mercredi 23 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance et curieuses manoeuvres du pouvoir en place ? Troisième billet du 23 octobre 2013

Communiqué de la Manif pour tous :

"Dans la soirée du 21 octobre 2013, une réunion du comité de direction de La Manif Pour Tous se tenait à Paris, dans le 15eme arrondissement. Au cours de cette réunion, il a été découvert un dispositif d'écoute et d'enregistrement dissimulé. Cet appareil était en position « record », le décompte indiquant qu’il était en marche depuis le début de la réunion.
Extrêmement choquée par ces méthodes, La Manif Pour Tous a déposé une plainte contre X pour "Atteinte à l'intimité de la vie privée" dans le cadre de l'enquête diligentée par le Parquet lui-même et confiée à la Police Judiciaire."
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Nous n'avons aucune preuve que ce pouvoir, qui n'a plus aucune prise sur la réalité ni sur les Français, soit le responsable direct de ces écoutes. On peut supposer cependant qu'il s'agit d'une initiative prise par un ou des groupes qui cherchent à percer les intentions de la Manif Pour Tous pour en déjouer les plans, et qui servent par conséquent, directement ou non, les intérêts de ces messieurs. Pendant ce temps, la TVA sur les transports passe de 7 % à 10 %, d'où l'augmentation prévisible des tarifs de la SNCF, de RATP et autres, les Red Bull sont taxées à hauteur d'un euro par litre, et on augmente le taux de prélèvement -au mépris des engagements passés - sur les plus-values de nos épargnes à long terme, et l'écotaxe entre en vigueur en 2014, ce qui est plus simple que de taxer les grands groupes pétroliers sur leur production de gasoil, sans toucher à la TIPP ni tolérer d'augmentation compensatoire des prix à la pompe (les agriculteurs commencent à démonter les portiques destinés à calculer et enregistrer ce que devraient payer les poids lourds). Les caisses d'épargne signale que les retraits on été supérieur aux dépôts le mois dernier, et monsieur SAPIN nous annonce que le chiffre du chômage ne sera pas bon (on s'en serait douté). Quand après 18 mois de pouvoir, après cinq ans de critiques systématiques du Président SARKOZY, et deux mois de campagne mensongère, on en réduit à ce constat, on a la pudeur de se faire petit, et de s'interroger sur la pertinence de ses choix. Mais ils préfèrent marier les personnes homosexuelles (dont un récent sondage dit qu'elles ne demandaient pas cette mesure), et distraire l'opinion publique par l'affaire LEONARDA. Celle-ci est bien où elle est et elle doit y rester, n'en déplaise à ces imbéciles qui trouvent généreux l'enthousiasme d'une jeunesse prompte - sur commande - à défendre l'indéfendable. Monsieur PLACE devrait s'appeler monsieur DEPLACE.
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Merdre aurait dit le Père UBU ! Je le dis avec lui.
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Autres bizarrerie, signalée par l'Observatoire de la christianophobie et le Salon Beige, l'attaque informatique gravissime subie par le Blog catholique le Rouge et le Noir. Les animateurs de ce blogue ont diffusé, hier au soir, le communiqué suivant :
Suite à notre entrevue avec Bernard Lugan, publiée vendredi soir, et reprise par Le Salon Beige et François Desouche immédiatement, notre site est indisponible. L’hypothèse de l’attaque malveillante est est la plus vraisemblable à cette heure ; puisque notre serveur n’a jamais été mis à mal si longtemps, et que les deux site susmentionnés sont des appeaux à “antifas”. Notre toilemestre est désemparé. Notre sort est désormais entre les mains de notre hébergeur. Nous ne savons pas encore si nous recouvrerons notre site et si, le cas échéant, nous récupérerons tous nos articles. Toute l’équipe du R&N compte donc sur vos prières et vos messages de soutien.
Soutenez le Rouge et le Noir.
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Au moment où je m'apprêtais à fermer mon ordinateur, je trouve sur le site des Nouvelles de France ce message. Il semble bien que ce pouvoir a décidé de s'attaquer aux Réseaux Sociaux. Ceci veut dire que nous sommes rentrés effectivement dans la dictature.

Chers lecteurs, Nouvelles de France subit de nombreuses attaques informatiques depuis deux jours. Nous sécurisons actuellement le serveur. Soutenez-nous, rejoignez-nous sur Facebook, sur Twitter ou abonnez-vous gratuitement à notre lettre quotidienne d'information.

Eric Martin, rédacteur en chef 

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Mais est-ce que l'on se rend compte en haut lieu de la crise qui se développe dans une société désemparée, sans repère, sans but, dans une vie qu'on s'acharne à dépouiller de tout sens, de toute transcendance ? Je me le demande. Rentrant en nous-même, il nous faut vraiment prier pour notre patrie, et, en dépit qu'on en ait, pour nos dirigeants afin qu'ils se ressaisissent.

Je m'absente jusqu'au premier novembre inclus. Je tâcherai d'avoir accès à Internet pour publier un ou deux billets. Mais rien n'est moins sûr.

Nouvelles de la Résistance ; on accueille à Angers et autres lieux, en pensant à Gustave !

Chers amis, je ne saurais pas commencer ce billet consacré aux modalités de notre Résistance aux furieux qui prétendent nous gouverner, sans vous citer ce que mon cher Gustave, je veux parler de Gustave THIBON, dit de la relation entre la vie intérieure et la vie sociale. Avant de livrer ce texte remarquable, je voulais signaler que lorsque je parle de furieux, je n'entends nullement porter un jugement moral sur les personnes, mais les juger sur leurs paroles et leurs actes. En vérité, je les plains plus que je ne les blâme. Ils sont pris dans la nasse de leurs illusions, de leurs mensonges, de leurs intérêts personnels, et de la dette qu'ils ont contractée, pour la plupart, auprès des loges maçonniques qui les ont aidés à prendre le pouvoir. Voici donc ce que dit THIBON :

"Les hommes encore affligés d’une âme (organe archaïque qui, dans la Cité moderne, tourne de plus en plus au luxe encombrant ou à l’infirmité), sont souvent tentés de fuir le monde et de réfugier dans la vie intérieure et la solitude. À quoi ils ne doivent se résoudre que dans des cas exceptionnels, car si ces héritiers de l’ancienne tradition sociale – à laquelle ils doivent en partie leur capacité de vie intérieure et de solitude – meurent dans leur isolement sans se soucier de le transmettre, le monde et l’histoire appartiendront sans partage à la bête du troupeau et à ses féroces bergers. – Il y a là une relation indissoluble : la vie sociale vaut ce que la vie intérieure de l’ensemble de ses membres, et celle-ci vaut à son tour ce que vaut la société qui la nourrit… C’est pourquoi, en face de la Cité technologique et administrative qui se construit sous nos yeux, nous devons réagir, non en nous réfugiant dans notre coquille, mais en employant toute notre énergie à bâtir une Cité fraternelle où la vie intérieure et la vie de relation se répondent." 
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Le Salon Beige communique :

25/10 : Accueil de Christiane Taubira à Angers

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Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, sera vendredi 25 octobre à Angers pour visiter la Maison de la Justice et du Droit, puis inaugurer le Guichet Unique de Greffe et visiter le Bureau d’Aide aux Victimes.

