dimanche 30 avril 2017

29 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Qui est d'extrême-droite ?

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Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pu produire hier soir le deuxième billet du 29 avril. Le voici. Par ailleurs, je signale à mes lecteurs que je m’absente jusqu’à mardi prochain. Nous reprendrons le cycle consacré à Christophe GUILLUY, mercredi 3 mai.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA DEUXIÈME CITATION DU JOUR.
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"[…]. L’invisibilité des classes populaires permet ainsi d’accentuer un processus de concentration des richesses et des emplois dans les métropoles et de justifier l’affaissement de l’État-providence. Pour le bilan chiffré que l’on connaît : 6,1 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi, (Selon l’INSEE en mai 2016.) 8,5 millions de pauvres (60 % du revenu médian), 6 millions de personnes au minima sociaux, 3,9 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire, 2,3 millions de bénéficiaires du RSA, 3,8 millions de mal logés, (Fondation Abbé Pierre, rapport 2016.), 900 000 personnes privées de logement personnel, 150 000 SDF."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016, p. 220.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce simple constat de Christophe GUILLUY permet de comprendre pourquoi les métropoles ont voté pour monsieur MACRON, et la France périphérique et pauvre pour monsieur MÉLENCHON ou pour madame LE PEN. Je ne vois pas beaucoup de propositions de réponses concrètes à ces détresses de la part du chouchou des médias et des banques !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Du salon beige cette comparaison.



Image1

Sans doute, ce tableau comparatif force-t-il un peu les traits. Mais dans l'ensemble, il donne bien les tendances des opinions, des valeurs et des choix des deux candidats. L'extrême-droite n'est pas là on la croit. J'ajoute que la rédaction du Salon Beige a longuement délibéré avant de donner son point de vue sur les deux candidats.



samedi 29 avril 2017

29 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Faits et programmes. Premier billet du jour

Suite du cycle consacré au livre de Christophe GUILLUY.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA PREMIÈRE CITATION DU JOUR.
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" [La] demande de régulation des flux migratoires n’est pas spécifique à la France, mais concerne l’ensemble des pays dans le monde (y compris les États-Unis). Dans les milieux populaires, personnes ne souhaite devenir minoritaire dans son « village », ni en France, ni au Maroc, ni en Algérie, ni en Chine, ni au Sénégal. Ce constat ne concerne donc pas un groupe ethnique, culturel ou religieux spécifique, mais les catégories modestes attachées à un capital social et culturel protecteur. Cette question des flux migratoires et de l’instabilité démographique se double en effet de nouvelles tensions, moins liées à des revendications communautaires qu’à la question de l’« assignation identitaire », une identité que l’on porte prioritairement dans le regard de l’Autre. Car, qu’on le veuille ou non, au temps des minorités et des majorités relatives, le rapport à l’Autre est exacerbé. En milieu populaire, la question de l’assignation identitaire n’est plus seulement posée pour les « minorités visibles », mais pour tous les individus. En 2016, 61 % des ouvriers, 56 % des employés et 58 % des professions intermédiaires considéraient que le « racisme anti-Blanc est désormais un phénomène assez répandu en France ». (Cf. Ispsos, « Fractures françaises », 2016.) Une fracture socio-identitaire qui influencera durablement la recomposition démographique des territoires et le paysage politique. Une enquête du Cevipof (Cf. Cevipof, « Comprendre 2017, mai 2016.) sur les primo-votants (définis comme les jeunes inscrits sur les listes électorales qui pourront voter pour la première fois à une élection présidentielle en 2017) révèle ainsi que 37 % des jeunes issus du milieu ouvrier et 60 % des primo-votants chômeurs accorderaient leurs suffrages à Marine LE PEN, contre 17 % des jeunes issus des catégories cadres et professions intellectuelles supérieures. L’étude souligne que « Marine LE PEN est particulièrement visible au sein des primo-votants issus de l’immigration européenne (Espagne, Italie, Portugal) et crée en cela une fracture politique et électorale au sein même de la population issue de l’immigration. » En effet, les jeunes Français issus de l’immigration de l’Europe du Sud semblent accorder massivement leurs suffrages à la présidente du Front national alors que celle-ci ne rencontre qu’un très faible écho au sein de la jeunesse issue de l’immigration maghrébine : 41 % de ceux qui ont une ascendance espagnole, 45 % une ascendance italienne, et 50 % une ascendance portugaise, contre 9 % de ceux qui ont une ascendance maghrébine. Une photographie de la jeunesse populaire qui annonce l’accentuation des tensions identitaires dans une France de plus en plus travaillée par le séparatisme."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016.
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2. COMMENTAIRES.
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Il y aura aujourd’hui deux billets sur ce sujet.
Le premier sera consacrée aux faits et programmes, le second aux principes susceptibles d’orienter notre choix lors du 7 mai. Mais, en tout premier lieu, je ne peux m’empêcher de faire état dans ce billet de mon trouble, de mon chagrin et de mes craintes pour l’avenir de ma patrie.

