mardi 31 octobre 2017

31 octobre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Tous les chemins du "progrès" conduisent à Ploermel !

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La Révolution française est l'aboutissement de phénomènes centrifuges qui ont dissocié les lois et les mœurs, les mœurs et les croyances, les croyances et les idées. Toutes les institutions temporelles se sont émancipées de la tutelle spirituelle qu'incarnait le catholicisme médiéval."
René VERNENAL,
cité par André VALENTA.
In
Le scientisme ou l'incroyable séduction d'une doctrine erronée. Préface du cardinal POUPARD.
Mélodie, Cercle de réflexion sur la science, sans mention de lieu, 1995. (Page 2.)
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2. COMMENTAIRES.
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Tous les chemins du progressisme, de l’idolâtrie du progrès, de l’encensement des technosciences conduisent à Ploermel.
Dans l’immense chaos qui s’est peu à peu installé, une fois que Dieu a été chassé de l’espace public, il a été nécessaire de trouver une régulation des comportements dans cet espace, par le moyen de la loi, de la réglementation, des amendes, des contraventions et des procès-verbaux. Autrement dit, les pouvoirs publics ont bien gardé par devers eux le pouvoir, c’est-à-dire la possibilité d’infliger aux citoyens, par la force, l’obéissance à des lois, issues de normes purement humaines. Mais ces mêmes pouvoirs publics n’ont aucune légitimité pour édicter des normes qu’ils voudraient imposer à des consciences rebelles.
Soyons clairs. Il est enjoint aux chrétiens d’obéir aux autorités politiques tant qu’elles respectent la loi naturelle et les droits de la conscience, mais il leur est demandé aussi d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
La citation de VERDENAL reprise par VALENTA illustre le chemin parcouru depuis la Révolution vers la chimérique auto-construction de l’homme par lui-même. Marcel GAUCHET situe vers les années 1970 le décrochage définitif du monde humain de l’emprise du divin sur l’organisation de la société politique.
C’est bien au nom d’une loi inique que deux crétins patentés de la Libre Pensée ont réussi à obtenir du Conseil d’État la destruction de la croix de Ploermel.
Je puis comprendre qu’il faille respecter toutes les croyances en évitant de les heurter par des manifestations politiques publiques. Mais enfin il y a des limites à la bêtise et la saisine de la haute juridiction administrative par ces deux imbéciles, au terme d’un combat qui dure depuis plus de dix ans, est une illustration de ce que dit VERDENAL, une dissociation parfaite de la loi et des mœurs, des mœurs et des croyances (qui sont tout à fait différentes de la foi), des croyances et des idées : c’est-à-dire un inextricable chaos social qui laisse à l’état le droit totalitaire de tout réglementer au gré des idées et des systèmes philosophiques de nos gouvernants : nous savons que les principes de la République sont ceux de l’anticléricalisme, de la franc-maçonnerie et de la liberté totale des mœurs.
C’est pourquoi, dans une note brève, je reviendrai sur le « pari bénédictin », la seule audace qui permettra au monde de sortir du trou ténébreux dans lequel il a plongé. Je puis vous dire que ce pari bénédictin est en train de réussir, et qu’un jour, comme au temps de saint Benoît de Nursie, on sera heureux de se tourner vers ces îlots d’humanité pour y trouver la tremblotante mais éclatante lumière du Maître.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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TOUT LIRE SUR LA CROIX DE PLOERMEL !

Affaire de la Croix de Ploermel, suite !

Chers amis, j’ai envoyé ce jour même à monsieur le maire de Ploermel une proposition d’achat du terrain sur lequel est placée la statue de Jean-Paul II. Je compte créer une association à cette fin. Si vous êtes d’accord pour participer à cet achat (1 euro, 50 centimes d’euro suffiraient si nous sommes des milliers) faites le moi savoir. Mais il se peut que des initiatives de ce type aient déjà été prises.

Nom possible de l’Association

Association pour la défense de la statue de Jean-Paul II.







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Comme quoi il est possible de vendre des immeubles publics à des particuliers.

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Trois figures emblématiques raillées par la boboterie.


Mais ces gens, eux, ont du courage.
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Renouveau du catholicisme en France.



C'est l'émergence du pari bénédictin !

lundi 30 octobre 2017

30 octobre 2017. Lettre ouverte à monsieur le maire de Ploermel.

Lettre ouverte à monsieur le maire de PLOERMEL.

