mercredi 30 septembre 2015

30 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance : On recommande une lecture aux hommes politiques !

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Allez ! On remet ça !

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai. C'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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Elles sont tirées d'un livre que tous les hommes politiques devraient avoir sur leur table de nuit et lire par petits bouts avant de sombrer dans le sommeil. Ecrit dans cette merveilleuse langue classique du XVIIIe siècle par l'abbé Joseph Antoine Toussaint DINOUART et publié en 1771, il est intitulé : L'art de se taire, principalement en matière de religion  ultérieurement publié sous un titre simplifié : L'art de se taire.
On va me dire que je devrais m'appliquer à moi-même ce conseil. J'y reviendrai dans un autre. Voici ce que dit le bon abbé (qu'en son temps on a tout de même traité de plagiaire) :

"Le silence est nécessaire en beaucoup d'occasions, mais il faut toujours être sincère ; on peut retenir quelques pensées, mais on ne doit en déguiser aucune. Il y a des façons de se taire sans fermer son coeur ; d'être discret sans être sombre et taciturne ; de cacher quelques vérités sans les couvrir de mensonges." (Principe N°14 : section Principes nécessaires pour se taire)

"C'est un silence de mépris, que de ne pas daigner répondre à ceux qui nous parlent, ou qui attendent que nous nous déclarions sur le sujet, et de regarder avec autant de froideur que de fierté, tout ce qui vient de leur part." (Maxime N°8 : section Différentes espèces de silence.)

In
Abbé DINOUART.
L'art de se taire.
Publié dans la Petite collection Atopia. (4e édition).
Jérôme Millon, Grenoble, 2004.
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2. Commentaires.
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Voici un extrait de l'article publié aujourd'hui sur le site du Boulevard Voltaire.

"Notre Président s’est ridiculisé devant le monde entier à la tribune des Nations unies. Poursuivant sa volonté d’abattre à tout prix le président Assad à qui il préfère l’opposition modérée dont il sait pourtant qu’armée, en partie par Fabius, elle se bat aux côtés et pour l’État islamique, Hollande s’enfonce dans une politique solitaire, irréaliste et criminelle.Il veut sauver le peuple syrien des mains du tyran responsable, pense-t-il (après avoir lu Le Monde ?), de 80 % des victimes civiles. Il persiste et signe devant une Assemblée générale indifférente à ce pantin qui gesticule tout au long de son discours, remuant les épaules, sautillant comme pour mieux marteler « Assad ne peut pas faire partie de la solution ».
Mais Hollande se retrouve bien seul. Après Barack Obama et Angela Merkel revenus de leur ostracisme envers Assad, c’est au tour de Vladimir Poutine d’enfoncer le clou au cours d’un discours historique que la presse française a réduit a minima."

Voici le lien qui vous mènera à cet excellent article de Floris de BONNEVILLE :


Lire aussi, de Dominique JAMET cet autre excellent article dont voici le lien :


Je ne cesserai de redire que pour l'heure, le seul responsable politique qui me semble avoir une juste vue de la réalité est Vladimir POUTINE. Et nous serons heureux, un jour, qu'il soit à nos côtés pour nous protéger et même nous défendre contre la barbarie des islamistes.
En le mettant au banc des nations pour sa prétendue agression contre l'UKRAINE dont la révolution a été fomentée, organisée et réalisée par la CIA, nous avons ruiné notre élevage et notre agriculture fruitière puisque les dirigeants russes, avec justesse, on jeté l'embargo sur les produits agricoles français, nous avons perdu la confiance des possibles acheteurs d'armes (mais ce n'est pas à notre honneur que d'exporter des engins de mort) en refusant d'honorer la livraison des navires  Mistral, et perdu le marche des avions Rafale au profit de la Russie. Et monsieur HOLLANDE a été sèchement renvoyé dans ses cordes à l'ONU par un POUTINE  très ne forme.
Tous les dirigeants européens savent aujourd'hui qu'il ne sera pas possible de trouver une solution politique au conflit intérieur syrien en éliminant monsieur Bachar El ASSAD. Même madame MERKEL en convient, sans compter monsieur OBAMA. Mais nous nous apprêtions il y a quelques mois à dézinguer militairement le Président syrien avec l'aide supposée des Etats-Unis. Heureusement ! Normal Ier n'a pas été suivi... 
Mais nos dirigeants persistent dans leur erreur d'analyse. Qu'ils ne taisent ! Il n'est pas NECESSAIRE qu'ils parlent. On leur demande de penser avant de le faire. Ce n'est pas le cas.

