vendredi 28 février 2014

Nouvelles de la Résistance : les lois ne créent pas la morale ! Qu'ils se mettent ça dans leur petit crâne

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Bien évidemment, vous seriez infiniment déçus si je ne commençais pas ce billet par la devise habituelle :

Non ! Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai. C'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.

Vous l'allez voir, la citation de ce jour s'accorde admirablement avec l'actualité. Je l'ai prise dans un livre dont je vous ai déjà parlé, celui de Tzvetan TODOROV. Le Jardin imparfait. La pensée humaniste en France. (Collection dirigée par Jean-Paul ENTHOVEN ; Biblio essais ; Le Livre de Poche N°4297.) [Le Livre de Poche], Grasset, Paris, 2006. 

"Au XXe siècle, nous avons été témoins d’une nouvelle tentative pour reconstruire les rapports entre morale et politique : dans les régimes totalitaires, c’est celle-ci qui dicte les règles de celle-là. L’État définit ici non les seuls impératifs politiques, mais aussi les fins morales de ses citoyens ; puisque rien n’échappe à sa compétence, l’autonomie morale des individus n’a plus lieu d’être.
                "Benjamin CONSTANT, qui médite sur l’absolutisme monarchique, la terreur révolutionnaire et la tyrannie napoléonienne, a eu comme un pressentiment de ce danger totalitaire et, pour le conjurer, a proposé une autre forme d’articulation entre morale et politique : non plus la soumission de l’une à l’autre, ni leur séparation définitive, mais l’introduction de l’autonomie individuelle en tant que principe légitime au sein du politique/ Le « second principe » de CONSTANT, le droit de l’individu à un territoire inviolable, assure l’insoumission de la orale à tout autre impératif ; en même temps, il introduit dans la vie politique un principe moral qui agit sur elle sans la dominer. CONSTANT imagine en effet la situation de désobéissance civique allant à l’encontre de ce que l’on juge être ses obligations morales (par exemple, le devoir d’hospitalité, ou de non-dénonciation). Les individus ont des droits qui sont indépendants des lois en vigueur et antérieurs à elles, que nous appelons les droits de l’homme. Ces droits de décident pas de la politique des États, mais ils posent des limites que cette politique ne doit pas transgresser ; ils constituent en même temps un terrain à partir duquel on peut critiquer les lois et les institutions existantes. […]." 
(je dois signaler que le texte original de TODOROV porte "elles posent etc." et "elles constituent etc."). J'ai restitué le "ils" qui rend la phrase compréhensible, ce qu'elle n'est pas avec le "elles" dont l'antécédent hypothétique pourrait être les lois, certes ; mais alors la phrase serait contradictoire avec ce que veut dire TODOROV). 
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2. Commentaires.
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Quatorze maires français viennent de déposer un recours devant la Cours Européenne des Droits de l'Homme afin de faire reconnaître le droit à l'objection de conscience. Il est assez clair en effet qu'il ne revient pas au politique de définir le bien et le mal, et de contraindre au mal ceux qui s'y opposent. Or on peut en conscience refuser de marier des personnes du même sexe, alors qu'en conscience on ne peut s'opposer au fait de payer des impôts, ou de participer à la défense nationale. Ces domaines ne sont pas du même ordre. Dieu sait si les imbéciles qui nous gouvernent n'ont pas trouvé de mots assez durs pour condamner l'intolérance religieuse dont aurait fait preuve en leur temps les clercs et l'Église. Et ces critiques ne sont pas toutes infondées. Alors de grâce, qu'ils ne nous forcent pas à agir contre notre conscience, dans des matières qui n'engagent ni la vie des hommes, ni la survie de notre patrie, ni sa réputation, ni son rayonnement. En vérité, ces gens, tout droit sortis des charniers de la Révolution, entendent nous imposer leur vision de l'homme, une vision qui les rendrait maître de nos destins et de nos libertés. Il est grand temps de nous réveiller. Exeant !
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3.Infos sur la Résistance.
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Il y a un an !


N'oubliez jamais en effet que Monsieur DELEVOYE, le pitoyable, a préféré obéir à ses "frères" qu'au Peuple français. Et merci aux Gavroches que je soupçonne d'être à la racine de cette initiative.

jeudi 27 février 2014

Nouvelles de la Résistance : posture et impostures


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Dussé-je passer pour un monomaniaque obsessionnel, je ne me lasserai point de vous le claironner :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.  

Je prie également mes lecteurs habituels d'excuser le relatif retard avec lequel je produit ce billet quotidien. Un rendez-vous matinal et urgent m'a contraint à remettre à cet après-midi la réflexion timide que je m'efforce de partager avec ceux qui veulent bien prendre le temps de me lire.
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1. La citation du jour.

