vendredi 31 août 2018

Vendredi 31 août. Nouvelles du pari bénédictin. Les Gaulois ne résistent pas au changement , ils résistent à monsieur Macron.


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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Ce billet se propose de répondre très modestement à monsieur MACRON, qui, à l’étranger, ose critiquer ses compatriotes en les comparant à des Gaulois réfractaires au changement, vante la plasticité des luthériens (comme si l’on pouvait opposer les adeptes d’une religion aux membres d’un peuple, pure absurdité) et prétend ensuite que sa réflexion est un trait d’humour.
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LIN YUTANG DEFINIT L’HUMOUR…
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"L’humour est une tournure d’esprit. Bien plus c’est une opinion, une manière d’envisager l’existence. L’humour, cette fleur, s’épanouit chaque fois qu’au cours de l’évolution d’une nation se produit une surabondance d’intelligence capable de disséquer les éléments de l’idéal ; l’humour, n’est-ce pas l’intelligence faisant sa propre critique ? Dans toute période de l’histoire où l’humanité a été à même d’apercevoir sa propre vanité, sa petitesse, ses folies et ses inconséquences, un humoriste a surgi, que ce soit CHUANGTSE en Chine, Omar KHAYYAM en Perse, ou et bien ARISTOPHANE en Grèce. L’époque athénienne aurait été infiniment plus pauvre sans ARISTOPHANE, et l’héritage intellectuel de la Chine aurait été bien moindre sans l’existence de CHUANGTSE (ZHUANG ZI)."
In
LIN Yutang
chinois simplifié : 林语堂 ; chinois traditionnel : 林語堂 ; pinyin : Lín Yǔtáng.
La Chine et les Chinois. Traduit de l’anglais par S. et P. BOURGEOIS. (Petite Bibliothèque Payot, N°316.)
Éditions Payot & Rivages, Paris, 2003. ‘Page 100)
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…ET PHILIPPE MURAY PARLE DU CHANGEMENT
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"Tout est violence dans l’univers, mais les analphabètes modernes d’où proviennent cette violence, ne cessent de nous dire que tout est bien. C’est ainsi que, l’été dernier, alors que d’effrayantes inondations submergeaient l’Europe de l’Est, notamment l’Allemagne et la Tchécoslovaquie, et que l’on se demandait si le climat n’était quand même vraiment pas détraqué, un hebdomadaire avait tranché avec un titre admirable : « Le climat ne détraque pas, il change. » Appliquée au temps, c’est la rhétorique analgésique de l’époque dans tous les domaines : la famille n’est pas en miettes, elle change ; l’homosexualité, soudain toute-puissante et hérissée d’associations de vigilance, n’est pas au moins, per se, une étrangeté à interroger, c’est la sexualité en général qui change. Et ainsi de suite. Autrement dit et pour en revenir aux intempéries, ne vous accrochez pas à une vision du climat passéiste. Si vous recevez un jour le ciel sur la gueule, ne vous dites pas que c’est la fin du monde, pensez qu’il pleut du moderne ; ou qu’il tombe de la merde, c’est la même chose. Et, le jour de l’Apocalypse, ne vous dites pas non plus que c’est la fin du monde, dites-vous que ça change."
In
Philippe MURAY.