Quant au silence du mépris, il suffit de nous rappeler la manière dont monsieur DELEVOYE a traité la pétition citoyenne, madame TAUBIRA, messieurs Erwan BINET ou Jean-Pierre MICHEL ont traité les opposants à leurs lois pour apprécier l'abîme de mépris dans lequel ces VIP tiennent tous ceux qui n'ont pas l'heur de partager leurs initiatives.


vendredi 25 septembre 2015

25 septembre 2015. Deuxième billet de ce jour : demande d'entraide pour un étudiant irakien yézidi

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Il y a trois ans, j'ai eu l'occasion de corriger le mémoire de master de Shivan D..., un étudiant irakien de confession yézidie, à la demande d'une collègue dont j'avais fait la connaissance au Collège de France. Shivan, dans ce mémoire, s'était intéressé aux voyageurs français qui depuis plusieurs siècles avaient visité la région du mont SINJAR laquelle abrite le sanctuaire sacré des fidèles de cette religion. Et depuis cette première rencontre, j'étais resté en relation amicale (et électronique !) avec lui . Je viens de le quitter, après l'avoir vu en début d'après-midi pour prendre un café.
Retourné près de DOHOUK, à KHANIK très exactement, Shivan s'est marié là-bas. Son épouse, sous l'effet de la peur provoquée par les attaques et les atrocités de DAESH a perdu le bébé qu'elle attendait. Shivan, arrivé le 16 septembre 2015, a pu obtenir de rester pour 40 jours en France et il a pu s'inscrire à l'EHESS, Boulevard Raspail. Mais son épouse, dont le village natal est occupé aujourd'hui par les islamistes, est restée à KHANIK (la ville héberge un camp de 50 000 refugiés yézidis). La guerre est toujours aux portes de cette région peuplée de Kurdes yézidis, persécutés non seulement par l'EI, mais aussi par leurs frères de race, les Kurdes sunnites, qui ne manqueraient pas de les anéantir s'ils parvenaient au pouvoir dans cette région.
La venue de Shivan en France relève de l'épopée. Il a pu gagner en voiture la ville de MERDIN, puis aller à SILOPE (SLOPI) en TURQUIE et de là prendre l'avion pour ISTAMBUL, d'où un autre avion l'a conduit à PARIS.
Plusieurs choses sont importantes : la première consiste à aider Shivan à obtenir le statut de réfugié, en tant que membre d'une minorité affreusement persécutée, et à faire venir sa femme en FRANCE. Pour cela, il est nécessaire de solliciter le Consul Général de France à ERBIL. La seconde consiste à trouver pour lui et son épouse, un logement. Bien qu'il ne soit pas riche, il peut payer un loyer modique. Il parle arabe, kurde (le dialecte kurmandji qui est sa langue maternelle, mais aussi le dialecte sorali), et très correctement le français. Il pourrait, par exemple, donner des répétitions de kurde à l'INALCO
Ceux d'entre vous qui connaissent mon adresse de courriel et qui ont des pistes sérieuses de logement, peuvent me contacter par cette voie. Si, parmi mes lecteurs, il y en a qui ont des suggestions, qu'ils les fassent (je laisse ce message sur Facebook) en commentant ce message ; ils peuvent le faire aussi en appuyant sur le bouton commentaire en bas du billet.
Ne laissons pas ce jeune dans la détresse dans son désarroi. Je me porte garant pour lui, et de sa bonne foi et de son amour pour notre patrie.
Merci pour lui.








