vendredi 30 décembre 2016

29 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Physiopathologie du jacobinisme français.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !

Je sais ; il y a beaucoup à lire, mais je suis obligé de faire relâche jusqu'au 2 janvier inclus. Vous avez donc de quoi faire jusqu'à mardi matin !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Au fond, le jacobin est un sectaire, propagateur de sa foi, hostile à le foi des autres. Au lieu d’admettre que les conceptions du monde sont diverses et de se réjouir qu’il y en ait plusieurs, chacune adaptée au groupe humain qui le professe et nécessaire à ses fidèles pour les aider à vivre, il n’en admet qu’une, la sienne, et se sert du pouvoir pour lui conquérir des adhérents. Lui aussi, il a ses dogmes, son catéchisme, ses formules impératives, et il les impose."
In
Hippolyte TAINE.
Les Origines de la France contemporaine. Section Le régime moderne. [Publié en 1884.]
Collection "Bouquins"
Robert Laffont, Paris, 1986, p. 767.

(b) "[…]. La société où il y a des hommes dont il faut individuellement garantir les droits est aussi celle dont le modèle dominant d’organisation tend partout à supposer et à créer des êtres anonymes et interchangeables, dont les caractéristiques personnelles sont autant que possible mises hors circuit ou tenues a priori pour indifférentes. L’une des contradictions majeures de notre culture, qui explique la frustration majeure ressentie par les individus dans une société qui pourtant leur laisse une latitude sans précédent historique : d’un côté, la reconnaissance subjective, le sentiment du moi érigé en valeur éminemment respectable ; et de l’autre côté, non pas le viol de cette subjectivité, mais son contournement, sa mise hors jeu dans la logique d’un schème d’organisation conçu pour ne s’appliquer qu’à des individualités abstraites ― qu’à n’importe qui. Ici encore, on l’aperçoit clairement : par lui-même, le respect le plus scrupuleux des droits de l’homme et de la personne ne règle rien des problèmes de l’homme et du statut de la personne dans cette société."
In
Marcel GAUCHET.
La démocratie contre elle-même. (Collection "Tel", N°317.)
Gallimard, Paris, 2002, p. 22.

(c) "C’est pourquoi LEIBNITZ disait que « tout système est vrai en ce qu’il affirme et faux en ce qu’il nie », c’est-à-dire qu’il contient une part de vérité proportionnelle à ce qu’il admet de réalité positive, et une part d’erreur correspondant à ce qu’il exclut de cette même réalité ; mais il convient d’ajouter que c’est justement le côté négatif ou limitatif qui constitue proprement le « système » comme tel."
In
René GUÉNON.
Le règne de la quantité et les signes des temps. (Collection "Tradition".) Édition définitive établie sous l’égide de la Fondation René Guénon.
Gallimard, Paris, 2015, p.86.

(d) "[…] : à mesure que s’affaiblissent les limitations morales, que disparaissent les affiliations collectives, que sont ruinés les grands systèmes de croyance, que le lien social se défait, la « sanction pénale » apparaît comme la dernière régulation possible. Elle tend donc mécaniquement à se renforcer et s’alourdir. Plus une société est atomisée, plus elle devient répressive. Tel est le paradoxe auquel sont confrontées la plupart des démocraties modernes."
In
Jean-Claude GUILLEBAUD.
Le principe d’humanité.
Éditions du Seuil, Paris, 2001, p. 210.

