mardi 31 janvier 2017

30 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. La justice et le Canard sont deux choses qui n'ont rien à voir !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Premièrement, on manque à la justice en la réduisant à quelque chose qui n’est pas directement en lien avec la vérité de la parole. On se flatte d’un humanitarisme qui traite les hommes comme des bêtes : on les nourrit, on les réchauffe comme animaux domestiques ; on veille à leur prospérité matérielle, et au diable leur âme ! Le bonheur n’est-il pas dans un bien-être aveugle ? Qu’on aide les pauvres, vite ! mais comme s’ils n’avaient pas d’angoisse devant la mort, n’étaient pas affamés de sens, assoiffés de contemplation. Comme si la poésie et le savoir, la louange et la supplication, la conversation et la confidence, n’étaient pas les premières des nourritures pour l’homme en tant qu’homme. Imaginez que je vous propose de manger ensemble, mais sans échanger un mot ni un regard éloquent, sans même se parler intérieurement à soi-même : en quoi nous distinguerions-nous de deux vaches, nos mufles à ruminer parallèlement dans l’auge ? Un acte qui serait tout en dehors de la parole ne serait pas un acte humain.
"Deuxièmement, on manque à la justice en livrant sa définition aux caprices du monde. Car qui nous montrera la justice ? Où trouverai-je son modèle ? Nous devons vivre comme des frères, soit ! Mais trouverons-nous la référence de la vie fraternelle chez les Dalton ? Serons-nous plutôt comme Romulus et Remus ? Comme Abel et Caïn ? Nous devons nous aimer les uns les autres, très bien ! Est-ce à la façon de Bonny et Clyde ? De Pasiphaé et de son taureau ? De Roméo et Juliette se suicidant ? Du reste, si notre modèle de justice n’est pas transcendant, ne sera-t-il pas toujours négociable et manipulable ? La justice ne sera-t-elle pas le déguisement du plus séducteur et du plus persuasif ? Dès lors, il n’y a guère que deux possibilités : soit l’on verse dans le laxisme — on laisse faire ; soit l’on glisse dans le totalitarisme — on impose une norme arbitraire.
"Troisièmement — et c’est là, me semble-t-il, le manquement le plus grave, parce qu’au principe des deux précédents — je ne rends pas justice à Dieu en lui offrant mon action de grâces. Si je ne perçois pas la grâce de l’existence, comment apprendrais-je à faire grâce pour accomplir la justice ? Si je ne reconnais pas la vie comme un don, et ne témoigne pas pour son Donateur, comment n’en ferais-je pas une propriété qui doit m’être rentable et sur laquelle j’ai tous les droits ? Il est impossible d’entrer dans une juste considération des choses en commençant par une omission pleine d’ingratitude. Il est impossible de faire vraiment justice si l’on déroge à la première justice, qui est d’être reconnaissant à l’égard du principe de toute justice. Je ne saurais rendre à chacun ce qui lui est dû, si je n’ai pas d’abord rendu hommage à Celui qui aime chacun comme son enfant.
"Par conséquent, sans une référence à une origine divine, on ne peut être parfaitement juste, car sans cette référence ou désappropriation, on se poserait soi-même comme juge ultime ou maître de toute justice, ce qui est le commencement de toutes les spoliations."
In
Fabrice HADJADJ.
Comment parler de Dieu aujourd’hui. Anti-manuel d’évangélisation.
Salvator, Paris, 2012, p. 48.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce texte fait suite à mon billet daté du 29 janvier 2017. Il l’éclaire et lui donne tout son sens. Un monde qui ne s’occupe que de science, de technosciences, de commerce, et de gouvernement des hommes par le moyen des lois politiques ne peut faire fleurir la justice. Celle-ci est d’un autre ordre aurait dit PASCAL.
Dans le premièrement de Fabrice HADJADJ, il y a une référence à la nature spirituelle de l’homme, et une référence implicite à la parole de l’Ancien Testament, reprise par Jésus lors de la tentation au désert : « L’homme ne vit pas que de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu ».
Deuxièmement, il ne saurait y avoir de justice à géométrie variable. Nul ne semble s’être ému de voir monsieur CAMBADELIS devenir premier secrétaire de l’agonisant PS. Et pourtant, il a, en matière d’emploi fictif, bien des choses à se reprocher. Le procès qui est fait à monsieur FILLON, à travers son épouse, est ignoble et digne des esprits les plus bas. Je me permets de remettre ici le contenu d’un message qui m’a été retransmis par mon ami Dominique : vous verrez comment il est facile en présentant faussement les choses de salir et couvrir de boue un adversaire politique qui a un seul défaut aux yeux de la bien-pensance : il est chrétien. Voici ce texte :