Exorcismes spirituels IV. Essais. Chapitre Ce n’est qu’un début.
Les Belles Lettres, Paris, 2010 [quatrième tirage]. (Page 269.)
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COMMENTAIRES. PERSONNELS.
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(a) Question : est-il honteux, passéiste ou rétrograde de s’opposer à des changements quand ceux-offensent gravement la vie humaine, la morale, la vie sociale ? Si nous résistons aux changements imaginés par monsieur MACRON, ce n’est pas parce qu’il nous impose des changements, c’est parce que le changement pour le changement n’a strictement aucun sens. Et s’il est exact qu’il y a des choses à changer dans notre patrie, ce n’est pas forcément dans le sens de l’économisme, de la mondialisation cataclysmique et de l’ouverture inconsidérée et non discernée, de nos frontières.
(b) Si monsieur MACRON, homme fort intelligent, s’était moqué de lui-même, en parlant de ses compatriotes, dans un pays étranger, et en les critiquant (ce qui est tout de même insupportable), en expliquant qu’il s’y est sans doute mal pris pour accueillir leur assentiment à ses innovations, alors oui, il aurait fait preuve d’humour. Mais, s’il est très intelligent, monsieur MACRON n’a pas fait sa propre critique et il ne rentre pas dans la définition de l’humour donnée par LIN Yutang.
(c) Il est parfois bon de résister. Je pense au sept frères martyrs dont nous parle le deuxième livre des Macchabées, en son chapitre 7, versets 1 et suivants, et qui ont préféré mourir plutôt que de manger de la viande de porc, chose interdite par la Torah, je pense à l’attitude admirable de la mère de ces sept jeunes gens, qui finit elle-même par être tuée, et je pense cet ANTIOCHUS EPIPHANE qui, fort de son pouvoir voulut imposer à ses sujets juifs, ses propres innovations. Nous devons à la résistance au changement du peuple juif, de ne pas avoir cédé aux sirènes du retour à l’animalité.
Il faut bien comprendre une chose : la résistance au changement, dénoncée par monsieur MACRON, c’est la résistance d’un peuple qui, confusément pour l’instant, ne veut pas être dépossédé de lui-même. C’est à ce point crucial que le parieur bénédictin doit agir : il ne refuse pas le changement, bien au contraire, mais il ne se fait aucune illusion sur la nature fondamentalement pécheresse d’une humanité sans Dieu. Il le fait savoir et il s’efforce de vivre en conformité avec sa foi.

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MES CHRONIQUES.
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CHRONIQUE DES CINGLÉS.

Une raison de plus pour ne pas vouloir de cette Europe-là.

CHRONIQUE DE LA CRISE DANS L’ÉGLISE.



CHRONIQUE DE LA MODERNITE POST-MODERNE.

Tant mieux !

Hélas, le cadavre bouge encore !

CHRONIQUE DES CHANCES POUR LA FRANCE ET L’EUROPE ET DE LA RÉSISTANCE À CES CHANCES-LÀ.

Je ne dis pas que j’approuve l’attitude des locataires. Mais j’affirme que les  pouvoirs publics se moquent éperdument de l’opinion des Français avec cette politique aveugle de l’absence de politique vis-à-vis de l’immigration clandestine.





CHRONIQUE DE LA MACRONIE.

Jupiter ose critiquer les Gaulois parce qu’ils résistent au changement ? Lisez donc ce que dit Philippe MURAY. Et diffusez cette analyse dévastatrice. Nous ne voulons pas du changement voulu par monsieur MACRON. Foi de Gaulois.

Bien vu !

Je me marre aurait dit COLUCHE qui décidément nous manque.

Le réel est ce qui nous résiste !


jeudi 30 août 2018

Jeudi 30 août 2018. Nouvelles du pari bénédictin : trois grandes plumes parlent des journalistes !