25 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance : on ne lâche rien !

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Ah ! très chers amis et lecteurs, nous pourrions nous lamenter, tomber dans la désespérance en voyant l'état de notre patrie. Non, le désespoir n'est ni français ni chrétien.

Courage, courage et vérité !

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1. La citation du jour.
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"[...]. Les pères vont à la guerre, vont au bureau, signent des contrats. Les pères ont la société en charge. C’est leur affaire, leur grande affaire. Un père c’est quelqu’un  qui représente autre chose que lui-même en face de son enfant, et qui croit à ce qu’il représente : la loi, la raison, l’expérience. La société. Une mère ne représente rien en face de son enfant. Elle n’est pas en face de lui mais autour, dedans, dehors, partout. Elle tient l’enfant levé au bout des bras et elle le présente à la vie éternelle. Les mères ont Dieu en charge. C’est leur passion, leur unique occupation, leur perte et leur sacre à la fois. Être père c’est jouer son rôle de père. Être mère c’est un mystère absolu, un mystère qui ne compose avec rien, un absolu relatif à rien, une tâche impossible et pourtant remplie, même par les mauvaises mères. Même les mauvaises mères sont dans cette proximité de l’absolu, dans cette familiarité de Dieu que les pères ne connaîtront jamais, égarés qu’ils sont dans le désir de bien remplir leur place, de bien tenir leur rang. Les mères n’ont pas de rang, pas de place. Elles naissent en même temps que leurs enfants. Elles n’ont pas, comme les pères, une avance sur l’enfant ― l’avance d’une expérience, d’une comédie mainte fois jouée dans la société. Les mères grandissent dans la vie en même temps que leur enfant, et comme l’enfant est dès sa naissance l’égal de Dieu, les mères sont d’emblée au saint des saints, comblées de tout, ignorantes de tout ce qui les comble. Et si toute beauté pure procède de l’amour, d’où vient l’amour, de quelle matière est sa matière, de quelle nature sa surnature ? La beauté vient de l’amour. L’amour vient de l’attention. L’attention simple au simple, l’attention humbles aux humbles, l’attention vive à toutes vies, et déjà celle du petit chiot dans son berceau, incapable de se nourrir, incapable de tout sauf des larmes. Premier savoir du nouveau-né, unique possession du prince à son berceau : le don des plaintes, la réclamation vers l’amour éloigné, les hurlements à la vie trop lointaine ― et c’est la mère qui se lève et répond, et c’est Dieu qui s’éveille et arrive, à chaque fois répondant, à chaque fois attentif par-delà sa fatigue. Fatigue des premiers jours du monde, fatigue des premières années d’enfance. De là vient tout. Hors de là, rien. […]."
In
Christian BOBIN.
Le Très-Bas. (Collection Folio, no 2681.)
Gallimard, Paris, 2005 (date d’impression du présent tirage).
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2. Commentaires.
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Les imbéciles vont-ils enfin se rendre à l'évidence ? Ce que dit notre cher Christian BOBIN, un des écrivains les plus profonds et doués de notre époque, qui n'a pas la faveur des médias aux bottes (on sait pourquoi), est l'évidence pour ceux qui savent ouvrir les yeux.
Je sortais hier de mes immeubles, quand je vois dans l'entrée un homme radieux, et à ses côtés, une petite fille sur une trottinette à quatre roues, de celle que l'on offre aux petits enfants autour de leur trois ans. Par taquinerie je lui dis : "Je vois que cette enfant est persécutée, je vais faire un signalement à la DASS". Et il me dit, ayant saisi la malice gentille : "C'est ma première et je n'en ai qu'une". L'amour de ce père, sa fierté, la tendresse qu'il portait à son enfant m'ont profondément marqué. Il profitait de ce moment pour alléger son épouse (car il en a une figurez-vous) du soin de conduire la petite à l'école maternelle voisine. Ce n'était pas un amour féminin mais celle d'un homme qui, dans sa masculinité, entendait protéger son enfant des dangers de la rue, la sécuriser, lui donner de l'autonomie. C'est difficile d'expliquer la différence de comportement d'un père ou d'une mère vis-à-vis de son enfant. Mais si l'on regarde, si l'on observe, on voit bien la différence, une différence qu'analyse et dit si bien Christian BOBIN.
Comprenez-vous maintenant pourquoi priver un enfant d'un père ou d'une mère, de par loi, est une injustice, un tort qui lui est fait et relève de la plus pure immoralité. Il n'est pas nécessaire de croire en Dieu pour arriver à cette conclusion. Il suffit de lire d'excellents philosophes dont SCHOPENHAUER (décidément, je vous en parle), athée convaincu, est le prototype. N'est moral qu'un acte gratuit qui reconnaît le droit, devant lequel la justice s'incline.
Je vous invite à regarder les deux vidéos dont les liens figurent dans la section 3 de ce billet. J'en profite pour vous dire que je m'absente et ne suis point sûr de pouvoir publier d'autres billets avant le mercredi 30 septembre.
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3. Informations diverses.
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La tunique de NESSUS colle à la peau de monsieur HOLLANDE, ou les méfaits d'un cadeau empoisonné octroyé à une camarilla homosexualiste !