(e) "En suivant cette ligne de pensée on serait amené à reconnaître que l’individu lui-même, en quelque pays que ce soit, se trouve non seulement dépendant, mais encore dans un très grand nombre de cas, contraint d’accomplir des actes que sa conscience réprouve. (Il suffit de penser à la conscription et à ses conséquences pour s’en rendre compte.) Tout ce qu’on peut dire, c’est que, dans un pays qui reconnaît ce qu’on appelle d’une façon très générale les droits de la personne humaine, un certain nombre de garanties subsistent ; mais il faut ajouter aussitôt que ces garanties sont de moins en moins nombreuses, et qu’à moins d’un renversement actuellement bien improbable du cours des choses, elles sont appelées à se réduire de plus en plus. Il est donc contraire à la réalité d’admettre que les hommes, dans ce que nous appelons grosso modo des pays demeurés libres, jouissent encore, je ne dis pas seulement d’une indépendance absolue, qui est certainement inconcevable, sauf pour de anarchistes doctrinaires, mais même du pouvoir de mettre leur conduite en accord avec les exigences de leur conscience."
In
Gabriel MARCEL.
Les hommes contre l’humain.
La Colombe, Éditions du Vieux Colombier, Paris, 1951, p. 19.
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2. COMMENTAIRES.
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Je vais vous demander de faire un petit devoir de vacances et de trouver vous-même le fil rouge qui traverse ces cinq citations. Elles ont toutes trait à l’esclavage dans lequel les pays qui se disent démocratiques réduisent les citoyens.
TAINE définit magistralement le jacobinisme français dont l’actuel gouvernement est la ridicule caricature (la répartition autoritaire des « migrants » dans des villes, villages et bourgs, que les habitants l’acceptent ou la refuse) en est l’exemple le plus démonstratif. Ce qui le caractérise, c'est la haine du christianisme.
GAUCHET (apportant à cet égard de l’eau au moulin de Marc WEINSTEIN) montre que la démocratie est totalitaire en ce sens qu’elle court-circuite indécemment la subjectivité sociale.
GUÉNON, sans le dire, et en citant LEIBNITZ, montre la faille béante de notre jacobinisme, parfaitement illustrée par l’affaire de la crèche de PARAY-LE-MONIAL : l’esprit de système qui le caractérise consiste à nier une réalité, celle de la religion.
GUILLEBAUD (comme d’autres auteurs du reste) montre comment l’affaiblissement du sens moral, et l’assassinat de la subjectivité quand elle se manifeste dans l’espace public (la subjectivité sociale) ne peut conduire qu’à la répression.
Gabriel MARCEL, enfin, achève de démontrer (mais TOCQUEVILLE l’avait prédit avant lui) que, dans nos démocraties, (démocratiques en paroles mais totalitaires dans leurs actes), sous couvert de la liberté individuelle formelle, mettent au ban de la société les hommes de chair, les hommes qui pensent et qui tentent de faire entendre leur voix dans la cacophonie médiatique, politique et économique.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Article fort bien fait sur la diplomatie russe.

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Encore un effort Manu !



Mais il a fait voter des lois sur l'avortement comme droit fondamental. Allez comprendre !

jeudi 29 décembre 2016

28 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance : trois aphorismes progressifs de Léonard de Vinci

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Ce n’est pas ‘ignorance qui nous empêche de devenir vrai c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Nombreux sont ceux qui croiront pouvoir à bon droit s’opposer à moi, en arguant du fait que les preuves que j’avance sont contraires à l’autorité de certains hommes, qu’ils tiennent ingénument en haute estime, sans voir que les choses que je dis sont nées de la dictée de la pure et simple expérience, qui est la maîtresse véritable"

(b) "La nature est remplie d’une infinité de raisons dont l’expérience n’a jamais vu la trace."

(c) "Dans la nature tout a toujours une raison. Si tu comprends cette raison, tu n’as plus besoin de l’expérience."
In
Léonard de VINCI.
Maximes, fables et devinettes. Traduit de l’italien et présenté par Christophe MILESCHI.
(Collection “Poche – Retour aux grands textes”)
Arléa, Paris, 2002, pp. 18, 24 et 19 successivement.
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2. COMMENTAIRES.
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Il est tout à fait intéressant et passionnant même de voir comment l’immense génie que fut Léonard de VINCI fait référence à trois principe qui me semblent être au fondement de la connaissance (sans parler du savoir, forme inférieure d’accès à la réalité) : l’expérience, la nature, la raison.