Factuellement, nous avons deux candidats qui s’opposent pratiquement sur tous les points. L’un qui se présente comme le champion de l’ouverture au monde, du libéralisme économique, et de la liberté totale en matière d’institutions sociales, comme le mariage et la procréation ; l’autre qui se présente comme le défenseur des petits, des classes populaires et des laissés-pour-compte de la mondialisation.

Commençons par parler du chômage !
J’ai entendu de mes propres oreilles le premier, monsieur MACRON, répondre à des ouvriers de Whirlpool qu’il était impossible d’empêcher les délocalisations car cette interdiction risquerait de tarir les investissements venus de l’étranger. Cette vision est purement économique, et en plus, elle laisse les dits investisseurs, souvent aidés par les collectivités locales, tout à fait libre de délocaliser s’ils ne font pas assez de profits une fois installés chez nous. Une telle situation est parfaitement illustrée par le cas des aciéries de Florange et d’Arcelor-Mittal. On a vu ce qu’il en est advenu ! J’ai lu la déclaration que monsieur MACRON a faite dans une interview au Figaro (7 septembre 2015), où il déclarait que l’immigration était une chance économique, que cela plaise ou non. Le souci de l'homme est parfaitement absent dans cette opinion.
Poursuivons cependant l’examen des propositions économiques. L’une d’elle, intéressante sans aucun doute, consiste à ce que tous les Français soient couverts par l’UNEDIC (y compris les indépendants et les agriculteurs). Suspendre les allocations chômage après deux refus d’offres d’emploi (cette proposition n’est pas nouvelle). Indemniser les démissionnaires. Donner la priorité aux accords d’entreprise en réformant le droit du travail. Garder les 35 heures. Investir 50 milliards d’euros pour de grands travaux et la formation de deux millions de chômeurs (pour ce dernier point, la chose n’est pas nouvelle).
Examinons maintenant les propositions de la seconde en matière économique : elle déclare qu’il convient d’instaurer un « protectionnisme intelligent » contre la concurrence déloyale. Belle intention, certes, mais comment faire ? Baisser les charges sociales de première embauche des jeunes. Augmenter le minimum vieillesse en le conditionnant toutefois à la nationalité française OU à vingt ans de résidence en France (ce délai me paraît exagérément long : dix ans serait plus juste). Alléger l’impôt sur les sociétés et les obligations administratives pesant sur les petites entreprises. Maintenir les 35 heures avec la possibilité d’augmenter le temps de travail. Réserver une partie des commandes publiques aux entreprises françaises. Interdire la directive de l’UE sur le détachement des travailleurs et taxer l’embauche de salariés étrangers (voir info ci-dessous). Améliorer l’accès au crédit des petites entreprises avec des taux préférentiels.