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Optimisme ou aveuglement ? Un excellent article de Nicolas BEYTOUT (site de l’Opinion).

"Est-ce le signe d’un irréductible optimisme ou la marque d’un inquiétant aveuglement ? Toujours est-il que Michel Sapin, commentant l’annonce par l’Insee d’une croissance zéro au deuxième trimestre, y a vu « la confirmation que la reprise est à l’œuvre ». Le ministre des Finances est connu pour ses prophéties hasardeuses, la plus célèbre restant celle sur l’inversion de la courbe du chômage. Mais on ne le connaissait pas encore pratiquant à une telle échelle le déni de réalité et la réécriture des faits.
Adepte de la prédiction autoréalisatrice, il pourrait essayer son art de l’enluminure sur le thème des impôts. Là où les Français s’agacent de voir des taxes nouvelles leur tomber dessus sans crier gare, il pourra déclarer que toutes ces innovations sont « la confirmation qu’aucune taxe supplémentaire n’est créée et que les impôts reculent ». De même, si les impôts locaux et autres prélèvements augmentent, c’est bien la preuve que « la baisse de la pression fiscale est à l’œuvre ». Quant aux dépenses publiques que le gouvernement se targue de maîtriser mieux qu’aucun gouvernement avant lui, l’accumulation des milliards d’euros de promesses débloqués à chaque intervention présidentielle ou à chaque poussée de fièvre sociale sera la preuve éclatante que « la maîtrise du budget de l’Etat est réalisée ».
On pourrait considérer que tous ces petits arrangements avec la vérité n’ont que peu d’importance. On pourrait même espérer que cela finisse par avoir une chance de convaincre, à l’usure, les Français que tout ne va pas si mal dans ce pays. La réalité est moins encourageante : il y a les ministres qui travestissent la réalité ; il y a ceux qui jonglent avec les promesses de réformes, aussi vite exprimées, aussi vite démenties. A chaque fois, c’est la parole politique qui s’abîme.

Nicolas BEYTOUT"

Et un petit clin d'œil en pensant que la République n'ayant pas besoin de savants (sic) n'a pas hésité à décapiter LAVOISIER ; DAESH avant la lettre qui a décapité un savant archéologue syrien, homme très âgé, lequel habitait PALMYRE !












jeudi 24 septembre 2015

24 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance. Ils font tous bon marché de la vie humaine, embryons, foetus, adultes !

