samedi 29 septembre 2012

Il nous refait le coup de l'héritage

-
Monsieur HOLLANDE nous refait  le coup de l'héritage en imputant aux mesures prises par le Président SARKOZY l'augmentation considérable du nombre de demandeurs d'emploi (mot pudique pour désigner les chômeurs). Pas un moment, pas une seule fois, cet homme, qui n'a jamais exercé de profession, pas plus dans le public que dans  le privé, et qui n'a jamais été ministre ne s'est interrogé sur les conséquences des jugements idéologiques de ses complices, élaborés dans les cafés chics germanopratins et sur celle des décisions qu'il a prises. Il s'en contre-tamponne le coquillard avec une patte de langouste. Il est en accord avec une idéologie qui sent la naphtaline, le XIXe siècle et qui passe son temps à encenser la momie de papa MARX. Mais les faits sont têtus et nous allons droit dans le mur. Il pourra encore invoquer l'héritage pendant quelques temps, mais il avait promis le changement et l'on en voit les fruits : (a) un découragement profond des entrepreneurs, une révolte grandissante de ceux qui créent des richesses, des vraies, par leur travail et leur investissement et ne veulent plus financer les foyers polygames (sous couvert de mère célibataire), les dépenses somptuaires et folles des régions, les indemnités des députés, le fonctionnement des collectivités, l'aide éminemment questionnable apportée aux sans-papiers et aux clandestins, (b) un ras-le-bol incroyable des citoyens devant les décisions laxistes de madame TAUBIRA en matière de justice pour les jeunes délinquants (qu'elle lise un peu les travaux de Jean-Marie PETICLERC) et (c) une perplexité de bon aloi sur des mesures qui concernent la famille, la fin de vie, la parentalité. Qu'il donne l'exemple d'abord lui, en se mariant, plutôt que de parader avec sa compagne (ou sa concubine, comment dire autrement ?) à laquelle il attribue des avantages exorbitants. Louis XIV pouvait se permettre de telles fantaisies ; pas monsieur HOLLANDE.
-
Bref, nos gouvernants doivent se méfier. Il y a un signe qui devrait les inquiéter : la mise à sac et l'incendie d'un camp de Roms à MARSEILLE, par des habitants des quartiers Nord, excédés de la saleté, et des délits commis par nombre de membres de cette communauté. Je n'approuve pas cette initiative, et je le dis clairement. Mais quand l'état est défaillant dans ses missions fondamentales, et notamment dans la protection des biens et des personnes, alors ceux qui en ont la charge doivent s'attendre au pire. Et pourquoi pas à une grève civique.
-

vendredi 28 septembre 2012

France Désinfo !

-
Il m'arrive de temps en temps de jeter un coup d'oeil sur le site de France Info. Je l'ai fait ce matin. Eh bien ils ne manquent pas d'air et ils ont une drôle de façon d'informer les journalistes de France Info ! Essayons de voir pourquoi, en ne nous fondant que sur des faits :
-
France Info titre "Un effort historique demandé aux Français". Soit. On peut le comprendre en raison de la gravité de la situation.
Puis, juste en dessous : "Monsieur AYRAULT indique que les augmentations d'impôts ne toucheront qu'un contribuable sur neuf." Il aurait été plus juste et plus objectif de titrer : "Un effort historique demandé aux Français les plus fortunés."
-
Puis nous apprenons que le Gouvernement s'apprête à prélever 10 milliards d'impôts sur les entreprises, 10 milliards sur les ménages (enfin sur les 10 % des ménages qui payent des impôts sur le revenu, sachant que plus d'un Français sur deux n'en payent pas) et qu'il fait 10 milliards d'économie. Savez-vous comment il fait dix milliards d'économie ? En diminuant de 2,5 milliards la dotation qu'il verse aux régions. Comme celles-ci ont la liberté de fixer le montant de l'impôt, cette mesure signifie que les régions vont augmenter les impôts locaux à dues proportions. Voilà qui aurait mérité un commentaire de la part des journalistes non ?
-
Mais nous apprenons par le Canard enchaîné que monsieur FABIUS s'est fait  prêter par le musée d'ORSAY des toiles impressionnistes, qu'ils les exposent dans son ministère, le tout pour une somme de 850.000 euros, que monsieur HOLLANDE a abandonné l'usage de la voiture blindée utilisée par les Présidents CHIRAC et SARKOZY et qu'il les a fait remplacer par deux autres voitures dont le coût total est de 780.000 euros. France Info reste très discret sur la promotion très vraisemblable du fils de la vice-présidente du Sénat : en effet Amin KHIARI, le fils de la vice-présidente socialiste du Sénat, Ariza Khiari, pourrait bien être choisi pour devenir le futur directeur général de l’Epad, le poste que briguait Jean Sarkozy et qui était à l’origine de la fameuse polémique. Espérons que les commentateurs seront aussi virulents avec Khiari qu’ils l’avaient été avec Sarkozy.
-
France Désinfo nous bourre le mou. Il se présente comme le champion de l'objectivité. Il n'y a pas pire manipulateur que ce média qui vit grâce à nos impôts (et plus exactement grâce aux impôts d'une minorité de Français qui par leur travail, leur talent, leur sens du risque créent des richesses).
-
Je vais vous faire une confidence. Pour diverses raisons, je connais bien une entreprise innovante installée en France. Son Directeur Général envisage de s'installer en Angleterre pour fuir les imbéciles et les incompétents qui nous gouvernent. Comme le dit si bien CONFUCIUS : "Un vase carré qui serait rond : curieuse façon d'être un vase carré". Un média qui se prétend objectif et qui ne l'est pas, curieuse façon d'être objectif ! Un Gouvernement qui se prétend juste et qui ne fait qu'utiliser la violence d'Etat à son seul profit, curieuse façon d'être juste !
-

jeudi 27 septembre 2012

Drôle de normalitude

-
Je reçois d'une très fidèle lectrice et amie le témoignage d'un passager qui a eu l'infortune de prendre le TGV sur lequel la normalitude présidentielle avait jeté son dévolu, le jour où monsieur HOLLANDE a décidé de partir en vacances. Il me semble que ça vaut la peine d'être lu.
-
"Le 2 aout j’étais dans le TGV qui part de la gare de Lyon à 16H19 direction Hyères dans le Var.....Hollande était dans ce train en 1ere classe, je ne parlerais même pas des difficultés pour accéder au train, des journalistes de partout. Tout de même, la normalité serait d’être discret..... J'étais dans le wagon qui jouxte les 1ères.. Et parce qu'il était dans le train et pour des " raisons de sécurité" le bar n'a pas été ouvert....Pour aller aux toilettes il fallait montrer patte blanche.....mais le pire c'est que les gens qui avaient réservés dans le même wagon ont été déplacés....en seconde avec billet remboursé par la SNCF.....Tout va très bien madame la marquise, je suis normal, je prends le train, ....et je m'en fous si je dérange tout le monde.... Mais purée, il est Président de la République....il n'est plus le pékin lambda....


Mais on ne nous dit pas tout. Personne ne parle des 60 personnes qui sont descendues en voiture, il faut du personnel ....pour le château estival. Personne ne parle de l’avion venu de Villacoublay, qui est en attente sur le tarmac de l'aéroport de Toulon/Hyères...au cas où il serait nécessaire de remonter très vite sur Paris .etc....Donc, à part un coup de communication RIDICULE....aucune économie.

Tout ce qu'on lui demande ... C'est de rester tranquillement à Paris et de ne pas faire " CHIER" la province par mesure "d'économie".

L'homme le plus ridicule de France."
-
Je vous joins l'adresse de cet homme courageux. Il serait bon de le remercier pour ce témoignage.

Jacques BOCQUET

1bis, Avenue de Ferrière - 59600 MAUBEUGE FRANCE -
Tél: 00 33 (0)9 6211 7870 - Fax: 00 33 (0)3 2765 6232
Mobile: 00 33 (0)6 19 12 00 54
E-Mail: bocquet.jacques.pierre@wanadoo.fr














lundi 24 septembre 2012

Du Livre de la Sagesse...