Continuons par l’Europe.
Le premier, monsieur MACRON, propose de mettre en place (si possible) un budget européen. Le possible reste ici bien flou. Si ça ne l’est pas (il faut l’unanimité des 27 états membres), que fera le candidat ? Réserver l’accès aux marchés publics européens aux entreprises ayant la moitié de leur production en Europe. C'est très beau, mais comment le savoir ? Porter les échanges Erasmus au sein de l’UE à 200 000 étudiants français. Rien sur la sécurisation des frontières de l’UE assurée aujourd’hui par le cache-sexe très peu cachant des accords de SCHENGEN. Un cache-sexe en dentelles en quelque sorte
La seconde propose de sortir de l’espace SCHENGEN et de rétablir les frontières nationales, tout en instaurant un dispositif simplifié et particulier pour les travailleurs frontaliers. Référendum sur le maintien de la France dans la zone euro et dans l’UE, avec cette précision importante que sera instaurée une monnaie nationale adaptée à notre économie. Il est parfaitement normal de s’interroger sur les conséquences de l’abandon de l’euro et de la sortie de l’UE. Néanmoins, on peut se demander aussi à qui a profité l’euro et l’Europe. J'avoue que ma lanterne est pour l'instant assez peu éclairée
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Et voilà comment l’Europe nous empêche de lutter contre la fraude liée à l’emploi des travailleurs détachés.

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Drôle d’élection !

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Tout est dit sur le viol de notre patrie par le monde de la finance.


Et ce n’est pas une journaliste de droite qui le dit !



vendredi 28 avril 2017

28 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Les bobos contre le peuple !

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Avant qu’il ne soit trop tard, nous commençons un cycle consacré à un livre que j’ai déjà cité, un livre publié par Christophe GUILLUY. J'ai bien conscience que la section des INFORMATIONS DIVERSES, aujourd'hui, est longue, mais il est tout de même intéressant de la consulter.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L’affaire est entendue, le nouveau clivage opposerait les tenants de la société ouverte au camp du repli. Dans un camp les modernes, ceux qui ont compris le sens de l’histoire, ceux qui respectent l’autre, le monde, et de l’autre les classes populaires, les peu qualifiés, les esprits faibles, les non-diplômés. Cette opposition culturelle tend à occulter deux choses. La première est que cette fracture idéologique est d’abord sociale : les catégories supérieures d’un côté, celles qui bénéficient à plein du nouveau modèle économique, et de l’autre des catégories populaires, grandes perdantes de la mondialisation. Mais cette opposition est plus perverse, car elle tend à déplacer la question sociale derrière une posture morale qui vise à légitimer les choix économiques et sociaux des catégories supérieures depuis plusieurs décennies. Le clivage société ouverte/société fermée place de fait les catégories supérieures dans une position de supériorité morale : toute critique du système économique et des choix sociétaux s’apparente alors à la posture négative du repli, elle-même annonciatrice du retour des années 1930. À ce petit jeu, les classes populaires sont forcément perdantes socialement, culturellement et politiquement. L’échec politique des contempteurs du modèle économique, de CHEVÈNEMENT à l’extrême droite en passant par l’extrême gauche, illustre l’efficacité de cette stratégie."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016, p. 20.
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2. COMMENTAIRES.
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La liste des soutiens de monsieur MACRON montre la justesse de l’analyse de Christophe GUILLUY. Je recevais il y a quelques minutes un coup de fil d’un ami très cher, en recherche d’emploi, membre de ces couches populaires méprisées par les bobos : il me recommandait de voter blanc en ajoutant : « je n’ai pas envie de devenir un esclave ». Je n’ai rien à rajouter, si ce n’est l’expression d’une immense tristesse devant l’état de ma patrie, état dont les responsables sont d’abord monsieur HOLLANDE dont le seul succès (si l’on peut dire) est le vote des lois sociétales, mais aussi tous ceux qui depuis des décennies détiennent le pouvoir social et font peser le poids de leur arrogance sur le peuple. Monsieur ATTALI, l’un des pires, aurait mieux fait de se taire en qualifiant d’anecdote la rencontre mouvementée de monsieur MACRON avec les ouvriers de Whirlpool. Mais la lecture régulière des principaux extraits du livre de GUILLUY viendront éclairer la nature profonde de ce mépris de fer.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Soutiens de monsieur MACRON.

Des ministres, des amis et des proches de monsieur HOLLANDE.