(a) Nombre de beaux esprits se sont empressés d’utiliser au profit de leur idéologie la première citation, en y voyant une attaque à peine voilée contre l’autorité dans l’Église. En réalité, Léonard vise ceux qui, se drapant de le manteau de la majesté ecclésiale, ont détourné au profit de leur propre pouvoir la Parole. (On m’objectera l’affaire Galilée. Or ce n’est pas l’affirmation scientifique qui a été condamnée par l’Église, c’est la conclusion que le célèbre astronome en a tirée sur la véracité scientifique de la Genèse ; l’exégèse n’avait pas encore fait son travail sur les genres littéraires dans la bible : récits historiques, mythes, poésies, prophètes, lettres, apocalypses, etc.) L’argumentation serait du reste risible, si ceux qui s’en emparent ne faisaient constamment référence à Jaurès, à Barbusse, à Marx, à Freud, à Nietzsche ou à d’autres maîtres du socialisme ou du soupçon, pour appuyer leur argumentation. Ceci étant dit, ayant dirigé pendant près de trente ans un laboratoire de recherche, je suis bien placé pour savoir que l’expérience dément souvent les préjugés ; à deux reprises, dans mon activité professionnelle, elle a bousculé toutes les idées reçues. Je n’en dirai pas plus.
(b)Voilà qui justement nous mène tout droit à la deuxième citation : l’impuissance de la raison à comprendre tout le réel : que ce soit l’origine du monde (ce que les astrophysiciens appellent la singularité), l’accrétion de nouveaux gènes à des formes de vie inférieures pour les faire évoluer vers plus de complexité, l’antidatage cérébral dans les fameuses expériences de Libet, etc. Ces raisons existent, mais elles échappent à la vérification expérimentale.
(c) Enfin la dernière citation nous met au pied d’une évidence : c’est que si l’on comprend les raisons qu’a la nature d’être ce qu’elle est, il n’est plus besoin de l’expérience. Conclusion paradoxale d’un homme qui avait fait de l'expérience le centre de sa vie artistique et intellectuelle. Si nos hommes politiques avaient compris les raisons qu’a la nature de nous avoir créés homme ou femme, ils ne se seraient pas mis en tête de marier deux hommes ou deux femmes. J’affirme donc ici la supériorité du droit naturel, tirée de la nécessité de la nature, sur le droit positif auquel notre conscience n’est tenue d’obéir que pour autant que ce droit positif ne viole pas les raisons qui la fait être ce qu’elle s’offre à nous.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Un évêque répond à un journaliste à propos de la crèche de PARAY-LE-MONIAL.

J’en tire cet extrait. Le lien vous permet de lire la totalité de l’intervention de cet évêque.

Ces derniers jours, à l’approche de Noël, la polémique a été relancée sur la présence de crèches dans des lieux publics. Des voix s’élèvent pour les interdire au nom de la laïcité. Pensez-vous qu’il faille repenser le modèle français de la laïcité ?
« C’est d’abord saugrenu que ce qui rappelle un événement heureux – prince de la paix pour nous autres catholiques – sépare. Qu’on se déchire dans la crèche est vraiment un paradoxe. Plus largement, quand sera-t-on enfin sérieux ? Aujourd’hui, on a un rapport hystérique à la laïcité dans notre pays. Je regrette que des personnalités politiques qui ont autre chose à faire et d’autres projets à porter puissent s’épuiser dans des débats qui divisent. Les clivages s’accentuent. Les évêques de France ont publié un document sur la nécessité de refonder le politique. Nous faisons le constat que nous sommes dans une société violente, de plus en plus segmentée. Il est de plus en plus difficile de vivre ensemble, de trouver un destin commun. Les gens ne se supportent plus. Que des politiques se servent de ces clivages et les accentuent en brandissant l’étendard de la laïcité est inacceptable. On attend mieux des politiques et je suis sévère à l’égard de celles et ceux qui instrumentalisent ces peurs et utilisent cette incapacité qu’ont certains à se comprendre et à se rencontrer. Cette histoire de crèches est l’un des symptômes d’une laïcité malade. Aujourd’hui, on a à retrouver une communauté de destin. J’en ai fait l’expérience pour avoir été sept ans évêque de Corse. Cette île a connu, et connaît encore, des événements racistes. C’est l’honneur du politique que d’aider les gens à se parler pour redécouvrir qu’ils ont une communauté de destin ».


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Les ravages de l’idéologie et du népotisme.