Son discours clôturant la manifestation aura lieu à 17 h 15 à la Cour d’appel d’Angers.

1 an après, Les Aiglons en Vendée ne lâchent rien

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Le 23 octobre 2012, il y a un an jour pour jour, était lancé en France un appel d’Alliance Vita pour la protection de l’Enfant face à l’engagement n°31 du candidat PS : « J’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels ». Cet appel fut relayé dans plus de 75 villes de France et depuis ce jour, la contestation n’a pas faibli, la mobilisation s’est même accrue.
C’est pour commémorer ce premier sursaut du peuple français que Les Aiglons sont revenus sur le lieu de cette première manifestation. À La-Roche-sur-Yon, en Vendée nous Ne Lâcherons Rien !





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Tous unis pour défendre le Salon Beige

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Chers et rares lecteurs,

Le Blog des laïcs catholiques "Le Salon Beige" auquel j'emprunte les photos des divers accueils que des Français en nombre croissant accordent aux ministres et ministricules du présent gouvernement est traduit en justice, d'une part par monsieur Pierre BERGE, et d'autre part, par je ne sais trop qui, sans doute un quidam qui rode autour du pouvoir. Je vous demande instamment de lui manifester votre soutien sur son site Facebook.

Il est parfaitement inadmissible que telle ou telle personne puisse se voir insulter à longueur de colonnes par des médias favorables à ce régime, et qu'il ne soit pas possible aux opposants de manifester leur colère ou leur refus ! Il est grand temps que les gens en place prennent conscience de l'exaspération croissante de leurs concitoyens, s'ils ne veulent pas qu'un jour ceux-ci ne prennent d'assaut leurs ministères et n'y sèment un indescriptible désordre. Franchement, je ne souhaite pas ce type de réaction. Je préfère convaincre qu'abattre par la violence. Mais les Français ont la tête près du bonnet et il se pourrait bien qu'ils y versent. Monsieur HOLLANDE, pendant ce temps, continue de faire diversion avec LEONARDA pour ponctionner notre épargne, ajouter des taxes et des impôts et nous imposer sa pauvre idée de la FRANCE, à l'image de sa propre médiocrité. S'il était grand, il partirait. 

mardi 22 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance : accueil, accueil...

Monsieur HOLLANDE est persuadé d'être réélu en 2017 car il est certain de rééditer, à l'envers, le coup du 21 avril où l'on vit monsieur JOSPIN abandonner en direct la vie politique, et monsieur CHIRAC affronter monsieur LE PEN au second tout. Monsieur HOLLANDE joue avec le feu. Il a tort. Il se pourrait, en effet, comme l'a dit (bêtement) monsieur CAYROL lors d'une émission télévisée, qu'il soit réélu triomphalement dans une telle configuration avec une abstention record et à peine 20 % des membres du corps électoral. Il serait un Président légal, mais un président hypo-croupionique (si je puis me permettre ce néologisme) et achèverait de précipiter la ruine de notre patrie. Il est urgent que les opposants à sa nuisible politique s'unissent et s'accordent pour le chasser d'un trône auquel ses maigres talents n'auraient jamais dû lui permettre d'accéder. On continue d'accueillir ses ministres, de saluer sa politique, et de le soutenir à 23 % d'opinions favorables pour sa personne et sa politique...

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En ce moment sur la rocade de Toulouse (le 21 octobre dans l'après-midi)



Toujours Christiane TAUBIRA à LYON.

Photo souvenir en attendant les retardataires.



Le renfort est arrivé.



Un  dispositif policier aussi disproportionné que d'habitude.



Il ne faudrait pas que des manifestants s'entretiennent avec le ministre qui s'est enfui par la porte de derrière.






A Myriam... Souvenirs

Bien de mes rares lecteurs risquent d'être déconcertés par ce billet. Et pourtant il est essentiel. Il exprime ma totale incompréhension de la vision que le monde politique actuel a de la société, des hommes et de la politique. Myriam sait, car je le lui ai dit, que le premier billet de ce jour lui serait consacré...

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Chère Myriam,

Voilà bien sept ans que nous ne nous étions vus. Nous nous sommes retrouvés, à STRASBOURG, chez ma fille et son mari pour un petit apéritif, égayé par cette magnifique bouteille de vin d'Alsace, un grain noble, une vendange tardive que vous avez apportée.
Vous rentriez jadis dans votre bureau en chantant, pour me provoquer gentiment et parce que c'était vos convictions : "C'est l'internationale" hurliez-vous à tue-tête ; mon bureau étant à côté du vôtre, je reprenais avec vous le deuxième vers "Groupons-nous et demain...", et nous faisions chorus à la stupéfaction des étudiants, des chercheurs ou des visiteurs qui passaient par le couloir de notre laboratoire. Vous étiez directe (ça pour être directe, vous l'étiez), vous n'aviez pas peur de dire ce que vous pensiez de l'arrogance (ou de ce que, parfois, vous preniez pour tel) de la bourgeoisie, mais je comprenais, à travers vos propos, qu'il y avait dans ce reproche (souvent fondé) une blessure secrète, celle de n'avoir pas été prise pour ce que vous êtes.

Car vous êtes intelligente, très intelligente, et nul, pendant votre scolarité, n'a su détecter les potentialités intellectuelles qui étaient les vôtres. Je trouve ça lamentable ! Quel décalage entre ce qu'on vous a contrainte à faire, et vos qualités. Cultivée, lectrice assidue des bons auteurs, vive, et par-dessus tout d'une très grande droiture morale. Vous m'en avez appris sur la vie, chère Myriam. La plus grande leçon que vous m'ayez donnée, et que je n'ai jamais oubliée fut cette remarque : "Vous ne savez pas ce que c'est d'être pauvre". Non, je ne le savais pas, et si j'ai été élevé de manière très austère par mes parents (je dois à mon seul travail d'avoir pu acheter une moto d'occasion, une 350 BSA, puis une DKW junior deux temps elle aussi d'occasion [un gouffre, une citerne ambulante !], et enfin une 2 CV quand je me suis marié), je n'ai jamais été confronté à la situation de savoir si le boulanger accepterait de nous faire crédit à la fin du mois. Tout cela vous me l'avez décrit, appris avec une infinie pudeur à quoi se mêlait la force d'une légitime révolte que je partageais, car si je déteste la paresse et l'assistanat, je trouve honteux de confiner les talents des hommes dans les étroites limites d'une convenance sociale.