"C"est la plus banale des illusions de croire qu'on est réellement ce qu'on paraît être, et cette illusion universelle est corroborée, tout au long de la vie, par l'imposture tenace de tous nos sens. Il ne faudra pas moins que la mort pour nous apprendre que nous nous sommes toujours trompés. En même temps que nous sera révélée notre identité si parfaitement inconnue de nous-mêmes, d'inconcevables abîmes se dévoileront à nos yeux, abîmes en nous et en dehors de nous. Les hommes, les choses, les événements nous seront enfin divulgués et chacun pourra vérifier l'affirmation de ce mystique disant qu'à partir de la Chute, le genre humain s'est endormi profondément."
Léon BLOY
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2. Commentaires.
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Afin que les choses soient claires, je précise le constat de Léon BLOY s'applique à chacun d'entre nous ; il ne servirait à rien de nous dissimuler que nous cherchons tous à paraître, et à paraître dans le lieu même de l'apparaître (H. ARENDT) qu'est l'espace public, l'espace politique par excellence. Nous devrions sans arrêt nous efforcer de faire coïncider, autant qu'il est possible, l'être, le paraître et l'apparaître, tout en sachant que l'effort ne sera jamais totalement couronné de succès. Encore faut-il distingué le paraître involontaire (le masque, personna en latin), du paraître volontaire (la posture). Dans les deux cas, on n'est jamais ce que l'on paraît.
Mais il se trouve que dans notre démocratie, essentiellement médiatique, les hommes politiques sont de tous nos concitoyens, ceux qui pratiquent le mieux l'art du paraître (un paraître volontaire par conséquent, une POSTURE) pour piper nos voix. Le cas de Manuel VALLS dit Menton Pointu est à cet égard très illustratif. Voilà un homme qui a commencé à paraître comme celui qui allait remettre de l'ordre dans les campements des Roms ("je me situe comme un peu à droite") et qui, il y a trois jours a apostrophé un député, Claude GOASGUEN (qui n'avait pas pris la parole) en avançant qu'il venait de l'extrême-droite ("Voyez, chers Collègues, comme je me situe à gauche"). Cet homme ne cesse de prendre la pose dans l'espoir de devenir Premier Ministre, mais il est l'illustration même de l'iniquité. En accord avec François le minuscule et le pitoyable Jean-Marc, il a tourné la page du saccage de NANTES par des radicaux venus de la gauche extrême ; seuls 5 ou 6 des 12 interpellés ont été condamnés (sans doute en flagrant délit) à des peine de prison (la plupart du temps avec sursis), mais il se vante de terrasser l'hydre anti-républicaine que constituerait les participants à La Manif Pour Tous en faisant jouer le rôle de provocateurs à ses policiers en civils (comme j'ai pu le voir le 26 mai 2013, ou plus récemment à Jour de Colère), et n'hésite pas à faire embarquer, contre toute légalité les Veilleurs (exemple de la Place de la République, exemple de la Place du Palais Royal, exemple de la rue saint Honoré, que j'ai vécu en ayant failli moi-même être entassé dans le fameux bus, rue saint Honoré ; voir mes récits) au commissariat de la rue de l'Evangile. Et il n'y va pas avec le dos de la cuillère, Menton Pointu : des centaines de paisibles manifestants dont le seul tort est de dire tous qu'ils ne sont pas d'accord avec ces tyrans de la pensée. Combien de casseurs condamnés le soir des émeutes du Trocadéro ? Combien d'agresseurs du RER de GRIGNY, identifiés et jugés, condamnés à des peines de prison FERME ? Et Nicolas BERNARD-BUSS, lui, qui se voit infliger deux mois de prison, avec exécution à l'audience ? Il faut bien comprendre que, comme tout idéologue, VALLS se moque du réel ; ce qui l'intéresse c'est son système d'idées, lequel lui a permis de gravir les échelon du cursus honorum, à coup de bluff, de mensonges et de provocations. 
C'est de cette iniquité là qui se nourrit de la complaisance des juges, de la complicité des médias, de la lâcheté d'une opposition dont on se demande si elle a des vertèbres (et quand je dis vertèbres...), que les Français ne veulent plus. Par la faute de la dés-éducation nationale, hélas, ils ne sont en mesure de mettre des mots sur leurs maux, ils ne connaissent plus que leurs douleurs, grosses de violences.
Gare au réveil !
Pour l'heure, nous devons tout en restant vigilants et, j'insiste, non-violents, inviter les forces de l'ordre à désobéir lors des manifestations [il y en aura d'autres], et s'il le faut, aller jusqu'à la désobéissance civile. C'est qu'on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus disait un autre tyran, Napoléon BUONAPARTE, et je ne vois pas comment on peut déloger 500 000 personnes qui refusent de quitter les lieux qu'elles occupent.
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3. Infos sur la Résistance (via le Salon beige).
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28 février : accueil de Jean-Marc Ayrault à Nantes

Question : y aura-t-il plus d'interpellations que lors du déchaînement gauchiste récent à Nantes ? Quoi qu'il en soit, le Premier ministre vient inaugurer le tram train.
Accueil à sa descente du tram-train, gare de La Haluchere. Terminus, tout le monde descend !
Vendredi 28 février à 14h00 devant le café-Brasserie de la BEAUJOIRE.

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1er mars : accueil de Christiane Taubira à Hérouville-Saint-Clair (14)

Avec la campagne des municipales, les ministres se déplacent pour venir soutenir les candidats socialistes. Venez vous aussi les accueillir...
Christiane Taubira tiendra un meeting à la Fonderie samedi 1er mars, à 18 h. L'entrée est libre.
Et Najat Vallaud-Belkacem viendra à son tour le jeudi 13 mars, dans l'après-midi.

mercredi 26 février 2014

Nouvelles de la Résistance : Ils veulent les étrangler ! deuxième billet du 26 février 2014

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Je rentre de chez mon coiffeur ! Un homme doux, courtois, d'une rare gentillesse et compétent, ça je peux le dire. C'est un amoureux du travail bien fait, et il n'arrête sa tâche que lorsque tout est parfait. Antony tient son salon à BOULOGNE-BILLANCOURT. Je le recommande vivement à mes hypothétiques lecteurs boulonnais.
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Antony ouvre à 9 heures du matin et ferme à 17 h ou 18 h, selon les jours. Il ne s'interrompt pas à midi et ne déjeune pas. Son carnet de rendez-vous est plein. Il travaille sans arrêt et sans repos, puisque son jour de fermeture, il le consacre, chez lui, à la comptabilité et aux écritures.
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Il m'avouait que si les impôts devaient augmenter, il serait contraint de fermer. Et il me confiait que malgré cet incessant travail, il arrivait à peine à se faire 1500 euros par mois. Il avait une apprentie qui a démissionné au bout de trois semaines au motif que le métier était trop fatiguant. (La directrice de l'établissement où était inscrite cette jeune fille lui a dit que le cas était très fréquent et que ses jeunes ne veulent tout simplement pas travailler.) Il aurait la clientèle pour embaucher un salarié supplémentaire - il en emploie déjà deux - mais vus les contraintes et le coût des charges sociales, il a dû y renoncer.
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Voilà comment ces imbéciles nous gouvernent. Ils ouvrent en grand les robinets des prestations à tout étranger arrivé clandestinement, n'hésitent pas à faire verser des allocations familiales à des hommes bigames et pères de nombreux enfants (on m'a cité le cas, photo à l'appui, d'un imam qui a deux femmes et 16 enfants ; la première touche l'allocation de parents isolé, bien sûr, puisque la polygamie est interdite en France). [Là encore, gardons-nous de généraliser ; je rencontre tous les mardis à la Banque alimentaire des femmes venues du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie et même d'Egypte ou de divers pays africains dont le Mali. Elles sont d'une rare gentillesse, sont de vraies croyantes, respectent et aiment les chrétiens que nous sommes et même nous demandent des renseignements sur Marie ou sur Jésus. Je le dis tout haut ; je les aime, ces femmes qui ont choisi la France et la vénère (ça je puis l'affirmer). De grâce, ne mettons-pas tout le monde dans le même panier. Ce sont les parasites dont il faut se débarrasser, souvent des exaltés, des violents, des intolérants. Nous n'en avons que faire. Mais n'accusons pas tout le monde à tort et à travers. Nous avons une véritable opportunité d'évangélisation.]
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Je reprends le cas d'Antony. Les socialistes n'ont d'yeux doux que pour les salariés. Je ne parle pas des ouvriers ; il y a longtemps qu'ils les ont oubliés et les ont livrés à eux-mêmes après leur avoir fait des promesses mirobolantes pour piper leurs voix (cf. FLORANGE). Les socialistes détestent les gens libres, qui vivent de leur seul travail, et n'ont d'autres filets de sécurité que leur santé, leur compétence et leur résistance. Ils les les détestent, parce que ces hommes et ces femmes libres leur résistent et ne sont pas dupes de leurs mensonges et leurs iniquités. Ils les détestent parce qu'ils ne peuvent les contrôler, les formater, les réduire en esclaves de leur idéologie. Mais ils adorent, vénèrent, idolâtrent, chouchoutent les grands patrons, et la dernière escapade de François le minuscule aux Etats-Unis a bien montré vers qui lui et les siens lèvent les yeux et les mains pour les supplier de venir en France. C'est indigne d'un grand pays ; c'est indigne d'un responsable politique. Et en plus ce n'est pas son rôle.
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Je termine avec Antony. Il est évident, m'a-t-il dit, qu'il ne suffit pas de manifester pour être entendu. Le récent exemple de KIEV montre, assure-t-il, comment il faut s'y prendre pour chasser des incapables. Je pense, personnellement, que nous devons d'abord utiliser le vote démocratique, et si nous ne sommes pas entendus, aller à la désobéissance civile non violente, dont la forme reste à déterminer. Je fais confiance à la débrouillardise de mes compatriotes pour déjouer les manigances de Menton Pointu ! Mais que ces gens ne s'y trompent pas. Il se pourrait bien que ça pétât !