Chers amis, je voulais d'abord envoyer une lettre personnelle à monsieur le maire de Ploermel, mais la bouffissure satisfaite de deux crétins de la Libre Pensée à la réception de la décision du Conseil d'Etat me pousse à porter à votre connaissance la lettre personnelle que j'aurais écrite. Vous avez le droit de la partager, vous en avez même le devoir.

"Monsieur le maire,

C’est avec consternation et colère que j’ai pris connaissance de la décision du Conseil d’État, saisi par deux membres de la Libre Pensée, vous enjoignant de supprimer la Croix surmontant la statue de Jean-Paul II sur une place de votre commune.
Vous désirez, avec justesse, ne pas envenimer une affaire passablement compliquée. Néanmoins, je ne suis pas le seul à penser qu’il est nécessaire de maintenir cette croix, partie intégrante du monument.
Il y a plusieurs moyens de le faire.
Le premier – mais je conçois que vos fonctions vous fassent scrupule à choisir cette solution – consiste tout simplement à désobéir à une décision très attaquable juridiquement, et à attendre tout tranquillement que les bulldozers et les gros bras de la Libre (tu parles !) Pensée viennent détruire cette partie intégrante du monument. Vous pouvez aussi faire appel de la décision devant la CEDH.
Le second moyen consiste à vendre à un particulier le terrain sur lequel le monument est érigé. Il y faut l’accord de votre Conseil, mais je doute qu’il se refuse à choisir cette solution de bon sens. Une jolie initiative consisterait à créer une association qui, après appel aux dons de particuliers, se rendrait acquéreuse du terrain. Il n’est pas nécessaire d'en vendre des kilomètres carrés. La surface répondant à l’emprise du monument y suffirait et n’aliénerait en rien l’usage de l’espace public puisque la présence de la statue n’est plus contestable juridiquement. J'aimerais alors voir la tête des deux imbéciles à l'origine de la saisine du Conseil d'Etat ! JE ME GAUSSERAIS !
La troisième solution consisterait à rendre à la patrie de Jean-Paul II, la Pologne, ce monument. Le premier ministre polonais a proposé publiquement de recevoir le monument dans son entièreté. Et je dirais alors "vive la Pologne monsieur !".
Mais si par malheur, la croix devait disparaître, parce que deux crétins s’offusquent de sa présence, alors, il faut monsieur le maire, s’inquiéter pour l’avenir de la Bretagne et pour celui de la France.
Je souhaite personnellement que tous ceux de vos concitoyens qui aiment ce monument dans son entier, accrochent des croix aux murs de leur maison, dans la devanture de leur magasin, en dessinent de belles et lumineuses sur leurs fenêtres.
Dites-vous bien qu’en tout état de cause, l’affaire emblématique de la croix de Jean-Paul II révèle une crise morale et politique d’une incroyable profondeur et qu’un minimum de compréhension historique devrait conclure à résister à des décisions particulières iniques lesquelles soulignent l'iniquité générale de la loi de 1905.
Veuillez croire, monsieur le maire, à mes sentiments de haute considération.

Philippe POINDRON.



30 octobre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Les trois questions des enfants !

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Cycle consacré au scientisme.

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Au milieu de cette frénésie [i.e; : le rythme vertigineux du progrès], l'un des plus grands dangers qui menacent l'homme moderne serait de s'arrêter de penser, se laisser comme engloutir dans le gouffre des événements sans s'interroger sur leur sens, de prêter attention seulement à l'avenir immédiat sans réfléchir sur son propre passé, et de se situer dans la proximité immédiate d'un horizon mutilé, qui se présente à lui à partir des moyens de communication de masse, pour épuiser, en la perdant, toute perspective historique. Face à ce danger réel, il nous faut nous arrêter, et avancer tout doucement pour nous poser de nouveau les trois questions fondamentales : qui sommes-nous, d'où venons-nous et où allons-nous ?"
In
André VALENTA.
Le scientisme ou l'incroyable séduction d'une doctrine erronée. Préface du cardinal POUPARD.
Mélodie, Cercle de réflexion sur la science, sans mention de lieu, 1995. (Page 2.)