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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A PROPOS DES MALFAISANTS, CET AVIS DE PHILIPPE MURAY…
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"Je ne crois pas que cette redoutable institution qu’est Le Monde soit en train de sombrer ; mais il est sûr qu’elle a soudain, par la grâce du livre de PÉAN et COHEN [Il s'agit du livre La face cachée du Monde], perdu un éclat qu’elle n’avait d’ailleurs jamais possédé à mes yeux. La rapidité avec laquelle le feu s’est propagé en dit long sur le désir de tous, et depuis longtemps, de voir flamber ce vertueux bûcher des vanités. Qualifiée dès le début de « cabale » par tous les cabaleurs professionnels qui œuvre dans le quotidien de malfaisance, l’opération a connu un succès foudroyant alors même que les cabaleurs avaient cru pouvoir annoncer précipitamment qu’elle échouerait ou ne durerait que le temps d’un soupir dans un verre d’eau. Tous les verrous ont au contraire sauté l’un après l’autre et le verre d’eau est, dans l’instant devenu torrent. Le Monde et ses nuisants n’ont même pas pu organiser un début de conspiration du silence. Une sorte de « mur » s’est aussitôt lézardé. Ce n’est encore qu’une lézarde, mais, derrière, se profilent maintenant en pleine lumières les têtes tartuffières des vertuistes. Ils ont le teint vert. Ils ont des sales gueules de vizirs. On peut considérer cette épisode comme l’échec de l’Empire du Bien. Qui, hélas, en a connu trop peu jusqu’ici."
In
Philippe MURAY.
Exorcismes spirituels IV. Essais. Chapitre Pour qui sonne le Bush ?
Les Belles Lettres, Paris, 2010 [quatrième tirage]. (Page 285. Muray répond à des questions de Peter COWELL.)
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CET AUTRE AVIS DE LÉON BLOY.
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"S’il y eut jamais quelque chose de déshonoré, de méprisé, de croupissant, de pollué et de défoncé, c’est assurément le journalisme contemporain. Les bourgeois eux-mêmes, ces pourceaux augustes, commencent à ne plus vouloir cette ordure pour leur dessert. Le talent qui n’a pourtant pas d’autre exutoire immédiat que ce cloaque du chantage et de la réclame est forcé de le traverser à la nage et s’y enlise neuf fois sur dix."
In
N°546.
Léon BLOY.
Propos d’un entrepreneur de démolitions (Éd. 1884). Fac simile de l’édition originale.
Tresse, Éditeur, Paris, 1884/Hachette Livre/BnF, SD [2017 ?] (Page 104.)
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ET ENFIN CELUI DE CHESTERTON.
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"[…]. Dans les quotidiens de plus gros tirage et de plus forte influence dans cette partie du monde, la responsabilité incombait à un gentleman connu sous un nom qui paraissait singulier à la population étrangère au journalisme, de HIBBS HOWEVER. Cet “However” avait été ajouté par plaisanterie à son nom en raison des précautions compliquées dont il accompagnait ses jugements publics ; de telle sorte que tout semblait dépendre des conjonctions “mais”, “cependant”, “quoique” et d’autres mots comme ce “pourtant”… À mesure qu’il gagnait plus d’argent (les directeurs et les propriétaires de journaux aiment ce style) et que ses vieux amis se faisaient plus rares (car les amis les plus généreux ressentent toujours une légère aigreur devant un succès qui n’a pas, lui, le parfum contagieux de la gloire) il se résolut de plus en plus à se faire valoir comme « diplomate » : comme homme qui dit toujours ce qu’il faut. Mais il n’était pas intellectuellement à l’abri de la némésis. À la fin, il devint tellement diplomate qu’il en sombrait dans des ténèbres incompréhensibles. Les gens qui le connaissaient n’avaient aucune peine à croire que ce qu’il avait dit était ce qu’il fallait, l’expression la plus délicate, celle qui sauverait la situation ; mais il leur était extrêmement difficile de découvrir ce que c’était. Dans sa jeunesse, il avait été très fort, sur l’un des pires trucs du journalisme moderne : celui d’écarter la partie essentielle d’une question et de s’attacher visiblement à l’accessoire. […]."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
L’auberge volante. Traduit de l’anglais et préfacé par Pierre BOUTANG.
Bibliothèque l’Âge d’homme, Lausanne, 1990. (Page 74.)
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COMMENTAIRES.
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Que Le Monde soit un journal malfaisant, contemporain, approximatif, partial et boboïque n’est plus à démontrer. La dernière preuve en date est relative à la manière dont il a rendu compte d’une pseudo-condamnation de la France dans l’affaire Baby-Loup, en omettant, par exemple, de dire que cette condamnation n’en est pas une (Cf. https://www.causeur.fr/baby-loup-richard-malka-comite-onu-154019 ), car ce comité Théodule onusien n’a aucune autre autorité que celle qu’il se donne, et, si mes souvenirs sont exacts, il est présidé par l’Arabie saoudite, un modèle de tolérance, en effet. Il a été malfaisant et malhonnête en tronquant la dépêche de l’AFP qui avait interrogé l’avocat de Baby-Loup, maître MALKA. Ces gens nous prennent pour des couillons.
Mais le parieur bénédictin ne s'arrête pas aux aspects superficiels et malfaisants du journalisme contemporain. Il s'efforce de trier les informations, il en recherche les sources, il lit beaucoup, notamment des philosophes et des penseurs, et il essaye de réfléchir et de confronter les nouvelles irréelles (au sens philosophique du terme) à la réalité et à sa propre expérience (On reviendra là-dessus sur qu'en dit Marcel DE CORTE).
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MES CHRONIQUES.
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CHRONIQUE DE LA CRISE DANS L’ÉGLISE.