Nouvelles de la Résistance : de l'eau à notre moulin, grâce à Hannah Arendt

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Ah ! Comment pourrais-je commencer ce billet, sans vous rappeler la devise qui, si j'en juge par la fidélité de mes lecteurs, semble nous rassembler :

Non, on ne répétera jamais assez, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.

C'est à Hannah ARENDT que nous emprunterons la citation du jour. Comme vous le savez, Hannah a beaucoup réfléchi sur la violence, le pouvoir, la tyrannie, le totalitarisme, et l'on peut tenir pour assuré qu'elle n'avance aucune thèse ou aucun proposition, sans y avoir auparavant longuement réfléchi. Sur ce point, elle ressemble étrangement à Simone WEIL (La grande ! Celle de la Pesanteur et la Grâce).

"C'est le soutien populaire qui donne leur pouvoir aux institutions d'un pays et ce soutien n'est que la suite naturelle du consentement qui a commencé par donner naissance aux lois existantes."

2. Commentaires.

(a) J'emprunte pour commencer à Paul RICOEUR le commentaire de ce passage. "Voilà, dit-il : nous sommes au coeur du problème : qu'est-ce que ce consentement irréductible au rapport de domination ? Qu'est-ce que cette force vive du pouvoir populaire qui, lorsqu'elle s'éclipse, laisse la place précisément à la violence ? On en arrive à la définition proposée tout à l'heure (elle est d'Hannah ARENDT) et que je répète : 'Le pouvoir correspond à l'aptitude de l'homme à agir, et à agir de façon concertée. Le pouvoir n'est jamais une propriété individuelle, il appartient à un groupe et continue à lui appartenir que ce groupe n'est pas divisé". Et encore : "En fait une des différences les plus caractéristiques qui permettent de distinguer le pouvoir de la violence est que le pouvoir a toujours besoin de s'appuyer sur le nombre tandis que la violence peut s'en passer, dans une certaine mesure, du fait que pour s'imposer, elle peut recourir à des instruments."
(b) Et voici mon commentaire personnel. Quand un Président de la République ne recueille qu'à peine 20 % d'opinions favorables, rejoint du reste dans cette disgrâce par son Premier Ministre, il ne jouit plus du soutien populaire. Et pourtant, il continue imperturbablement à faire semblant de gouverner un peuple qui, dans sa grande majorité, n'a pour lui que du mépris. Comment fait-il pour durer ? Il est tout de même invraisemblable de voir siéger dans le même gouvernement des écologistes qui approuvent la manifestation de NANTES (laquelle s'est soldée par la dévastation du centre ville) et des ministres qui veulent imposer un projet contesté et probablement contestable. Il y a désaccord au sein même du pouvoir exécutif. Et pourtant il continue imperturbablement à faire semblant de gouverner un peuple qui au mieux le supporte, au pire le vomit, et de toute façon se moque éperdument de ce qu'il peut dire (mais pas de ce qu'il peut faire). Comment ces gens font-ils pour durer ? Eh bien tout simplement, ils utilisent la violence, oh ! une violence douce, si je puis m'exprimer ainsi, mais une violence caractérisée par le recours à des instruments. Quels sont-ils ? En premier lieu, la police dont elle choisit les chefs et dont les membres voient leur carrière régulée par le Prince. Nous devons faire comprendre à la police qu'elle n'a pas à obéir à des ordres illégaux, car cette police-là reçoit des ordres qui module sa force de coercition : 250 personnes interpellées après la manifestation de Jour de Colère (alors qu'elles n'ont strictement rien cassé, rien dégradé, rien abîmé et qu'il est patent que ce sont des policiers en civil qui ont provoqué les désordres) ; 14 autres interpellées à NANTES après la mise à sac de la ville (alors qu'il y a eu des policiers blessés, des barricades levées, des rues dépavées, des voitures brûlées). Autres instruments, les journalistes et les médias, le monde de la culture maintenu en laisse par un régime de chômage léonin si on le compare à celui des cotisants classiques, par des subventions ciblées. Que ces pauvres gens ne se trompent pas : ils tiennent à leur pitance, on peut les comprendre. Qu'ils soient aveugles au point d'aimer leur esclavage, voilà qui m'épouvante pour l'avenir de la liberté. Autre instrument, poli, affiné, celui de l'éducation nationale, de ses relais syndicaux et des associations du genre planning familial ou LGBT ou Ligne Azur.
Il n'y a pas l'once d'un débat avec le peuple ; il n'y a pas l'ombre d'un commencement de doute dans l'esprit de nos gouvernants. Ce sont des totalitaires qui méprisent les corps intermédiaires, se moquent du bien commun, lequel est fort concret ne leur en déplaise, et, avec un autre instrument, celui d'une soi-disant majorité, se permettent de donner libre cours aux fantaisies que leur inspirent leurs "frères".
Avec ce socialisme à la française, nous ne pouvons être d'accord. Que le politique ait pour objet de régler les conflits qui apparaissent dans l'espace public (celui de la pluralité dit Hannah AREND) c'est l'évidence. Que le moyen obligatoire pour trancher ces conflits soit le recours à la majorité, c'est également normal (à condition qu'il n'y ait pas d'instrumentalisation de l'opinion, art dans lequel les socialistes sont passés maîtres). Mais que le bien commun se réduise dans leur esprit à accorder le mariage à 7000 "couples" homosexuels en chamboulant le pays, voilà qui dépasse l'entendement. Ce n'est pas là le bien commun ; c'est le bien indu de quelques uns. Oui, avec ce socialisme-là nous ne pouvons être d'accord. Car il introduit entre lui et les Français un rapport de domination qui est tout le contraire de la démocratie dont le nom est beuglé sur tous les toits par les parlementaires de la "majorité" !
Je suis absolument certain que si l'on demandait par vote référendaire au Français de faire un effort important pour résoudre le problème des sans-abri, il y aurait une majorité pour dire oui. Si on leur demandait leur avis sur les lois sociétales, (mariage homosexuel, PMA, GPA), sur le gender (il y a des choses à dire dessus, je vous le garantis), on serait surpris de leur réponse de bon sens. Car les Français sont généreux, là-dessus aucun doute, mais il ne faut tout de même pas les prendre pour des imbéciles, faits à l'image de ceux qui veulent imposer leurs vues.
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3. Infos sur la Résistance.