Oui, chère Myriam, en dépit de nos divergences d'opinions politiques, j'ai gardé pour vous la plus grande estime et je vous garde une amitié intacte. Vous avez eu la gentillesse de me dire dire avant hier soir que si vous n'en aviez pas eu pour moi, vous ne seriez pas venue à l'apéritif. Je vous en suis reconnaissant. Je ne renierai pas pour autant mes origines (je n'y suis pour rien) : j'ai en effet été élevé dans une famille bourgeoise, mais je dois à mes parents d'avoir eu très tôt les yeux ouverts sur le monde. Ma maman m'a donné l'exemple d'une femme discrète, toute dévouée au service des pauvres, des vieillards, des personnes malades ; mon père m'a donné l'exemple d'un homme qui savait, sans le claironner sur les toits, donner à bien des oeuvres, tant catholiques que laïques. Nous ne l'avons su,  pour certaines d'entre elles, qu'après sa mort. Et si je suis contraint par les faits à reconnaître l'existence des classes sociales, je n'y mets point de hiérarchie ; la fraternité humaine me paraît être plus porteuse de paix et d'avenir, que cette prétendue classification à laquelle je ne puis adhérer. 
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Chacun de nous est divisé à l'intérieur de lui-même, comme la société l'est en elle-même ; chaque être humain est venu au monde seul, et il mourra seul. Il y a cette plage de vie "ensemble", où la présence à l'autre est le seul moyen de trouver du bonheur...
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A bientôt, chère Myriam. Saluez votre charmante fille de ma part. Et soyez assurée de mon amitié et de mon respect.


lundi 21 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance : exaspération, résistance, et révolte...

Il règne sur notre patrie comme une odeur de fin de règne. Les préfets viennent, paraît-il, d'envoyer des notes alarmantes aux ministères concernés (Finances, Intérieur, Premier ministre, Justice, je suppose) sur notre état d'exaspération. La lamentable décision de monsieur HOLLANDE concernant l'affaire minuscule dite de LEONARDA vient de souligner la pauvreté de caractère du premier magistrat de France. La décision de monsieur VALLS est parfaitement justifiée. Il n'y a qu'à consulter les documents qui y sont relatifs. En réalité, l'expulsion de la famille DIBRANI aurait dû être bien antérieure à la présente période, et il a fallu toute la patience ou l'engourdissement de l'administration pour laisser pourrir une situation dont tout annonçait l'inéluctable dénouement. Mensonge du père, incapacité de la famille à s'intégrer, scolarité des enfants en pointillés y compris de mademoiselle LEONARDA dont le compte twitter, s'il n'est pas un faux, exprime la haine pour la FRANCE à raison d'une faute d'orthographe par mot, dégradation de l'appartement mis gratuitement à la disposition de cette famille. On menace les maires qui réclament le droit à  l'objection de conscience pour ne pas avoir à marier des homosexuels, mais, larmes de crocodiles abondantes découlant d'yeux chassieux, sinistres( du latin sinister : situé à gauche) et torves, on se réclame du principe d'humanité pour contester une décision parfaitement justifiée juridiquement et moralement. Merdre ! 
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La seule issue politique raisonnable serait de procéder à des élections législatives, et à de profondes réformes constitutionnelles : revenir (comme je l'ai lu ici et là, notamment dans des articles repris par le site des Nouvelles de France) au septennat, mais au septennat unique (de façon à ne pas favoriser des mesures démagogiques prises en vue d'une possible réélection) ; revoir en profondeur les principes sur quoi repose la Constitution, décentraliser à outrance, redonner vie aux corps intermédiaires, supprimer les subventions aux associations soi-disant culturelles qui ne sont que des relais de propagande des partis dits de gauche. Ces mesures pourraient peut-être sauver la République ou ce qu'il en reste. Hélas, la soupe est trop bonne. Périsse la patrie, pourvu que le parti et ses suppôts survivent.
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Ce qui est grave, et achève de déconsidérer le système, c'est que monsieur HOLLANDE autorise pour des raisons prétendument "humanitaires" le retour de la jeune expulsée, au mépris d'une loi qui exige amplement cette expulsion ; qu'il le fait en utilisant à son profit ce qu'il refuse à d'autre, la liberté personnelle de l'interpréter pour des raisons de conscience ou d'humanité. Pirouette, tour de passe passe minable. Trop tiède. Il avait le choix d'annuler totalement la décision, (ce qui eût été cohérent avec son idéologie internationaliste), ou de l'approuver totalement ce qui eût été justifié et dans ce cas tant pis pour les copains, mais tant mieux pour la justice ! Il a choisi la mesure chèvre-choutante ! C'est une misère.
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En vérité, c'est à une véritable révolution qu'il nous faudrait procéder. Les révoltes ne suffisent pas ! Il faut changer tout de fond en comble et surtout empêcher cette classe politique de continuer son oeuvre de dévastation... 
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Demain, je ferai un petit billet sur des retrouvailles faites à Strasbourg pendant le week-end
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Le salon Beige communique :
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Christiane Taubira accueillie ce matin à Lyon : c'est déjà dans la presse

L'événement, délà reporté par Louise sur votre blog, est désormais relayé parLyon Mag :
"Ce lundi matin, alors que la Garde des Sceaux se rendait à la cour d'appel de Lyon dans le 5e arrondissement, elle a été interpellée au loin par une soixantaine de manifestants. Ces opposants au mariage pour tous ont réclamé sa démission ainsi que celle de François Hollande. Contenus sur l'esplanade du palais de justice, ils n'ont pas eu de contact direct avec Christiane Taubira, protégée par un important dispositif policier".
Les lignes éditoriales sont-elles en train de bouger? 

Accueil de Christiane Taubira à Lyon

Bel accueil pour le ministre de l'Injustice qui se trouve à la cour d'appel de Lyon. Une opération klaxons est prévue à 16h pour sa conférence de presse dans le quartier de la place des 24 colonnes.




Hier on marchait à Paris contre la christianophobie

Retrouvez ici les photos de ce succès et les interventions de Jeanne Smits, Vivien Hoch, Daniel Hamiche, Laetitia Karen, Louis-Marie Resseguier, Isabelle Mouroux, Xavier Dor, Luc Perrel et Alain Escada.


20 octobre 2013

Lundi 21 octobre : accueil de Pierre Moscovici à Metz

La Manif pour tous 57 vous invite à venir à l'heure du déjeuner, place d'Armes, en mode "sentinelles." Le ministre de l'Economie doit déjeuner à 13h à l'Hôtel de ville.

21/10 : Accueil de Marylise Lebranchu et Valérie Fourneyron dans la Vienne

Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique et Valérie Fourneyron, ministre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative effectueront une visite officielle dans la Vienne lundi 21 octobre 2013.
  • 11h45 Visite de Valérie Fourneyron au Centre de Plein Air de Lathus aux côtés de M. Jacques Wiss, président de l’association et M. Gevaudan, directeur du CPA Lieu-dit « La Voulzie » à Lathus-Saint-Remy. Visite de la ferme pédagogique et des activités sportives et culturelles proposées aux enfants (mur d’escalade, activité cirque…)
  • 12h55 Déjeuner avec les enfants et les animateurs à la base de plein air
  • 15h00 Visite de Marylise Lebranchu et Valérie Fourneyron au CREPS de Poitiers Château de Boivre - Vouneuil-sous-Biard. Visite en présence de Mme Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, de M. Aurélien Tricot, représentant du député-maire de Poitiers, de M. Claude Bertaud, président du Conseil Général de la Vienne, de Mme Elisabeth Borne, préfète de la Vienne.


samedi 19 octobre 2013

On accueille, on accueille, on résiste, on résiste...