"Le Canard enchaîné a volontairement omis d'indiquer que Pénélope Fillon était juriste et avocate (il la présente comme sans profession) et donc parfaitement à même de collaborer avec son mari ou avec ses collaborateurs.
J'ai fait remarquer que pour grossir les chiffres on avait pris le salaire brut sur huit ans, alors qu'en enlevant 23 % de charges sociales salariales en divisant par huit ans et par 12 mois on arrive à un salaire normal (4000 euros) pour une avocate collaborant avec un député, moins chère que le coiffeur de hollande !
Enfin j’ai rappelé que l'assemblée en 2014 avait noté que 20 % des parlementaires employaient leurs épouses comme collaboratrice.
A t on vérifie 15 ans après leur travail ?
Que ne ferait pas la gauche mourante pour salir un homme bien !
Regardez sur Le Monde d'aujourd'hui hui la photo ancienne de Pénélope à l'assemblée. Il est dit qu'elle est aussi diplômée de Lettres et élue sarthoise."

Troisièmement, la justice ne saurait varier au gré des régimes, des idéologies et des hommes. Il y a quelque chose qui dépasse la volonté et le jugement humain dans la justice. C’est pourquoi toutes les violences faites à la vie, sous toutes ses formes, et spécialement les violences faites aux petits sans défense quel que soit leur âge, va contre la justice qui nous fait crier si nous sommes honnêtes que la vie vaut mieux que la mort, n’en déplaise à monsieur ROMERO et à son officine du Droit A Mourir Dans La Dignité ; oui, le Créateur mérite d’être loué pour le don de la vie. Bien entendu, il y a des situations affreuses où l’on vient à douter de la valeur de la vie, spécialement dans le cas de personnes atteintes de maladies incurables et atrocement douloureuses. Mais les unités de soins palliatifs et leurs personnels, spécialement formés pour accompagner les personnes en fin de vie, préparent celles-ci à un départ paisible, et peuvent parfaitement soigner la douleur.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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L’ignoble CASTELLUCI du Golgotha Picnic récidive.

Illustration de la citation de Léo STRAUSS du billet du 29 janvier 2017.


29 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance : morale et société close vont de pair