-
Voici un extrait du Livre de la Sagesse que, très tôt ce matin, et juste avant de partir en voyage, je ne puis m'empêcher de vous faire connaître ; vous en tirerez vous-mêmes les conclusions :
-
"Courte et triste est notre vie [dit l'impie] ; point de remède, quand pour l'homme vient le trépas, on ne connaît personne qui délivre de l'Hadès. Nous sommes les enfants du hasard, après quoi, nous serons comme si nous n'avions pas été. [...]. A l'oeuvre donc ! Jouissons des biens véritables, usons des créatures avec l'ardeur de la jeunesse. Enivrons-nous de vins exquis et de parfums ; ne laissons point passer la fleur du printemps, couronnons-nous de roses, avant qu'elles ne se fanent. Qu'aucun de nous ne manque à notre orgie : laissons partout des signes de notre liesse : telle est notre part, tel est notre lot" [Sagesse 2, 1b-2 et Sagesse 2, 6-9].
-
Et, un peu plus loin :
"Si donc, intendants de son Royaume [le Royaume du Très-Haut], vous n'avez ni gouverné selon la droiture, ni observé la loi, ni servi le dessein de Dieu, il fondra sur vous d'une manière terrifiante et rapide. Un jugement implacable s'exerce sur les grands ; au petit, par pitié on pardonne, mais les puissants seront châtiés puissamment. Car le Maître souverain ne recule devant personne, la grandeur ne lui en impose pas ; petits et grands, c'est lui qui les a faits et de tous il prend un soin pareil, mais une enquête sévère attend les puissants. C'est donc à vous, souverains, que je m'adresse, pour vous apprendre la sagesse et vous empêcher de tomber ; car ceux qui gardent saintement les choses saintes seront reconnus saints, et ceux qui s'en laissent instruire y trouveront leur défense." [Sagesse 6, 4-10].
-
Deux remarques et même trois :
(a) Le Livre de la Sagesse a été écrit très vraisemblablement au milieu du premier siècle avant notre ère.
(b) La bible hébraïque ne l'inclut pas dans son canon, et les Églises protestantes ne le reconnaissent pas comme canonique, bien qu'il ait été officiellement admis dès le 4e siècle par l'Église alors indivise.
(c) Seule l'Église catholique le tient comme inspiré, et ce n'est pas un hasard.
-
Quelques commentaires : mariage homosexuel, nuits blanches, Paris-Plage, chèque contraception pour les adolescentes de la région POITOU-CHARENTES, euthanasie active semblent illustrer assez bien la manière dont nos "souverains" actuels envisagent la vie et la mort : plaisir (qui en lui-même n'est pas mauvais à condition de ne point l'idolâtrer et de ne pas en faire la préoccupation immédiate des initiatives politiques), immédiateté, légalisation de pratiques questionnables, perte de tous repères moraux relatifs à la vie et à sa transmission ainsi qu'à la mort, indépendance absolue par rapport à toute transcendance, relativisme, on n'en finirait pas de pointer ces projets qui, s'ils sont menés à bien achèveront de casser la colonne vertébrale de la société, et ces initiatives déjà réalisées dont nous ne mesurons pas encore, faute de recul, la nocivité.
On ne sait jamais ! Peut-être qu'un ministre ou un proche lira ces avertissements prophétiques du sage ?
-

dimanche 23 septembre 2012

Opportunités et récriminations

-
Que voulez-vous, je n'y peux rien. Je reviens souvent à mon cher CONFUCIUS ! Il est toujours actuel. En voici une preuve :  dans les Entretiens, IV, 12 (traduction de Pierre RYCKMANS), voici ce qui est rapporté :

"Le Maître dit : Qui prend l’opportunité pour guide de ses actions, provoquera bien des récriminations."
-
Nous avons un gouvernement et un Président arrivé au pouvoir avec le concours bienveillant des médias, acquis à la gauche (pour des raisons qui ont trait à la manière dont sont formés les journalistes et à celle dont le Président SARKOZY a limité leurs avantages fiscaux, réintroduits semble-il par les socialistes), avec celui des Français d'origine étrangère et fraîchement naturalisés et grâce à des promesses démagogiques. Monsieur HOLLANDE doit à l'aventure lamentable de DSK, d'avoir été élu : il a saisi l'opportunité qui lui était offerte sur un plateau pour coiffer sur le poteau des concurrents autrement plus talentueux que lui.
-
Les voilà au pied du mur, ces imbéciles (au sens de BERNANOS) ; ils ont fait des promesses par opportunité ; ils sont incapables de les tenir et ils s'étonnent de leur perte vertigineuse de popularité. Et ça ne fait que commencer. Ils condamnaient les expulsions des Roms au nom de la solidarité et jamais il n'y a eu plus d'expulsions que depuis qu'ils sont au pouvoir (encore deux camps évacués en seine-et-Marne cette semaine) ; ils se sont acoquinés avec les écologistes pour le conquérir ce pouvoir, mais ne sont d'accord sur rien avec eux, puisque, par exemple, les EELV voteront contre le Pacte de stabilité budgétaire (après que tous, socialistes en tête, aient combattu l'inscription de la soi-disant Règle d'Or [mauvaise expression] dans la Constitution ; certains ministres sont pour le nucléaire ; d'autres contre. Ils sont contre l'exploitation des gisements de gaz de schiste (il convient de rappeler que la France est le pays européen qui en a les réserves les plus importantes en Europe) mais déjà plus de soixante permis d'exploitation ont été délivrés et, à ma connaissance, ils n'ont pas été annulés. Le seraient-ils, que je doute de la légalité de leur suppression. Nos gouvernants croient à l'évolution darwinienne (la lutte pour la vie sélectionne les meilleurs et les plus forts), mais ils favorisent les plus faibles (ce qui ne me choque en aucune manière, car je ne crois pas à l'évolution de type darwinien, mais à une évolution intentionnelle), enfin pas forcément tous les plus faibles (l'avortement ne semble pas les choquer, et l'euthanasie active des malades gravement atteints non plus ; ces remarques ne veulent pas dire ici qu'il n'y a pas lieu de poser ces questions ; mais elles doivent l'être avec un infini respect de la vie et la recherche de quelques solutions alternatives à ces issues homicides). Ils sont pour le progrès, mais ils ne croient pas que l'ingéniosité humaine soit capable de trouver des solutions techniques inattaquables à des problèmes écologiques graves (ainsi de l'évacuation des déchets nucléaires ou de l'exploitation des gaz de schiste). Tout cela témoigne d'une incohérence incroyable, d'une pensée informe, et d'un goût immodéré pour le pouvoir et les lendemains qui chantent. Le problème c'est que nous sommes aujourd'hui !
-
Je m'absente trois jours.


jeudi 20 septembre 2012

Où est le respect ?

-
Nombre de chrétiens ont été choqués par l'exposition du Piss Christ ou la pièce de théâtre intitulée Golgotha Picnic, toutes manifestations prétendues artistiques et qui ne faisaient que blesser dans leur foi ceux qui croient en Jésus-Christ. Le principe de réciprocité, fondement d'une relation de charité avec les autres, devrait pousser toutes les consciences droites à condamner sans réserve les provocations de Charlie Hebdo et ses caricatures de MAHOMET. Ce que nous, pauvres croyants de chrétiens mous, nous avons laissé faire, nous ne pouvons le laisser faire pour des croyants convaincus qui ne partagent pas notre foi. Ces atteintes à la religion musulmane ne servent pas la paix civile ni les bonnes relations entre croyants de différentes confessions. Nous avons suffisamment d'occasion de divergences et d'affrontement sans en rajouter par d'inutiles imbécillités. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont des imbéciles au double sens de BERNANOS et de la langue française.
-
Ce sont précisément des provocations de ce genre qui poussent nombre de musulmans, jusqu'ici paisibles, à se radicaliser. Des données historiques et rationnelles me donnent à penser que la foi très respectable des musulmans reposent sur des données en partie erronées, mais je pense aussi à des hommes comme Christian de CHERGE, le prieur de TIBHIRINE, enlevé et exécuté dans des conditions encore mystérieuses, qui priait avec de pieux fidèles de MAHOMET. Voilà le bon exemple, voilà le charité en acte, voilà la vraie manifestation d'une confiance absolue en Jésus. Voulez-vous connaître le début de l'une des prières qu'il disait avec ses amis ? La voici :
-
"Seigneur unique et tout puissant,
Seigneur qui nous vois, toi qui unit tout sous ton regard,
Seigneur de tendresse et de miséricorde,
Dieu qui es nôtre, pleinement, apprends nous à prier ensemble,
Toi le seul maître de la prière,
Toi qui attire le premier ceux qui se tournent vers toi !"
-
C'est moins vendeur que les caricatures de Charlie Hebdo, certes. Mais qui de nous, au fond de son coeur, ne voit que c'est infiniment plus juste, plus respectueux des vrais croyants musulmants (je ne parle pas des fanatiques qui déshonorent l'islam et son prophète), plus humain, et finalement plus tolérant que l'intolérante tolérance que ne cessent de prôner ces pauvres incendiaires ?

mercredi 19 septembre 2012

Compromission !

-
Un très cher ami alsacien m'envoie copie d'un texte intéressant. Je vous le transmets à toute fin utile. Je crois, malheureusement, qu'il est un peu tard pour réagir. Mais enfin, sait-on jamais !
-
"POUR NOTRE FRANCE!!!!!


Sujet : compromission!!...texte d'un avocat de Metz
On va dire que c'est du racisme, pourtant la guerre civile frappe à notre porte, et on ne veut pas la voir !!!
Pas un seul pour relever l'autre ! 7 millions d'électeurs en France, ça pèse !