On continue d'accueillir les ministres avec les honneurs dus à leur rang. Et l'on constate que nos "élites" sont tout simplement corrompues dans leur tête. Ce qui se passe dans notre patrie est d'une extrême gravité. Hélas, pris par les soucis quotidiens, par l'angoisse des lendemains, par les difficultés liées à la crise, nos concitoyens ne voient pas que la liberté vient d'être assassinée par les membres du Conseil Constitutionnel. Ils ont tranché : ils ne reconnaissent pas aux maires la liberté de suivre la voix de leur conscience. Les soi-disant et prétendus Sages se sont définitivement disqualifiés à nos yeux. Car ces hommes auraient également donné leur assentiment à une loi interdisant le mariage d'un musulman et d'un non musulman, ou d'un israélite et d'un non-israélite, au motif qu'elle a été régulièrement votée et qu'elle doit être appliquée par tout officier d'Etat-Civil ; et s'ils ne l'eussent point fait, c'est au nom de leur conscience, qu'ils ont eu bien élastique en la présente circonstance. Ils sont indignes, ils sont déshonorés, et pourtant, je ne puis m'empêcher d'accorder mon propre assentiment à ce que dit Fabrice HADJADJ dans son ouvrage absolument remarquable Comment parler de Dieu aujourd'hui (Editions Salvator, Paris, 2013) : 

"Voyez la difficulté, dit-il. Je suis missionnaire et me voici devant quelqu'un qui m'est hostile. Je viens pour lui annoncer le Parole de Dieu, mais puisque cette Parole me dit que Dieu est Providence, il me faut admettre que ce sale type, c'est Dieu qui le met en travers de ma route. Par conséquent, je dois d'abord le chanter, ce sale type, je dois reconnaître que même s'il m'est particulièrement antipathique, même s'il est farouchement antichrétien, il est, comme personne, éternellement voulu d'en haut et qu'il a toujours quelque chose à m'apprendre. Non forcément par ses laïus, car il y a d'horribles raseurs. Quand pareille infortune nous échoit, et que le raseur nous débobine le fil gluant de son baratin, il est toujours loisible d'admirer le poème de sa bouille, l'énigme de son existence, imitant le recul d'un visiteur du Louvre ou du Jardin des plantes car l'Eternel, - auteur infiniment plus savoureux que le très savoureux DICKENS - expose partout ses oeuvres et sa ménagerie. Que j'adopte cette juste perspective, et tout olibrius se révèle parole de Dieu. Point par ses intentions hostiles, certes, mais par sa présence."
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Et voilà le grand déchirement du disciple, le défi posé à son coeur : comment concilier Vérité et Charité, dire le Vrai sans offenser le menteur, dire le Juste sans vouloir tuer l'inique, dire le Beau sans chercher à détruire le barbouilleur ? Il me semble que les actions non-violentes des Veilleurs, des Sentinelles:Veilleurs-debout, l'expression humoristique du désaccord par les Hommens, et l'agitation bonhomme de drapeaux devant nos Princes est une bonne manière de concilier les deux exigences. Voici du reste l'illustration photographique de ce principe, et la manière dont il est traité par les forces du désordre.

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Le Salon Beige communique :

Accueil de madame BERTINOTTI à LA-ROCHE-SUR-YON






Accueil de madame TAUBIRA à OUAGADOUGOU





Veille devant le Conseil Constitutionnel

Ce soir, 18 octobre, à partir de 20 h, place du Palais Royal à Paris. [Voici les photos publiées ce matin.]





Les policiers sont bien là




Vers minuit, une dizaine de sentinelles se retrouvent Place Beauveau...




Où elles sont malmenées par les forces de l'ordre


Pendant ce temps à PAU, les Sentinelles/Veilleurs-debout sont devant le Palais de Justice


et à PARIS, les Hommen viennent rhabiller les Femen : Ce soir, les Hommen sont venus offrir aux Femen une tenue décente en leur apportant... des soutiens-gorges. En effet, malgré les subventions secrètes de la mairie de Paris, le groupuscule extrémiste Ukrainien "Femen" n'arrive manifestement pas à boucler les fins de mois : les fonds leur manquent pour s'offrir une tenue décente. Les actions violentes et seins-nus des Femen sont une insulte à la féminité et une dégradation de la femme. Elles sont une provocation honteuse aux yeux des enfants auxquels elles s'exposent en toute impunité.




A LYON, madame Nathalie KOCIUSKO-MORIZET, dite NKM par les branchés de la capitale est accueillie avec les honneurs dues à ses prises de position, comme le montre une vidéo dont voici l'URL : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vo9Jf4SA-k0  
Je m'absente jusqu'à lundi inclus, et reprendrai mes billets mardi.


vendredi 18 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance : Lyon, Bordeaux et autres lieux... Les docteurs de la loi et la clé de la connaissance

Partout en FRANCE, à LYON, LA-ROCHE-SUR-YON, BORDEAUX hier, et tous les jours encore, des opposants résolus aux folies de nos gouvernants s'expriment avec puissance. Ce n'est pas tant le nombre qui impressionne que la persistance de ces oppositions, de leurs formes diverses, et de leur dispersion à travers tout le pays. 
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J'ai déjà dit à plusieurs reprises, depuis l'ouverture de ce Blog en 2007, que je trouvais blasphématoire et sacrilège d'instrumentaliser la Parole de Dieu. Néanmoins, je ne puis m'empêcher de rappeler cette parole de JESUS aux Docteurs de la LOI, parole que la liturgie de l'Église catholique proposait hier à la méditation des disciples : "Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés". Ces paroles ne sont pas des paroles de condamnation, mais des paroles de tristesse à l'égard d'interlocuteurs convaincus de la justesse de leur vue, mais d'une justesse qui coïncide très exactement avec leurs intérêts personnels, leur confort social, et leur position dominante. 
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Toute proportion gardées, et en transposant avec une piété pleine de révérence et d'amour cette plainte de JÉSUS à l'intention de nos gouvernants, nous voyons bien qu'il en va de même pour eux. Leur laïcisme, leur esprit vindicatif contre les chrétiens en général et les catholiques en particulier, les pressions qu'ils exercent sur les médias pour les faire rentrer dans leurs vues - eux-mêmes ne sont pas rentrés dans la connaissance et ils empêchent par là les autres d'y rentrer - ressemblent à cet esprit pharisien que JÉSUS condamnait et dont il plaignait, rempli de chagrin, l'aveuglement. Je m'exprime ici hors de tout esprit polémique. Je constate simplement qu'en empêchant la prédication de la bonne nouvelle, nos gouvernants barrent la porte de la connaissance à ceux qui la cherchent. Dans le passé, l'Église, dans sa réalité humaine, a commis bien des erreurs quand elle a prétendu instaurer la Cité de Dieu sur la Terre, et quand elle s'est mêlé indiscrètement de politique politicienne (le Royaume de Dieu commence sur la Terre, mais il n'est pas de ce monde). Mais dans sa réalité divine, elle est en droit, fût-ce au prix de la persécution molle ou violente de rappeler que l'homme est fait pour Dieu, pas pour le socialisme, ni pour le libéralisme, ni pour le fascisme, et surtout pas pour l'Etat.
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Le salon beige communique :

Drapeau de la Manif pour tous à LYON, Place Bellecour.





On bouge à BORDEAUX.