Cet extrait est tiré de la Préface.
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2. COMMENTAIRES.
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Les enfants, eux ne s’y trompent pas. Quand ils demandent à leur papa ou à leur maman comment on fait des bébés, la question qu’ils posent est celle de leur propre origine : d’où est-ce que je viens ?
J’avais un peu moins de sept ans quand cette question se posa à ma petite cervelle avec une très grande acuité : pourquoi suis-je là ? Comment suis-je venu là où je suis ? Un ou deux ans plus tard, je me promenais dans la contre-allée de l’avenue de Longueil, à Maisons-Laffitte où j’habitais, et je me souviens très précisément encore du vertige littéralement abyssal qui me saisit lorsque je pris conscience que les hommes étaient mortels et que je l’étais moi-même. Ce souvenir ne s’est jamais effacé de ma mémoire.
En somme, dans la Préface de ce livre hélas difficilement trouvable, le cardinal POUPART explique très clairement que la science positive et surtout le progrès des technosciences nous arrachent avec une terrible violence aux questions essentielles de notre existence et nous privent de notre vie.
Bien entendu, loin de moi l’idée que les sciences sont condamnables. J’ai passé 80 % de ma vie professionnelle à faire de la recherche, mais chaque fois que nous avancions (un peu) dans la résolution de quelques questions, j’étais, nous étions, émerveillés de la réponse : elle allait toujours dans le sens de l’homéostasie de la vie, c’est-à-dire dans cette inclination propre à tout être vivant à persister dans l’être. Les Prométhées aux petits pieds peuvent envisager de greffer des têtes entières sur un tronc humain, de créer des algorithmes d’intelligence artificielle qui pourraient dépasser l’intelligence humaine et soumettre l’humanité à la dictature de leurs décisions, prévisions et analyses ; ils peuvent aussi penser au transhumanisme. Ils croient qu’ils peuvent inventer un homme nouveau. Ils ne font que le détruire.
Oui, un enfant conçu par PMA ou par GPA se posera toujours la question de savoir d’où il vient. Il serait intéressant de connaître les explications alambiquées de leurs « parents » 1 et 2. Oui, un enfant se demande ce qu’il fera plus tard, et il s’interroge sur ses aptitudes et ses capacités jusqu’à ces jours fatals où l’État avec son APB et ses faux systèmes de sélection l’aiguillera vers une voie sans issue. C’est la négation de la personne réduite à l’état d’atome social…
Oh ! Certes, il est trop facile de condamner sans trouver de solution. En tout cas, il y en a une qui ne marchera jamais : c’est de laisser à l’État, à son administration anonyme, à ses fichiers informatisés le soin de dire aux citoyens comment trouver le chemin du bonheur. Or (et ARISTOTE l’affirme), le propre d’une bonne constitution c’est d’assurer au citoyen la vie heureuse.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Un entretien passionnant et d’une rare intelligence.


Hommage à Fatiha BOUDJAHLAT, une femme qui pense et dit ce qu’elle pense avec une rare précision de langue. Entre autre, cette phrase : « Et enfin, j’invite les bourgeois multiprivilégiés à cesser de profiter de leurs privilèges médiatiques et politiques, tout en se berçant de la chaleur réconfortante de la pénitence. Ils ne servent que leurs intérêts de classe ».
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Un avis de Robert MENARD sur le problème catalan.

On n’est pas obligé de partager l’avis de Robert MENARD. Cependant il a un réel avantage, celui de poser la question de l’unité dans la diversité et de la supériorité du point de vue girondin sur le point de vue jacobin.


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C’est qu’ils contents d’eux, les bougres ! Ils ont réussi à faire 

enlever la croix de Ploermel (enfin c'est ce qu'ils croient).



Heureusement qu’il y a la Pologne !

Vive la Pologne.

L’image contient peut-être : 1 personne, mème et texte

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Quant à l’indépendance de la Catalogne, on voit par quoi elle 

est inspirée :

Les poings levés, ça ne vous rappelle rien ? 

Carles Puigdemont, l'idéologue prêt à tout pour l'indépendance

dimanche 29 octobre 2017

29 octobre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Désigner l'ennemi, est-ce trop difficile ?