Notre pays est vendu, morceau par morceau, par les politiques, prêts à tout pour accéder au pouvoir. Nous vivons nos dernières années de "Français". Le pire reste à venir pour les enfants d'aujourd'hui et du futur...

Il faut que les citoyens de nos nations sachent que pour quelques bulletins de vote nos dirigeants sont  prêts à€toutes les compromissions… !!! Une enquête de 270 pages sur les subventions publiques aux islamistes censurée par les médias. Une enquête, pourtant parue en librairie (Fnac, Virgin...) a démontré que des hautes personnalités politiques collaborent avec les Frères musulmans en France (incarnés par l'UOIF) en leur donnant des terrains publics pour des grandes mosquées ou subventionnant leurs "associations culturelles"...

Ce livre qui est une bombe politique aux effets potentiellement ravageurs pour l'UMP et le PS a été censuré par les grands médias. En effet, des élus comme Alain Juppé, Jean-Claude Gaudin ou Jean-Marc Ayrault sont gravement mis en cause par la révélation de documents inédits et irréfutables.

Il s'agit du livre †'Ces Maires qui courtisent l'islamisme', paru aux éditions Tatamis en octobre 2010, dont aucun journaliste ou "expert" de l'islam n'a pu contester les révélations. La meilleure preuve est sans doute l'absence de procès intentéà € son auteur, Joachim Véliocas, pour diffamation par les hommes et formations politiques concernés, accusés ni plus ni moins de collaborer avec l'islamisme.

Des universitaires islamologues, tel le Palestinien Sami-Aldeeb (site), considérécomme un des meilleurs spécialistes du droit musulman, ont félicité l'auteur pour la qualité de son rigoureux travail d'enquête. D'autres universitaires courageux se sont joints à l'auteur pour cosigner un appel  à être ferme contre les Frères musulmans qui ont appelé à conquérir ROME depuis la France !

L'institut Hannah Arendt de l'université de Dresde, centre de recherche de référence en Allemagne sur l'analyse des totalitarismes, a commandé plusieurs exemplaires de l'ouvrage et va publier un compte-rendu dans sa revue... En France, les groupes de presses, tous liés à€des intérêts financiers et donc politiques, ont ostracisé sans surprise un livre qui pourrait bousculer les lignes politiques.

L'association Contribuables Associés (140 000 membres !), scandalisée, a consacré une page au livre dans son mensuel  Le Cri. L'ouvrage ne coûte que 19 euros, frais de port compris, pour 270 pages.

Après l'avoir lu, vous comprendrez comment l'UMP, PS, Modem, PCF sont prêts à brader toutes les valeurs de la république pour tenter d'obtenir les voix musulmanes aux élections ! Quitte à financer le diable, en l'occurrence ceux qui se réclament des Frères Musulmans, la plus grande nébuleuse islamiste du monde...

Transférer ce courriel àvos contacts est un acte civique, un acte de résistance.

2.500 personnes sont destinataires de ce courriel, s’il est relayé à vos contacts, l'effet peut être explosif pour ces politiques qui forment selon les mots de l'auteur "La nouvelle Collaboration".

Pour la France, demain où devront vivre nos enfants,

Merci.

Christian RENY
Avocat au Barreau de METZ
30 Bd St Symphorien 57050 LONGEVILLE LES METZ
Tél : 03 87 50 30 34
Fax: 03 87 56 10 63".
-
Je dois dire que c'est la mention de l'Institut Hannah ARENDT qui m'a poussé à vous livrer ce message. Je crois de plus que nos hommes politiques, ceux du PS en tête, ont vendu la patrie pour avoir les voix de certains musulmans, suffisamment convaincants pour entraîner nombre de leur coréliugionnaires dans leurs options politiques. Nous devons résister de toutes nos forces à des mesures qui achèvent de détruire ce que des générations de Français ont construit au prix d'efforts, de travaux et de souffrances inouis : non aux votes des étrangers qui ne viennent pas d'un pays de l'Union Européenne, oui à la chasse aux resquilleurs de tous poils, respect et amitié pour tous ceux de nos compatriotes musulmans qui, sans renier leur foi, acceptent les règles communes et les lois de notre patrie. Et donc discernement ! Pas de généralisation.

Enfin !

-
Le cardinal de Lyon sur les ondes d'une radio a expliqué pourquoi il ne pouvait approuver le projet de loi autorisant le mariage homosexuel. Il a effectivement dit, en une phrase qui occupe une toute petite partie de son intervention, que bientôt "ils" (je ne sais s'il s'agit des homosexuels, des hommes en place qui se disent "politiques", des citoyens français) demanderaient à ce que l'on autorise la polygamie, voire l'inceste. Ce faisant, il a très clairement posé une question qui me paraît essentielle : est-ce le droit positif qui décide de ce qui est moral ou pas ; y a-t-il une autre source à la morale et si oui laquelle ? Bien entendu, les imbéciles bernanosiens de service (journalistes en tête, associations Hippolyte ou Théodule, hommes politiques) ont crié au scandale. Jamais, au grand jamais de telles choses ne sauraient arriver. Il faut examiner si ces indignations sont de bon aloi.
-
Pourquoi de telles choses ne pourraient-elles arriver ? Il y a deux explication possibles à cette dénégation. La première est que, au fin fond de leur cerveau, ceux qui protestent contre le cardinal jugent que ces propositions déviantes sont immorales. Ils ont simplement déplacé dans leur tête la frontière du moral et de l'immoral, et ils estiment que l'homme étant l'équivalent de la femme, il n'y a aucune raison de ne pas leur accorder les mêmes droits, y compris celui de se marier avec qui ils veulent. Dans cette perspective, l'erreur est anthropologique. On aura beau avancer des arguments biologiques, anatomiques, psychologiques, rien n'y fera. Le seul recours possible est le recours à la morale naturelle. Encore faut-il que nos apprentis sorciers veuillent bien y croire. Tout de même, je rappelle de nouveau que dans les débuts des années 1970, un groupuscule d'intellectuels, Roland BARTHES, Julia KRISTEVA, Gabriel MATZNEFF et d'autres avaient demandé que l'on dépénalisât les relations sexuelles d'adulte avec des enfants. Ce qui nous paraît honteux aujourd'hui (et nous devons reconnaître que du temps où elle était ministre Ségolène ROYAL a lutté contre l'abomination qu'est la pédophilie) ne leur paraissait point abominable à ces imbéciles (au sens de BERNANOS toujours).
-
La seconde explication est plus cynique, mais elle n'est pas invraisemblable. Elle consiste à dire que c'est trop tôt, qu'il convient déjà de digérer la première innovation, avant d'en introduire de nouvelles. Dans de très nombreuses civilisations, souvent très raffinées (je pense à la civilisation chinoise), la polygamie était non seulement tolérée mais mise à l'honneur et elle l'est encore aujourd'hui dans certains pays musulmans. Elle est acceptée tacitement chez nous où l'on compte 20 000 foyers polygames. Une ou plusieurs des épouses sont déclarées aux institutions sociales comme mère célibataire et elles touchent les allocations afférentes à cet état ou (ce qui est le cas le plus fréquent) les reversent à leur mari. Si la polygamie n'est pas autorisée en France, elle est parfaitement tolérée. Mais d'où vient l'exigence légale de la monogamie ? Quelle instance de la mentalité collective nous fait juger qu'elle est bonne pour la société ? La tradition ? La perception qu'elle obéit à une exigence de la nature humaine ? Une nécessité sociale ?
-
L'inceste également a été en honneur dans certaines couches sociales (les pharaons égyptiens par exemple) des sociétés antiques. Il serait tout de même intéressant de savoir pourquoi cette idée nous fait horreur. Nombre d'ethnologues ou d'anthropologues se sont penchés sur cette question. Elle est, semble-t-il, restée sans réponse contraignante.
-
Monseigneur, merci pour ces paroles. Elles ont le mérite, quoique insuffisamment explicites, de placer le débat à son vrai niveau. La loi est-elle le seul moteur des comportements socialement acceptables ? Y a-t-il, au-dessus de l'arrogance humaine, quelque chose (ce que mon ami, le Pr Michel TARDY appelait l'instance de vérédiction) ou quelqu'un (que les croyants appellent Dieu) qui vient nous rappeler que tout n'est pas permis à l'homme ? Vous n'avez pas pété un câble, comme le dit si élégamment monsieur DELANOE, vous avez rappelé qu'on ne mange pas impunément du fruit de l'arbre de la connaissance, de la connaissance du bien et du mal.
-
C'est tout pour aujourd'hui.

mardi 18 septembre 2012

Incohérence ?