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Non nous ne pouvons pas invoquer l'ignorance pour ne pas agir ! Nous ne pouvons que nous en prendre à notre lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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(a) "[…]. Toute tentative de nommer l’embryon, et son incarnation, ne peut s’empêcher en effet d’être marquée par ce qu’elle veut signifier. Il n’y a pas d’innocence à renfermer, à confisquer quelque position que ce soit ; mais c’est pourtant parce que l’ontologie embryonnaire est inaccessible que nous sommes en devoir d’humilité et de respect face au devoir de l’inchoatif comme au mystère de la fin. L’être humain ne pourra jamais se réduire à une mosaïque cellulaire, seulement rythmée par une horloge biologique ; comme s’il avait fallu attendre le 21e siècle pour que l’humanité accède à la connaissance suprême et définitive."

In
L’enfant à naître. Tertullien, Grégoire, Augustin, Maxime, Cassiodore, Pseudo Augustin.
Préface par
Didier SICARD,
Chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin,
Président du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé.

(b) "Tout le monde accorde sans hésiter que ce qui est contenu dans la matrice est déjà dessiné selon les diverses articulations et les différentes viscères, sans qu’il soit nécessaire qu’intervienne aucune autre puissance, car la puissance qu’il renferme naturellement fera venir tout cela à la réalité de l’existence. On peut de la même façon, s’agissant de l’âme, se faire des choses une conception analogue : même si elle ne se fait pas reconnaître par ses activités dans ce qui apparaît, elle n’en existe pas moins dans cet être. En effet la forme même de l’homme qui va être construit s’y trouve déjà en puissance, bien qu’elle soit imperceptible parce qu’il n’est pas possible que l’ordre nécessaire de l’enchaînement des choses les laisse apparaître. De la même façon, l’âme se trouve aussi en lui, même si elle n’est pas apparente : elle se manifestera plus tard, par l’activité naturelle qui lui est propre, au fur et à mesure de sa croissance qui accompagne celle du corps."
In
L’enfant à naître. Tertullien, Grégoire, Augustin, Maxime, Cassiodore, Pseudo Augustin.
Grégoire de NYSSE.
La création de l’homme.
Chapitre 29, section 3.
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2. Commentaires.
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Je suppose que c’est pour éviter que les femmes enceintes en détresse ne prennent le temps de réfléchir que le Sénat vient de supprimer le délai de réflexion de 7 jours, jusqu’ici nécessaire pour passer de l’intention d’avorter à l’acte de l’avortement.
Ces gens n’ont jamais vu de leur vie un fœtus arraché du ventre de sa maman. Ils suscitent en moi une réaction de dégoût et d’horreur. Moi, j'en ai vu un que je m'apprêtais à disséquer pour faire des expériences. Je ne l'ai pas fait tant la vue de ce petit être m'avait saisi.
Non, un embryon non plus qu’un fœtus, n’est pas assimilable à une mosaïque de cellules, comme le dit si bien Didier SICARD. Et, comme le montre la puissante réflexion de Grégoire de NYSSE, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de manifestation actuelle, visible, du psychisme (en raison de l’apparente absence de système nerveux fonctionnel), qu’il n’y a pas de principe spirituel dans l’enfant à naître.
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3. Informations diverses et édifiantes.
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Du Salon beige, ce résumé de l’affaire du jeune saoudien condamné à la décapitation.

Si prompt à réagir pour un simple grafitti aposé sur une pseudo oeuvre d'art, le silence de François Hollande à propos de l'éxécution, par décapitation suivie d'une crucifixion, annoncée pour aujourd'hui du jeune chiite Ali Mohammed al-Nimr, mineur au moment des faits, par le royaume saoudien ne passe pas inaperçu.

"On entend François Hollande parler de ses valeurs avec son air, là, grandiloquent. J'ai l'impression que ses valeurs sont à géométrie variable. Je n'entends pas beaucoup Monsieur Hollande et ses valeurs dans cette affaire-là, peut-être parce que c'est l'Arabie Saoudite. On ne touche pas aux amis. C'est navrant et scandaleux. C'est notre allié l'Arabie Saoudite paraît-il. On va accepter cela? Le seul tort de ce jeune homme, c'est d'avoir manifesté, quand il avait 17 ans, contre le pouvoir en place." (Florian Philippot, FN.)