LMPT : près de 600 personnes pour le lancement du Grenelle de la famille

Lu sur Infos Bordeaux :
"Devant près de 600 personnes réunies ce soir à l’Athénée municipale à Bordeaux, Le collectif « La manif pour tous » a lancé, ce mercredi à Bordeaux son « Grenelle de la famille ».
Celui-ci s’organise autour de six grands thèmes qui seront développés dans six grandes villes : le couple à Lyon, la filiation à Nantes, l’éducation à Lille, la lutte contre la paupérisation des familles à Paris, la solidarité intergénérationnelle à Marseille et la qualité de vie à Bordeaux.
Ces séances de débat se dérouleront à partir de novembre et décembre. Une synthèse des six thématiques sera effectuée, et la rédaction du projet de loi se fera en eux temps : « les principes fondateurs » prévus pour la mi-janvier et « les mesures proposées » pour la fin-février début mars.
Pour sa présidente, Ludovine de la Rochère, il est temps « de se faire entendre des politiques ». Après avoir expliqué le but de ce « Grenelle », cette dernière ne souhaite pas relâcher la pression sur les partis politiques « Nous irons voir les candidats aux municipales et leur demanderons quels seront leurs projets, comment ils perçoivent la loi Taubira sur le mariage homosexuel et quelles sont leurs convictions sur la libéralisation de la PMA et de la GPA ».
Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés à la tribune, notamment Véronique Signorini pour les AFC (Associations Familiales Catholiques), Jérôme Brunet (président de l’appel des professionnels de l’enfance), ou encore Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous.
Du côté de la mairie de Bordeaux, s’il y a peu de chances qu’Alain Juppé reçoive les faveurs électorales des défenseurs de la famille (ce dernier ayant « déconseillé de manifester »), on pouvait noter la présence d’Hugues Martin et d’Anne Brézillon. Le candidat du Front national, Jacques Colombier, était également présent, ce dernier ayant participé à toutes les manifestations organisées par le collectif."
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Les Hommen à LA ROCHE-SUR-YON prépare la visite de madame BERTINOTTI dans cette ville.




jeudi 17 octobre 2013

Résistons ! Unissons-nous ! Deuxième billet du 17 octobre 2013...

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Plus je réfléchis, plus je prends conscience que nos hommes politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont prisonniers d'une conception mondialiste, économiste, étroitement utilitaire, technicienne de la société et de l'homme, en un mot une conception étouffante et tyrannique. L'opposition de fond qui est en train de se lever contre ces conceptions, va se transformer bientôt en dissidence. Et si un jour des citoyens furieux mettent le feu au ministère des finances et à celui de la justice, il ne faudra pas s'étonner. 
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Le site des Nouvelles de France publie, à cet égard, un article de Jean LE GALLOU. Il me paraît très pertinent, et je prends le risque d'être diabolisé à mon tour pour affirmer avec lui que nous avons droit à une patrie, que celle-ci a des racines chrétiennes, que la famille est une institution pré-politique qui doit échapper impérativement aux lobbies du gender, des membres du LGBT, et de que sais-je encore, lesquels sont au service de l'uniformisation de tous les êtres humain et de l'économie marchande et bassement capitaliste, dans la négation de toutes les différences pour des raisons de rationalisation des productions et de conquêtes de marchés indifférenciés. Ils promeuvent par conséquent (cf. René GIRARD) un schéma politique qui ne peut conduire qu'à  la violence. Voici ce texte. Il y a des points mineurs qui mériteraient discussion, mais dans l'ensemble il est fort bien pensé. Dissidents, unissons-nous, et chassons de l'espace public ces gouvernants qui nous prennent pour des animaux susceptibles d'évoluer comme le pensait (à tort) DARWIN, et surtout comme ils pensent pouvoir le faire, pris par leur ego bouffi et leur insupportable volonté de puissance.
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"La diabolisation est l’arme absolue des chiens de garde du système mondial dominant. Tout ce qui n’est pas politiquement correct est média-diabolisé.
Contrairement à ce que le système cherche à faire croire ce n’est pas le fait de commettre des erreurs ou des maladresses qui conduit un homme à s’exposer à la diabolisation : c’est le courage et la lucidité.

C’est le courage et la lucidité (et non la maladresse) qui exposent à la diabolisation

Or, par une singulière perversion de l’esprit public, c’est la victime d’une campagne de diabolisation que l’opinion traite en coupable.
Quand, en 1966, De Gaulle fait sortir la France de l’OTAN, « l’ingrat », « l’irresponsable » est diabolisé. Il l’est à nouveau en 1967 lorsqu’il refuse de soutenir Israël dans la Guerre des Six Jours : une diabolisation que l’ancien chef de la France Libre paiera au prix fort en 1968 et 1969.
Quand, en1968, Enoch Powell, espoir du parti conservateur britannique issu de Cambridge, dénonce dans un discours brillant les dangers de l’immigration, il ne « dérape » pas, il est lucide. Une lucidité qui ruinera ses ambitions légitimes.
Lorsque Benoît XVI prononce un grand discours à Ratisbonne, il remplit, en conscience, son magistère tout comme quand il ouvre les bras de Rome aux défenseurs de la tradition catholique. Mais c’est cela qui lui vaut l’attaque des « loups » médiatiques.
Quant aux mauvaises images de Christine Boutin et de Christian Vanneste, elles ne sont pas le produit d’ « erreurs de communication », comme des esprits irréfléchis pourraient le penser, mais de prises de position précoces, exposées et courageuses contre la dénaturation du mariage.
Et il faut être bien naïf pour croire que Jean-Marie Le Pen a dû sa diabolisation à ses déclarations sur le « détail » : son analyse lucide de l’immigration (1983), son engagement contre les guerres américaines (1990), ses critiques du Traité de Maastricht (1992) et du libre-échange mondialiste (1993) suffisent largement à expliquer son statut de paria médiatique. En politique, il n’est jamais bon d’avoir raison trop tôt !
La fonction de la diabolisation est simple, simplissime même : interdire les propos et les actions jugées politiquement incorrectes par les dominants.

La fonction de la diabolisation : paralyser, dénigrer, censurer, isoler, diviser

Comme une bombe à fragmentation la diabolisation agit de façon multiple pour :
– Paralyser celui qui en est victime dans l’espoir de lui interdire la répétition de propos politiquement incorrects pour protéger la bien pensance ;
– Dénigrer l’auteur de propos jugés mal sonnants pour en minimiser la portée ;
– Et légitimer l’occultation progressive du dissident et censurer l’expression de ses convictions.
Comme la peine de mort pour les criminels, la diabolisation a aussi une fonction de dissuasion ; de dissuasion de la dissidence dont elle souligne le coût exorbitant.
La diabolisation suivie du silence et de l’isolement débouche enfin sur la mise en quarantaine du dissident : c’est le fameux « cordon sanitaire ».
La diabolisation est aussi un élément clé de division des adversaires du régime : chaque opposant vivant dans la crainte d’être contaminé par le voisin.

