vendredi 31 mai 2019

Vendredi 31 mai 2019. Mes chroniques : liberté responsable, liberté sans frein, liberté à la sauce révolutionnaire.


Je commencerai ces chroniques par un extrait du célèbre discours de SOLJÉNITSYNE à l’université de Harvard, le 8 juin 1978. Il interroge la notion de Liberté, dans son rapport à Dieu et à son Christ.

"À elle seule, la liberté dénudée ne saurait en aucune façon résoudre tous les problèmes de l’existence humaine et elle en pose une foule de nouveaux. Mais, tout de même, dans les premières démocraties, y compris l’américaine à sa naissance, tous les droits n’étaient reconnus à la personne humaine qu’en tant qu’oeuvre de Dieu ; autrement dit, la liberté n’était confiée à la personne que sous condition, en supposant une permanente responsabilité religieuse : tel était l’héritage du millénaire précédent. Il y a encore deux cents ans, en Amérique, il y a même cinquante ans de cela, il eût semblé impossible d’accorder à l’homme une liberté sans freins, comme ça, pour l’assouvissement de ses passions. Depuis lors, toutefois, dans tous les pays occidentaux, cette liberté s’est érodée, on s’est définitivement libéré de l’héritage des siècles chrétiens avec leurs immenses réserves de pitié et de sacrifice, et les systèmes étatiques n’ont cessé de prendre l’aspect d’un matérialisme de plus en plus achevé. En fin de compte, l’Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l’homme, mais l’homme a vu complètement s’étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. Durant ces dernières décennies, cet égoïsme juridique de la philosophie occidentale a été définitivement réalisé, et le monde se retrouve dans une cruelle crise spirituelle et dans une impasse politique. Et tous les succès techniques, Cosmos compris, du Progrès tant célébré n’ont pas réussi à racheter la misère morale dans laquelle est tombé le XXe siècle et qu’il eût été impossible d’imaginer, fût-ce à partir du XIXe."

Alexandre Soljénitsyne, Le déclin du courage, Discours de Harvard le 8 juin 1978
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CHRONIQUE DES ÉLECTIONS DITES EUROPÉENNES.
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Sur le vote des catholiques aux Européennes.


L’Europe ce n’est pas la paix ! Démonstration.


RTL et monsieur JADOT ou le mélange des genres.


Emmanuel TODD choqué (vidéo) ; bonne intervention.

Eh oui ! Réclamez le droit d’être Français en France, ce n’est pas du nazisme. Merci à monsieur TODD
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CHRONIQUE HISTORIQUE.
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Les Communistes et les nazis.

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CHRONIQUE DES RIDICULES.
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Montpellier n’est pas Nantes, madame !

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CHRONIQUE DE PONCEFRELU-PILATOQUET.
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Gare aux hauts fonctionnaires mal-pensants !


Gare aux aux amoureux de la liberté !

Sur la police de la pensée, et la liberté d'exercer ce droit à penser.

Et des journalistes pas très curieux.

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CHRONIQUE DES GUERRES DE VENDÉE.
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Une fresque, In memoriam.


Génocide ?

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CHRONIQUE DE NOTRE-DAME DE PARIS.
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Il convient de saluer cette prise de position inattendue de madame HIDALGO.





Jeudi 30 mai 2019. La France qui pleure et la France qui rit ou la survivance d'un catholicisme zombie.

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Bien que je ne partage pas la totalité des opinions exprimées dans ce livre très roboratif et stimulant, il mérite amplement d’être lu. Il s’agit de l’ouvrage intitulé Un catholique s’est échappé, de Jean-Pierre DENIS (Le Cerf, Paris, 2019). Nous aurons sans aucun doute l’occasion d’en lire ensemble quelques bonnes feuilles.

DENIS constate que la France n’est plus catholique comme on l’entendait il y a encore quarante ou cinquante ans. Loin d’en geindre, il propose quelques pistes d’action très intéressantes, et il remarque que le catholicisme marque encore la société, un catholicisme zombie, non confessant, mais qui imprègne encore les régions jadis croyantes.