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Quel est le mobile qui sous-tend la mise en cause de la civilisation moderne, de l’esprit de l’Occident et en particulier de l’Occident anglo-saxon ?
La réponse doit être la suivante : il s’agit là d’une protestation morale. Cette protestation vient de la conviction que l’internationalisme inhérent à la civilisation moderne, ou plus précisément, que l’établissement d’une société parfaitement ouverte qui est, pour ainsi dire, le but de la société moderne et par conséquent toutes les aspirations liées à ce but sont inconciliables avec les exigences fondamentales de la vie morale. Cette protestation vient de la conviction que la racine de toute vie morale est essentiellement, et par conséquent éternellement, la société close ; de la conviction que la société ouverte est vouée, sinon à être immorale, du moins à être a-morale : le lieu où se retrouvent ceux qui recherchent le plaisir, le profit, un pouvoir irresponsable, où se retrouvent en fait toutes les irresponsabilités et l’absence de sérieux. […]."
In
n
Léo STRAUSS.
Nihilisme et politique.
Rivage poche/Petite Bibliothèque. N°460.
Payot et Rivages, Paris, 2004, p. 36.
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2. COMMENTAIRES.
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Il serait malhonnête de ma part de ne pas replacer cette analyse de Léo STRAUSS dans son contexte. Le philosophe entend montrer ici comment la jeunesse allemande de l’après-première guerre a refusé les nouveautés de la civilisation occidentale, et, persuadée qu’elles conduisaient à la victoire du communisme a sombré dans le nihilisme, à défaut de pouvoir changer quoi que ce soit au cours de l’histoire. Ce nihilisme associé au caractère particulier de la culture et de l’histoire allemandes a précipité la survenue du nazisme, mais il n’en a pas été la matrice première.
Il semble intéressant d’examiner de plus près ce que dit STRAUSS, et d’analyser en profondeur, au lieu de les juger et de les condamner, deux événements politiques majeurs récents : le Brexit et la victoire de monsieur TRUMP.
Le premier élément de réflexion qui vient à l’esprit est que les peuples anglais et américain ont préféré revenir à une société close, garante d’une plus grande stabilité, certes, mais aussi d’une plus grande moralité. Si nous examinons plus largement les caractéristiques du monde ouvert, tel que l’acceptent, le vantent et le promeuvent les MACRON, Alain MINC, Jacques ATTALI, Pierre BERGÉ et autres bobos patentés qui qualifient cette réaction de replis frileux, de victoire des ignorants sur les gens éduqués, de populisme, nous voyons que l’analyse de Léo STRAUSS est prophétique. Quand la Chine envahit le monde de ses produits, c’est au prix de l’exploitation d’un peuple d’ouvriers dépourvus de tous droits, et de tout avantage sociaux. Quand l’Inde accepte que s’implantent sur son territoire des usines à bébés pour le compte de tiers, c’est au prix de la violation de la morale la plus élémentaire. Quand, pour satisfaire le besoin mondial en bois, le Brésil accepte la déforestation de l’Amazonie, c’est au prix d’un crime écologique sans précédent. Ne parlons pas de la manière dont les grandes compagnies pétrolières mondiales exploitent les gisements pétroliers, souvent en achetant la complicité des gouvernants en place. La justice sociale est bafouée, la pauvreté des pauvres s’accroît tandis que s’accroît la richesse de quelques riches.
Il est évident que la mondialisation est parfaitement immorale. Et les peuples, dans leur sagesse, et sans pouvoir mettre de mots sur les maux dont ils sont accablés, perçoivent bien cette immoralité, ou plutôt cette a-moralité. La Science, la technoscience, l’économie, la politique sont « axiologiquement neutres », ce qui veut dire qu’elles ne reposent sur aucun autre principe que sur celui d’un prétendu progrès illimité déconnecté de toute valeur. Jusqu’au jour où tout craquera.
Ne cherchez pas ailleurs le succès de ce que les bobos appellent le populisme, exprimé aussi bien par monsieur MELANCHON que par madame LE PEN. L’un et l’autre ont saisi les fondements psychologiques et subjectifs du refus des peuples ; ils ne veulent pas se soumettre aux diktats des dollars de monsieur SOROS, au diktat des millions de monsieur BERGE ou de monsieur DRAHI, millions et milliards à côté desquels la somme de 500000 euros perçue par madame FILLON pour un travail effectif, et ceci sur dix ans et en tant que salaire brut apparaissent bien pâles.
Ne cherchez pas ailleurs les raisons de la haine des médias français ou allemands vis-à-vis de monsieur TRUMP. On stigmatise son refus d’accepter sur son sol les ressortissants de 7 pays musulmans, en oubliant de dire que cette mesure est provisoire et prise pour 90 jours.
En réalité, il ne saurait y avoir de paix mondiale durable sans les patries, que l’on peut qualifier de sociétés closes à défaut d’autres qualificatifs. Il s’agit en fait de réflexe de survie, de retour à une identité culturelle, civilisationnelle, d’une volonté de différenciation laquelle est indispensable pour éviter les conflits entre puissance semblables, visant les mêmes buts et par les mêmes moyens : celui des guerres. Je vous renvoie à René GIRARD et à sa rivalité mimétique, un puissant moyen d’analyse des phénomènes humains.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Monsieur SAPIN craint pour le commerce mondial.