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Même dans Top chef (via le Salon beige) !


Le cameraman l'a-t-il fait exprès ?
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Arrestations abusives : 2 gendarmes au tribunal (via le salon beige)

Deux officiers supérieurs de gendarmerie sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand pour avoir "arbitrairement" retenu un syndicaliste lors d'une visite de Nicolas Sarkozy dans l'Allier en 2010. L'affaire devrait être jugée fin mars. Ils devront répondre d'"acte attentatoire à la liberté individuelle commis arbitrairement par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions", un délit passible de 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.
Le 25 novembre 2010, un syndicaliste qui avait eu l'intention de manifester contre la réforme des retraites avait été maintenu à la gendarmerie toute une matinée, lors d'une visite de Nicolas Sarkozy, alors président de la République. La justice reproche aux deux gradés d'avoir ordonné la mise à l'écart du militant syndical "en dehors de tout cadre légal". 
Cette affaire jugée en 2014 date de 2010. Pour les arrestations abusives de 2013, une suite judiciaire en 2017 ?
Il s'agit de quelqu'un qui n'aimait pas monsieur SARKOZY et on l'empêche de manifester son opinion ? Ah mais ! C'est ignoble ! Non ! (dixit les vierges effarouchées qui gardent le Temple de la Hollandie). Mais on n'a pas le droit de dire que l'on n'aime pas monsieur HOLLANDE ? La police se moquerait-elle de nous ? Je crois plutôt voir l'ombre de Menton Pointu apparaître dans cette affaire.

mardi 25 février 2014

Nouvelle de la Résistance : les puissants et les idoles

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Plus que jamais, quand gonflent le mensonge, la désinformation et la lâcheté, redisons sans crainte ceci :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. Les citations du jour.

Marcel LEGAUT, mon très cher Marcel LEGAUT, dit ceci dans un texte intitulé "Manifeste" :

"Ce qui caractérise notre époque au point de vue religieux, c'est incontestablement que pour la très grande majorité des esprits le christianisme a perdu son sens, que pour un nombre immense d'âmes dès lors errantes et dispersées, il n'est plus la parole de vie, le principe suprême de la lumière et de la force. Et cela n'est pas vrai seulement de la foule inculte qui ignore, c'est vrai aussi et surtout de ceux qui savent, de ceux qui peuplent les Académies, les Universités, les Écoles. Et même, si la masse ne comprend plus le christianisme et s'en détourne systématiquement, c'est avant tout que les différents foyers où s'élaborent la science et la philosophie rayonnent en elle, par les journaux, les romans, les discours et la législation, des idées qui la dirigent en sens contraire. 
Voilà le fait. Sachons, nous chrétiens, le reconnaître humblement et sincèrement. Un monde intellectuel s'est constitué en dehors du christianisme et contre lui. Et c'est ce monde-là qui règne sur les esprits, c'est ce monde-là qui parle haut, qui écrit, qui enseigne, qui est écouté."


Et comme en une sorte d'écho, Rémi BRAGUE, un philosophe chrétien contemporain dit ceci :

"[…] J'ai pour ma part plus de respect pour le «sauvage» qui se prosterne devant une idole de bois que pour le «civilisé» qui ne se prosterne que devant lui-même."  (In Du Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres. («Champs essais»).

Éditions Flammarion, Champs, Paris, 2009.
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2. Commentaires.