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Nous achevons aujourd’hui la lecture de Roberto de MATTEI.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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[L’Église des catacombes] accepte la situation d’infériorité des catholiques comme un fait établi, sans remonter aux causes qui l’ont déterminée. On ne peut pas oublier, au moins à partir de la Révolution française, que les catholiques décidés à être réellement tels ont été persécutés. On ne peut pas ignorer que si les catholiques aujourd’hui sont la minorité, c’est parce qu’ils ont perdu une bataille ; ils l’ont perdue parce qu’ils ne se sont pas battus ; ils ne se sont pas battus parce qu’ils n’ont pas compris la nature de l’ennemi qui était en face d’eux ; parce qu’ils ont supprimé l’idée même d’«ennemi», en tournant le dos à la conception augustinienne des deux cités, qui est la seule capable de nous offrir une explication de ce qui se passe et de ce qui s’est passé. Si on refuse cette conception militante de l’histoire, on accepte le principe de l’irréversibilité du processus historique et on passe inévitablement des catacombes au progressisme et au modernisme. […]"
In
Roberto de MATTEI.
La dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller édition, Asnières-sur-Seine, 2011. (Page 106)
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2. COMMENTAIRES.
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Premièrement, il convient de souligner l’importance de la première remarque. Ceux des catholiques qui ont voulu suivre le Maître ont été persécutés. Et parfois, au sein même de l’Église, et donc pas seulement par le monde politique, économique ou médiatique.
Oui, nous avons affaire à un ennemi qu’il convient de nommer tout comme il convient de nommer ceux qui l’honorent. Cet ennemi a un nom : c’est l’Esprit du mal, c’est le grand Diviseur, c’est l’Accusateur des frères. C’est tout simplement celui qui porte le nom de Satan et qui a décidé dans sa liberté de dire à son Créateur : non serviam ! Je ne servirai pas. Il est escorté par une foule d’hommes à l’esprit faux ou faussés qui, avec son aide ont pris en main la destinée du monde. Les chrétiens ont beaucoup de mal encore à faire la différence entre le for externe et le for interne. Nos évêques, hormis quelques rares exceptions, se sont tu, ou ont mollement parlé quand monsieur HOLLANDE et madame TAUBIRA ont fait voter la loi sur le « mariage » homosexuel. Il fallait s’y opposer fortement et sur un mode public et donc forcément politique et dénoncer cette atteinte à la loi naturelle, en se plaçant du point de vue du for externe. S’ils ne l’on pas fait, c’est que nourri du subjectivisme contemporain, ils ont pensé qu’ils offensaient ou condamnaient les homosexuels au for interne.
Quelles armes utiliser, puisque ennemi il y a ?
Saint Paul, qui s’y connaît en matière de combat, au chapitre 6 de son épître aux Éphésiens, versets 6 à 18 nous donne quelques pistes : il s’agit de prendre les armes de Dieu pour tenir ferme après avoir tout surmonté. Avoir à nos reins la VÉRITÉ pour ceinture, porter la cuirasse de la JUSTICE, avoir pour chaussure le ZÈLE de l’Évangile de la Paix, se protéger par le bouclier de la FOI, avec lequel nous pourrons éteindre tous les traits enflammés du Malin. Il nous faut prendre le casque du SALUT, et l’épée de l’ESPRIT.

PS : je prie mes lecteurs d'excuser les quelques fautes d'accord que je viens juste de corriger !
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Propagande d’un crétin.


Moi, j’invite mes lecteurs à boycotter monsieur BARTHÈS qui est le prototype du crétin prétentieux, irresponsable et méprisant. Il paraît en effet que demander leur avis aux Français c’est faire du populisme et que monsieur DUPONT-AIGNANT n’ayant pas d’idées va à leur pêche dans la tête de ses concitoyens. Cela suppose donc que pour faire de la politique, il faut tout avoir dans la tête, un monde, un grouillement, une bibliothèque d’idées à proposer, et nullement à se faire une idée des attentes et des volontés des électeurs. Il faut toujours se poser en expert, selon monsieur BARTHÈS, avoir des solutions à tous les problèmes, et non pas les co-invententer tous ensemble. Monsieur BARTHÈS est l’antipolitique par excellence. ARISTOTE lui donnerait une mauvaise note et ne l’eût certainement pas admis à s’approcher de Philippe de MACÉDOINE.
Bien entendu, il y aura une armée d’imbéciles pour suivre le roi des imbéciles et casser comme le dit ce dernier l’intérêt du questionnaire.
Et dire que le commentateur du Figaro, dans un article très ambigu du reste, trouve une touche d’humour aux réponses que le clown donne à quelques-unes des 300 questions.
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Excellente analyse de l’affaire de la croix de Ploermel.

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Bien vu !

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Monsieur le Préfet parle de nécessité. Voilà qui demande des éclaircissements.


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Tout finit par se savoir !

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Affaire à suivre.

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Notre Drame de Paris les accumule et cumule !

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Illustration de mon billet d’hier !

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L’esprit souffle où il veut !