Lisez l’article, et vous comprendrez bien des choses sur les maux qui frappent l’Université française. J’ai moi-même été le témoin indirect ce genre de coups fourrés ! L'un d'eux a conduit une fois un collègue d'une très haute probité morale, et en outre un très scientifique, à démissionner de la commission de spécialité dont il était membre, pour protester contre un déni de justice.


mercredi 28 décembre 2016

27 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance : l'idéologie et la triple dispense !

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Non, vous dis-je, ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Qu’est-ce qu’une idéologie ? C’est une triple dispense : dispense intellectuelle, dispense pratique et dispense morale. La première consiste à retenir les seuls faits favorables à la thèse que l’on soutient, voire à en inventer de toutes pièces, et à nier les autres, à les omettre, à les oublier, à empêcher qu’ils soient connus. La dispense pratique supprime les critères de l’efficacité, ôte toute valeur de réfutation aux échecs. L’une des fonctions de l’idéologie est d’ailleurs de fabriquer les explications qui absolvent. Parfois l’explication se réduit à une affirmation pure, à un acte de foi : « Ce n’est pas au socialisme que l’on doit imputer les difficultés rencontrées dans leur développement par les pays socialistes », écrit Mikhaïl GORBATCHEV dans son livre publié en 1987, Perestoïka. Réduite à son armature logique, cette phrase équivaut à ceci : « Ce n’est à l’eau que l’on doit imputer les problèmes d’humidité qui se posent aux pays inondés. » La dispense morale abolit toute notion de bien et de mal pour les acteurs idéologiques ; ou plutôt, chez eux c’est le service de l’idéologie qui tient lieu de morale. Ce qui est crime ou vice pour le commun ne l’est point pour eux. L’absolution du crime de génocide a été amplement traitée par les historiens. On mentionne moins souvent qu’elle sanctifie aussi la concussion, le népotisme, la corruption. Les socialistes ont une si haute idée de leur propre moralité qu’on croirait presque, à les entendre, qu’ils rendent la corruption honnête en s’y livrant, loin qu’elle ternisse leur vertu quand ils y succombent."
In
Jean-François REVEL.
La Connaissance inutile.
Bernard Grasset, Paris, 1988, p. 160.
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2. COMMENTAIRES.
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En tout premier lieu, il convient de noter que sous le mot de « socialisme », REVEL fait allusion à sa forme communiste. Puis, il utilise ensuite le mot « socialistes » en incluant, semble-t-il, tout ceux qui se réclament de cette idéologie.
Appliquons cette définition à la situation actuelle, telle que nous la laissent en héritage les socialistes sur le départ.
Dispense intellectuelle : Quand madame TOURAINE prétend que les comptes de la Sécurité Sociale sont à l’équilibre, elle ment avec un aplomb que ne suffisent pas à dissimuler les yeux qu’elle a exorbités. Quand le ministre du travail nous dit (mais l’INSEE là-dessus est inattaquable) que le chômage diminue pour le troisième mois consécutif, il oublie de mentionner que c’est l’injection massive de crédits d’Etat dans les emplois aidés, les stages de formation et autres dispositifs qui sont responsables de cette amélioration. Bien entendu, on ne peut que se féliciter de cette amélioration ; encore faudrait-il ne pas laisser entendre que c’est l’embellie de l’économie nationale qui en est responsable. Quand on nous raconte que l’accueil des clandestins est régulé et qu’il y a de nombreux déboutés du droit d’asile, il conviendrait aussi de signaler que neuf déboutés sur dix restent en France et que tous ne sont pas des anges.
Dispense pratique : Le mieux est de se référer aux résultats désastreux que révèle l’enquête PISA sur les performances de nos élèves du primaire. Mais la Belle Carnassière ne semble pas accorder beaucoup d’importance à cette enquête, puisque, hormis le chômage, elle ne voit pas ce quon peut reprocher au Gouvernement. La France décroche en matière de compétitivité ? C’est la faute à pas de chance, à l’environnement international, jamais à la mondialisation ni à la domination (du fait de notre propre faiblesse) de l’Europe par l’Allemagne de madame MERKEL – une excellente protectrice de sa patrie, et une femme sans aucun doute remarquable – ni à la désastreuse politique de la Commission Européenne présidé par monsieur JUNCKER, ni à la prolifération des normes européennes (que notre Gouvernement, amoureux des contrôles, renforce et dont il fait vérifier l’exécution par ses nombreux agents ; nos agriculteurs et nos éleveurs en savent quelque chose).
Dispense morale : L’addiction à la drogue est une calamité pour les jeunes qui y sont tombés. Qu’à cela ne tienne ! On ouvrira des salles dites de shoot où ils pourront satisfaire leur passion dévastatrice. L’activité sexuelle de plus en plus précoce des adolescents conduit à de possibles grossesses non désirées ? Pas grave : pilule du lendemain, administrée sans accorde des parents, avortement, pass contraception. Des maires refusent de « marier » des personnes de même sexe ? On les condamne, on les oblige, on les stigmatise, en oubliant que les droits de la conscience sont au-dessus de la Loi.
On n’en finirait pas de dresser la liste des dispenses. Hélas, je ne vois point émerger dans l’opposition dite de « drouate » une pensée ferme qui permettrait de palier, fût-ce partiellement, les effets de l’idéologie. Rassurez-vous, je ne crois point que la « drouate » en question échappe à la critique…
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Vous noterez que les informations diverses sont en étroite relation avec la citation du jour.
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Lire, de Grégor PUPPINCK, publié aux éditions du CNRS.