Depuis plus de deux siècles, et la sanglante Révolution dans laquelle je persiste à voir l'origine d'une partie de nos malheurs actuels, les hommes en vue, savants, gouvernants, publicistes ou pamphlétaires, n'ont cessé de s'attaquer à la "religion", ont prêché contre l'Église, ont ridiculisé ses fidèles, ont instauré progressivement un système de pensée totalitaire (je pourrai donner des dizaines d'exemples, dont celui de  Marcellin BERTHELOT qui refuse la publication d'une communication scientifique sur le suaire de TURIN, faite par chercheur agnostique mais scrupuleusement honnête, dans les Compte-Rendus de l'Académie des Sciences ! Bel exemple de tolérance de la part d'un homme qui a donné son nom à une place non loin de la Sorbonne), un système totalitaire dont le couronnement fut l'inique loi de Séparation  ; [cette loi a spolié l'Église catholique, a contraint à l'exil des milliers de religieux, a réduit à néant l'effort multiséculaire de nombreux prêtres en faveur de l'élévation des âmes et des pensées, et a violé les dernières volontés de milliers de donateurs, et elle a été pourtant le salut pour les disciples authentiques de Jésus].
Là encore, plutôt que de fulminer de manière générale contre elles, il est préférable de se demander pourquoi ces élites ont agi ainsi. Si les chrétiens ne confessent pas qu'ils ont fait preuve parfois de dogmatisme et combattu sottement (encore que nombre d'ecclésiastiques ont été des savants de premier plan) les efforts de la science pour comprendre le monde, ils ne risquent pas ou plus d'être entendus. D'un autre côte, juger comme l'ont fait les élites, à l'aune de nos connaissances actuelles en sciences humaines les agissements, les comportements, les condamnations à l'emporte-pièce, d'hommes qui vécurent il y a des siècles, imprégnés de l'esprit de leur temps, est d'une singulière malhonnêteté intellectuelle. Ces contempteurs de la Lumière christique, ont-ils vraiment été malhonnêtes  ? Je ne crois pas. Ils ont adapté leur dire, leur faire, leur juger à ce qu'il croyait juste et bon, et qui en fait constituait une idéologie, c'est-à-dire un ensemble de valeurs dont ils se sont servi pour accéder au pouvoir, et s'y maintenir en diffusant leur idéologie par les moyens de la violence d'état. Il y a dans leur comportement un mélange de bonne foi, de roueries et de volonté de pouvoir.
Il est donc nécessaire d'examiner cette idéologie et d'en faire la critique. Ce qui la caractérise, me semble-t-il, c'est le mythe de l'autoconstruction (d'où la citation de Rémi BRAGUE). Ces hommes ont cru bien faire en avançant contre l'évidence que nous sommes les auteurs de notre propre personne. Vincent PEILLON est le promoteur caricatural de cette pensée, lui qui veut arracher l'enfant à toutes les déterminations sociales, religieuses, familiales, etc. Par quoi veut-il remplacer ces déterminations ? Par ce que l'Etat aura décidé de bon pour ceux qu'il aura déraciné ; il le dit très clairement. Remplacer les douces déterminations de la famille ou  de la langue ou de la religion par les déterminations tyranniques de l'Etat, tel est le projet que mûrissent les hommes qui nous gouvernent, un projet qu'ils mettent en oeuvre méthodiquement. Plus de détermination de sexe, plus de détermination familiale, plus de détermination religieuse ; en fait ce que ces gens refusent, c'est d'avoir une origine. Ils vivent sur le rocher de Prométhée. Ils ont sciemment dérobé le feu céleste et ils se sont parés des attributs créateurs de Dieu. Ils nous font nous prosterner contre une fausse image de nous-même : cela donne les lois sociétales que vous connaissez.
Je me suis efforcé d'être le plus objectif que possible. Je dis simplement ceci : s'il n'existe aucune détermination, aucune cause aux phénomènes, la science n'est pas possible, ni même pensable. Il ne reste que les fantaisies, les fantasmes, les délires... Ils se croient des fervents de la déesse science et du dieu progrès. Ils sont en train de les assassiner en croyant les servir.
Qu'ils le veuillent ou non, nous avons bien une origine. Et le tableau de COURBET, que Jacques LACAN chérissait et avait en sa possession, L'origine de monde, indique bien en quoi nous nous originons. C'est bien cela que refusent nos imbéciles
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3. Infos sur la Résistance.
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(Via le salon beige.)

Accueil du ministre de la Recherche, madame Fioraso, à Montpellier.


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Fête des voisins, le 23 mai.


lundi 24 février 2014

Nouvelles de la Résistance : la trahisons des élites, l'esclavage des loisirs voulu par les Maîtres, second billet du 23 février 2014

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Non, vous dis-je, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

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1. Les citations du jour.

A méditer !

"[…]. De là ce paradoxe : tandis que les classes laborieuses aspirent de plus en plus au temps libre, les hautes sphères se tuent à la tâche et brandissent le surmenage comme signe de puissance. En ce début du XXIe siècle, les masses adopteraient peu à peu le mépris aristocratique du travail alors que les élites embrasseraient avec délectation l’esclavage laborieux jadis réservé à la plèbe. Avec ce risque évident : en se réappropriant le travail, les maîtres se réapproprient aussi les destinées de la nation et finiront par entretenir tous les autres, réduits à l’état de serfs divertis." 

et

"Il est trop de notables des lettres, du journalisme, de l’université qui jouent au renégat et le politiquement correct en France, c’est de se dire incorrect. Manière de gagner sur tous les tableaux, d’avoir un pied dedans, un pied dehors, de se croire en situation d’extériorité absolue alors qu’on jouit par ailleurs d’une position établie et de tous les avantages de la notoriété. […]"[Avis à monsieur Laurent JOFFRIN dont j'ai parlé dans le premier billet de ce jour.]

In Pascal BRUCKNER.
Misère de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis.
[Bernard] Grasset, Paris, 2002.
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2. Commentaires.

Pascal BRUCKNER a bien vu les choses, me semble-t-il. Mais je vois d'ici les belles âmes s'écrier en coeur autour d'un homard grillé ou d'une louche de caviar dégusté religieusement (cf. le titre du livre) dans un grand restaurant de la capitale : mais cet homme fait du populisme, et celui qui le cite en fait autant ; tous les deux sont des démagos de la première grandeur.
Je vais remettre très sérieusement les pendules à l'heure. Premièrement, il faut, dans une société saine, qu'il y ait effectivement des personnes, qui par leurs talents, leur sens du bien commun, leurs vertus, soient appelées à gouverner le peuple. C'est l'évidence même. Il en existe et il se trouve souvent qu'elles travaillent dans l'ombre et dans l'humilité. Oui, il existe de très grands serviteurs de la Patrie (je ne dirai pas "de l'Etat" qui ne mérite pas d'être servi, du moins dans sa forme actuelle) et il serait injuste de condamner en bloc (comme cette imbécile de JOFFRIN le fait des participants à La Manif Pour Tous) la totalité des hauts fonctionnaires, des universitaires, des journalistes ou des hommes politiques, sans compter les grands patrons.
La question centrale est la suivante : est-ce la fonction qui honore l'homme ou l'homme qui honore la fonction ? Répondre à cette question, c'est trouver le critère de jugement qui nous permet de dire que tel ou tel journaliste, notamment des médias télévisés, est intellectuellement corrompu (bonjour Audrey PULVAR, bonjour Jean-François KAHN !) et tel autre, un homme ou une femme qui remplit sa tâche avec probité intellectuelle et sait reconnaître ses erreurs, qui nous fait dire que tel ministre est rempli de lui-même, que son ego est boursouflé et qu'il se targue de titre ou de travaux usurpés (bonjour monsieur PEILLON !) et que tel autre est un honnête homme, que tel ou tel homme (femme) politique est plus soucieux de publicité que d'efficacité (entrez monsieur MONTEBOURG !), de rentabilité politique que  de justice (Salut Menton Pointu ! voir la photo ci-dessous, si elle résiste à la censure ; je vous ai reconnue Christiane !), que tel ex-ministre a cru pouvoir s'abriter derrière sa fonction et son entregent (Julie ! Julie !) pour échapper au fisc (qui se souvient encore de monsieur CAHUZAC ?).
Tous ces comportements sont humains, et nous ne savons pas comment nous nous comporterions si nous étions à la place de ces puissants. Mais la question vaut la peine d'être posée : pourquoi les "élites" en vue sont-elles détestées du Peuple ? Qu'est-ce qui pousse un véritable représentant de l'élite à accomplir sa tâche et assumer ses responsabilités avec ardeur, avec conscience, avec désintéressement et avec la seule satisfaction du devoir accompli ? 
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3. Infos sur la Résistance.