-
En avaient-ils protesté, crié, manifesté, tempêté quand Nicolas SARKOZY a procédé à la réforme des retraites (de bien timide façon d'ailleurs). Ils auraient mieux fait de soutenir une initiative courageuse que de proposer pour trouver de l'argent, la suppression de l'abattement de 10 % sur les pensions de retraite. Bien sûr, ils affirment que ça ne touchera que les retraite les plus élevées. Mais alors ce genre de disposition porte un nom : impôt supplémentaire. Ils commencent sérieusement à nous gonfler. Mais les journaux restent étrangement silencieux, les syndicats et leurs responsables regardent le ciel, le nez en l'air. Imaginez un peu quel tollé si le Président SARKOZY avait pris cette mesure ! Elle est inique, injuste et révoltante. Ceux qui aujourd'hui bénéficient d'une pension de retraite ont cotisé, en leur temps, pour financer les pensions des inactifs. Il est normal que les actifs de ce jour contribuent à leur tour à financer celle des inactifs qu'ils sont devenus. Cet abattement est destiné à augmenter le "pouvoir d'achat" des pensionnés. Qui ne voit que le fait de travailler un semestre ou un an de plus permettrait d'abonder les caisses de retraite par les cotisations ? C'est sur la durée de cotisation qu'il faut jouer, pas sur la hauteur des pensions.
-
Messieurs, si vous voulez qu'on vous estime, commencez par supprimer les avantages indus dont vous êtes bénéficiaires en matière de retraite ; vous les avez acceptés à l'unanimité (pour les députés), à l'initiative du Président de l'Assemblée Nationale d'alors, monsieur Jean-Louis DEBRE. Taillez dans le vif des dépenses improductives et somptuaires ; regroupez les communes, revenez sur la suppression de la reforme territoriale voulue par le Président SARKOZY et qui était une réforme de bon sens. Et cessez de financer les resquilleurs, les clandestins, les immigrés sans papiers et sans travail. Je conviens que ces hommes et ces femmes ont un droit imprescriptible à la vie, mais nous aussi. Il me semble qu'il serait plus utile d'investir dans leurs pays d'origine : éducation, agriculture, infrastructures, santé, de créer sur place et dans leur patrie des conditions de vie décentes et non de les voir parader dans l'espace public, souvent arrogants, toujours revendicatifs, et peu enclins à se plier aux règles communes.
-
Autre incohérence, la baisse du prix des carburants, financées pour partie par le contribuable ; c'est une mesure démagogique qui ne va pas dans le sens de la diminution de la consommation, source de pollution et de déficit (en raison du coût des importations). On n'en finirait pas de citer les incohérences, les inepties, l'incompétence de ces gens qui prétendent nous représenter. A ce train, je ne donne pas cher de la popularité de monsieur HOLLANDE, de monsieur AYRAULT et de tant d'autres. Comme par hasard, c'est Manuel VALLS qui recueille le maximum d'assentiment pour sa politique énergique vis-à-vis des Roms. Là encore, que n'aurait-on pas dit (Audrey PULVAR en tête) si Claude GUEANT en avait fait autant  ?
-
Bref, nous n'en voulons plus, que dis-je nous n'en voulons pas. Ils ne voient rien, ne comprennent rien, n'aiment pas leur patrie mais idolâtrent l'état, la bureaucratie et les dépenses. Ils nous gonflent, vous dis-je.

vendredi 14 septembre 2012

Un philosophe fou qui prophétise.

-
Juste avant de m'absenter ces deux citations empruntées à NIETZSCHE. Elles donnent vraiment à réfléchir. Mais qui vraiment a envie de réfléchir aujourd'hui ? Il ne me semble pas que ce soit le monde politique
-
"Peu de gens se rendent compte de ce qui va s’effondrer maintenant que se trouve minée cette foi qui était la base, l’appui et le sol nourricier de toute chose… Nous devons désormais nous attendre à une longue abondance de démolitions, de ruines et de bouleversements. Qui pourrait devenir le prophète de ces immenses terreurs, de ces ténèbres, de cette éclipse de soleil que la terre n’a encore jamais connue ?"
-
"Quand toutes les permutations seront épuisées, qu’adviendra-t-il après ? Ne sera-t-on pas obligé de revenir à la foi, et peut-être à la foi catholique ?" (Confidence faite à Lou SALOME, sa maîtresse. NIETZSCHE appartenait à une famille protestante qui comptait des pasteurs depuis 15 générations ! C'est dire le poids de ces mots.)
-
Nous sommes en fin de cycle ! On s'envoie des injures à figure, on désigne l'ennemi (les riches ou les syndicats, c'est selon), mais on ne réfléchit pas en profondeur aux fins de la politique (qui consistent à conduire l'homme vers la fin qui lui est due), et l'on s'épuise en petites phrases, pendant que la substance même de la patrie s'épuise et cède devant l'invasion sournoise de toutes sortes d'innovations morales ou démographico-ethniques. Les gens qui nous dirigent depuis 30 ans (ça a commencé avec Valéry GISCARD d'ESTAING suivi de François MITTERRAND ; je ne dis pas cela par souci de fausse symétrie ; les deux hommes sont du même monde) ont préféré suivre l'opinion que de dire et servir la vérité, ils ont choisi la mode et non point la substance de la France. Ils nous ont enfoncés. Et les imbéciles (merci BERNANOS) qui gouvernent les esprits depuis 30 ans  ont donné le nom du second à un  quai- de Paris, à une bibliothèque et à une station de métro. Le premier aura-t-il ce périlleux honneur ? J'en doute et c'est tant mieux pour lui.
-
C'est tout pour aujourd'hui. Vous avez le droit de commenter.

jeudi 13 septembre 2012

Prenez garde, messieurs, prenez garde...

-
Monsieur COLLARD a présenté à l'Assemblée un amendement tendant à réserver les emplois d'avenir en priorité aux Français. Il a soulevé un tollé général et des réponses absolument stupéfiantes, notamment de madame BUFFET. (Une remarque préliminaire tout d'abord : il ne s'agissait pas de réserver exclusivement ces emplois aux jeunes Français, mais prioritairement.) Voici la réponse du député communiste :

"Cela sous-entendrait que seuls les citoyens de nationalité française participeraient au financement de ce dispositif. C'est faux ! Toute personne résidant sur le territoire français et payant des impôts participe au financement de ce dispositif", a lancé l'ancienne ministre.
-
Mais, chère madame la question n'est pas là. Il faudrait d'abord prouver que tout étranger résidant sur le territoire français paye effectivement des impôts (comme vous le dites), et c'est loin d'être acquis, puisque nombre d'entre eux reçoivent une aide de l'Etat. Il est donc faux de dire que TOUS les étrangers financent ce dispositif. Ensuite, les jeunes étrangers qui pourraient être les bénéficiaires de ce dispositif sont, par définition, demandeurs d'emploi. Nul ne sait si leurs parents travaillent et cotisent à due concurrence de leur travail. Il faut donc admettre qu'il est normal et logique de faire payer tout ceux qui travaillent pour tous ceux qui ne travaillent pas. Soit. Mais il serait tout de même intéressant de savoir si ceux qui ne travaillent pas doivent cette situation à la conjoncture française, à leur inemployabilité, à leur paresse, à une maladie, un handicap, une discrimination, la méconnaissance de la langue. C'est votre généralisation hâtive qui est insupportable. Voilà bien les fruits pervers de l'idéologie. Ces questions valent aussi pour les Français. Généraliser comme vous le faites est un mensonge. Et nous allons le payer très cher. Non, tous les étrangers ne sont pas des voleurs ou des paresseux. Mais leur qualité d'étranger ne leur vaut pas plus d'égards que n'en vaut à nos concitoyens leur qualité de Français. Et il me semble bien léger d'aggraver la facture déjà lourde de la crise par des mesures démagogiques.
-
Tout de même une remarque. Je prenais il y a trois jours le bus 323. A la station Mairie d'Issy, sont montées plusieurs voyageurs, dont nombre de personnes d'origine africaine. Certaines de ces dernières ont payé leur voyage (billets ou passe Navigo). Mais trois d'entre elles sont montées sans payés, et c'était les seuls resquilleurs. Le chauffeur n'a rien dit. Voilà qui nourrit l'électorat de Marine LE PEN. On en peut pas nous seriner à longueur de journaux télévisés, d'enseignement prétendument laïc et républicain, de discours enflammés que nous sommes tous égaux devant la loi, si certains d'entre nous "sont plus égaux que d'autres" (comme le disait COLUCHE).
-