lundi 30 janvier 2017

28 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Demain on rase gratis ou le refus du réel !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Léo STRAUSS (1899-1973) soutient l’idée que la philosophie antique et médiévale sous les espèces de ce qu’il appelle « la philosophie politique classique » est généralement mieux à même de nous guider, de nous permettre de penser et de faire face aux choix décisifs de nos vies, que la philosophie moderne et contemporaine. Telle est l’opinion qui semble être celle de cet auteur étrange et déroutant, opinion qu’il s’est faite relativement tôt (dans les années trente du XXe siècle) et qu’il a conservée et approfondie tout le reste de sa vie. C’est assurément la une gageure, et cette opinion fait de lui le philosophe le plus singulier et le plus déroutant de l’histoire de la philosophie moderne. Il est étrange en effet de nier ce qui est tenu par tous les contemporains pour une évidence, à savoir que la philosophie « évolue » et que « naturellement » la philosophie d’aujourd’hui est adaptée à notre temps puisqu’elle en est issue. Par ailleurs, s’il est vrai qu’il a existé jusqu’au XXe siècle des partisans de la philosophie classique (en particulier le thomisme, mais où est-il encore sérieusement enseigné), aucun ne s’est avancé masqué comme STRAUSS derrière l’apparence d’un historien de la philosophie."
In
Léo STRAUSS.
Nihilisme et politique.
Présentation. Léo Strauss, un philosophe pour le temps présent. Par Olivier SEDEYN.
Rivage poche/Petite Bibliothèque. N°460.
Payot et Rivages, Paris, 2004, p. 7.

(b) "Il n’y a de vérité que si l’intelligence concorde au réel. Il n’y a de bien que s’il est véritablement le bien. Rien n’est plus beau que le vrai, le vrai seul est aimable. La primauté de l’être su l’intelligence, la subordination de l’intelligence à la réalité, sa docilité à suivre l’ordre qui rayonne de tout ce qui existe, voilà qui marque les actions de l’homme de civilisation traditionnelle lorsqu’il vise à l’excellence. L’intelligence obéit à sa nature d’intelligence qui est de se conformer au réel. Elle obéit à la nature de l’homme. Elle obéit à la nature des choses. Elle obéit à Dieu, source de toute nature et de toute réalité. L’adhésion à ce qui est, le refus de ce qui n’est pas, telles sont ses caractéristiques."
In
Marcel De CORTE.
L’intelligence en péril de mort.
Éditions du Club de la culture française, Paris, 1969, p. 24
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2. COMMENTAIRES.
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Nous reviendrons avec Léo STRAUSS sur cette question de la civilisation, dont la négation par les jeunes Allemands de la première guerre mondiale, du moins sa négation dans la forme moderne qu’elle avait revêtue, a conduit au nihilisme puis au nazisme.
Il est intéressant de constater que deux esprits aussi différents que STRAUSS et De CORTE en arrivent aux mêmes conclusions quant à la nécessité de fonder la philosophie, y compris et surtout la philosophie politique, sur le réel, c’est-à-dire sur la philosophie traditionnelle, qu’elle soit grecque ou, dans une forme plus élaborée, médiévale, notamment dans sa version thomiste. Rien ne peut se faire de durable si l'on n'accepte pas l'être.
Tant que nos hommes politiques négligeront le réel, ce réel terrible auquel seul les hommes et les femmes dits des classes populaires sont quotidiennement affrontés, ils nous feront miroiter un avenir radieux dont ils ne savent rien, et, de bonne foi ou menteurs, nous conduiront droit dans le mur.
Il nous faut revenir à une philosophie à la fois théorique et pratique qui a fait ses preuves et dont le rejet a conduit aux catastrophes des totalitarismes contemporains et de l'imbécillité crasse de nos hommes politiques qui ne cessent de nous dire que demain on rase gratis !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Sur les emplois fictifs et les malversations des hommes politiques (surtout de gauche).

Des informations peu connues.

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Liste des bobards dans lesquels il faut choisir le meilleur.






dimanche 29 janvier 2017

27 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Ils veulent tous nous fourguer Macron