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Bilan de la Journée du Retrait de l'Ecole.

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4. La page culturelle (merci au Salon beige qui cite ce passage de Victor HUGO).

Lequel Victor eût été sans doute embastillé par Najat VALLAUD-BELKACEM pour avoir ainsi stéréotypé les petites filles... en fait, Najat pourrait être la dame d'honneur de Madame CAPDEVIELLE, élue par votre serviteur Reine des Imbéciles dans un récent billet. Voici ce délicieux passage.

"La poupée est un des plus impérieux besoins et en même temps un des plus charmants instincts de l'enfance féminine. Soigner, vêtir, parer, habiller, déshabiller, rhabiller, enseigner, un peu gronder, bercer, dorloter, endormir, se figurer que quelque chose est quelqu'un, tout l'avenir de la femme est là. Tout en rêvant et tout en jasant, tout en faisant de petits trousseaux et de petites layettes, tout en cousant de petites robes, de petits corsages et de petites brassières, l'enfant devient jeune fille, la jeune fille devient grande fille, la grande fille devient femme. Le premier enfant continue la dernière poupée."

Nouvelles de la Résistance : Ludovine de la Rochère répond au camarade et commissaire politique Laurent Joffrin : premier billet du 24 février 2014

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Je me permets de reprendre ici la réponse de Ludovine de la ROCHERE (réponse publiée par le Salon beige) à Laurent JOFFRIN, le Commisssaire Politique de la Hollandie, le flic de la pensée unique, le censeur impitoyable de ceux qui ne pensent pas comme lui, l'envieux de tout ce qui le dépasse. Il ne risque rien, il a le cul bien assis sur son trône de journaliste, (un journaliste bien peu talentueux, qui prend l'invective pour du raisonnement, l'accusation pour de la philosophie, et l'amalgame honteux pour de la haute politique) :

Ludovine de La Rochère répond à Laurent Joffrin :
"Dans son éditorial du Nouvel Obs en date du 20 février 2014, Laurent Joffrin se permet des rapprochements scandaleuxincluant en vrac Dieudonné, Alain Soral, Renaud Camus, Elisabeth Lévy, Eric Zemmour, Ivan Rioufol, Le Figaro, La Manif Pour Tous…pour en faire «au-delà du Front national, une frange de la droite intellectuelle [qui aurait] commencé une dérive inédite depuis la guerre» et pour prétendre que «l'on voit réapparaître trois boucs émissaires du vichysme: les juifs, les franc-maçons et les homosexuels».
Certes, il peut être pertinent de tirer les leçons de l'Histoire. Mais le problème, majeur en l'occurrence, est que «l'épouvante» (titre de l'éditorial!) évoquée par Monsieur Joffrin est liée à des angoisses imaginaires. Je m'en tiendrais, en ce qui me concerne, à ses propos sur La Manif Pour Tous. Le fait incriminé, fondement de sa pseudo-démonstration, est le suivant: une thèse courrait dans le mouvement citoyen de La Manif Pour Tous, thèse que «ses responsables (…) laissent dire», volontairement donc, qui évoquerait un «complot judéo-maçonnique» ou une œuvre «homosexuelle et maçonnique».
Laurent Joffrin ne cite ni fait, ni nom, ni date, ni lieu pour étayer son propos. Et pour cause: il serait bien en peine de le faire! Tous les messages, communiqués, interviews, tweets, slogans, chants, messages, banderoles et autres de La Manif Pour Tous évoquent, inlassablement, depuis novembre 2012 et jusqu'à la dernière grande manifestation du 2 février, l'altérité sexuelle homme/femme, le droit de l'enfant à avoir un père et une mère et les familles. Quel scandale en vérité!
Cela dérange Laurent Joffrin, c'est clair. Au point, hélas, d'essayer de faire croire que le mouvement a la rage, pour le tuer, évidemment. Ce qu'a tenté aussi Manuel Valls d'ailleurs. Mais attention, la ficelle était trop grosse, cela ne lui a pas réussi…
L'éditorialiste tient des propos indignes et outranciers, faisant de son article un modèle d'anachronismes et de sophismes, enfilés comme des perles les unes derrière les autres! Cela permet bien-sûr de se dérober à toute analyse et à toute ouverture à une quelconque réflexion sur les raisons de fond de la mobilisation immense et durable de de La Manif Pour Tous. Craindriez-vous, comme d'autres, d'aborder enfin les véritables enjeux, Monsieur Joffrin?
Je dois avouer d'ailleurs que je ne suis pas en mesure de le rassurer, mais c'est sur un tout autre point, celui de la légitimité de La Manif Pour Tous: les sondages montrent tous, en effet, que la majorité des Français partagent l'inquiétude des sympathisants du mouvement sur les projets du gouvernement, tout simplement inspirés par une partie idéologique et ultra-libertaire de la gauche, ringarde et dépassée, niant en bloc la réalité de l'anthropologie humaine - aussi bien naturelle que culturelle, psychologique, intellectuelle, etc. - et ses conséquences.
Quant aux souffrances des enfants à venir, privés délibérément de père ou de mère par une gauche qui se prétend humaniste, elles seront, hélas, bien réelles, elles."
Je n'irai pas souhaiter à monsieur JOFFRIN de finir sur la guillotine, mais peut-être de cultiver les vertus d'impartialité et d'objectivité. C'est trop demander à cet homme qui tire sa pitance de son statut de courtisan. Il ne le peut sans cesser d'être ce qu'il est : un épouvantail tenu debout grâce à un manche à balai, et qui a le culot de parler d'épouvante quand il voit des millions de Français manifester dans le calme pour des raisons dépourvues de rapport avec la défense de leurs intérêts personnels ou catégoriels, exactement tout le contraire de ce qu'il fait, lui. N'achetez pas, n'achetez surtout pas ce torchon qu'est le Nouvel,Observateur.

dimanche 23 février 2014

Nouvelles de la Résistance : l'échec de Menton Pointu, et un coup d'oeil artistique en bonus

Chère, très chère devise, comme tu nous tiens à coeur !