"Là c'est l'apathie générale, c'est le service minimum de la France avec une pauvre déclaration gouvernementale. Le minimum à faire aurait été de convoquer l'ambassadeur saoudien à Paris." (Rama Yade, UDI.)

"Le silence ou quasi-silence de nos autorités est insupportable" (Philippe Gosselin, LR.)

"Cette attitude avilit l'image de la France sur la scène internationale" (Julien Bayou, EELV.)

"Nous remarquons que la France est silencieuse sur cette affaire. C'est pourquoi le PG exige de François Hollande qu'il intervienne fermement auprès de l'Arabie saoudite pour arrêter cette barbarie." (Jean-Luc Mélenchon, PG.)

Au moins, de par sa lâcheté, François Hollande fait l'unanimité dans la classe politique française...contre lui."


Tout le problème vient de ce que l’on appelle FRANCE monsieur HOLLANDE. Il n’est pas la France. LA FRANCE c’est nous qui en avons assez d’être ridiculisés par les initiatives d’incapables et d’ignorants (en apparence). La France est représentée aussi par ces hommes politiques de tous bords comme le montrent ces interventions.

Signez la pétition pour demander l'annulation de cette condamnation.

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Sans méchanceté pour mes amis allemands. Ils ne sont en rien responsables des erreurs de la firme, et les voitures allemandes restent parmi les meilleures du monde !









mercredi 23 septembre 2015

23 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance : le faux-cul du Conseil économique, social et environnemental...

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Je suis infiniment désolé de devoir vous redire et avec force que

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

Allons, ne soyons pas lâches, ayons le courage d'appeler les choses par leur nom, tout en ayant la sagesse du discernement, lequel ne fera jamais bon ménage avec la généralisation et les concepts abstraits !
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1. Les citations du jour.
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(a) À propos de la loi de la Petite Cité (la franc-maçonnerie), Augustin COCHIN fait une pertinente remarque : "Et cette loi est déconcertante : il apparaît en 1789 un peuple qui opprime le nombre, une liberté de principe qui détruit les libertés de fait, une « philosophie » qui tue pour des opinions, une justice qui tue sans jugement. On voit ce miracle réalisé : le despotisme de la liberté, le fanatisme de la raison. 

(b)"La république des lettres est un monde où l’on cause, mais où l’on ne fait que causer, où l’effort de chaque intelligence cherche l’assentiment de tous, l’opinion [...]."

(c) "Et le terme, je ne dis pas l’objet, de ce travail passif [de la franc-maçonnerie], est une destruction. Il consiste en somme à éliminer, à réduire. La pensée qui s’y soumet perd le souci d’abord, puis peu à peu le sens, la notion du réel ; et c’est justement à cette perte qu’elle doit d’être libre. Elle ne gagne en liberté, en ordre, en clarté, que ce qu’elle perd de son contenu réel, de sa prise sur l’être. Elle n’est pas plus forte, elle porte moins : fait capital que cette orientation de la pensée vers le vide ; et les frères ont raison de parler de régénération, d’ère nouvelle. La raison ne cherchait alors la liberté que par-delà un effort de conquête, une lutte avec le réel, tout un déploiement de sciences et de systèmes. Le travail social passe de l’attaque à la défense : pour affranchir la pensée, il l’isole du monde et de la vie, au lieu de les lui soumettre ; il élimine le réel dans l’esprit, au lieu de réduire l’inintelligible dans l’objet ; forme des « philosophes » au lieu de produire des philosophies. C’est un exercice de pensée dont le but apparent est la recherche de la vérité, mais dont l’intérêt réel est la formation de l’adepte."
In
Augustin COCHIN.
Les sociétés de pensée et la démocratie moderne. Études d’histoire révolutionnaire.
Librairie Plon, Les Petits-fils de Plon et Nourrit, Imprimeurs-Éditeurs, Paris, 1921.
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2. Commentaires.
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(a) Quand on voit le CESE dont le Président est ce monsieur Jean-Paul DELEVOYE, sans doute un frère, (et même certainement), qui défend la « liberté » d’expression mais refuse de prendre en compte les demandes de 700 000 citoyens, on se dit qu’Augustin COCHIN a tout compris.
Que la Loi positive brime les libertés, nous en avons un exemple avec ce refus : despotisme de la liberté, en effet, fanatisme de la raison, et en plus mauvaise foi. La Constitution donnait au CESE la possibilité d’examiner, par l’effet de la pétition, la loi dite TAUBIRA. Cinquante-quatre pourcent des Français la désapprouvent, dit un récent sondage. Qu’importe le réel, pourvu que vivent les idées ! Victoire du fanatisme de la raison. 