Les ministres PS Stéphane Le Foll, Michel Sapin, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, Christian Eckert ou l'écologiste Emmanuelle Cosse, et les ex-ministres François Rebsamen, Marie-Arlette Carlotti, Valérie Fourneyron figurent dans les signataires.
Les députés Sébastien Denaja, Erwann Binet, Sandrine Mazetier, Kader Arif, Dominique Raimbourg, Frédérique Massat, Dominique Lefebvre, Gilles Savary, Alain Claeys, Marie-Françoise Clergeau, Michèle Delaunay, Yves Durand, Luc Belot ont entre autres paraphé le texte.
Et il veut nous faire croire qu'il renouvelle l'offre politique, le Manu ?
Des soutiens qui se sont encore diversifiés depuis qu'il est opposé à Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Passage en revue de ses principaux alliés. 

Politique
Jean-Yves Le Drian
Le ministre de la Défense a officialisé son soutien au candidat d'En Marche ! Dès le 23 mars, dans une interview à Ouest-France. Il a expliqué se retrouver dans «les grandes priorités» développées par Emmanuel Macron et partager son «engagement européen». 
Gérard Collomb
Le sénateur et maire PS de Lyon s'est rallié à Macron dès octobre 2016, déclarant sur France Inter : «Je soutiens Macron, car j'ai vu qu'il y a des failles dans la façon dont la France est gouvernée par François Hollande.». 
Thierry Braillard
Le secrétaire d'Etat aux sports a annoncé son ralliement dès le 22 mars. Ce radical de gauche n'a donc pas suivi la consigne de son parti, le PRG, de rallier le vainqueur de la primaire à gauche, Benoît Hamon. 
Barbara Pompili
La secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a été le premier membre du gouvernement à se déclarer en faveur d'Emmanuel Macron. «Il porte un projet écologiste qui est aujourd'hui le seul qui soit en passe de pouvoir être appliqué - ce qui est quand même un point très important pour moi. Deuxièmement, parce qu'il apporte aussi une vision de l'avenir qui est une vision très européenne, ce qui pour moi est absolument essentiel dans la période qui est une période de repli», avait-elle déclare sur France Info. 
Bernard Poignant
Ce proche conseiller de François Hollande a annoncé qu'il quittait ses fonctions à l'Elysée dès le 21 mars pour rejoindre Macron. 
Bertrand Delanoë
L'ancien maire de Paris a annoncé son soutien le 8 mars. «La France court un danger majeur, avait-il estimé. Peut-être que dans deux mois, l'idéologie et les méthodes de l'extrême droite gouverneront la France. Ca me hante». Il avait ainsi estimé que le vote Macron permettrait de faire barrage au Front National. 
François Bayrou
Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) estime que «L'équipe d'Emmanuel Macron est la seule qui soit cohérente parce que tous ceux qui sont là partagent une certaine idée de la démocratie, des choix de la France, du fait qu'on ne peut pas renoncer le choix européen». Il considère également avoir préparé le terrain à la qualification d'un centriste pour le second tour de la présidentielle. «J'ai labouré, labouré, j'ai planté les vignes. J'ai planté mon drapeau au centre et plutôt bien défendu mon espace. Aujourd'hui, Emmanuel Macron récolte les vendanges», a-t-il déclaré.
Manche-à-air ne manque pas d'air !
Christian Estrosi
Le 1er avril, il s'était affiché devant les caméras avec Emmanuel Macron. Depuis, le président de la région Paca a dit ne pas exclure d'accepter d'intégrer le gouvernement de l'ancien ministre de Hollande si ce dernier devenait président de la République. «Il y a cinq grands sujets - l'emploi, la fiscalité, la compétitivité, la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité et le financement de l'innovation - sur lesquels je serais intéressé qu'il puisse y avoir une vision partagée», a-t-il ajouté. 
La motocyclette est un sport dangereux ; il arrive qu'un jour on trébuche à force de faire des virevoltes !
Jean Pisani-Ferry