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Il est […] certain que le patriotisme aura toujours du mal à se passer d’ennemi, c’est-à-dire à ne pas devenir chauvin.
On pourrait en conclure à la justification de l’internationalisme, si ce qui vient d’être dit ne s’appliquait pas aussi à ce dernier. L’internationalisme a besoin d’une patrie : ce sera la groupe ou le clan ou le parti internationalistes. Il lui faut un ennemi, ce sont les patries. Le parti fonctionne donc pour lui comme une patrie fermée, à ceci près que le groupe de référence n’est pas une patrie réelle et historique, mais se définit alors par une appartenance philosophico-politique. Le discours pacifiste et internationaliste est alors l’équivalent fonctionnel d’un appel aux armes. Bref l’internationaliste est aussi chauvin que n’importe quel cocardier, il a seulement en plus quelque chose de théocratique et son agressivité ressemble à du fanatisme."
In 
Henri HUDE.
Ethique et politique. Collection Philosophie européenne.
Editions Universitaires/Mame, sans mention de lieu, 1992, p. 72
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2. COMMENTAIRES.
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Les médias essayent de nous fourguer comme Président monsieur Emmanuel MACRON. Pour cela il procède à une quadruple manipulation de l’opinion : la première consiste à dézinguer ignoblement et de manière parfaitement abjecte la personne de monsieur FILLON (je vous invite à lire l’article dont je donne le lien dans la section des informations diverses), la seconde consiste à mettre en avant les qualités présidentielles de monsieur HAMON dont les mêmes médias savent qu’il n’a aucune chance et en même temps, troisième manipulation, à anticiper la défaite de monsieur VALLS aux élections dites primaires (une vaste foutaise, soit dit en passant, parfaitement dans l’esprit de parti, et absolument antidémocratique), en glosant sur la gifle de LAMBALLE ou sur l’enfarinement de STRASBOURG. Enfin, la quatrième manipulation, orchestrée par des médias aux ordres de monsieur DRAHI, (qui est redevable de bien des amabilités et faveurs de la part de l’ancien ministre de l’économie) consiste à parer monsieur MACRON de toutes les qualités de l’homme neuf.
En vérité, quand on voit qui rallie la candidature de ce jeune homme, on est stupéfié de l’aveuglement volontaire : monsieur MINC, monsieur ATTALI (vous savez, celui qui a été déstabilisé par Eugénie BASTIÉ lors d’une émission télévisée), madame ROYAL, monsieur KOUCHNER et sans doute de nombreux parlementaire socialistes qui espèrent sauver leur siège par un ralliement tardif et parfaitement alimentaire. Monsieur MINC est l’homme qui méprise le peuple en déclarant que le Brexit est la victoire des gens ignorants sur les gens éduqués, monsieur ATTALI conseille depuis trente ans les Princes qui nous gouvernent (qu’ils soient de droite ou de gauche), contre monnaie sonnante et trébuchante, mais il ne semble pas que ses abondants conseils aient porté les fruits qu’on était en droit d’attendre. Monsieur DRAHI est de nationalité israélienne, il vit en Suisse, et ses affaires ont leur siège au Luxembourg.
Tous ces gens plaident pour l’ouverture et tapent sur monsieur TRUMP au motif qu’il défend son pays (en mentant du reste allègrement sur les mesures restrictives prises à l’encontre des ressortissants de sept pays musulmans ; ils les présentent comme définitives, alors qu’elles sont temporaires). En fait ces gens forment bien une caste qui méprise le Peuple, en taxant ses opinions d’opinions populistes. Ce sont des apatrides, des surdiplômés, des européistes, des « zélites » ; Ils ont un intérêt personnel au maintien d’un système qui appauvrit une part croissante de leurs concitoyens tandis qu’ils arpentent le monde à grand renfort de voyages aériens.
Ils sont exactement ce dont la France souffre depuis des lustres : l’arrogance d’une caste qui ne produit que des idées et des projets pour un avenir qu’elle ne connaît ni ne maîtrise, une caste de l’entre-soi.
Je n’apporterai jamais mon suffrage à un homme qui présente des solutions qualifiés d’objectives et évidentes à des problèmes d’une grande complexité sociale, identitaire, historique. Je n’apporterai jamais mon suffrage à un homme qui accepte d’être parrainé par un citoyen étranger. Je n’apporterai jamais mon suffrage à un homme qui dit être en marche et qui, en réalité, fait du sur place.
Je revendique le droit d’aimer ma patrie plus qu’une idée abstraite…
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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A propos de la manipulation médiatique qui vise Françoise FILLON.

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Rappel utile aux donneurs de leçons :


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Utile à lire par les gouvernants, les journalistes et bien d’autres.

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N’hésitez pas à voter pour le Bobard d’or !

Ou l’objectivité des journalistes !