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

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1. Les citations du jour.

De Blaise PASCAL, ces pensées :

"Rien n'est plus étrange, dans la nature de l'homme, que les contrariétés qu'on y découvre à l'égard de toutes choses. Il est fait pour connaître la vérité ; il la désire ardemment, il la cherche ; et cependant quand il tâche de la saisir, il s'éblouit et se confond de telle sorte, qu'il donne sujet de lui en disputer la possession (notez bien ce que dit ici PASCAL ; si je comprends la construction de cette phrase c'est à la vérité elle-même qu'il dispute la possession de la vérité !). C'est ce qui a fait naître les deux sectes de Pyrrhoniens (les Sceptiques) et de Dogmatistes, dont les uns ont voulu ravir à l'homme toute connaissance de la vérité, et les autres tâchent de la lui assurer ; mais chacun avec des raisons si peu vraisemblables, qu'elles augmentent la confusion et l'embarras de l'homme, lorsqu'il n'a point d'autres lumières que celle qu'il trouve dans la nature.
[...]."

"Un homme qui découvre des preuves de la religion chrétienne, est comme un héritier qui trouve les titres de sa maison. Dira-t-il qu'ils sont faux, et négligera-t-il de les examiner ?"
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2. Commentaires.
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Pour autant que je réfléchisse en m'essayant à l'objectivité, je constate que nos gouvernants sont violemment hostiles aux catholiques, et que cette hostilité est consubstantielle à une certaine forme de pensée prétendue républicaine, une forme de pensée qui n'est autre chose qu'un croyance. 
En vertu d'un principe philosophique incontestable qui veut que tout être humain agit en vue d'un bien, il nous faut admettre que les PEILLON, HOLLANDE, VALLS, TAUBIRA et autres, en agissant ainsi, cherchent un bien. Qu'ils cherchent d'abord le leur propre est une évidence : prestige social, honneurs, richesses, considération, pouvoir, tout cela ils le désirent et ils le veulent à tout prix. Mais ils ne sont pas les seuls et, en cette matière, les gouvernants dits "de droite" n'ont pas de leçons à donner aux gouvernants dits "de gauche". Ce serait toutefois avoir une courte vue que de résumer le bien qu'ils cherchent à leur seul intérêt personnel. Il doit y avoir une raison plus profonde qui leur fait juger que l'Eglise catholique et ses fidèles doivent être combattus, en vertu d'un PRINCIPE. Cette raison ne peut être fondée sur l'expérience, ou sur l'observation de la réalité, mais sur une représentation subjective (mais partagée) et purement idéologique du catholicisme. C'est bien en cela qu'elle ne reflète qu'un croyance. Dire que tous les prêtres sont des pédophiles, comme nous le serinent à longueur de temps les médias à la botte, est aussi idiot que de prétendre que tous les ministres socialistes organisent dans leur garçonnière des parties à la DSK ou agressent les femmes de chambre dans les SOFITEL ! La marque de l'idéologie, sa tare indélébile et absolue, gît dans la généralisation de ses jugements et dans l'absence de discernement.
La haine du catholicisme (mais aussi, pour certains autres, du christianisme en général), très clairement exprimée par monsieur PEILLON, tient me semble-t-il au fait qu'il est impossible de supporter la Lumière quand on marche dans les ténèbres. Le disciple ne cherche ni puissance, ni gloire, ni honneur. Il les réserve à l'Agneau. Il s'efforce d'aimer ses frères (et en ce sens, si j'oublie que monsieur PEILLON ou ses amis sont socialistes, ministres, francs-maçons, alors il me devient possible de prier Dieu qu'il les éclaire), de partager ses biens, et de rendre au Créateur l'hommage qui lui est dû pour sa bonté et sa miséricorde.
On peut donc souhaiter que, revenant sur l'incroyable interdit jeté jadis sur les origines chrétiennes de l'Europe par monsieur CHIRAC et par monsieur JOSPIN (le premier par opportunisme, le second par sectarisme), nos gouvernant redécouvrent les titres de propriétés de la maison France dont ils sont pour l'instant les héritiers.
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3. Infos sur la Résistance.
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Hollande démission ! à NANTES (via le salon beige).


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Affrontements à NANTES : combien de gardes à vue, cher Menton Pointu ? (Via le site du Figaro.)






"C'est sûr que c'est pas la Manif Pour Tous ! Ni jour de Colère". Un seul interpellé à NANTES (250 pour Jour de Colère), 6 policiers blessés, des vitrines brisés, du mobilier urbain incendié : ; eh oui, un seul interpellé. Menton Pointu a une drôle d'idée de l'équité en matière de police. Combien de temps encore les policiers obéiront-ils à ces imbéciles (bernanosiens, bien sur, mais "pas que", comme aurait dît Francis BLANCHE !) 
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Le 600 à ARRAS (via le Salon beige).


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Nantes (suite, via le Salon beige).

Ce qu'il reste d'une agence de voyage.


Une rue dépavée.

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Il y a eu non pas une, comme je l'avais écrit à tort hier soir en rédigeant ce billet, mais dix interpellations. Tout de même peu par rapport à La Manif Pour Tous, Jour de Colère, ou les soirées des Veilleurs... Menton Pointu aimerait-il bien les gauchos ? Faudrait-il qu'il composât avec EELV lequel approuve cette manifestation ?

4. Art et Culture.
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Voici l'une des peintures de mon ami Georges. Je vous invite à visiter son site "peinture de gym". Vous apprécierez comme moi sa palette, d'une rare justesse d'accords de tons. Au milieu des désastres qui accablent notre patrie, voici une moment de respiration joyeuse et de transparence !







samedi 22 février 2014

Nouvelles de la Résistance : le socialisme vu par Churchill

Et voici pour commencer la devise :

Non, non, non, non ! Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté. 