L’économiste de 65 ans, Commissaire général de France Stratégie depuis mai 2013, est le «responsable du programme et des idées» de l'équipe Macron. France Stratégie est un organisme héritier du Commissariat au plan et chargé de conseiller Matignon en matière de grandes orientations économiques et sociales. 
François De Rugy
L'ancien candidat écologiste à la primaire de la gauche a annoncé son ralliement en février, alors qu'il s'était engagé à soutenir Benoît Hamon en tant que vainqueur du scrutin. «Je préfère la cohérence à l'obéissance», s'est-il justifié. 
Dominique Perben
L'ancien garde des Sceaux de Jacques Chirac a annoncé son ralliement dans une tribune publiée par le Figaro. «De nombreuses propositions du candidat vont dans la bonne direction», avait-il estimé, saluant notamment son programme en matière de Justice et de sécurité. 
La direction en question est celle qui va dans le sens de l'intérêt des puissants.
Daniel Cohn-Bendit
L'ancien leader étudiant de Mai-68 a pris position pour Macron, participant même à l'un des ses meetings, le 19 avril à Nantes. Il voyait notamment dans le candidat d'En Marche ! «l’équilibre pour repousser Marine Le Pen et François Fillon», même s'il a estimé qu'il fallait «le pousser un peu sur l'écologie».  
Corinne Lepage
La présidente de Cap 21 a annoncé son soutien pour Corinne Lepage en janvier, au nom du dépassement du clivage droite / gauche, qu'elle défend depuis longtemps, et du barrage au Front National ainsi qu'a François Fillon. 
Christophe Caresche
Considéré comme l'un des chefs de file du mouvement réformiste au PS, il rallié Macron, estimant que Benoît Hamon poussait le PS dans une mauvaise direction : «Il amène le PS à se radicaliser, à se déporter vers une gauche mouvementiste et protestataire, qui ne sera pas en capacité d'assumer les responsabilités du pouvoir».  
Bernard Kouchner
Dans un entretien au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, mardi 24 janvier, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkzoy a estimé que Emmanuel Macron incarnait «l’espoir». 
Un tiers-mondiste deux-tiers mondain !
Entreprise
Laurence Parisot
L'ancienne patronne du Medef revient souvent dans les conversations lorsqu'il s'agit d'imaginer qui pourrait être le Premier ministre d'Emmanuel Macron, puisque ce dernier a annoncé que ce serait une femme. Contactée par Marianne, l'intéressée a confirmé son intérêt pour le poste : «J'ai plusieurs fois dit que j'étais disponible à faire des choses. J'ai une expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête.». Ses chances semblent toutefois faibles, le secrétaire général d'En Marche!, Richard Ferrand, lui ayant opposé une réponse cinglante
Xavier Niel 
«Dans les bons milieux parisiens, il est adoré. J’aime bien Emmanuel pour son côté volontariste et libéral. » Qui a prononcé ces mots ? Xavier Niel, dans une interview à Society au mois de mai. Marianne assurait en septembre que l’homme d’affaires lui avait discrètement assuré de son soutien.
Pour sûr un loqueteux !
Bernard Arnault
Le PDG et principal actionnaire de LVMH, Bernard Arnault, a affiché son soutien à Macron dans une inteview publiée mercredi par Le Figaro. Il y estime notamment que les entreprises ont été mises «au ban de la société» pendant la première partie du quinquennat de François Hollande. «Mais la plupart de nos dirigeants ont enfin compris que le seul moyen de lutter contre le chômage c'est de développer les embauches dans le secteur privé, pas de créer des postes dans la  onction publique», poursuit-il. «Le nouveau président qui s'annonce a cette vision : Emmanuel Macron va permettre plus d'embauches, plus d'investissements, plus de croissance pour la France.»
Un autre loqueteux !
Marc Simoncini
Le fondateur du site de rencontres Meetic voit Emmanuel Macron comme un «entrepreneur», qu'il a salué pour avoir pris position en faveur de l'entreprise lorsqu'il était au gouvernement. 