mercredi 12 septembre 2012

Question à Jean-Luc Mélanchon

-
Vous avez, monsieur, jeté votre hargne sur Bernard ARNAULT en mettant en avant l'énormité effective de sa richesse et en suscitant dans l'esprit de votre auditoire l'envie et la condamnation de sa personne en particulier et des riches en général. J'ai quand même une question à vous poser ; une vraie. Je ne désire nullement vous piéger ou piéger qui que ce soit en la mettant sur la table ; la voici : En quoi la richesse et l'existence de monsieur ARNAULT empêche-t-elle, ici et maintenant, l'ensemble de nos concitoyens (et pas seulement les salariés) de "gagner plus" ?
-
Je ne me satisferai pas de la réponse marxiste qui consiste à dire que les riches ont exploité les prolétaires. Car il n'y a pas que des salariés dans notre pays (les derniers prolétaires sont bien souvent des immigrés à qui revient, par exemple, de vider nos poubelles) : je pense aux agriculteurs, à tous ceux qui exercent une profession libérale, aux artisans, aux commerçants. Ils sont tout de même nombreux. Et personnellement je ne vois pas en quoi les milliards de monsieur ARNAULT viennent diminuer leurs revenus. Quant aux salariés, s'ils existent c'est qu'il y a des entrepreneurs qui les ont recrutés. Qu'ils viennent, par leur travail augmenter la valeur des biens détenus par leurs employeurs est une évidence, et c'est sans doute dans une meilleure répartition des bénéfices et une appropriation par le personnel d'une part du capital qu'il faut trouver des solutions de justice. (Là, il y a de grosses réticences du côté du patronat qui ne veut pas partager le pouvoir ce qui, dans une certaine mesure, mais une certaine mesure seulement, peut se comprendre). Ce n'est pas en taxant les riches, en accablant les entreprises d'impôts, de charges, de contrôles de toutes sortes. Les termes du problème seraient exactement les mêmes si, au lieu de voir les moyens de production détenus par des mains privées, ceux-ci étaient la propriété de l'Etat. Si c'était vrai, ça se saurait : la faillite de CUBA, les famines de la CORÉE du Nord sont là pour nous le rappeler.
-
On rougit d'avoir à rappeler que pour distribuer des richesses, il faut d'abord qu'elles aient été produites, et ceci quel que soit le régime politique sous lequel le citoyen ploie le joug. Imaginez un pays dans lequel il n'y aurait que des activités tertiaires : où trouverions nous nos aliments, nos voitures, nos habits ? Dans les pays étrangers qui eux n'auraient pas eu la bêtise de croire que l'avenir est dans les services. Pour nombre de ces produits (habillement, chaussures, appareils électroménagers, et même voitures) c'est bien ce qui se passe. Monsieur MONTEBOURG a bien du souci à se faire ; et je ne voudrais pas être à sa place.
-

mardi 11 septembre 2012

Le triomphe de l'humour haineux ; l'éructation de l'envie

-
Deux événements récents me donnent à penser que nous ne prenons pas le bon chemin de la paix civile.
-
Le journal Libération fait dans l'humour haineux en titrant CASSE-TOI RICHE CON et en vilipendant  Bernard ARNAULT qui demande la nationalité belge. Plusieurs remarques à ce propos. Il semble que ce journal continue d'être hanté par le Président SARKOZY, puisqu'il singe et subvertit la réponse malheureuse que celui-ci a faite à un de nos concitoyens qui l'insultait (il est nécessaire de bien souligner ce point). Ensuite, et quoique monsieur de ROTSCHILD (qui est le principal actionnaire de ce torchon) dise de bien sur ce titre en en vantant les vertus commerciales, il s'agit tout simplement d'une injure. Monsieur ARNAULT a bien expliqué qu'il continuait de payer ses impôts en France, rien n'y fait. Libération lui prête de sombres intentions de soustraction à ses obligations fiscales. Il y a des limites aux jugements téméraires et aux pétitions de principe. Monsieur ARNAULT a porté plainte. Il a raison. Et j'espère bien qu'il va gagner son procès. Libération aura gagné de l'argent de bien mauvaise manière.
-
Deuxième événement intéressant. L'intervention de monsieur MELANCHON, présentée à un journal télévisé, sur cette demande de naturalisation. Il fallait voir la tête de l'orateur, le rictus véritablement haineux, le visage révulsé ; il disait à son public : "Non, mais vous vous rendez-compte ? Quarante milliards d'euros ? Vous voyez ce que ça fait par jour, par heure, par minute ?" Il suait le ressentiment et l'envie, le désir de démolir, la rage impuissante. Je vous jure que je n'exagère pas l'impression qui se dégageait de cette intervention. Elle appelle plusieurs remarques sous forme de questions. La première a trait à un fondement essentiel de la morale qui est le principe de réciprocité : ne pas faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas qu'il nous fasse. (a) Supposons que monsieur MELANCHON soit multimilliardaire, trouverait-il juste qu'on l'impose à 75 % au-delà d'un certain revenu, ce qui, avec le RDS, la CSG, l'ISF revient à faire payer en impôt une somme supérieure au revenu ?  Quelle serait sa réaction ? (b) Monsieur ARNAULT a-t-il accumulé malhonnêtement sa fortune ? A-t-il dissimulé des revenus ? A-t-il fraudé le fisc ? Peut-on lui reprocher d'utiliser à son intérêt les possibilités que lui offre la loi s'il ne l'enfreint pas ? (c) Monsieur ARNAULT a-t-il nui à sa patrie par son activité ? (Il semble que non quand on voit les sommes que les étrangers dépensent pour acheter des produits de luxe de type VUITTON ou MOET-HENNESSY) ? A-t-il délocalisé toute sa production ? Paye-t-il mal les personne qu'il emploie dans ses entreprises ? Y a-t-il dans le monde politique un homme de son envergure capable de donner du travail à des milliers, voire des dizaines de milliers de compatriotes par sa seule activité, son sens des affaires, son esprit d'entreprise ? Répondez, monsieur MELANCHON, et faites-le honnêtement s'il vous plaît !
-
Mais je conclus. Si monsieur ARNAULT, ce qui reste à démontrer, demandait la nationalité belge pour échapper à l'impôt, celui-ci serait-il injuste (attendons l'avis du Conseil Constitutionnel), alors il ne mériterait pas de rester Français. Et monsieur MYARD, député UMP, maire de MAISONS-LAFFITTE, connu pour son franc parler et ses opinions claires sur nombre de problèmes brûlants qui nous minent, a raison : c'est scandaleux. Et je redis ce que j'ai déjà dit au moins dix fois dans mes billets : exil fiscal ? déchéance de la nationalité ! Mais pas de procès d'intention, pas de haine, pas de lutte des classes : tout cela nous a fait assez de mal. Il suffit de prendre acte ; on ne peut se prévaloir de l'aide de sa patrie quand on refuse de la servir ; un point, c'est tout.
-
Voilà pour aujourd'hui.

lundi 10 septembre 2012

Un adjectif de trop pour une initiative longtemps attendue...

