une discrimination qui est elle-même peut être assimilé a une atteinte a la laïcité dans la mesure où elle est le fait d'une service public.
A mes camarades chrétiens et juifs croyant dont c’est la Pâques : bonne fêtes de Pâques ! Souvenez-vous que la sortie de l’esclavage n’est pas finie tant que dure l’exploitation et la misère. Et que la résurrection n’a pas commencé tant que le productivisme reste libre de détruire le seul écosystème compatible avec la vie humaine. Au contraire la mort avance en même temps que la date de l'entrée en dette écologique chaque année. jlm"

Est-il nécessaire d'ajouter que je partage tout à fait l'analyse de Jean-Luc MELANCHON, dans tous ses aspects. Peut-on dire que la résurrection est effective quand des millions d'êtres humains meurent de faim, de misère ou d'esclavage ? Oui, le Christ sera en agonie, jusqu'à la fin du monde, car il n'y a pas de limite à la cupidité humaine et à la volonté de puissance des puissants ! Il m'est arrivé de critiquer Jean-Luc à propos des droits imprescriptibles de la conscience qu'il veut soumettre à la contrainte de la loi. Mais non seulement c'est le plus grand orateur politique de notre temps, mais c'est aussi un humaniste, car pour lui l'humain est plus important que l'économie. Nous divergeons donc sur les moyens, mais non sur les fins.
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2. Commentaires.
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Jean-Vincent Placé, chef de file des écologistes, a dit : « Je suis sidéré, je suis profondément républicain (...) Mais c'est honteux, je demande à la RATP de régler le problème dès demain »
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI a ajouté : « Sur les chrétiens d'Orient, avec le génocide qui est en cours par les barbares de Daesh et d' Al-Qaïda, je pense que la RATP aurait dû réfléchir à ce qu'est la solidarité, ce n'est pas une atteinte à la laïcité, quelle que soit la religion des gens »
Gérard Larcher, président du Sénat a annoncé que le Sénat allait auditionner des responsables de la RATP.
Manuel Valls lui-même, de son côté, dit son soutien total aux chrétiens d'Orient 
Du parti communiste :
"La RATP a cru devoir interdire dans le métro parisien un affichage pour un concert à l'Olympia par une chorale patronnée par l'évêque de Gap au motif que les affiches portaient la mention "au profit des chrétiens d'Orient" ce qui rendrait ces affiches et cette mention contraires à la laïcité. L'affichage a dû être modifié. Le PCF proteste contre cette atteinte à la liberté d'expression (religieuse en l'occurrence) qui en outre est une atteinte à la liberté d'agir pour la solidarité envers des populations persécutées. [...]"
Du parti socialiste par la voie de monsieur CAMBADELIS :

"Je m'étonne de la décision prise par la RATP et sa régie publicitaire Metrobus de retirer la mention "au profit des Chrétiens d'Orient" sur les affiches publicitaires apposées régulièrement et annonçant un concert du groupe "Les Prêtres".

En quoi cette mention pour une initiative, privée mais tout-à-fait régulièrement organisée, serait-elle attentatoire à "la neutralité du service public", particulièrement dans le cadre d'un conflit armé, alors même que les Chrétiens d'Orient ne sont en l'espèce que des victimes des uns comme des autres ?

La République française, laïque, qui porte à la tribune des Nations Unies le drame quotidien vécu par les populations civiles de Syrie et d'Irak, dont les Chrétiens d'Orient, ne peut chez elle dans le métro parisien être indifférente à leur sort.

J'appelle solennellement la RATP à revenir sur cette décision."
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D'un député radical de Gauche.

Ainsi qu'un député du Parti radical de gauche, Joël Giraud,qui, dans un courrier adressé à Manuel Valls, Laurent Fabius et Ségolène Royal, s’est insurgé contre « l'intégrisme laïc » : « J'ai été sidéré par une telle décision, car je ne vois pas en quoi un concert qui a pour objectif de venir en aide à un peuple victime d'un génocide dénoncé avec force par le gouvernement peut être une entorse à la laicité. Je le dis avec d’autant plus de conviction que ce groupe, ainsi que l’évêque qui l’anime, Jean-Michel di Falco, ont toujours scrupuleusement respecté ce principe, y compris lors de débats comme celui du mariage pour tous qui enflammaient d’autres départements. Ce concert pourrait être, au demeurant, donné par ce même groupe pour toute cause humanitaire, car il s’agit bien là d’une atteinte monstrueuse à l’humanité qui est perpétrée. C’et pourquoi je vous remercie de bien vouloir faire revenir la RATP sur une décision aussi inacceptable qu’incompréhensible y compris et surtout pour un laïc convaincu qui ne confondra jamais laïcité et intégrisme laïc ». Sera-t-il entendu ?