Je prie mes lecteurs d’excuser mes retards à produire mes billets quotidiens.



jeudi 26 janvier 2017

26 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Force morale et résistance

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "[…]. « En Chine, pratiquement tout le monde a le courage de défier sans vergogne la morale. Tandis qu’on ne trouve presque personne qui ait le courage moral de défier la réalité sans vergogne. »"

(b) "[…]. Je peux en effet dénoncer l’atrophie de la vie individuelle causée par la suprématie de la raison, de la science et de l’argent dans la culture occidentale, ou l’ordre hiérarchique économique mondial et l’affaiblissement des résistances sociales généré par l’uniformisation technologique et la marchandisation, ou l’absence de réflexes critiques, la peur de la liberté engendrées par la richesse et un mode de vie de surconsommation…"
In
LIU Xiaobo. (LIÚ Xiǎobō ; caractères simplifiés :  ; caractères traditionnels : )
La philosophie du porc et autres essais. Traduit du chinois. Textes choisis et présentés par Jean-Philippe BÉJA. ("Bleu de Chine", collection dirigée par Geneviève IMBOT-BICHET. Préface de Vaclav HÁVEL.
Gallimard, Paris, 2011, p. 33 et p 101.
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2. COMMENTAIRES.
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Il n’y a pas qu’en Chine, hélas, que cette propension à défier la morale envahit la vie sociale et la vie politique. Il en va de même en Occident en général et en France en particulier. Que ce soit le refus d’accorder le droit à l’objection de conscience aux maires qui refusent de marier deux personnes de même sexe, des homosexuel(le)s par conséquent, à ceux de nos concitoyens qui proposent aux femmes enceintes qui ne veulent pas de l’enfant qu’elles portent en leur sein une alternative à l’avortement, le monde politique défie le réel que nous impose la nature en matière de propagation de l’espèce humaine, comme il nie la réalité terrible que représente pour toute femme le recours à l’interruption volontaire de grossesse. Les socialistes, communistes et autres gens de gauche (pas tous d'ailleurs), les esprits forts de la droite qui ont accordé leurs suffrages à des lois sociétales insanes ou à des lois liberticides défient la morale, comme ils défient la réalité… Décidément, il n’y a pas qu’en Chine ! Nous paieront cher les choix que nous avons faits (ou plutôt que l’on nous a imposés).
LIU Xiaobo souligne avec une force incroyable les conséquences des prétendus progrès, ceux de la raison, ceux de la science, ceux des modes de production. Il rejoint nombre de penseurs occidentaux, français notamment (Pierre RABHI, Christophe GUILLUY, Jean-Claude MICHÉA, Marc WEINSTEIN pour ne citer que ces quatre auteurs que je viens d’étudier) dans ses analyses. Il l’a payé de sa liberté.
Combien de temps encore allons-nous refuser d’accepter les leçons que nous livrent les anciens, nos grands-parents, nos aïeux, combien de temps encore refuserons-nous de prendre en compte les leçons de l’histoire ? Combien de temps encore refuserons-nous d’écouter des penseurs libres d’entraves idéologiques ou politiques ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Quand l’infirmerie se moque de l’hôpital : une liste.

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Le FN a dû lire Christophe GUILLUY ! Non à la métropolisation de notre patrie et à la bobocratie.


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Une innovation révolutionnaire.

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Le PS convaincu de dopage.