-
Au risque d'irriter certains de mes lecteurs, je n'hésite pas à dire que monsieur Vincent PEILLON, le nouveau ministre de l'Education nationale, est un homme sympathique. Je l'ai écouté tout à fait par hasard exposer à un Journal Télévisé les mesures qu'il avait prises et comptait prendre au bénéfice de l'enseignement public. Il corrige sans aucun doute les erreurs manifestes du précédent gouvernement qui, sur la même longueur d'onde que les syndicats, considérait les problèmes de l'école en termes quantitatifs (postes, moyens financiers), avant de voir qu'ils étaient d'abord qualitatifs ; mais enlever (gouvernement) ou ajouter (syndicat) des crédits ou des postes n'a aucun effet réel sur la crise que traverse l'enseignement en France : la crise est avant tout culturelle et morale.
-
Monsieur PEILLON a donc pris l'initiative d'introduire un enseignement de la morale à l'école. Il est philosophe de formation, et il a sur ce sujet des idées précises sur lesquelles je vais revenir sous la forme d'une question : pourquoi la morale devrait-elle être qualifiée de "laïque" ? Je conviens que les formes concrètes de la morale peuvent varier selon les lieux et les époques, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit ici. Il faut donner à la présence de cette épithète plusieurs interprétations : (a) la première, la plus bienveillante, consiste à supposer que monsieur PEILLON n'a pas voulu offenser les diverses sensibilités, notamment religieuses, des parents qui envoient leurs enfants à l'école publique et qu'il a pris soin d'inscrire son projet dans le cadre de la laïcité républicaine ; (b) la seconde, qui n'est pas exclusive de la première, est plus inquiétante. je vais essayer d'expliquer cela.
Dans le livre qu'il a consacré aux "Petites Écoles" de l'Ancien Régime (il y en avait 18 000 juste avant la Révolution), Bernard GROSPERRIN (In les petites écoles de l'Ancien Régime, Collection "De mémoire d'homme" [dirigée par Lucien BÉLY] ; Ouest France, Rennes, 1984) commence par faire l'histoire de ces institutions dont on a un peu trop tendance à oublier l'existence (un mensonge d'état de plus) et il indique que ce sont les protestants qui dans le midi de la France ont commencé à les instituer, pour transmettre aux enfants qui les fréquentaient la foi réformée et la morale afférente. Ils ont été suivis de près par les catholiques qui ont voulu sinon contrer, du moins imiter, ces initiatives et leurs projets (transmettre la foi catholique et la morale). TAINE (j'ai fait un billet là-dessus) a très bien vu que l'enseignement laïc n'a pas d'autre but que d'insuffler l'esprit républicain, révolutionnaire et anticlérical. C'est au sens historique propre, une initiative réactionnaire (je ne vous conseille pas la lecture de la note sur TAINE publié par WIKIPEDIA ; c'est un tissu de contre-vérités, notamment la remarque sur son peu de recours aux Archives ! Quelle honte quand on constate exactement le contraire à la lecture de ses oeuvres ; l'imbécile d'AULARD ne peut pas en dire autant !).
-
Revenons à l'initiative de monsieur PEILLON. Il l'a dit dans une petite vidéo que j'ai malheureusement perdue. Son ambition est de substituer aux religions traditionnelles une religion laïque. Son projet est donc religieux, ou à tout le moins spirituel. On ne saurait l'en blâmer. Toutefois, on peut poser la question de la source de la morale. Qu'est-ce qu'une morale laïque ? Y a-t-il une manière laïque d'aimer son prochain, de servir la cité, d'honorer la justice par des témoignages sincères, de rentrer en relation avec autrui en respectant ses biens et son intégrité physique ? La morale laïque ne se confond-elle pas avec la morale naturelle ? Il me semble que oui. Dans ce cas, l'adjectif  "laïque" est de trop. Il suffisait de dire morale. L'opinion publique, qui approuve à 91 % ce projet, n'a pas fait la différence d'avec la morale naturelle, tant elle perçoit avec une intuition très fine qu'elle ne se confond pas avec la transmission d'une quelconque foi, mais tout simplement rend possible la vie en société.
-
Allez monsieur PEILLON. Vous le savez bien : laïque est de trop. Mais je ne suis pas sûr que vous ayez eu le choix, tant, dans l'esprit des nombreux imbéciles qui vous entourent (imbéciles au sens de BERNANOS), morale et religion se mélangent en un magma insupportable et figé. Soyons clair ici ! Si les homélies et les conseils de nos prêtres n'avaient pas été centrés, pendant trop longtemps sur la morale, notamment sexuelle, au lieu de nous faire contempler l'admirable visage de Jésus, ce magma, effectivement insupportable n'aurait pas eu lieu de naître et de se solidifier en une lave rebelle dans la pensée de ceux qui ont eu à souffrir de cette confusion. Oui, je le redis, la sainteté est une vertu éminemment politique.

samedi 8 septembre 2012

On s'interroge...

-
Figurez-vous que j'arrive plus à retrouver sur le site de France-Info (à moins que ce ne soit la Newsletter du Point) l'article intitulé : "Philippe COURROYE qui pleure, Isabelle PREVOST-DESPREZ qui rie". Je ne sais pas pourquoi l'information semble s'être évaporée. En substance, on nous y apprenait que Philippe COURROYE est muté (sur avis positif du CSM mais contre son gré), du Tribunal de Nanterre, à Paris où il est nommé avocat général. Il a contesté cette décision devant le Conseil d'Etat, et n'a pas participé à la séance d'ouverture et d'installation des nouveaux magistrats au Tribunal de Paris. Madame PREVOT-DESPREZ se voit, elle, gratifiée par le nouveau gouvernement d'une augmentation considérable (la plus élevée qui se puisse être accordée) de sa prime modulable. Le premier est soupçonné, sans aucune preuve, d'avoir voulu freiner l'enquête menée par madame PREVOT-DESPREZ dans l'affaire BETTENCOURT, la seconde a très clairement voulu se faire un nom sur le dos de nos anciens gouvernants, ce qui lui a valu d'être mise en examen le 3 juillet 2012 à BORDEAUX pour violation du secret de l'instruction.
-
Il convient de décrypter ces événements : on aurait pu penser que madame DESPREZ a fait correctement son métier, pour lequel elle reçoit un traitement approprié. Mais où a-t-on jamais vu que faire bien son métier entraîne l'augmentation d'une prime modulable ? Quelle est donc le service rendu à la justice qui lui vaut une telle reconnaissance financière ? Le service ? Elle a contribué par la distillation de ses confidences et sa langue venimeuse à descendre encore un peu plus dans l'opinion publique la réputation du Président SARKOZY. Ça vaut des milliers d'euros, ça. Quant à monsieur COURROYE qui, rappelons-le, a obtenu l'annulation d'une procédure menée à son encontre, il paye le prix que l'on fait payer aux vaincus : le désaveu, la mise au placard, et la vindicte de nos nouveaux gouvernants, lesquels sont à l'image de nombre de leurs électeurs : de pauvres revenchards !
-
Quelques remarques : il n'est pas possible d'avoir confiance dans notre justice. Elle est politisée et l'on demeure effaré de constater qu'il existe des syndicats de magistrats réputés de droite, et d'autres de gauche ou du centre. Je pensais naïvement que la justice, symbolisée par les plateaux à l'équilibre d'une balance tenue à bout de bras par une déesse aux yeux bandés, était responsable de l'application des Lois. Il n'en est rien. Depuis longtemps, trop longtemps, elle est un instrument au service du pouvoir en place. En second lieu, la magistrature est noyautée par certaines obédiences de la franc-maçonnerie. Pour avoir dénoncé cette situation, monsieur Eric de MONTGOLFIER a failli payer cher son audace. La justice n'est ni sereine ni impartiale, et elle l'est encore moins sous la gauche que sous la droite. Les milliers d'euros qui viennent de pleuvoir sur madame PREVOT-DESPREZ indiquent assez bien comment le Garde des Sceaux entend la chose.
-
Que voulez-vous, CONFUCIUS l'a déjà dit : "Vos fautes vous définissent. C'est à vos fautes que l'on connaît votre vertu !" (Entretiens, Chapitre IV, section 7). L'esprit de gauche révèle dans ces événements son côté vindicatif, petit, médiocre ; esprit de petite pointure, incapable de hauteur de vue. L'esprit de droite, hélas, s'est également révélé dans certaines promotions de personnalités amies du pouvoir à des postes clés, des postes pour lesquels il n'était point évident qu'elles eussent les compétences requises pour les occuper au bénéfice du bien public ; esprit de domination et de puissance !
-
C'est tout pour aujourd'hui.

Petition...

-
Un ami alsacien me demande de relayer auprès de mes (rares) lecteurs cette pétition. Je le fais bien volontiers :

"Monsieur Hollande, réduisez les dépenses publiques !

Monsieur le Président,

Votre plan de redressement, pour désendetter la France et ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut en 2013, prévoit 29 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires sur les ménages et les entreprises !



Cette situation est intenable pour les contribuables déjà surtaxés ! Le retour à l’équilibre budgétaire doit se faire par une baisse drastique des dépenses publiques et non en augmentant encore les impôts et taxes !

Aussi, le simple contribuable-citoyen que je suis vous demande de :

Réduire le nombre d’élus en France
Supprimer le financement public des syndicats
Accroître la lutte contre les fraudes sociales
Geler les salaires des fonctionnaires
Limiter pour les nouvelles embauches le statut de la fonction publique aux emplois régaliens
Aligner les régimes spéciaux de retraite (y compris ceux des fonctionnaires) sur ceux du privé

Ces mesures, si elles sont appliquées, permettraient d’économiser plus de 60 milliards d’euros par an !
Pour cela, je compte sur votre détermination sans faille.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma plus haute considération.



Signez la pétition en allant sur le site : http://www.contribuables.org 

Et transférez cette pétition à l'ensemble de vos contacts,
Nous souhaitons la remettre à François Hollande par centaines de milliers.
-
Appel à témoignages :

Dans le cadre des augmentations d’impôts constatées et à venir, nous sommes à la recherche de contribuables prêts à témoigner de façon anonyme. Si vos impôts ont ou vont augmenter (impôts sur le revenu, impôts locaux, ISF…), n’hésitez pas à nous donner vos témoignages ou coordonnées à l'adresse contact@contribuables.org afin que nous puissions relayer par des exemples réels la colère des contribuables. Merci !"





jeudi 6 septembre 2012

Voleurs d'amour, cambrioleurs de Dieu...