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Baisse du chômage : une analyse de la réalité ?

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Une chance pour la France : des Français courageux.

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Idéologie et religion : nazisme et islamisme.









mardi 27 décembre 2016

26 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Najat ne voit pas ce qu'on peut reprocher au Gouvernement !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ainsi s’achève en France l’entreprise française de l’éducation par l’État. Quand une affaire ne reste pas aux mains des intéressés et qu’un tiers, dont l’intérêt est différent, s’en saisit, elle ne peut aboutir à bien : tôt ou tard, son défaut original se manifeste, et par des effets inattendus. Ici, l’effet principal et final  est la disconvenance croissante de l’éducation et de la vie. Aux trois étages de l’instruction, pour l’enfance, l’adolescence et la jeunesse, la préparation théorique et scolaire sur des bancs, par des livres, s’est prolongée et surchargée, en vue de l’examen, du grade, du diplôme et du brevet, en vue de cela seulement, et par les pires moyens, par l’application d’un régime antinaturel et antisocial, par le retard excessif de l’apprentissage pratique, par l’internat, par l’entraînement artificiel et le remplissage mécanique, par le surmenage, sans considération du temps qui suivra, de l’âge adulte et des offices virils que l’homme fait exercera, abstraction faite du monde réel où tout à l’heure le jeune homme va tomber, de la société ambiante à laquelle il faut l’adapter ou le résigner d’avance, du conflit humain où, pour se défendre et tenir debout, il doit être, au préalable, équipé, armé, exercé, endurci. Cet équipement indispensable, cette acquisition plus importante que toutes les autres, cette solidité du bon sens, de la volonté et des nerfs, nos écoles ne la lui procurent pas. […]. Quelquefois, avec ses intimes, aigris et fourbus comme lui, il est tenté de nous dire : « Par votre éducation, vous nous avez induits à croire que le monde est fait d’une certaine façon ; vous nous avez trompés ; il est bien plus laid, plus plat, plus sale, plus triste et plus dur, au moins pour notre sensibilité et notre imagination ; vous les jugez surexcitées, et détraquées ; mais, si elles sont telles, c’est par votre faute. C’est pourquoi nous maudissons et bafouons votre monde tout entier, et nous rejetons vos prétendues vérités qui, pour nous, sont des mensonges, y compris ces vérités élémentaires et primordiales que vous déclarez évidentes pour le sens commun, et sur lesquelles vous fondez vos lois, vos institutions, votre société, votre philosophie, vos sciences et vos arts. » — Et voilà ce que la jeunesse contemporaine, par ses goûts, ses opinions, ses velléités dans les lettres, dans les arts et dans la vie, nous dit tout haut depuis quinze ans."
In
Hippolyte TAINE.
Les Origines de la France contemporaine. Section Le régime moderne. [Publié en 1884.]
Collection "Bouquins"
Robert Laffont, Paris, 1986, p. 770.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce constat n’a pas pris une ride. Il faut le culot de la Carnassière pour ne pas voir l’aggravation d’une situation inaugurée par la volonté des prétendus défenseurs de la Liberté, de l’instauration d’une éducation obligatoire (c’est bien), gratuite (c’est très bien, mais sous l’Ancien Régime, cela existait avec le système des petites écoles pour l’enseignement élémentaire), et laïque ; là, en réalité était la motivation profonde des initiateurs de ce système complètement déconnecté du réel, mais très étroitement connecté à une idéologie qui, partout où elle a été mise en pratique a eu deux résultats : (a) faire émerger une oligarchie qui a tout intérêt personnel à faire durer le système ; (b) plonger dans l’inculture de l’absurdité (le manque de sens) notre Peuple, ce Peuple (60 % des Français font partie des classes dites « populaires » : ouvrier, artisans, petits commerçants, agriculteurs) que je trouve formidable, et dont je me sens plus proche que je ne me sens proche d’un Emmanuel MACRON ou d’un Manuel VALLS.
Savez-vous ce qu’elle a osé dire la Carnassière, la championne de la langue de bois (selon l’aveu même de monsieur HOLLANDE) ? Non ? Eh bien allez lire l’article dont le lien figure ci-dessous