Parfum de triche sur la primaire

mardi 24 janvier 2017

24 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. L'école un enjeu politique qui ne date pas d'hier !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Tel est l’objet de Napoléon : « Dans l’établissement d’un corps enseignant, dit-il lui-même, mon but principal est d’avoir un moyen de diriger les opinions politiques et morales. » [Paroles de Napoléon au Conseil d’État, 11 mars 1806 ; rapportées par PELET de la LOZÈRE, p. 161.] Plus précisément, il compte sur la nouvelle institution pour se faire dresser et tenir à jour un répertoire de police universel et complet. « Il faut constituer ce corps de manière à avoir des notes sur chaque enfant depuis l’âge de neuf ans. » Ayant saisi les adultes, il veut saisir aussi les enfants, surveiller et faire d’avance les Français futurs ; élevés par lui, sous sa main ou sous ses yeux, ils seront des auxiliaires tout dressés, des sujets dociles, plus dociles que leurs parents. Chez ceux-ci, il y a trop d’âmes encore insoumises et réfractaires, trop de royalistes et trop de républicains ; de famille à famille, les traditions domestiques se contredisent ou divergent, et les enfants ne croissent à domicile que pour se heurter plus tard dans le monde. Prévenons ce conflit, préparons-les à la concorde ; élevés tous de la même façon et dans le même esprit, ils se trouveront un jour unanimes, non seulement en apparence comme aujourd’hui, par crainte et de force, mais en fait et à fond, par habitude invétérée, par adaptation préalable de l’imagination et du cœur. Sinon, « Il n’y aura pas d’état fixe politique » [PELET de la LOZÈRE, Ibidem, p. 154.] en France : « Tant qu’on n’apprendra point dès l’enfance s’il faut être républicain ou monarchique, catholique ou irréligieux, l’Etat ne formera pas une nation ; il reposera sur des bases incertaines, il sera constamment exposé aux désordres et aux changements. […]."
In
Hippolyte TAINE.
Les origines de la France contemporaine. La Révolution : le Gouvernement révolutionnaire. Le régime moderne. (Tome II)
Collection Bouquins.
Robert Laffont, Paris, 1986, pp. 693-694.

(b) "Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper, car le point de départ de la laïcité c'est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix" 
Vincent PEILLON.
In
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2. COMMENTAIRES.
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Je vous laisse, chers lecteurs, réfléchir à ce que signifie la politique d’éducation conduite par la France depuis plus de deux siècles ; sur la politique de destruction de la famille conduite par ce gouvernement de rencontre, notamment par la Belle carnassière, (surnommée aussi PIMPRENELLE par monsieur HOLLANDE), sur les paroles de monsieur PEILLON, fort heureusement renvoyé dans les cordes dimanche dernier, et sur la volonté totalitaire qui préside depuis l’instauration de la troisième République à l’éducation des enfants et qui n’a qu’un but : maintenir une clique d’incapables au pouvoir en interdisant aux parents d’exercer le droit naturel qui est le leur, d’éduquer leurs enfants pour leur bien, pas pour celui d’un régime, quel qu’il soit d’ailleurs. Car pour monsieur PEILLON, il ne saurait y avoir de liberté que celle définie par les socialistes...
Je vous rappelle l’existence des jeunesses hitlériennes ou des komsomols soviétiques laquelle visait aussi à embrigader la jeunesse au profit d’un régime d’essence totalitaire à la seule fin d’en assurer a pérennité.
Et je ne puis m’empêcher de vous inviter à lire le livre d’Etienne de la BOETIE : Discours sur la servitude volontaire.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Le PS ne connaît pas le calcul :


Une affaire de prédicat diraient les pédagogues de la rue de Genelle !
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L’arroseur arrosé :

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Honteuse persécution de la minorité musulmane en Birmanie :


Pas plus que je ne passerai sous silence la persécution des chrétiens dans les pays musulmans ou hindouistes, je ne saurais taire la persécution dont les musulmans Rohinga font l'objet de la part de bouddhistes fanatiques.
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Au cas où j’aurais des lecteurs lyonnais !

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Une initiative salutaire :



lundi 23 janvier 2017

23 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Habiter le temps long, pas l'immédiat