-
Faute de pouvoir donner du grain à moudre à une opinion qu'ils ont lourdement trompée, nos gouvernants veulent rendre légal le mariage homosexuel. Ils préfèrent le pouvoir à la vérité et les idées au réel. J'ai découvert un texte absolument remarquable d'un écrivain que je considère comme l'un des plus grands de notre siècle, tant par la profondeur de ses pensées que la somptuosité de son style et qui éclaire puissamment la question de la paternité, de la maternité et du petit enfançon. Alors, messieurs qui voulez offenser non seulement les consciences droites mais aussi la nature, lisez ceci :
-
"Les pères vont à la guerre, vont au bureau, signe des contrats. Les pères ont la société en charge. C'est leur affaire, leur grande affaire. Un père c'est quelqu'un qui représente autre chose que lui-même en face de son enfant, et qui croit à ce qu'il représente : la loi, la raison, l'expérience. Une mère ne représente rien en face de son enfant. Elle n'est pas en face de lui mais autour, dedans, dehors, partout. Elle tient l'enfant levé au bout des bras et elle le présente à la vie éternelle. Les mères ont Dieu en charge. C'est leur passion, leur unique occupation, leur perte et leur sacre à la fois. Être père, c'est jouer son rôle de père. Être mère c'est un mystère absolu qui ne compose avec rien, un absolu relatif à rien, une tâche impossible et pourtant remplie, même par les mauvaises mères. Même les mauvaises mères sont dans cette proximité de l'absolu, dans cette familiarité de Dieu que les pères ne connaîtront jamais, égarés qu'ils sont dans le désir de bien remplir leur place, de bien tenir leur rang. Les mères n'ont pas de rang, pas de place. Elles naissent en même temps que leurs enfants. Elles n'ont pas, comme les pères une avance sur l'enfant - l'avance d'une expérience, d'une comédie maintes fois jouée dans la société. Les mères grandissent dans la vie en même temps que leur enfant, et comme l'enfant est dès sa naissance l'égal de Dieu, les mères sont d'emblée au saint des saints, comblées de tout, ignorante de ce qui les comble. Et si toute beauté pure procède de l'amour, d'où vient l'amour, de quelle matière est sa matière, de quelle nature sa surnature ? La beauté vient de l'amour. L'amour vient de l'attention. L'attention simple au simple, l'attention humble aux humbles, l'attention vive à toutes vies, et déjà à celle du petit chiot dans son berceau, incapable de se nourrir, incapable de tout, sauf des larmes.
-
Premier savoir du nouveau-né, unique possession du prince à son berceau : le don des plaintes, la réclamation vers l'amour éloigné, les hurlements à la vie trop lointaine - et c'est la mère qui se lève et répond, et c'est Dieu qui s'éveille et arrive, à chaque fois répondant, à chaque fois attentif par delà la fatigue. [...]."
(In Christian BOBIN. Le Très-Bas. Collection Folio, N°2681. Gallimard, Paris, 1992).
-
Mariez-les, vous qui mettez le PACS, l'union libre, le mariage hétérosexuel et le mariage homosexuel sans compter le divorce sur le même plan et sans avoir la moindre idée de ce que peuvent produire comme effet vos inconséquences ! Mariez-les, divorcez-les, faites leur adopter des enfants qu'ils n'auront pas engendrés ou non enfantés. Vous priverez les enfants à venir de ce père et de cette mère que BOBIN décrit avec tant de force, de précision et de beauté. Vous êtes des voleurs d'amour ; vous n'êtes que les cambrioleurs de Dieu. Votre seule excuse est votre ignorance et pour cette raison Celui que vous offensez vous a déjà pardonné ; encore faut-il que vous reconnaissiez votre erreur. Il me semble qu'on en est encore loin.

Les cocus de l'élection présidentiuelle vus par Philippe RANDA.

-
Je reçois régulièrement la chronique hebdomadaire de Philippe RANDA. Elle est fort instructive. Voici celle de la présente semaine.
-
"Le zapping, dernier loisir de l’électeur. Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

La cote de popularité du Président et celle de son Premier ministre chutent. La Belle affaire ! Pouvait-il en être autrement ? En a-t-il jamais été autrement sous la Ve République ? Une fois la victoire digérée par les électeurs qui y ont participé, reste la réalité. Si l’équipe précédente a été remerciée, il devait bien y avoir des raisons, bonnes ou mauvaises. Si on peut promettre de mettre en œuvre des réformes concluantes rapidement, il faut de fait du temps, quel que soit le programme politique proposé, pour en faire constater les effets. Et les gens sont pressés, c’est dans la nature humaine.

Et le temps est justement le grand changement, non pas du programme de François Hollande, mais de notre époque. Le temps n’est plus le même aujourd’hui qu’il y a dix, vingt ou trente ans. Il est bien davantage compté. Nous sommes dans l’ère du zapping. En politique comme ailleurs.

Ce qui est nouveau, cette année-ci, c’est peut-être la rapidité de la chose. L’état de grâce accordé médiatiquement à tous les gouvernements est de cent jours. Réminiscence napoléonienne où certains purent croire, à l’époque, que tout serait de nouveau possible pour l’Empereur.

Force est de constater que François Hollande et Jean-Marc Ayrault, tout comme leurs prédécesseurs, n’ont rien fait de cet état de grâce, sinon décevoir. Car tout comme Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy avant eux et pour ne parler que du septennat le plus récent et des deux quinquennats qui l’on suivi, le duo socialiste dispose pourtant de tous les pouvoirs, et même davantage que leurs prédécesseurs puisque leur mouvance dirige également le Sénat. Et des pouvoirs qu’ils n’ont même pas à partager avec leurs alliés, puisque les socialistes sont majoritaires à l’Assemblée nationale sans le groupe d’Europe Écologie-Les Verts.

Et qu’ont-ils entrepris ? Proposés ? Commencés ? rien… sinon, une première : à peine son gouvernement constitué, le Premier Ministre fit comprendre que la quasi-totalité des promesses électorales faites par le candidat Hollande ne pourra être tenue, à l’exception notable du mariage des homosexuels, cause de toute première importance nationale, dont malheureusement tout a chacun se moque éperdument, à commencer par les intéressé(e)s et à l’exception de leurs représentants auto-proclamés et de quelques obsédés d’un puritanisme des plus suspect.

Reconnaissons-le : aucun gouvernement, jusqu’alors, n’avait osé une telle insolente franchise… Seuls les médias semblent réagir, notamment les hebdomadaires tel L’Express qui titre son dernier numéro d’août « Les “cocus” de Hollande » en les désignant nommément : Fonctionnaires, jeunes, contribuables, écologistes, enseignants… Tel Marianne : « Hollande, secoue-toi, il y a le feu ! », Le Point : « On se réveille ? » ou encore Valeurs actuelles : « Déjà dans le mur ? »

Les Français, eux, sortis de la torpeur estivale, ne s’en émeuvent pas plus que ça, habitués qu’ils sont, semble-t-il, à subir depuis tant d’années le même scénario politique. Invariablement.

Non, finalement, la seule chose étonnante sera probablement de voir encore certains électeurs se passionner pour les prochaines échéances électorales si le Parti socialiste – si la situation actuelle perdure – se prend une veste et que l’UMP rafle une majorité de sièges lui permettant de « revenir aux Affaires », selon l’expression désormais convenues.

On en trouvera alors pour s’enthousiasmer de ce retour de la droite au Pouvoir qui annoncera, selon eux, des lendemains merveilleux… et tout autant, évidemment, pour s’en lamenter et prédire, avec des trémolos désespérés, un avenir apocalyptique. Heureusement que les joies et les pleurs des uns comme des autres durent de moins en moins longtemps. Zapper en politique les navets de tous bords reste finalement le seul loisir de l’électeur. Et il s’y emploie assez bien, finalement…"

© Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».
-
C'est assez bien vu.





mercredi 5 septembre 2012

Normalitude, platitude et suppressitude...