CHRONIQUE DES CINGLÉS.


CHRONIQUE DES CHANCES POUR L’EUROPE ET DE CEUX QUI RESISTENT.

(Je reviendrai sur les raisons qui rendent prévisibles ces comportements. Il s’agit simplement de réfléchir un petit peu, avant de condamner en bloc.)


(En effet, je n’ai pas envie d’être étranger dans mon pays.)


CHRONIQUE DE LA MACRONIE.

(Cynisme à l’état pur du jeune homme qui nous sert de président !)

(Exeat Jupiter !)



mercredi 29 août 2018

Mercredi 29 août. Petite pause historique : un instituteur au milieu du XIXe siècle


Il existe en la bonne d’Avignon une rue et un square Agricol PERDIGUIER. J’ai voulu en savoir un peu plus sur cet homme qui était paysan, écrivain et poète, Compagnon du Devoir et de la Liberté et fut l’ami de Georges SAND. Il fut élu comme député en 1848, après la proclamation de la République,  avec le soutien de BÉRANGER, de LAMARTINE et de Georges SAND, puis réélu. Il était résolument Républicain, laïc et franc-maçon et eut à souffrir de ce choix à la proclamation du second Empire. Il écrivit un livre qui s’appelle Mémoires d’un compagnon (écrit en 1852 ; première édition en 1854-1855), livre duquel est tiré le récit que je vous livre et que j’ai trouvé dans l’ouvrage de Fr. et J. FOURASTIÉ : Les écrivains témoins du peuple.

"Néanmoins nous mîmes tous un peu les pieds dans l’école du village ; les filles envoyées par la mère, les garçons par le père. Le tarif des mois était de 1 franc pour les enfants qui apprenaient seulement lire, de 1,5 F pour ceux qui menaient de front la lecture et l’écriture !... Ma mère, la bonne et vaillante femme, payait les mois de ses filles avec l’argent qu’elle gagnait, tout en faisant son important ménage, à confectionner de petits bonnets d’enfants, travail dans lequel elle excellait ; le père ne payait que pour ses fils…
À l’école, M. MADON était à la fois médecin et instituteur, et il n’y allait pas par quatre chemins ni avec ses malades ni avec ses élèves : il menait rudement les uns et les autres. Il disait aux malades : « ce remède doit vous sauver ou vous tuer ; avalez bien vite et que votre sort s’accomplisse. » Pour ses élèves, il avait des mains dures, des férules, des courroies ou sorte de tire-pieds de cordonnier, des nerfs de bœuf. L’écolier lisait-il mal ? un soufflet ; regardait-il à droite ou à gauche ? un coup de courroie ; faisait-il du bruit ? le nerf de bœuf allait son train. La férule, de son côté, se reposait rarement."

Un récit de même contenu est donné par Nicolas LACHAUX qui fut lui-même instituteur dans le Doubs, et raconte les exploits punitifs d’un jeune et nouvel instituteur de 26 ans à l’école de MAGNY-les-JUSSEY, en 1821.

On imagine difficilement la rudesse des châtiments corporels imposés par certains maîtres à leurs petits élèves. Je me demande ce que diraient les parents actuels si un maître osait fortement gronder et secouer – je ne dis même pas donner une claque –à un enfant indiscipliné. Il aurait droit à un blême, une révocation, la une des journaux et les clameurs des imbéciles. Pour ce qui me concerne, j’avais un instituteur extraordinaire et je me souviens encore de ses leçons. Mais il fallait l’écouter. Il avait un petit marteau de bois – dans mon souvenir son maillet est rouge – et il n’hésitait pas à l’envoyer en direction des bavards ou des inattentifs. Je lui ai du reste rendu hommage, en lui dédicaçant, parmi d’autres, ma thèse.



mardi 28 août 2018

Mardi 28 août. Chroniques du jour.