En revanche, silence assourdissant du côté de l'UMP.
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3. Informations
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Processions de Pâques des Chrétiens d'Orient : une vidéo.

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Le contrat entre la RATP et Riyad est-il neutre dans l'affaire des chrétiens d'Orient ?
"RATP Dev, en tandem avec l'entreprise saoudienne Saptco, a signé fin novembre un contrat mirobolant avec Riyad : il s'agit de créer ex nihilo puis d'exploiter un réseau de 100 lignes et 1000 bus dans la capitale saoudienne. Le marché est évalué à 1,7 milliards d'euros sur les douze ans du contrat. RATP Dev possèdera 20% de la joint venture.

Ce contrat peut-il expliquer la "prudence", pour ne pas dire la bêtise de la RATP concernant la censure des chrétiens d'Orient ? Le principe de neutralité, si cher à la RATP, a-t-il vraiment prévalu ?"
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Il persiste ! (Site de l'Observatoire de la Christianophobie).

"Un lecteur (merci Laurent !) vient d’attirer mon attention sur le communiqué du Président de la République à la suite de la tuerie antichrétienne de Garissa (Kenya). J’avoue que, faute de temps, je n’étais pas allé y voir… C’est, encore une fois, un texte misérable. Il gomme, évidemment, le fait que ce « terrorisme le plus abject » s’en est pris sciemment et délibérément à des étudiants chrétiens, et qu’il est le fait de musulmans ! C’est le christianisme qui était, encore une fois, visé et ciblé par ces djihadistes musulmans et non pas « la jeunesse, le savoir et l’éducation », dès lors que la jeunesse musulmane de l’Université a été volontairement épargnée par les tueurs ! Hollande nous refait le coup, dans cette affaire, de son honteux communiqué du 15 février dernier sur l’abject assassinat de 21 chrétiens par des musulmans djihadistes en Syrie, qualifiés de« ressortissants égyptiens » ! Trop, c’est trop…
Le président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kenyan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation. Il s’associe à la douleur des nombreuses victimes de l’attaque contre l’Université de Garissa et présente ses condoléances au Président du Kenya, Uhuru Kenyatta. La France se tient aux côtés des autorités kenyanes et est prête à coopérer avec elles dans la lutte contre le terrorisme."
Rien ne m'étonne plus de la part d'un tel homme.
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Monsieur Gérard UNGER devrait démissionner. 



Il y a peu de chance qu'il le fasse. Voici pourquoi (site du Salon beige).


"Metrobus a donc refusé de mentionner sur une affiche publicitaire que le concert des prêtres sera au profit des chrétiens d'Orient et de l'Oeuvre d'Orient.
Gérard Unger, né le 24 octobre 1946 à Paris, ancien président de RMC puis de la Sofirad, est le Président-directeur général de Metrobus, régie publicitaire de la RATP, depuis 1997.
Gérard Unger est également conseiller du président de Publicis, Maurice Lévy, et président-directeur général de Médiavision (Jean Mineur, régie publicitaire de cinéma), toutes deux filiales du groupe Publicis. 
Militant au PS de longue date, il appartient au Bureau exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), de l’Union de la publicité extérieure (UPE), est vice-président de la LICRA chargé de la communication et président de JCall France.
J'ose espérer que la décision de Métrobus n'est pas inspiré par l'appartenance de monsieur UNGER à la frange la plus laïcarde du PS. Il est encore moins croyable qu'il ait censuré cette affiche publicitaire parce qu'il est membre du CONSEIL REPRESENTATIFS DES INSTITUTIONS JUIVES DE FRANCE. Que s'est-il passé dans sa tête pour qu'il fasse refuser par ses services la publicité du concert des Prêtres au profit des chrétiens d'Orient persécutés ? La promesse d'une promotion ? D'obscures tractations avec l'Arabie saoudite pour garder à Métrobus le juteux contrat passé avec l'Arabie saoudite ? Nous ne saurons jamais ce qui a contraint ce haut responsable de la RATP à prendre une telle décision. Mais nombre de Français, scandalisés par ce manque de jugement, sans parler du manque de coeur, de compassion et de solidarité, demande sa démission.