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Je redonne ce lien.



samedi 28 octobre 2017

28 octobre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Retour au réel ! Soumission de l'âme au vrai et au bien


Aujourd’hui, nous continuons avec Roberto de MATTEI, mais pour peu de temps encore.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le retour au réel, dont l’humanité a tellement besoin, est soumission de l’intelligence au vrai et de la volonté au bien : soumission, en un mot, des opérations de l’âme aux lois de l’être, enracinement dans l’être de la personne et de sa nature."
In
Roberto de MATTEI.
La dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller édition, Asnières-sur-Seine, 2011. (Page 78.)
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2. COMMENTAIRES.
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On ne dira jais assez que la crise de la civilisation dite occidentale est en fait une crise de la pensée. Quand le vrai et le bien ne sont pas tenus pour des nécessités de l’être, mais résultent de la définition qu’en donnent les lois et les comités Hippolyte et Théodule en un lieu et à un moment donné, il ne faut pas s’étonner des désordres qui secouent l’univers des hommes.
Si une pierre me tombe sur la tête et me fait une bosse et une plaie, je dis que cette pierre est dure et lourde et cette proposition est tenue pour vraie. Elle ne résulte pas de l’idée que je me fais du concept de dureté et de lourdeur, et la bosse ainsi que le sang qui coule sont là pour me ramener à la réalité extérieure. Et le concept de lourdeur et de dureté résulte de l’expérience. Il s’agit là d’un point capital que refuse les relativistes, les idéalistes, les matérialistes, les existentialistes et j'en passe.
Si un homme décapite un autre homme parce qu’il appartient à une autre religion que lui, le relativiste dira que c’est un détraqué, l’homme vrai dira qu’il est un criminel et qualifiera son acte d’horrible. Là est la différence entre le relativisme et le réalisme. Le réaliste dit qu’il y a un accord entre la pensée et les objets qu’elle pense, cet accord n’étant pas une représentation mentale, mais le résultat de la faculté de jugement, laquelle est étroitement articulée à la nature humaine et à la loi naturelle.
Tout le reste est de la littérature. Il est temps de le faire savoir.
Par ailleurs, on me dit que la présentation de ce Blog est, disons, austère. Si quelqu'un peut m'aider à en améliorer la présentation, je l'en remercie.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Le Pr FRYDMAN parle !

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Merci à nos bien-aimés frères orthodoxes.

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Imaginez qu’un imbécile décide d’ouvrir un bar réservé aux seuls blancs ?

Eh bien il y a des bars racistes, réservés aux seuls noirs ! Et ils nous traitent de racistes !

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Et elle nous fait des leçons de morale, la bobote de service !


Le choix du jour.

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Une conférence à ne pas rater !





28 octobre 2017. Lettre du Pérou (1).

Chers lecteurs, souventes fois j’ai vanté cette jeunesse française magnifique, profondément ancrée dans l’amour de Jésus-Christ et généreuse. Voici un exemple parmi d’autres, celui de Marie. J’ai reçu de Marie l’autorisation explicite de diffuser ses lettres. J’en extrairai  régulièrement les passages les plus saillants qui illustrent le sens de son engagement auprès des pauvres d’Amérique du Sud. 

J’ajoute, en contrepoint de ces témoignages, que j’ai appris ceci hier soir : les grandes entreprises agricoles du pays d’Arles (légumes, primeurs et fruits) font venir de plus en plus des travailleurs saisonniers du lointain pays sud-américain qu’est l’Équateur. Ainsi, pendant que des jeunes audacieux s’efforcent d’améliorer sur place le sort des pauvres de ces pays, il y a des exploitants agricoles qui embauchent temporairement des journaliers des nations andines et circonvoisines, les logent dans des caravanes et ne les payent même pas au SMIC. Décidément, ils méritent bien leur nom d’exploitants.

Voici donc deux extraits de ces Lettres du Pérou. Il en viendra d’autres.

"Je prends le temps de vous écrire quelques mots pour vous partager mes premiers pas dans la capitale péruvienne. Je suis partie le samedi 16 septembre – après des au-revoir émouvants et un peu irréalistes – avec George, autre volontaire d’INIGO (association jésuite avec laquelle je  suis partie). Les 12 heures de vol passées ensemble ont été assez troublantes car nous car nous avons alors vraiment pris conscience de notre départ. Et notre sentiment d’être déracinés ne faisait que commencer. Personnellement, je me demande parfois si partir comme ça relève du courage ou de la folie ! Enfin, c’est ce qui en fait le charme, je l’espère en tout cas…[…]."

Après être restée quelques jours à LIMA, Marie est partie à TACNA pour s’occuper d’un centre d’accueil pour des enfants de familles pauvres. Voici un extrait de sa troisième lettre.