Aux pages 90 et 91 de son livre, il note ceci :

"Dans le Mystère français, Hervé LE BRAS et Emmanuel TODD entendent dévoiler les deux visages de la France — l’un qui pleure, l’autre qui rit. Mais ces deux visages ne sont pas ceux que l’on croit percevoir. La ligne de partage entre la France qui souffre et celle qui s’ouvre ne séparerait pas la gauche et la droite, ou même les riches et les pauvres. Quand on essaie d’en dresser la cartographie en prêtant attention à certains indicateurs, comme les suicides, le niveau éducatif, la fécondité, les homicides, la France qui peine est celle de la Révolution, ce pays depuis longtemps déchristianisé qui a été ensuite marqué par le communisme et par un esprit égalitaire disparu sans laisser de traces. Navrés LE BRAS et TODD constatent la « déprime idéologique et culturelle des populations anciennement laïcisées » et croient relever « l’effet dépressif sur la société française de l’effondrement de la croyance communiste ». Cette France-là, moins bien éduquée, marquée par les inégalités sociales et économiques est aussi celle que tend à conquérir le Front National. Elle souffre. Elle résigne. Elle décline.
"Qui l’eût cru dans le Landerneau intellectuel ? L’autre France celle qui se porte (presque) comme un charme, c’est celle qui reste marquée par l’empreinte du christianisme, malgré la chute spectaculaire de la pratique religieuse. Dans ce pays moins atteint par la crise, on fait des études plus longues, on éprouve moins de difficulté à se situer dans le nouveau paysage européen et mondialisé, le chômage frappe moins les jeunes et, dans une certaine mesure, le lien familial résiste mieux. Or cette France, c’est celle de l’histoire culturelle et politique méprisée et rejetée à la périphérie de son espace mental : la Bretagne et les pays de Loire, les Pyrénées basques, l’Alsace, le versant méridional du Massif central, la Franche-Comté, la Savoie. La persistance de cette cartographie religieuse dans un pays presque entièrement sécularisé a quelque chose de fascinant."
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COMMENTAIRES.
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Ils seront très courts et consisteront à vous montrer la carte des résultats des élections européennes. En effet, c’est fascinant. Les résultats du Rassemblement National (violet) et de La République en marche (jaune moutarde). Vous pouvez constater, en effet, que ce sont bien les régions citées par LE BRAS et TODD, d’ancienne tradition catholique (Bretagne, Pays basque, Sud du Massif central, Savoie, Alsace), qui ont mis le parti macronien en tête, ce qui confirme le choix majoritaire des catholiques pour lui. Le Rassemblement National fleurit dans les régions depuis longtemps déchristianisées.



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mercredi 29 mai 2019

Mercredi 29 mai 2019. Mes chroniques... Les frileux et les exclus


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CHRONIQUE DU TEMPS QUI SE GÂTE.
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Les oligarques sont obligés (un peu) de lâcher monsieur MACRON.

On peut se demander comment un journal sur lequel plane l’ombre tutélaire et lourde de monsieur NIEL a pu laisser sortir l’affaire BENALLA. Nous soutenons, bien entendu, madame Ariane CHEMIN, convoquée, sans doute sur ordre, par la DGSI…
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CHRONIQUE DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES.
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Voilà qui devrait faire réfléchir.


Non, les Républicains ne méritaient pas BELLAMY.

Ils l’ont soutenu comme la corde soutient le pendu. Et ça continue.

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CHRONIQUE DES EMMERDEURS.
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La limitation de vitesse sur les rocades n’améliore rien du tout.

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CHRONIQUE D’UNE OPPOSITION LAMINÉE.
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Un bel article, dont l’extrait ci-dessous.

"Qui va s’opposer au « projet » d’Emmanuel Macron ?
Mais là où la chose devient grave pour la France, c’est que cette déconstruction du paysage politique vient accompagner la déconstruction du pays en lui-même, de ses traditions sociétales, de son contrat social. Qui, aujourd’hui, en France, aura assez de poids politique pour s’opposer à la casse du modèle social français, initiée, entre autres, par les cinq « ordonnances Travail » du 22 septembre 2017 ?
Qui, aujourd’hui, en France, aura assez de poids politique pour s’opposer à la casse sociale et salariale (ça aurait pu intéresser la gauche) liée à l’ouverture massive des frontières pour attirer une main d’œuvre bon marché venue de pays plus ou moins lointains (ça aurait pu intéresser la droite), initiée par le tandem Merkel-Macron en 2017 ?"
L’embourgeoisement des catholiques. Ils préfèrent l’ordre à la justice ?
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CHRONIQUE DES « ZÉLITES ».
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Quand on a lu BRANCO, on comprend que Sciences Po est un relais fidèle du macronisme. Notre Juan décrit cela très bien.


Quand pourra-t-on se débarrasser du haut ?