Sortir du piège de la diabolisation : résister, contourner, jouer solidaire

Il faut sortir du piège de la diabolisation en adoptant une stratégie courageuse et intelligente.
D’abord, en résistant. En résistant à la tyrannie du politiquement correct et en refusant les logiques de la diabolisation. Bien se convaincre et bien convaincre – les exemples historiques sont nombreux – que c’est souvent le diabolisé qui est dans le vrai. En leur temps Jeanne d’Arc (« une sorcière »), Galilée (« un hérétique ») ou Soljenitsyne (« un houligan ») furent diabolisés.
Ensuite, en faisant face aux vents contraires : ne pas hésiter à avoir un préjugé pour le diabolisé contre les diabolisateurs, ces chiens de garde du système.
Enfin, en contournant les grands organes médiatiques de diabolisation par la pratique et la culture de la réinformation, le recours aux médias alternatifs sur Internet et les réseaux sociaux. Ce qui était impossible hier devient de plus en plus facile aujourd’hui : la preuve, le président Assad est en train d’échapper au sort de Milosevic et de Saddam Hussein.
Reste un point essentiel : apprendre aux dissidents à jouer solidaires, à se respecter les uns les autres. En tout cas à éviter de se tirer dans le dos. Ou de se balancer à la police de la pensée.

Jouer solidaire : ne pas accuser l’autre d’être « xénophobe », « homophobe », « ringard » ou « réac »

Chacun a ses préférences dans l’expression de ses convictions et ses méthodes d’action.
On peut privilégier la lutte contre l’immigration et la défense de l’identité nationale ou bien préférer l’engagement pour la souveraineté, le protectionnisme économique et la défense de la langue française, ou encore mettre au premier plan de sa militance le combat pour les valeurs, la défense de la vie et de la famille. À une condition, que nul n’accuse l’autre d’être « raciste », « xénophobe », « ringard », « réac » ou « homophobe ».
De même chacun est libre de choisir sa forme d’action : voter, réinformer, militer dans un parti politique, porter sa parole dans une assemblée, ou bien aller dans la rue pour manifester, conduire des actions symboliques, faire entendre aux ministres et aux oligarques ses convictions, ou bien entrer dans la résistance passive ou active. « Chaque Philoctète sait que sans son arc et ses flèches Troie ne sera pas conquise. »
Chaque action a sa légitimité. Chacun doit respecter l’action des autres, qu’il soit militant politique, veilleur, sentinelle debout, hommen ou activiste identitaire. En France, comme hier en Irlande ou en Inde, la résistance nationale et civilisationnelle est appelée à prendre des formes différentes et complémentaires."

Nouvelles de la Résistance... J'peux pas m'empêcher... Accueil de divers ministres et Veilleurs-debout/Sentinelles

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Le Salon Beige communique :

17 octobre : accueil de Valérie Fourneyron à Marseille et Paris-Bastille

Le ministre des Sports se rend à Marseille demain :
  • 10h30 : Comité de pilotage de l'Euro 2016 à la mairie de Marseille
  • 12h30 Conférence de presse du comité de pilotage Euro 2016
  • Retour à Paris
  • 19h30 Visite de l’exposition Sex in the City organisée par l’association Solidarité Sida sur le thème de la prévention des comportements sexuels à risques auprès des jeunes Place de la Bastille, Paris
Par ailleurs, vendredi 18 octobre :
  • 14h30 Signature d’une convention Emplois d'avenir avec la Fédération Française de Tennis de Table Fédération Française de Tennis de Table - 3 Rue Dieudonné Costes - 75013 Paris
  • 18h30 Réception à l’occasion de la victoire de Paris 2018 pour l’organisation des Gay Games à la mairie du 11ème arrondissement - 12, place Léon Blum, Paris
Veilleurs-debout/Sentinelles devant le palais de justice de TOURS.
 
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mercredi 16 octobre 2013

Dernière lettre de Marie-Antoinette...

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Par le site des Nouvelles de France, je puis vous faire connaître la dernière lettre de notre Reine Marie-Antoinette. Voilà qui a une autre allure que les vociférations des uns et des autres sur lesquelles je reviendrai, à propos de l'élection de BRIGNOLES et de la montée inexorable et parfaitement compréhensible du Front National. Les vrais responsables de cette montée, à laquelle ces imbéciles ne s'attendaient pas, ce sont eux qui privilégient les étrangers au détriment de leurs compatriotes, qui haïssent le christianisme plus que tout autre religion et flattent celle qui peut leur rapporter des voix contre la volonté des Français de souche (je n'hésite pas à utiliser cette expression, quand j'entends madame Najat VALLAUD-BELKACEM, alias Claudine DUPONT, déclarer qu'elle est musulmane avant d'être française), dépensent sans compter l'argent de ceux qui le gagnent par leurs efforts et leur travail. Ecoutez bien ce que je vais vous dire : ça va péter, et le plus tôt sera le mieux, tant ces gouvernants sont aveugles, sourds, impotents et paralysés. Voici le testament spirituel de Marie-Antoinette. Il vaut bien les "articles" de madame Valérie TRIERWEILER. 

Il y a 220 ans, Marie-Antoinette, Reine de France, écrivait sa dernière lettre

Ce 16 octobre, à quatre heures et demie du matin (8 heures avant son exécution, ndlr).
Il y a 220 ans, Marie-Antoinette, Reine de France, écrivait sa dernière lettre
C’est à vous, ma soeur, que j’écris pour la dernière fois. Je viens d’être condamnée, non pas à une mort honteuse – elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien. J’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre soeur, vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas ! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre, je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction ; j’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelle en fera le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils, à son tour, rende à sa soeur tous les soins, les services que l’amitié peuvent inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que dans quelque position où ils pourront se trouver ils ne seront vraiment heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien, dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation ! Et dans le bonheur on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus uni que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort.
J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon coeur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine. Pardonnez-lui, ma chère soeur, pensez à l’âge qu’il a et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu’on veut et même ce qu’il ne comprend pas. Un jour viendra, j’espère, où il ne sentira que mieux le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.
Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée et que j’ai toujours professée, n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe ; j’espère que, dans sa bonté, il voudra bien recevoir mes derniers voeux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous, ma soeur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et soeurs. J’avais des amis, l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent du moins que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.
Adieu, ma bonne et tendre soeur ; puisse cette lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon coeur ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu, qu’il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu ! je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
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Nouvelle de la Résistance et des taxes réunies : le Salon Beige communique

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Le Salon Beige communique :

Accueil de François Hollande à Saint-Sulpice

Le président y sera vers 11h aujourd'hui mercredi.
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Deux poids deux mesures ou quand la CGT peut envahir la Concorde sans causer de trouble à l'ordre public et que les Veilleurs ne le peuvent pas.


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La taxe du jour.

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Du balai, les nuls ! Du balai ! Exeant ! Exeant !


Marie-Antoinette, in memoriam...