Comme je l’ai dit dans le billet de ce jour, je n’ai point voulu mélanger l'appel à la repentance avec la rubrique que j’appelle MES CHRONIQUES. Mais il y a des informations et des opinions qui méritent d’être diffusées. Je le fais donc.
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MES CHRONIQUES.
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CHRONIQUE DES CINGLÉS ET DE CEUX QUI RÉSISTENT.



(Si pas cinglée, au moins sur la pente savonneuse de la cinglerie !)

(Ils résistent.)

(Il résiste et il sait de quoi il parle.)

CHRONIQUE DU MOYEN-ORIENT.

(Que ne dirait-on pas si c’était les troupes de Bachar El-Assad qui ont commis cette atrocité ? Et qui les ont du reste parfois commises avec les condamnations des pleureuses unilatérales stipendiées.)

CHRONIQUE DE LA RUSSIE.

(Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la Russie qui nous menace !)


CHRONIQUE DES CHANCES POUR LA FRANCE.

(Il faut lire l’article, et voir comment la « Presse » officielle désinforme et ment !)

et


CHRONIQUE DE LA MACRONIE.


(Je vois beaucoup de fumée dans ce mouvement, ce qui justifie le qualificatif de fumisterie !)


(Tuer les nations, voilà l’ambition du petit jeune homme ! Il a du pain  sur la planche !)

Mardi 28 aôut. Appel au jeûne et à la pénitence des parieurs bénédictins.


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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            Chers lecteurs, chers amis, vous qui me faites l’honneur de lire et quelquefois d’apprécier mes billets, je voudrais aujourd’hui vous lancer un pressant appel.  Bien sûr, je m’adresse d’abord à ceux qui ont reçu la parole du Christ et s’efforce de la mettre en pratique. Mais peut-être ces lecteurs non croyants mais de bonne volonté voudront-ils bien se joindre à cette initiative.

            L’Église catholique traverse une très grave crise. Il est inutile de sa cacher derrière le petit doigt ; il est nécessaire de dire la vérité, telle du reste que l’a dite Mgr VIGANO, dont vous pourrez lire la lettre au pape sur l’excellent Blog de notre amie Jeanne SMITS


            Oui, il y a eu des prêtres et des hauts prélats qui ont été des prédateurs sexuels d’enfants et surtout d’adolescents. L’un d’eux a du reste été déchu de sa dignité cardinalice. Son comportement était connu de Benoît XVI qui avait pris les sanctions nécessaires, lesquelles ont été, semble-t-il, levées par le pape François. Un silence épais et lâche a entouré les agissements criminels de nombreux prêtres aux États-Unis, au Chili, en Irlande. Je n’ai aucune envie de jouer les accusateurs publics. Mais j’ai le devoir et le droit de m’élever avec colère contre cette complicité du silence. Oui, Jean-Paul II visait bien le lobby homosexualiste du Vatican quand il parlait des « fumées de Satan ».
            Je vous lance donc un appel : il consiste à jeûner tous le vendredi, à partir du 31 août et jusqu’à fin décembre et à faire pénitence (en fonction de ses conditions morales, humaines, sociales), à prier abondamment, notamment le chapelet, en réparation, et à propager autour de vous cette initiative. Seule la prière, seule la pénitence, seul le jeûne sont de nature à faire comprendre que le peuple de Dieu est profondément blessé et qu’il refuse de se faire le complice d’un comportement clérical et mondain : « que votre oui soit un oui et votre non, un non ! »
            Je vous demande instamment, ce que je fais rarement, de mettre un j’aime sur Facebook.
            Vous comprendrez que je dissocie mes habituelles chroniques de ce billet. Elles ferons l’objet d’une publication séparée, datée du même jour.




lundi 27 août 2018

Lundi 26 août 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Tenir bon !