(b) Pour causer, elle cause la République des lettres : des mots, des fleuves de mots. Et quand par hasard, un Eric ZEMMOUR, un Michel ONFRAY ou plus récemment une Eugénie BASTIE n’enfilent pas des mots comme des perles (Bernard Henri LEVY étant l’un de ces enfileurs de mots tout comme Jacques ATTALI - enfin lui, il donne l’impression de penser, mais c’est une impression), mais ont une parole qui fait sens, aussitôt on les bannit de la République des Lettres laquelle est la République des imbéciles bernanosiens ! Ils ont le tort de penser, à partir de l'expérience... 

(c) Quant à la liberté d’expression qui consiste à se donner le droit de blesser des millions de fidèles, fussent-ils musulmans, elle est bien, cette liberté, coupée de toute réalité. Bien sûr que l’attentat contre les journalistes de Charlie Hebdo est une abomination ! Qui le nierait ? Mais peut-on se moquer de tout ? Je ne le crois pas et l’offense faite aux musulmans de bonne foi ne peut être lavée par ces initiatives imbéciles dont le CESE a le secret. La liberté d’expression suppose un minimum de respect de l’autre dans ce qu’il a de concret et de vécu. Et le discernement aurait consister à ne pas prendre le prétexte d'un ignoble attentat pour donner à tous les bateleurs de foire le droit de dire n'importe quoi.

Ceci ne veut pas dire qu’il faut approuver les excès et les pratiques sauvages de certains pays musulmans, comme, hélas le montre, une photo ci-dessous.
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3. Informations diverses.
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(Via le site du salon beige) Le comble de l'hypocrisie

...revient au CESE qui a organisé un colloque sur la liberté d'expression et le dessin de presse :
"Suite à l'émotion suscitée dans le monde entier par les attentats qui ont frappé - entre autres - Paris en janvier 2015 et à la prise de conscience du fossé qui se creuse entre certaines composantes de nos sociétés, la création d'un espace de rencontre et de dialogue autour du dessin de presse et de la liberté d'expression devient plus que jamais nécessaire."
On attend toujours un colloque sur la prise de conscience du fossé qui se creuse entre les idéologues destructeurs de la famille et la grande majorité du peuple qui est opposé à la dénaturation du mariage.




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Toutes nos félicitations a ce modèle de démocratie qu'est l'Arabie saoudite et qui préside désormais le conseil des droits de l'homme a l'ONU !