Il y 150 000 jeunes qui sortent tous les ans du système scolaire sans aucune qualification, mais elle ne voit pas ce qu’on peut reprocher au Gouvernement !
Il y a des dizaines de milliers de diplômés universitaires qui sont au chômage, mais elle ne voit pas ce qu’on peut reprocher au Gouvernement ! (Enfin, pour le chômage, elle l’admet).
Il y a des milliers de jeunes dépendants de la drogue, mais elle ne voit pas ce qu’on peut reprocher au Gouvernement.
Oh, certes, ce Gouvernement nous protège contre nous-mêmes : obligation d’avoir des détecteurs de fumée dans sa maison, obligation faite au conducteur de motos de porter non seulement un casque homologué (l’homologation changeant périodiquement) mais encore des gants, obligation faite aux enfants de moins de dix qui font de la bicyclette de porter un casque, obligation de ci, obligation de ça.
Mais il a du mal à nous protéger contre nos ennemis : islamistes enragés par exemple, trafiquants de drogues, clandestins qui n’ont aucune raison d’être en France, sauf des raisons économiques, refus, au contraire, d’accueillir, notamment, des persécutés chrétiens venus du Proche ou du Moyen-Orient. Il a beaucoup de mal, le Gouvernement...
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Reportage dans Alep Est, le fief des « gentils rebelles ».

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Un reportage remarquable dans Alep Est.

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Et je ne puis vous montrer cette vidéo épouvantable où l’on voit une femme toute de noir vêtue, mais portant par-dessus ses habits parfaitement islamique un caraco rouge ; elle marche dans la rue d’une ville qui est peut-être MOSSOUL. Elle est interpellée par un barbu. Un attroupement se forme autour du prédicateur fou. Une dizaine d’hommes tournent la scène avec leur beau portable. Le barbu fait mettre la femme à genou, harangue la foule, et sur son signal, un acolyte tire à bout portant une balle dans la tête de cette pauvre femme. Bonjour le multiculturalisme et merci à mon ami Philippe qui m’a transmis cette information et cette vidéo dont je n’ai pu trouver le lien.
Tant que les musulmans dits modérés ne protesteront pas haut et fort contre ces exactions – je parle de la communauté musulmane prise comme un ensemble social et non des musulmans pieux et bons  : ils sont nombreux et j’en connais que j’aime et respecte – je resterai très circonspect quant à la possibilité pour cette communauté de changer l’opinion négative qu’on peut avoir de l’Islam.



lundi 26 décembre 2016

25 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Le testament d'un roi comparé à celui d'un Président normal