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Il y a 220 ans, jour pour jour, la reine Marie-Antoinette était décapitée. Français, souvenons-nous qu'avec cette ultime exécution d'une figure souveraine, nous avons scellé notre présent destin dans le sang. Certes, il y avait beaucoup à redire sur Marie-Antoinette. On la disait frivole ; elle a eu une fin de vie exemplaire. Et madame TRIEWEILER qui va danser avec les enfants d'Afrique du Sud à nos frais, alors qu'elle n'est juridiquement rien aux yeux de la loi, n'arrive pas en dignité au petit orteil de Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche et reine de France ; et elle est aussi frivole que la jeune reine lors de ses premières années en France
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Nous ne voulons plus de cette cohorte d'imbéciles (bernanosiens), d'incapables et d'antipatriotes qui acceptent de vendre notre patrie au QATAR ou à la CHINE, qui subventionnent les enfants familles algériennes polygames alors qu'ils amputent les retraites des plus pauvres de leurs compatriotes et que les sbires à leur botte, tels les sénateurs, ont refusé de se voir supprimer la prime de chauffage (sic) de 4000 euros ! Exeant ! Exeant ! Du balai ! Du balai ! Le plus vite sera le mieux. 
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Souvenons-nous que MARAT est rentré chez lui blême de rage, quand il a vu la réaction pleine de noblesse de Louis XVI à l'annonce de sa condamnation à mort ; cette fripouille a mérité son sort. Souvenons-nous de la réaction de ROBESPIERRE à l'accusation d'inceste portée contre Marie-Antoinette par un conventionnel qu'il a traité (avec justesse) d'imbécile, et souvenons-nous de cette belle parole de notre reine devant cette accusation : "J'en appelle à toutes les mères". Souvenons-nous qu'on a laissé mourir de tuberculose un adolescent de 17 ans, Louis XVII, sans que l'on tente quoi que ce soit pour le soigner. Voilà les racines de notre République... Tout cela est ignoble, infect, répugnant, odieux et ceux qui encensent les "glorieux ancêtres" ne valent probablement pas mieux qu'eux. Ce qui condamne la République, mais pas la démocratie avec laquelle, fort heureusement, elle ne se confond pas.

mardi 15 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance : quelques accueils ("j'ai pas pu m'empêcher !")... second billet du 15 octobre

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Le salon beige communique :

Madame TAUBIRA est sourde mais elle sait lire.



Des Turcs se joignent aux Sentinelles/Veilleurs debout place Vendôme.


Accueil de madame BERTINOTTI à CHARTRES.

Accueil de Dominique Bertinotti à Chartres

Aujourd'hui à 15h30 une trentaine de personnes LMPT 28 ont "accueilli" Dominique Bertinotti, Ministre de la Famille, à l'occasion de l'inauguration d'une crèche dans l'agglomération chartraine. La copie de la lettre de demande de rendez-vous qui lui a été envoyée le 24 juillet dernier par LMPT et qui est restée sans réponse lui a été à nouveau remise aux cris de "Bertinotti le facteur est passé". Dans une ambiance joyeuse mais un peu tendue du côté des forces de l'ordre et des organisateurs, elle a quitté les lieux sans s'approcher.


Accueil de madame TAUBIRA à AIX-EN-PROVENCE (suite).



Sentinelles/veilleurs debout devant le Palais de Justice de NANTES.


Résistance à l'oppression de l'état : P.J. Proudhon parle du gouvernement... plus un peu d'humour

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Je retrouve cette fiche qui figurait jadis dans un livre acheté à STRASBOURG, Rue des Soeurs. Elle porte magnifiquement une citation de PROUDHON. (Cet homme aurait dû vivre de nos jours ! Il repose en paix depuis longtemps, et nous ne pouvons plus entendre sa parole enflammée ; je le déplore. Il n'empêche que ce qu'il disait jadis donne à penser aujourd'hui) :
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"Être GOUVERNE, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé par des être qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu... Être GOUVERNE, c'est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussioné, présuré, mystifié, volé ; puis à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé,vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré." (J.B. PROUDHON. Idée générale de la révolution au XIXè siècle. 1851.)
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Hormis les mots "fusillé", "déporté" et "mitraillé", il n'y a pas un participe passé qui n'évoque ce qui se passe (et s'est aussi passé récemment jadis mais sur une moindre échelle, car nos actuels gouvernants n'ont pas le triste monopole de l'intervention étatique étouffante, contraignante, insupportable) sous l'actuel gouvernement. Gardé à vue ? On connaît. Inspecté et espionné ? Il n'y a qu'à regarder les vidéos des veillée où l'on voit un membre des forces du désordre photographier les Veilleurs. Légiféré, réglementé, endoctriné ? Regardez les lois, les circulaires, les décrets, les arrêtés : par exemple les instructions ministérielles aux juges du siège, aux préfets, ou aux recteurs, par exemple la circulaire VALLS-TAUBIRA sur les sanctions applicables aux maires objecteurs, par exemple sur l'obligation faite à Vélorution de déclarer des déplacements de cyclistes dès qu'il y a deux amateurs de randonnées ! Par exemple encore, la censure récemment exercée par monsieur VALLS à l'encontre de la nomination de Mgr BATUT à l'évêché concordataire de METZ, petits et minuscules faits parmi, sans doute, des centaines d'autres. Parqué ? Je l'ai été un soir à une veillée, derrière l'Elysée (et j'ai rendu compte dans un billet de cette affaire), et des dizaines d'autres le 7 octobre. Ne parlons pas de contrôlé. Contrôle d'identité, contrôle fiscal, contrôle des véhicules (tout cela ne date pas d'hier et est consubstantiel à la République sauce "franchouillardo-radicalo-socialo-maçonno-cassoulet"). Tout le reste est vrai également, notamment dans le domaine de l'imposition, des taxes, et des dépenses obligatoires. Emprisonné ? Demandons à Nicolas BERNARD-BUSS ce qu'il en pense. Ne parlons pas des plaintes que l'on refuse d'enregistrer sur ordre de monsieur VALLS.
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Ils n'ont ni les titres, ni la vertu, ni la science. Monsieur CAHUZAC est sans doute la partie émergée d'un iceberg de bassesses et de combines qui frappent tous les partis, à tous les étages. Ne parlons pas des situations pseudo-matrimoniales des uns ou des autres, à l'exception de celle de monsieur HOLLANDE, dans la mesure où madame TRIERWEILER est présentée mensongèrement et publiquement comme la "première dame de France" et en a  endossé les privilèges et le statut ; ne parlons pas de tous ces hommes politiques souvent socialistes (mais pas tous) condamnés pour favoritisme, prise illégale d'intérêt, utilisation frauduleuse des deniers publics, mis en examen pour association de malfaiteurs (monsieur GUERINI). Ne parlons pas des compétences très discutables de la plupart de nos ministres (pas de généralisation, d'ailleurs), hormis l'art de faire des discours creux, de claironner des slogans et d'élaborer les mesures les plus débranchées du réel. Et c'est à ce système que nous devons obéir, parce que ce système dispose des moyens de la violence se prétendant légitime.
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Jacques ELLUL a bien démontré qu'il n'y a pas de révolution sans élite. Une élite est en train de se lever chez les jeunes : normaliens, agrégés, ingénieurs, diplômés d'écoles de commerce. Elle n'en peut plus de ce système où (pour donner deux exemples absolument actuels) une madame CARLOTTI dénonce les magouilles électorales au sein du PS marseillais et que sa rivale plus chanceuse lui suggère de démissionner de son poste de ministre, ou la presse en fait des tonnes sur l'élection de BRIGNOLLES, jugeant et méprisant des électeurs majoritaires pour un choix qui chatouillent les belles consciences, lesquelles discutent gravement entre un dos de bar grillé et une poire belle Hélène, de ce peuple qui n'y comprend rien et qu'il faut réformer. Nous avons mieux à faire que de suivre ces pauvres péripéties. Je suggère que nous ignorions purement et simplement ces gens qui ne sont que des pauvres marionnettes, et que nous nous occupions nous-mêmes des affaires qui nous concernent.
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Je termine par une histoire drôle, afin de vous faire commencer la journée dans un grand éclat de rire. Je la dois à Françoise et Dominique. Je les remercie, bien entendu, de me l'avoir transmise :