"[…].
Ma mission a évolué depuis mon arrivée. Si le Temps de l’observation n’est pas terminé,  mon champ d’action est désormais moins restreint. Pour l’instant, j’ai encore du temps pour moi le matin je suis en train d’apprendre – quand Milagros a du temps pour moi  à effectuer son travail car elle finit son stage ici début décembre. Globalement, je dois faire de l’administratif (un peu comme un CPE dans les lycées français), recevoir les parents et comprendre les problèmes qu’ils peuvent rencontrer puisque tous les enfants qui viennent au centre connaissent de grandes difficultés familiales et financières. Je dois également effectuer des visites domiciliaires quand les familles n’ont pas les moyens de se rendre au centre qui peut être loin de leur résidence. Même si les premiers jours, j’ai été heureuse d’avoir du temps pour moi, le désir de se sentir utile et efficace (besoin très européen, by the way) a fini par rejaillir. Ma tête était pleine de nouvelles idées et de nouveaux projets pour les enfants…Jusqu’à vendredi dernier, je n’avais pas encore fait de visites domiciliaires. Comme Milagros n’était pas disponible, j’ai demandé à Kelly si je pouvais l’accompagner. Nous nous sommes donc rendues à l’Hôpital de Tacna pour rencontrer une maman adolescente de 16 ans dont le bébé de 3 mois est atteint d’une grave maladie. Kelly a alors posé des questions à la maman pour savoir comment elle allait car l’enfant venait de subir une opération Je suis restée silencieuse pendant deux heures et ai tenté de comprendre leur échange. Même si je n’ai pas saisi tous les détails, toutes les nuances, j’ai compris l’essentiel et ai capté toutes ses émotions. Cette jeune maman doit faire face quasiment seule à la maladie de son enfant alors qu’elle se trouve elle-même dans une situation de grande précarité. Par ailleurs, elle n’a pas le soutien de son copain et de sa « belle-mère » qui souhaitent qu’elle fasse adopter l’enfant. J’ai donc assisté à des échanges téléphoniques très durs entre la jeune maman et la belle-mère. Je me suis sentie démunie car je n’étais  pas assez à l’aise dans sa langue pour pouvoir la réconforter (grâce à la prépa, j’ai le vocabulaire pour décrire des problèmes sociétaux ou pour donner mon opinion mais je n’ai pas le vocabulaire du quotidien). Moi qui ai l’habitude de mettre des mots sur mes émotions pour que celles-ci ne me submergent pas, ici c’est difficile car je ne peux pas encore recourir à ma plus grande ressource : la parole. Je dois également apprendre à trouver la bonne distance intérieure par rapport au « patient ». Mais je suis entourée de travailleurs sociaux, donc c’est l’occasion d’apprendre à leurs côtés. Je choisis de vous raconter cet épisode car il est à la fois découverte et annonce. Découverte car ce fut une expérience nouvelle et annonce car je compte bien y retourner pour apprendre et comprendre.

[…]."

Que Dieu bénisse ces jeunes et fasse que leur action porte du fruit.

vendredi 27 octobre 2017

27 octobre. Note brève à l'intention de Dominique

Saint Jean XXIII (1881-1963), pape. Discours à l'ouverture du Concile Vatican II, 11/10/1962 

(Ceci pour dire à Dominique que je suis plein d'espérance. Il est clair que la génération de 1968 a montré ses faiblesses, sa néantise, son imbécillité, mais en même temps, elle a permis à toute une jeunesse splendide, par contrecoup, de se tourner vers la lumière.)

"Il arrive souvent que dans l'exercice quotidien de notre ministère apostolique nos oreilles soient offensées en apprenant ce que disent certains qui, bien qu'enflammés de zèle religieux, manquent de justesse de jugement et de pondération dans leur façon de voir les choses. Dans la situation actuelle de la société, ils ne voient que ruines et calamités ; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré par rapport aux siècles passés ; ils se conduisent comme si l'histoire, qui est maîtresse de vie, n'avait rien à leur apprendre et comme si du temps des Conciles d'autrefois tout était parfait en ce qui concerne la doctrine chrétienne, les mœurs et la juste liberté de l'Église.
Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin. 
Dans le cours actuel des événements, alors que la société humaine semble à un tournant, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la Providence divine qui, à travers la succession des temps et les travaux des hommes, la plupart du temps contre toute attente, atteignent leur fin et disposent tout avec sagesse pour le bien de l'Église, même les événements contraires."

La preuve que l’Esprit est à l’œuvre, un exemple parmi des milliers :