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté et parfois, en plus de la lâcheté le mensonge volontaire.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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Ayez, je vous en prie, la patience de lire ce texte, admirable en tout point, et qui donne de ce roi présenté comme mou et irrésolu, une dimension, une épaisseur humaine que peu d’hommes politiques peuvent avoir. Il n’est que de comparer ce texte avec la navrante et pathétique déclaration de François HOLLANDE, le testament politique d’un homme déjà mort pour l’histoire. Comparez, je vous en prie, le soin que prend Louis de parler de sa femme et de ses enfants avec le traitement que monsieur HOLLANDE a réservé à ses compagnes successives. Voyez où est la grandeur d’âme, le courage et la sérénité. Et voyez où est le pathos républicain.

"Le 25 décembre 1792. Louis XVI rédige son testament (en double), à la tour du Temple et en remet un exemplaire à Malesherbes, son avocat.

« Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Aujourd'hui vingt-cinquième jour de décembre. Moi, Louis XVIe du nom, Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille, de plus impliqué dans un procès dont il est impossible de prévoir l'issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m'adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.
Je laisse mon âme à Dieu, mon créateur, je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s'est offert en sacrifice à Dieu son Père pour nous autres hommes, quels qu'indignes que nous en fussions, et moi le premier.
Je meurs dans l'union de notre sainte Mère l'Église catholique et les commandements de Dieu et de l'Église, les sacrements et les mystères tels que l'Église catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n'ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Église de Jésus-Christ, mais je m'en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m'accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la sainte Église catholique donnent et donneront conformément à la discipline de l'Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, car je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ, suivant ce que la charité chrétienne nous l'enseigne.
Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J'ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m'humilier en sa présence. Ne pouvant me servir du ministère d'un prêtre catholique, je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir mis mon nom, (quoique cela fût contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Église catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s'il m'accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du ministère d'un prêtre catholique, pour m'accuser de tous mes péchés et recevoir le sacrement de pénitence.
Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance, (car je ne me rappelle pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j'aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu'ils croient que je peux leur avoir fait.
Je prie tous ceux qui ont de la charité d'unir leurs prières aux miennes pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis sans que je ne leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle ou par un zèle mal entendu m'ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.
Je recommande mes enfants à ma femme ; je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux. Je lui recommande surtout d'en faire de bons chrétiens et d'honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'Éternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants et de leur tenir lieu de mère, s'ils avaient le malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu'ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu'elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.
Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des Peuples qu'en régnant suivant les lois, mais en même temps qu'un roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.
Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu'il y a plusieurs personnes de celles qui m'étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l'ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent dans les moments de troubles et d'effervescence on n'est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici toute ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un véritable attachement et désintéressé. D'un côté, si j'étais sensiblement touché de l'ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n'avais jamais témoigné que des bontés, à eux ou à leurs parents ou amis, de l'autre j'ai eu de la consolation à voir l'attachement et l'intérêt gratuits que beaucoup de personnes m'ont montrés. Je les prie d'en recevoir tous mes remerciements. Dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM. de Chamilly et Hue que leur véritable attachement pour moi avait porté à s'enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j'ai eu tout lieu de me louer depuis qu'il est avec moi. Comme c'est lui qui est resté avec moi jusqu'à la fin, je prie MM. de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.
 Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J'ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
 Je prie MM. de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l'expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi. Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.
 Fait en double, à la Tour du Temple, le 25 décembre 1792, »

LOUIS
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2. COMMENTAIRES.
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Mon commentaire est simple : il n’y a rien à rajouter à ce texte que je ne puis lire sans en avoir le cœur serré.

dimanche 25 décembre 2016

24 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance : il n'y avait pas de place pour eux à la mairie de Paray-le-Monial