Bernard Mourad
Ancien banquier conseil du milliardaire Patrick Drahi et ancien de la banque Morgan Stanley, ce spécialiste des télécoms a démissionné du groupe Altice pour devenir conseiller spécial d'Emmanuel Macron. 
Didier Casas
Cet énarque de 47 ans s'est mis en congé sans solde de son poste de directeur adjoint de Bouygues Telecom pour participer à l'élaboration du programme d'Emmanuel Macron. Il le conseille notamment sur la défense, la sécurité intérieure et la justice. 
Pierre Bergé
Le milliardaire a annoncé qu'il soutenait le candidat «sans la moindre restriction» dès le lendemain de la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche. «Mon soutien est évidemment logique, naturel. Il y a longtemps que je soutiens Emmanuel Macron, c’est un ami personnel, [ainsi que] sa femme», a-t-il dit. «Il y a très longtemps que je fais confiance à la jeunesse, qui n’est pas un handicap mais un avantage.»
Il a remercié HOLLANDE d'avoir catapulté MACRON !
Intellectuels
Alain Minc
L'essayiste, économiste et conseiller politique, avait soutenu Alain Juppé lors de la primaire de la droite, mais s'est rallié à Macron. Selon lui, l'ancien ministre de l'Economie veut, comme Juppé, «faire l'alliance des gens raisonnables des deux camps», mais il espère qu'il ne sera pas «submergé par des ralliements de gauche qui vont finir par être compromettants». «Il a intérêt à faire très attention : il ne faut pas qu'il devienne la roue de secours de la gauche», a-t-il averti.
Il paraît que monsieur MINC est un intellectuel ? Il est un imbécile comme les décrit si bien BERNANOS. Jed ne reviens pas sur la définition bernanosienne de l'imbécile.
Jacques Attali
L'ancien conseiller de François Mitterrand a qualifié Macron «d'ami très proche», en qui il voit «une promesse» et un «homme d'Etat». Il avait connu le candidat d'En Marche ! lorsque ce dernier était rapporteur général adjoint de la commission Attali sur la libération de la croissance. Devenu ministre de l'Economie, Macron s'était inspiré des travaux de cette commission. 
L'homme à l'anecdote.
Erik Orsenna
L'académicien fait partie de l'équipe rapprochée du candidat. L'ancien conseiller de Mitterrand discute avec lui tous les quinze jours, notamment des questions d'éducation.
Le nègre de François MITTERRAND.
«People»
Renaud
Après avoir été l'un des plus fidèles soutiens de François Mitterrand dans les années 1980, le chanteur Renaud a affiché son soutien pour Emmanuel Macron début avril, via Facebook. Dans son message, il dit toutefois qu'il aurait choisi Hamon ou Mélenchon s'ils étaient parvenus à s'entendre sur une alliance. 
Laurence Haïm
La journaliste, ancienne correspondante de Canal + aux Etats-Unis, est devenue l'une des porte-parole du candidat. 
Line Renaud
L'actrice et chanteuse est une amie personnelle du couple Macron. Ce dernier était présent à son anniversaire, il y a deux ans. 
Stephane Bern
L'animateur est un ami personnel du coupel depuis trois ans. Il était présent à la Rotonde après le premier tour pour fêter la qualification du candidat. «C'est un homme char­mant, d'une intel­li­gence assez fasci­nante, il s'in­té­resse aux autres, ce qui est rare en poli­tique. Il va aux spec­tacles, il aime les artistes, les écri­vains et il dîne avec eux», a-t-il expliqué. 
Et aussi : Pierre Arditti (acteur), Yoan Cabaye (foot), Guy Bedos (humoriste), Vincent Lindon (acteur), Dani (chanteuse), Françoise Hardy (chanteuse), Catherine Lara (chanteuse)...
Sans compter François Fillon, Bruno Lemaire, Christian Estrosi, Dominique de Villepin, Alain Madelin, Jean d’Ormesson (oui ! hélas !), Jean-Christophe Lagarde (le chef de l’UDI, vous savez celui qui a été soutenu par les francs-maçons pour prendre la tête de ce mouvement), et tant d’autres recalés, repêchés, rescapés, qui sont en train de constituer le syndicats des 3R.