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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ET TOUJOURS CHESTERTON À PROPOS DE L’UNITÉ DE LA RACE HUMAINE.
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"La sorte d’unité humaine dont je traite ici n’a rien à voir avec la monotonie grégaire où triomphe le monde industriel, qui allie le maximum de congestion au minimum de communion. Je parle d’un instinct proprement humain qui appartient aussi bien aux groupes qu’aux individus laissés à eux-mêmes. Vivace et très varié dans ses effets, il n’en possède pas moins un caractère général commun à tout ce qui plonge ses racines dans ce sol généreux de l’ancienne liberté, sur laquelle est bâtie notre société servile. L’industrie se flatte d’avoir unifié le monde sous l’uniformité de ses produits, de sorte qu’au Japon et à la Jamaïque on débouche et on boit le même whisky frelaté, tandis qu’aux deux pôles de la machine ronde, deux explorateurs déchiffrent la même étiquette optimiste sur la même boîte de sardines suspectes. Mais le vin, ce don des dieux aux hommes, diffère délicieusement de coteau à coteau, de vignobles à vignobles et nous offre en cent cantons, cent bouquets divers dont aucun ne rappelle le goût du whisky. De même, trois cent soixante espèces de fromages se partagent le pays sans jamais nous laisser oublier qu’ils s’ont rien en commun avec le plâtre. Il en va de même dans l’affaire qui m’occupe. J’affirme que le paganisme est fondamentalement un malgré ses variations considérables, je soutiens qu’il est impossible de comparer judicieusement les religions et leurs fondateurs tant qu’on se refuse à l’accepter en bloc, comme un fruit quasiment immédiat et universel de l’esprit humain, et j’entends montrer ici qu’il est le seul vrai rival de l’Église du Christ."
In
G[ilbert] K[eith] CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition, 2e tirage (nouvelle traduction).
Dominique Martin, Bouère, 2012. (Page 87.)
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CONTREPOINT D’ANDRÉ FROSSARD.
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"L’athéisme philosophique, mis à part Karl MARX, titulaire d’une pensée forte, le monde en sait quelque chose depuis soixante-dix ans [nous sommes en 1990], n’a jamais été le fait que siècle de philosophes de deuxième ordre du XVIIIe ou du XIXe siècle, et il a disparu avec eux. Livré à l’athéisme matérialiste ou à l’insolente domesticité du veau d’or, abandonné à son sort par des penseurs qui ne pensent qu’à eux-mêmes, l’être humain est de plus en plus seul avec les appareils automatiques qui forment sa compagnie ordinaire dans les gares, le métro,  les parkings, les cafeterias, qui ne desserrent les dents que pour lui tirer la langue d’un ticket, ou croquer le sien, lèvent des bras articulés pour lui livrer passage, lui distribuent le café, le chocolat, l’omelette sous cellophane, et lui rendent la monnaie de peur qu’il n’aille s’adresser à un employé vivant."
In
André FROSSARD.
Dieu en question. Chapitre À quoi sert-il de croire ?
Desclée de Brouwer, Stock/Laurence Pernoud, Paris, 1990. (Page 114.)
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Point n’est besoin de sortir de Polytechnique pour voir à quel point ces deux extraits se répondent l’un à l’autre : l’uniformisation, la mécanisation, le déshumanisation d’un monde SANS DIEU, et la catastrophe humaine qui se profile sur fond de grand incendie de la mondialisation, de l’économisme et de la mort de la vie spirituelle. Le parieur bénédictin tient bon. Et je vous donnerai des pistes d'action concrète demain.
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MES CHRONIQUES.
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CHRONIQUE DES CINGLÉS.


Cet article montre que les prêtres pris dans la tourmente de la prédation sexuelle sont des éphébophiles (amoureux des adolescents) et non des pédophiles (amoureux des enfants non pubères ou pré-pubères) Mais les cinglés LGBT ont encore frappé et ne veulent rien entendre à cette différence.

Je dois cependant dire que la lettre rendue publique de Mgr VIGANO laisse rêveur et montre l’influence du lobby homosexualiste qui erre dans les couloirs du Vatican. Nous reviendrons là-dessus.

CHRONIQUE D’UN BRAVE ! HONNEUR A TARIK !


CHRONIQUE DES CHANCES POUR LE MONDE ET DES MOYENS DE S’EN PROTÉGER.

Bien entendu, les médias stipendiés ne parlent pas des massacres des fermiers blancs par les africains noirs du sud.



CHRONIQUE DU MOYEN-ORIENT.

Tout le monde pour Idlib a les yeux de Chimène !

CHRONIQUE DES PERSÉCUTIONS.


CHRONIQUE DE LA MACRONIE.





Le dimanche est fait pour le repos, pas pour le fric…