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai ! C’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle [Marie] devait enfanter se trouva révolu. Elle mit au monde son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie." (Luc 2, 6-7)
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2. COMMENTAIRES.
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Apparemment, grâce à l’intervention de la Ligue dite de Défense des Droits de l’Homme, il semble bien qu’il n’y ait pas davantage de place pour eux à la Mairie de PARAY-LE-MONIAL. L'officine ténébreuse a en effet trouvé que cette crèche était une offense aux droits de l’homme et a obtenu du Tribunal Administratif de le démontage de cette crèche qui offensait tant les farouches défenseurs de… de quoi au fait ? De la laïcité la plus sectaire et la plus répugnante qui se puisse imaginer.
Sachez bien deux choses et même trois : premièrement, PARAY-LE-MONIAL est jumelé avec BETHLEEM, le lieu de naissance de JÉSUS, deuxièmement, cette crèche a été confectionnée par des personnes handicapées, chrétiennes et musulmanes de cette ville, troisièmement, on ne voit pas comment un Tribunal peut ordonner cette décision demandée par une Association qui, selon ses statuts, n’a pas d’intérêt à défendre, sauf ceux des Loges dont elle est le fidèle relais.
« Oui, il n’y avait pas de place pour eux à la Mairie ». Il semble, en revanche qu’il y en ait beaucoup pour accueillir clandestins, et migrants, sans aucun discernement, ni aucune justification politique : l'accueil est parfois très justifié, sans aucun doute, parfois, il est... disons-les choses, peu regardant. 
Regardez la photo de la crèche qui scandalise ces imbéciles. Et concluez vous-même.
J’aurais bien envie de demander aux commerçants de PARAY-LE-MONIAL, de mettre dans leur vitrine soit une crèche de leur cru, soit la photo de la crèche qui doit être évacué de la mairie.

Voici un autre commentaire pris sur le site

"M’est avis que le maire de Paray-de-Monial ne devrait pas en rester là : il y a d’autres recours juridique. Il est absurde, comme le soutient l’avocate de la Ligue française de défense des droits de l’homme et du citoyen (LDDH), qu’une crèche de Noël placée dans un lieu le transforme ipso facto en « lieu de culte » ! Faudrait-il donc déposer toutes les peintures de Nativité de nos musées publics au motif que la présence de ces œuvres pourrait transformer ces musées en lieux de culte ? Absurde et grotesque ! En outre, la présence de cette Crèche, certes emblématique de la période de Noël, n’était en mairie que pour souligner un aspect du jumelage de Paray-le-Monial avec Bethléem où cette Crèche et ses personnages ont été fabriqués par des handicapés, chrétiens et musulmans, soutenus par une association d’aide promue par la mairie ! Des Crèches identiques sont d’ailleurs vendues, au profit de l’association dans un musée de la ville sans que personne n’y trouve à redire… L’action de la LDDH est odieuse et la décision du tribunal contestable. Qu’elle soit donc contestée !
La justice a ordonné aujourd’hui le retrait de la crèche installée dans le hall d’accueil de la mairie de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), a-t-on appris aujourd’hui auprès de l’avocate du demandeur. « L’exécution de la décision du maire de Paray-le-Monial exposant une crèche de Noël à l’intérieur de l’hôtel de ville est suspendue », indique dans son jugement le tribunal administratif de Dijon, saisi en référé suspension. « La justice administrative a estimé que cette crèche était contraire au principe de neutralité qui doit être observé dans les services publics », a expliqué à l’AFP le conseil de la Ligue des droits de l’Homme (LDDH), Me Sophie Mazas, à l’initiative du recours judiciaire. Le tribunal a également condamné la commune à payer 1000 € à la LDDH. « On n’est pas opposé à l’installation de crèches mais pas dans un endroit où vous allez voter. La mairie n’est pas un lieu de culte », a ajouté Me Mazas. « Cette crèche a une valeur culturelle », a souligné pour sa part le maire LR de Paray-le-Monial, Jean-Marc Nesme. « C’est inimaginable. Je ne fais que respecter une convention d’échanges culturels entre Paray-le-Monial et Bethléem, signée le 9 septembre 2003 sous couvert du Consulat général de France à Jérusalem et de Yasser Arafat  », a fait valoir l’édile assurant qu’il paiera « de (s)a poche » les 1000 € demandés par la justice."

paray-le-monial-creche-tribunal

Telle est donc la crèche qui fait scandale : comparez sa taille avec celle du sapin ! Et voyez combien le scandale est énorme !