-
Pour être normal, monsieur HOLLANDE est normal, au point que sa normalitude ressemble fort à de la platitude, et même à de la suppressitude. Je m'explique.
-
Les seules mesures prises par le gouvernement depuis son entrée en fonction sont de deux ordres : (a) augmenter les dépenses (modifications apportées au régime des retraites instauré par le précédent gouvernement, augmentation de la prime de rentrée scolaire, diminution du prix de l'essence financée en partie par l'Etat, augmentation massive du nombre de postes d'enseignants [il y en a quand même 30 000 à l'heure actuelle qui, payés par l'Education Nationale, n'enseignent pas, pour différentes raisons que j'ai décrites dans un précédent et lointain billet] prétendument compensée par le non remplacement de fonctionnaires partant à la retraite, augmentation du SMIC, suppression de la TVA sociale), et revenir au bon vieux système ancien, dépenser plus pour imposer plus ; (b) défaire ce qui a été fait par le précédent gouvernement (suppression des soldes flottantes, suppression des peines planchers, suppression de la commission chargée d'explorer les économies que l'Etat pourrait faire, suppression de la TVA sociale et surtout - ce qui est scandaleux, il faut avoir le courage de le dire - suppression de la réforme des collectivités territoriales qui voulaient qu'un conseiller général devienne ipso facto un conseiller régional. Cette réforme a certainement coûté au Président SARKOZY la majorité du Sénat. Ainsi, grâce à cette généreuse et dispendieuse suppression, il sera possible de se répartir entre copains les postes d'élus, et d'en payer deux au lieu d'un, ou éventuellement deux indemnités à une seule personne : à toi le Département, à moi la Région, à nous deux la [les] bonne[s] soupe[s] des indemnité[s]. Plus qu'une erreur, c'est une faute, une faute impardonnable). Je ne parle pas de la démagogique taxe de 75 % sur les revenus les plus élevés. Elle ne servira en rien à combler un déficit que ces imbéciles (merci BERNANOS) sont en train de creuser en le transformant en gouffre ; oui, nous étions au bord du gouffre, nous avons fait un grand pas en avant
-
Ainsi, fidèle à la bonne tradition jacobine, ils ne veulent voir qu'une seule tête : il s'agit pour eux d'assouvir la religion égalitaire des Français, laquelle depuis la Révolution, s'enracine dans une des passions les plus honteuses de l'être humain, l'envie. Je me souviendrai toujours de ce qu'une secrétaire de la Faculté m'a dit, (alors que moi-même, dans le secrétariat, je tapais mon courrier tant ladite secrétaire était incompétente, et passablement dysorthographique), au lendemain de la victoire de François MITTERRAND : "Ça m'est égal de gagner moins, pourvu qu'on gagne tous la même chose". Et moi de lui répondre : "Chère madame D..., je sais taper à la machine mieux que vous et sans faire de fautes d'orthographe, je doute que vous puissiez parler à mes étudiants de la multiplication des virus ou de leur structure. Voilà qui justifie la différence de traitement. Et j'ai travaillé dur pour pouvoir le faire, quand d'autres s'amusaient avec les copains ou les copines". Nous en sommes restés là.
-
L'antisarkozysme n'est plus un argument ; nous attendons des réformes positives et non point des mesures qui suppriment, retranchent, taxent, briment. Je vais dire très clairement ce que je pense de ces gens : ce sont des emmerdeurs qui ne pensent qu'à satisfaire leur clientèle électorale en volant à ceux qui créent des richesses de quoi entretenir celle-ci.

lundi 3 septembre 2012

Courriel d'un correspondant

-
Une amie m'envoie ce courriel. Je vous en fait part et tout de même ferai quelques commentaires à cette terrible charge en utilisant l'encre rouge.
-
"Moi président , je remercie Mlle Nassifatou Diallo et son violeur DSK. La remarque est exacte, mais nous aurions tout de même eu un président socialiste. A tout prendre, je préfère monsieur HOLLANDE à DSK.
-
Moi président , je remercie Marine Le Pen et son Front National pour ses votes blancs. Remarque justifiée. Monsieur HOLLANDE n'a pas obtenu la majorité des voix des votants, mais seulement la majorité des suffrages exprimés. Mais c'est une règle démocratique. Tout de même, voilà qui devrait inciter nos dirigeants à un peu plus de modestie dans leurs propos.
-
Moi président, je remercie Mélenchon et son Extrême-Gauche Stalinienne d'avoir vilipendé violemment et méchamment à ma place le "candidat sortant d'avance". Exact, mais monsieur HOLLANDE ne s'est pas privé pour faire lui aussi des remarques désobligeantes sur son prédécesseur que l'on ne mettra plus longtemps à regretter. La normalitude n'est qu'une apparence ; ce qu'il y a sous le masque, c'est une incompétence radicale pour traiter, dans le monde tel qu'il est et qu'il va, les problèmes de notre pays. L'analyse économique est désastreuse ; l'anthropologie socialiste l'est de même. Tout de même, tous les Français ne sont pas des salariés... ou des fonctionnaires, et il ne revient pas aux syndicats de dicter la politique économique du pays. Papa MARX est mort depuis longtemps, non ?
-
Moi président , je remercie François Bayrou qui a su faire de l'Anti-Sarkozysme primaire et voter pour Hollande malgré des idées à l'opposé des siennes . Monsieur BAYROU l'a payé cher, et ce n'est que justice ! Quel aveuglement et quelle haine !
-
Moi président , je remercie tous les syndicalistes et improductifs qui votent pour moi et qui auront plein de nouveaux postes improductifs payés par les impôts des Français moyens. Voir ma remarque ci-dessus.
-
Moi, président, je remercie tous les médias d'avoir fait pendant 5ans la campagne socialo-communiste a place et gratuitement (avec de l'argent public) sur les ondes radio, télé et dans les journaux (ce qui rend théoriquement mon élection illégitime ). Aucune élection n'est légitime dans le régime électoral actuel. Elle est légale, et les Français confondent légitimité et légalité. Les yeux vont s'ouvrir. Les journalistes sont majoritairement à gauche, on le sait. Il suffit de se méfier et de contrôler leur discours. Le champion de la contorsion journalistique est France Info... Je reviendrai sur son commentaire du sondage indiquant la dégringolade de nos dirigeants dans l'opinion. Mais les sondages ne font pas la politique ; c'est la réflexion, le courage et la vérité joints à la justice et la reconnaissance des services rendus à la patrie que TOUS les citoyens français, les riches honnis par la clique du PS y compris devraient se voir attribuées.
-
Moi président , je remercie l'Islam de France qui va bientôt fêter le printemps arabe chez nous. Il est absolument avéré que nos concitoyens naturalisés de fraîche date ou d'origine maghrébine et français de deuxième génération ont voté à 95 % pour monsieur HOLLANDE. On peut avancer sans se tromper que ce dernier a été élu grâce à leur concours. Mais là encore, c'est la règle démocratique. Tout de même, on aurait aimé voir plus de drapeaux français Place de la Bastille, et un peu moins de drapeaux maliens, marocains, algériens ou tunisiens (pour ceux que j'ai pu repérer sur les photos).
-
Moi, président , je remercie tous les français qui , comme moi , ont voté pour la ruine de la France et des vrais français. Errare humanum est... perseverare, diabolicum.
-

samedi 1 septembre 2012

Norvège, ô Norvège !

-
Des problèmes informatiques, pleins de mystères et de surprises, font que ce billet a disparu des écrans. Je le reprends d'un courriel envoyé par une amie. Je n'en change pas le titre, mais je commenterai.
-
"Le Gouvernement saoudiens et de riches donateurs privés d'Arabie Saoudite veulent financer des mosquées en Norvège à hauteur de dizaines de millions de couronnes norvégiennes (1 KRN = approximativement 0,125 euro). Légalement, ils en ont le droit. Conformément à la loi norvégienne, il est permis aux pays étrangers de soutenir financièrement les communautés religieuses, mais vu l'importance de ces sommes, le gouvernement doit approuver le financement.

Or, le ministre des Affaires étrangères, Jonas Gahr STORE, vient de refuser d'approuver ce financement. Il a répondu au demandeur, le Centre Islamique Tawifiiq, qu'il serait 'paradoxal et contre nature d'accepter le financement venant d'un pays qui n'accepte pas la liberté religieuse'.

Il a précisé au journal VG : 'Nous aurions pu simplement dire non, le ministère n'approuve pas, mais nous avons profité de l'occasion pour ajouter que l'approbation serait paradoxale tant que vouloir établir une communauté chrétienne en Arabie Saoudite sera considéré comme un crime' ".
-
Cette position est évidemment courageuse et juste. Mais il est sans doute plus facile à un pays qui dispose d'abondantes réserves de pétrole de dire leur fait à ces fanatiques qu'il ne l'est à un pays comme la France dont les dirigeants, en condamnant (certes mollement) le nucléaire et en interdisant l'exploitation du gaz de schiste (la France est le pays européen qui dispose des plus abondantes réserves de ce gaz), nous rendent esclaves des producteurs de pétrole. Non seulement ils nous réduisent en esclavage, pour le seul amour du pouvoir, mais encore ils en rajoutent en subventionnant peu ou prou l'usage des produits pétroliers par la réduction, symbolique certes, mais fort coûteuse pour le Trésor public, du prix des carburants. Plus inconséquents que ces gens-là, je ne sais pas si c'est possible.
-
Et pendant ce temps, la presse s'empresse de saluer le discours de monsieur HOLLANDE à Châlons-en-Champagne, en lui donnant des couleurs sarkozyennes. Il y a de la nostalgie dans ses remarques. Je ne donne pas six mois avant que l'on regrette un Président qui a fait des erreurs, certes, mais a choisi la bonne voie pour notre pays, et que l'on se mette à honnir celui qui a fait des promesses intenables, et ajoute au mensonge, l'incohérence, et l'irréalisme. J'ajoute que demain, je vous ferai part d'une réflexion incendiaire qu'un ami m'a envoyée par courriel, et qui illustre d'une certaine façon cette lâcheté générale de nos gouvernants. Nous avons le ventre plein, certes, mais pour combien de temps encore, sous leur peu glorieuse houlette !
-