Je vous pose simplement une question. Y-a-t-il dans ces soutiens un représentant significatif des classes dites populaires ?
Vous ne voyez que des « personnalités » qui détiennent le pouvoir social et se croient en mesure de dicter au peuple ce qu’il doit penser, ce qu’il doit faire et ce qu’il doit voter. En avez-vous un, seulement un, parler du bien commun, de la France ? Les uns soutiennent la vision écologique, d’autres la vision économique, d’autres une vision centriste, celle du marécage et du renoncement. Et tous défendent leur intérêt électoral. Ils s’accrochent à leur pitance. Ils sont misérables et suscitent, pour ce qui me concerne, plus de pitié que de mépris. Tout cela est pitoyable…
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Les Français et la Banque Rothschild !

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Article remarquable.

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Il ne faut plus s’étonner :

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Adresse à un sortant sorti !

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Ah le brave homme que cet homme-là. C’est le copain de J.-C. LAGARDE !


La moto, toujours ! 
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Voilà une information qui n’est pas vendeuse et qui est pourtant stupéfiante !


Elle anéantit les sulfureuses lumières de la loi TAUBIRA.
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Pas grave, c’est l’état qui paye !


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Il convient d'ajouter que monsieur MACRON a été félicité le soir du premier tour par les responsables des grandes banques américaines... On se demande bien pourquoi !

jeudi 27 avril 2017

27 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Appel à la jeunesse !

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Suite et fin du cycle consacré à Georges BERNANOS.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ô jeunes gens ! jeunes gens ! jeunes gens qui m’écoutez ! les imposteurs vous invitent à me traiter de Cassandre, et ils vous font parfois comme un point d’honneur d’accepter joyeusement, virilement, ce monde moderne, comme s’il était à vous, votre œuvre, comme si vous ne le receviez pas de nos mains. Il est peut-être votre monde, en effet, il peut vous appartenir comme un tombeau. Vous aurez le droit, s’il dure, si rien ne l’arrête dans son évolution implacable, à une place dans ses charniers. Des chrétiens sans cervelles, de pauvres prêtres sans conscience, épouvantés à l’idée qu’on va les traiter de réactionnaires, vous invitent à christianiser un monde qui s’organise délibérément, ouvertement, avec toutes ses ressources, pour se passer du Christ, pour instaurer une justice sans Christ, une justice sans amour, la même au nom de laquelle l’Amour fut fouetté de verges et mis en croix. Jeunes gens, il en est, je pense, beaucoup parmi vous qui sont réellement chrétiens, qui vivent leur foi. C’est au nom de la justice qu’on fait appel à eux, c’est ainsi que s’exerce sur les consciences le chantage devant lequel tremblent aujourd’hui les malheureux dont je viens de parler, non pas sans vertu ni sans zèle, mais sans caractère, et qui, sans précisément s’en rendre compte manifestent le même aveuglement, commettent la même faute que ce clergé du XIXe siècle qui, au nom de l’ordre, finissait par reconnaître à la bourgeoisie une espèce de droit divin. Le pouvoir ayant maintenant changé de mains, ceux dont je parle laissent se reformer un autre droit divin, celui du prolétariat."
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2. COMMENTAIRES.
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Il convient de replacer cet appel à la jeunesse dans son contexte, celui de l’année 1947, année terrible pour la France, année où les communistes faillirent bien prendre le pouvoir, d’où l’allusion au droit divin du prolétariat. Mais remplacez droit divin du prolétariat, par doit divin de la finance et de l'économie... Vous êtes au coeur de la mêlée politique actuelle ! L'homme en effet n'est pas fait pour l'économie ; l'économie est faite pour l'homme. Et là où est notre trésor, là est notre coeur !