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai,  c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Dès mon jeune âge — ce n’est pas d’hier ! — j’ai beaucoup fréquenté le vieil Aristote, qui m’a fortement marqué par sa manière de voir le monde, de poser et de résoudre les questions universelles et essentielles, dont on ne s’occupe plus guère aujourd’hui, et desquelles, pourtant, tout dépend, en un sens. Aristote m’a donc appris, entre autres maximes, que, pour bien comprendre les choses, il faut les voir naître et grandir. Si je veux acquérir la connaissance totale et exhaustive d’un insecte, il ne me suffit pas de le disséquer, car je n’ai alors sous les yeux qu’un cadavre, un mécanisme figé et devenu tout autre chose que le véritable insecte : pour le voir, pas seulement comme une machine, admirable bien qu’inerte, mais comme un être remuant, inattendu, se dirigeant lui-même et soumis à des lois autrement compliquées que celles de la mécanique, il me faut l’observer vivant, le regarder vivre — c’est-à-dire naître, se développer et agir. Aristote a raison.
In
Jean BOTTÉRO, Clarisse HERRENSCHMIDT et Jean-Pierre VERNANT.
L’Orient ancien et nous. L’écriture, la raison, les dieux.
Livre I. Religiosité et raison en Mésopotamie, par Jean BOTTÉRO.
Chapitre 1 La naissance de la civilisation.
Collection Pluriel, Histoire.
Hachette Littérature, Paris, 1998, p. 17.
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2. COMMENTAIRES.
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Bien que le livre d’où est tirée la citation appartienne à la série « Histoire », de la Collection Pluriel, Jean BOTTÉRO utilise une comparaison empruntée aux sciences naturelles pour parler des origines de notre civilisation ; il ne fait pas une longue dissertation sur la nécessité de comprendre le passé, de le saisir avec le plus de précision possible pour comprendre le présent. En d’autres termes, et sans se dissimuler la difficulté et l’ampleur de la tâche, il affirme qu’il nous est nécessaire de connaître le mieux possible l’histoire de l’humanité, des peuples et des nations si nous voulons tout simplement comprendre le temps présent, dans le lieu précis où où nous vivons.
C’est à cet exercice salutaire et difficile que les pédagogues et les idéologues socialistes ne veulent plus soumettre les élèves, collégiens et lycéens. Ne parlons pas des étudiants qui rentrent dans des études très pointues, et dont il est supposé qu’ils connaissent précisément les grandes lignes de l’histoire du monde, ce qui n’est jamais le cas puisqu’elle n’est pas enseignée, pas plus du reste que l’histoire de France.
En fait, c’est le rapport au temps long que veulent absolument détruire les adeptes de ce courant de pensée. Or un sain rapport au temps long est indispensable pour développer des projets personnels en accord avec ce que l’on est, avec ce que l’on a reçu et ce que l’on désire donner. Je suis très frappé de constater que la plupart des adolescents (filles et garçons) vivent dans l’immédiateté, sans aucun lien avec le passé, et sans aucun projet pour le futur. Ils ne savent pas vivre dans le présent, lequel, à l’évidence, implique que l’on se situe dans la chaîne du temps qui coule. Le confinement dans l’immédiateté permet de maintenir les êtres humains dans cette soif d’assouvissement perpétuels de tous les désirs, de les couper du principe de réalité et d’en faire de parfaits consommateurs.
Je suis frappé de voir combien, pour ne citer que cet exemple dont j’ai fait plusieurs billets, il n’y a aucune réflexion profonde sur les conséquences à long terme de la révolution, sur l’instauration de l’individu comme maître absolu de lui-même – comme si l’autre n’existait pas – et sur l’indifférence au sort concret des guillotinées, éventrés, noyés, fusillés, victimes de la fureur de demi-fous.
J’accepte tout à fait l’idée que la Révolution était inévitable. Je n’accepte pas qu’on la vénère comme la déesse abstraite de la rédemption politique. Je vois ses conséquences : le tournant de la révolution industrielle, l’exploitation des ouvriers, les guerres coloniales de conquête, les guerres européennes. Et j’affirme qu’elle a laissé pour longtemps notre patrie dans un état de schizophrénie aiguë. Il aurait fallu du courage pour endosser aussi bien l’actif que le passif des événements. En ne voyant que l’actif (ce que l’on fait, ce en quoi on investit) et en répudiant (comme l’imbécile au sens de BERNANOS qu’est le faux agrégé Vincent PEILLON) le passif (les origines, ce que l’on doit à la tradition, aux ancêtres, aux hommes du passé, petits et grands), les hommes politiques nous ont volé notre héritage, car un héritier prend à son compte et l’actif et le passif.
C’est ainsi que sous couvert de crier « Vive la nation » (je n’aime pas ce mot, je lui préfère celui de patrie, mais c’est celui qu’utilise les grandes consciences dites républicaines), on la détruit à petit feu.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Les trafiquants d’organes fœtaux retirent leur plainte ; ils ont raison ; ils auraient perdu leur procès.


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Un bel article de Philippe BILGER.

J’avoue avoir fait un jugement téméraire négatif sur ce magistrat. Je le prie de me pardonner. Voici un très bel article à lire de bout en bout.