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1. La citation du jour.

Je remercie infiniment Henri qui me transmet cette très belle citation de Winston CHURCHILL :

"Le socialisme, c'est la philosophie de l'échec, le credo des ignares et le prêche des envieux ; sa mission est de distribuer la misère de manière égalitaire au peuple."
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2. Commentaires.

Avant de commenter cette définition du socialisme, il faut affirmer ceci qu'aucun être humain digne de ce nom ne saurait nier : la pauvreté, la misère, l'esclavage, l'exploitation de l'homme doivent être combattus avec la dernière énergie. La question qui se pose donc ici n'est pas de savoir si les objectifs du socialisme sont mauvais. Non ! Car il se donne pour mission de terrasser ces fléaux. La question n'est donc pas celle des buts, mais celle des moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.

Commençons par observer le socialisme réel dans sa version communiste, d'abord, puis dans sa version soft, celle du socialisme mystico-gélatineux que nous connaissons en Europe et surtout en France. La Corée du Nord développe les armes atomiques, mais des milliers de personnes y meurent de faim, et des milliers d'autres croupissent dans les geôles du régime. Cuba est dans un état de délabrement dont nous ne pouvons avoir une idée qu'en nous y rendant ou en visionnant les reportages qui ont pu y être faits. La Chine se dit communiste, et elle l'est. Mais en adoptant le capitalisme d'état, ses dirigeants ont dangereusement élargi le fossé qui sépare les habitants de la côte orientale des paysans de l'intérieur. Le nombre d'émeutes, de grèves, de manifestations, de l'aveu même du régime, avoisine 100 000 par an, et la majeure partie de la population (entre 600 et 800 millions d'habitants) vit dans la plus extrême pauvreté (on ne saurait accuser le seul régime de cet état de fait qui s'enracine dans un lointain passé). Le Vietnam est la proie de la plus extrême corruption ; les chrétiens y sont persécutés, poursuivis et injustement condamnés. Il ne semble pas qu'on y meurt de faim, mais l'exercice des libertés y est des plus restreints.
Qu'en est-il du socialisme à la française ? Voyez-vous le nombre de sans-abri diminuer ? Le chômage reculer ? Les logements augmenter en nombre et diminuer en prix ? Les libertés privées et publiques augmenter ? Voyez-vous les investisseurs étrangers se précipiter pour tirer partie de la qualité de notre main-d'oeuvre ? Nos jeunes créer des entreprises dans le plus parfait enthousiaste ? Au lieu de cela, nous entendons, par exemple, monsieur BARTOLONE (30 000 euros de revenus par mois tout de même) faire chorus avec ses maîtres pour fustiger les "riches", monsieur BERGE ne pas voir de différence entre la location de son ventre et un travail salarié, Menton Pointu qui se prend pour CLEMENCEAU réprimer de pacifiques manifestations mais faire preuve de la plus extrême indulgence pour les casseurs , les antifas, les femen (ceci en connivence avec madame TAUBIRA, une des femmes les plus riches de France), nous voyons la représentation prétendue et soi-disant nationale imposer au travail des contraintes ridicules (interdiction d'employer un salarié au temps partiel, à moins de 24 heures par semaine par exemple), distribuer sans contrôles des prestations sociales à une masse de pauvres gens venus d'ailleurs qu'ils ne ne soucient pas de loger, pas davantage d'intégrer par le travail et l'apprentissage de la langue française, et pour satisfaire leur clientèle insolvable accabler d'impôts ceux qui créent de la richesse par leurs efforts.
Mais comme il faut bien trouver ailleurs l'argent que l'on dépense chez nous sans l'avoir gagné par le travail de tous, nous voyons François le minuscule supplier les patrons américains de venir en France ; nous le voyons signer avec OBAMA, dans la plus parfaite indifférence médiatique, des accords commerciaux qui achèvent de livrer notre patrie à l'étranger (après le Qatar, les Etats-Unis !). Le socialisme ? L'art de la poudre aux yeux, de la répartition égalitaire de la misère, de la corruption la plus extrêmes des esprits, et de l'envieux ressentiment au pouvoir ! Merci à Winston CHURCHILL, duc de MARLBOROUGH !
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3. Infos sur la Résistance.

24 février : David Van Hemelryck à Rouen (via le Salon beige).

Lundi prochain, 24 février, les veilleurs de Rouen accueilleront David Van Hemelryck place Saint Marc de 20h45 à 22h. Ce polytechnicien a fait du départ anticipé de Hollande son combat et rejoint les veilleurs sur les thématiques de défense de la famille, de non violence, et de dissidence face à l'idéologie dominante. Il viendra témoigner de ses actions continues, de sa stratégie de résistance, de ses nombreuses interpellations, des pressions subies, de la psychologie du courage...
Une distribution de matériel militant sera proposée à ceux qui le veulent.
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Le maire de NIORT ne manque pas de souffle  (c'est une mode très répandue chez les socialistes) !

Il a mis le drapeau des LGBT au fronton de sa mairie. Je souhaite vivement que les habitants de NIORT se souviennent de cette provocation avant de mettre leur bulletin dans l'urne lors des prochaines élections !


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1er mars : accueil de Valérie Fourneyron à Périgueux.

Le ministre des sports, Valérie Fourneyron vient inaugurer la nouvelle piscine de la ville. Pourquoi ne pas aller saluer celle qui fait la promotion de l'idéologie du genre et qui a activement soutenue l'élection de Paris pour la Xe édition des «Gay Games» en 2018. Qu'on se le dise et qu'on vienne lui dire ce que l'on pense d'elle en tant que ministre !
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Accueil de Manuel VALLS dit Menton Pointu à MONTGERON le 21 Février 2014.

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, viendra ce samedi 22 février après-midi à Montgeron, soutenir la candidature de Aude Bristot et de la liste « Montgeron, passionnément ! » aux prochaines municipales.
RV à 15h30 devant la médiathèque de Montgeron, pour une promenade en centre ville.
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La Manif Pour Tous à une réunion électorale en la bonne ville de RENNES : vidéo.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=hJ2Rq_-H0_A
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Monsieur CAZENEUVE est accueilli à BORDEAUX par le Printemps Français : vidéo.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=eVt4gFXRJT4