Il n’y a plus de prolétariat ou presque, au sens où l’entendait MARX. En France, il y a 8 millions de pauvres et 3 millions et demi de chômeurs. L’ouverture des frontières voulue par monsieur MACRON risque d’augmenter ce nombre, et de voir se créer un véritable prolétariat exploité et sous payé, issu des pays d’Afrique et de l’Orient, pour le seul bénéfice des classes dominantes. (C'est ce que monsieur MACRON appelle une chance économique !). L’appel de BERNANOS n’a pas perdu de son actualité. Philippe POUTOU et Nathalie ARTHAUD sont là pour nous rappeler qu’il existe toujours cette tendance à diviniser le droit du prolétariat. Et on peut les comprendre, tant est ignoble l'exploitation de la misère humaine. Faut-il accepter cette perspective ? Non ! C’est le droit de tous les pauvres qu’il faut reconnaître, en y incluant la pauvreté culturelle et spirituelle.
Je ne veux d’aucun droit divin : ni celui de la bourgeoisie contemporaine, parfaitement crapuleuse, majoritairement immorale et profiteuse, à l’exception de quelques familles catholiques, auxquelles s’ajoutent quelques familles aristocratiques. Ni de celui du prolétariat et par-dessus tout ni de celui des bobos. Je fréquente toutes les semaines ces jeunes qui prient, visitent les pauvres, encadrent de plus jeunes qu’eux, sont responsables dans des patronages qui accueillent tout le monde. Je les fréquente ces jeunes qui, silencieusement, héroïquement parfois, vivent autant qu’ils le peuvent leur foi dans ce monde devenu fou. Voilà le levain dans la pâte. Fasse le ciel que l’esprit de lucre et l’hédonisme prêchés avec tant de constance par des pasteurs de peuple dévoyés ne finissent pas par avoir raison de leur enthousiasme et de leur générosité enflammée.
Jeunes gens, n’écoutez pas les faux prophètes, les bonimenteurs qui vous promettent la lune. Persévérez, et résistez. J’ajoute que par jeunes gens je parle des garçons et des filles. Continuez silencieusement, héroïquement en effet - j'ai reçu sur ce point de nombreuses confidences - à préférez la voie étroite du salut à la voie large de la perdition, pavée du marbre de Satan.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Il y a beaucoup d’informations diverses. Ayez le bon goût d’en prendre connaissance.
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"L’anecdote" d’Attali est à la campagne de monsieur Macron ce que le "détail de l’histoire" l’était à celle de monsieur Le Pen.


Vous avez là la marque la plus éclatante de l'arrogance de ces bobos !
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Et après ça, ils voudraient qu’on aime l’Europe ?


Les eurocrates semblent pris de troubles ardents du transit et craignent pour leurs pantalons ! Ce qu’ils appellent populisme, c’est la réaction d’un nombre croissant de laissés pour compte par leurs inepties, leur mondialisme, et le mépris dans lequel ils tiennent l’éducation. La théorie du genre et l’IVG semblent tenir plus d’importance dans leurs propos que l’apprentissage complet d’une langue et la maîtrise des fondements du calcul. Oui à l’Europe, non aux bobos oligarcho-arrogants.
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Il termine son règne calamiteux par une inversion spectaculaire de la courbe du chômage, mais pas dans le bon sens !

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Je ne suis pas souvent d’accord avec les princes qui nous gouvernent pour quelques jours encore, mais là, le ministre de l’intérieur a entièrement raison.


L'atteinte à la mémoire de X. Jugelé est une ignominie. 
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Un tract qui ne passe pas chez les militants du PS.

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Très, très intéressante analyse, nuancée et objective.

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Une autre analyse de l’affaire Macron.

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Je n’aurais pas dit les choses comme ça, mais enfin…

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Je me pince pour ne pas rire !


Monsieur Estrosi sera ministre. Qu’il en profite, car il n’est pas sûr qu’il soit réélu comme Président de la région dite PACA !
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Me Fontana explique pourquoi pas une voix ne doit se reporter sur Emmanuel Pétain !

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Communiqué à lire.


Je resterai fidèle à ce que je pense en matière de mariage, de procréation et de respect de la vie humaine. On peut et on veut me traiter de ringard ? J’en appelle à ces dizaines de jeunes gens avec qui je discute de ces questions. Je n’en connais pas un (si en fait, un seul) qui ait émis la moindre objection à l’enseignement que le Fils de Dieu a donné sur ces points quand il était corporellement présent dans le monde des hommes, un enseignement inlassablement repris par l’Eglise. J'invite ceux des jeunes que je connais et qui me lisent à donner leur avis.