'Je viens, enfin, de comprendre d'où viennent mes petits bourrelets 

Lorsque je suis sous la douche, pour me savonner, j'utilise souvent du shampoing. Ceci évite d'avoir plusieurs produits !
Mais, aujourd'hui, j'ai lu la notice et celle-ci indique :
"Donne plus de volume et d'abondance".
C'est décidé, demain je prends le liquide vaisselle, parce que sur le  flacon, il est écrit : 
"Élimine les graisses, même les plus tenaces" !'
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lundi 14 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance : Locke au secours des Veilleurs, premier billet du 14 octobre 2013

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Je rappelle donc que les Veilleurs, le 7 octobre 2013, se sont vu refuser la libre circulation, ont été arbitrairement retenus pendant près de deux heures, et n'ont pu déposer plainte (35 plaintes individuelles) au commissariat du 8e arrondissement, LE commissariat parisien ouvert en permanence, pour cet abus de pouvoir (pas d'ordre de dispersion, pas de sommations, pas d'injonctions). Barrière, accès du commissariat interdit, etc. J'ai lu ensuite que l'excuse donnée par le Commissaire était qu'il n'était pas possible d'enregistrer autant de plaintes à la fois ! On croit rêver. La vérité est beaucoup plus simple : si la plainte avait été déposée collectivement, le mouvement des Veilleurs aurait acquis une personnalité juridique de facto et il aurait pu se voir opposer des interdictions, des obligations, que sais-je encore , Or nous sommes de libres citoyens ; nous obéissons aux lois écrites quand elles sont justes, et nous trouvons notre liberté dans cette obéissance, comme les citoyens grecs de l'Antiquité. Nous avons le droit de nous rassembler dans l'espace public qui appartient à tous les citoyens. Nous ne sommes pas tenus d'obéir à des lois injustes qui ne sont pas des lois, pas plus que nous ne pouvons supporter des entorses celles-ci ou à l'une d'elle.
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Ces entorses, minimes en apparence, à la loi, elles ont été décrites et qualifiées par John LOCKE dans son Traité du gouvernement civil (section 202) publié en 1650, et traduit par Suzanne GOYARD-FABRE (en fait une révision de traduction), Garnier-Flammarion N°408, Paris, 1984) :
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"Partout où les lois cessent, ou sont violées au préjudice d'autrui, la tyrannie commence et a lieu. Quiconque, revêtu d'autorité, excède le pouvoir qui lui a été donné par les lois, et emploie la force qui est en sa disposition à faire, à l'égard de ses sujets, des choses que les lois ne permettent pas, est, sans doute, un véritable tyran ; et comme il agit alors sans autorité, on peut s'opposer à lui tout de même qu'à tout autre qui envahirait de force le droit d'autrui. Il n'y a personne qui ne reconnaisse qu'il est permis de s'opposer de la même manière à des magistrats subordonnés. [...]". (Entendez par cette dernière phrase qu'il est possible de s'opposer à un magistrat subordonné au détenteur du pouvoir exécutif et qui donne son assentiment à la violation de la loi, en mettant en oeuvre des ordres illégitimes.)
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Je dédie ce texte à AXEL, GAULTIER, ALIX, CHARLES et à tous les animateurs qui ont été les témoins et les victimes de l'arbitraire de messieurs HOLLANDE et VALLS. Je comprends de plus en plus mal les raisons de la popularité du ministre de l'intérieur...

dimanche 13 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance ... toujours l'accueil

Dans la mesure où ces scènes se répètent quotidiennement lors de chaque déplacement ministériel ou présidentiel, c'est la dernière fois (ou presque) que je reprends les photos du Salon Beige relatant le type de réception réservé à nos excellences. Ce serait lassant, sinon, et nous avons bien d'autres sujets de réflexion : par exemple les injures de plus en plus nombreuses et blasphématoires portés contre les chrétiens et le Christ ; par exemple cette volonté de formater les consciences en imposant un enseignement à nos enfants sur une théorie dépourvue de tout caractère scientifique, par exemple encore, ce découragement que je sens grandir chez nombre de jeunes gens et jeunes filles, souvent diplômés et qui sont désespérés de voir que leur avenir est bouché dans notre patrie (mais il y a aussi une très belle jeunesse, riche de volonté, d'intelligence politique, et prête à s'engager ; le mouvement des Veilleurs en est un exemple ; ce n'est pas le seul), par exemple encore, cette incapacité à faire vraiment des économies dans le budget d'un état obèse, et paralysé par sa dimension gigantesque. On n'en finirait pas de souligner ces problèmes. Il serait injuste d'en attribuer la paternité exclusive aux actuel gouvernants. Nous sommes tous responsables et coupables d'en avoir voulu toujours plus, en réclamant à l'Etat des aides, des subventions, des avantages catégoriels injustifiés, pour avoir été aveugles, et déconnectés de la réalité. Il est vrai que sous la monarchie, y compris sous Louis XVI, la France tenait encore le premier rang en Europe, y compris dans le domaine de la marine de guerre. (Un homme politique anglais, dont j'ai oublié le nom, disait du reste "Ce que l'Angleterre n'a pas pu faire en 20 ans, la Révolution l'a fait en un !"). Bien que contempteurs officiels de cet Ancien Régime honni, nous vivons comme si la renommée qui s'attachait alors à notre patrie continuait de faire résonner ses trompettes sur tous les continents. Nous donnons des leçons au monde entier, mais nous nous gardons bien de nous les donner à nous-même. Et nous pourrions bien en crever si nous refusons de faire cet effort de lucidité. Les "élites" sont priées de donner l'exemple !

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Le Salon Beige communique :

Accueil de monsieur VALLS à CHAMBERY





Journée du sweat de la Manif pour tous à la mairie de LYON.


Accueil de madame TAUBIRA à AIX-EN-PROVENCE.

URL de la vidéeo : 

http://www.dailymotion.com/video/x15uvhn_accueil-de-christiane-taubira-a-aix-en-provence_news   

http://www.dailymotion.com/video/x15uvk5_accueil-de-christiane-taubira-a-aix-en-provence-2_news  
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Accueil de monsieur HOLLANDE à CHAMBERY.





CHARLOTTE me disait hier qu'elle désapprouvait l'irrespect exprimé par les manifestants à l'encontre du Président de la République. J'étais presque sur le point de lui donner raison (cf. accueil à ROANNE). Mais à regarder ces images, on peut se demander où est vraiment l'irrespect. Dans le cas présent, seuls les manifestants portant des drapeaux de la Manif pour Tous ont été éconduits et ont vu leurs drapeaux confisqués ou arrachés, tandis que les syndicalistes de la CGT pouvaient tranquillement continuer d'exprimer leur mécontentement... C'est cela l'injustice.
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Autres vidéos sur les veillées des 7 et 8 octobre :
http://www.dailymotion.com/video/x15r56p_veilleurs-au-palais-royal_news 
http://www.dailymotion.com/video/x15s2oq_les-veilleurs-le-8-octobre-2013_news