Ces cadavres décapités sont exposés à la vue du public, sans doute pour son édification. Sachez que, dans ce pays, un jeune chiite, fils d’un opposant au régime vient d’être condamné à la décapitation suivie du crucifiement de son cadavre. L'exécution devrait avoir lieu demain ! Je ne vois pas les beaux esprits, les Universitaires qui acceptent l'argent du QATAR contre accueil de 100 étudiants à la SORBONNE, qui trouvent normal d'accueillir des milliers de Syriens mais n'auraient pas l'idée de suggérer à l'ARABIE SAOUDITE de prendre la place de l'Europe dans cet accueil, je ne vois pas les beaux esprits, disais-je, protester contre ces horreurs...
Il ne semble pas que les responsables musulmans saoudiens pratiquent une des cinq obligations de l'Islam, celle de l'aumône, dont l'accueil de l'autre fait partie... 
Décidément, il n'y a pas qu'au CESE que pullulent les hypocrites.
Et j'ai le bonheur de connaître des femmes musulmanes toute pétries de miséricorde et de compassion. Ce sont elles qui sont l'honneur de cette religion. J'ai déjà dit l'amitié qui me lie à elle. Ce ne sont pas les puissants du pétrole et du fric qui honore l'islam !




mardi 22 septembre 2015

22 septembre 2015. Nouvelle de la Résistance : Règles d'or d'une école hors contrat comparée à la charte de la laïcité

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Le mot chien n'a jamais mordu personne !
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 1. Les deux citations du jour et les raisons de leur choix.
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A plusieurs reprises, dans mes billets, j'avais suggéré que l'on contournât les diktats et l'incapacité de l'Education prétendue et soi-disant nationale (qui n’est que l’Education à la sauce socialo-maçonnique), en s'engageant (en fonction de nos compétences respectives) comme enseignant dans des structures éducatives hors contrat.
Mais il est un peu trop facile de dire "Armons-nous et partez" ! Et je cherchais à concrétiser cette proposition pour ce qui me concerne. L'occasion m'a été donnée de faire la connaissance d'une école de la Fondation Espérance banlieues, soutenue et parrainée par Henri ROSELMAK, et de m'y engager comme professeur bénévole de Sciences Naturelles. Ma candidature a été retenue et je me prépare à une fonction enthousiasmante. Ces institutions hors contrat sont ouvert aux enfants des territoires "marqués par un fort taux d'illettrisme et de décrochage scolaire".
Voici les Règles d'Or que chaque enfant accepte en rentrant au Cours X de la ville de Z (pour des raisons de discrétion, je ne donnerai pas le nom de cette école ni le lieu où elle est située). Dans un second paragraphe, vous pourrez lire la "charte de la laïcité" pitoyable exemple des pseudo-vertus de notre enseignement public

"Règle d'Or du Cours X.

Je crois que

1. Si je veux être heureux, je devrai travailler, réfléchir, apprendre, lire, parler avec les autres, les écouter avec mon coeur, découvrir et respecter la nature, faire du sport.

2. Si je veux être heureux, je devrai comprendre que tout homme ou femme est mon frère ou ma soeur, quels que soient sa race, sa religion, son pays, son âge, ses capacités. Peut-être me rendrai-je compte que la souffrance d'autrui, même quand je ne connais pas, me fait aussi mal, et que, au contraire, sa joie me construit.

3. Si je veux être heureux, je devrai aimer la vérité et la rechercher avec humilité. Je ne tricherai pas. Je ne mentirai pas. Je comprendrai aussi que j'ai souvent tort. Je respecterai ceux qui ne sont pas d'accord avec moi.

4. Si je veux être heureux, j'essaierai d'apporter la paix, car je sais que la force, c'est d'être pacifique, et que la violence est le plus souvent un signe de faiblesse.

5. Je suis un élève du cours X... pour y être heureux.

Pour cela

-J'arrive à l'heure, je mets mon uniforme, je me tiens bien en cours, pendant les récréation, les repas, les assemblées.

-Je respecte les autres élèves de tout âge ; j'obéis aux professeurs, je reste silencieux quand cela est demandé.

-Je n'apporte pas d'objet dangereux ; je prends soin du matériel, des cahiers, des livres, de la nourriture.

-J'écoute en classe ; je faits tous les jours mon travail de classe avec application.

-Je ne triche pas, ni à l'école, ni à la maison, ni en sport."

Et voici la boursouflure d'une autre charte, celle de la "laïcité". Comparez, et concluez vous-même. Je vais quand même vous y aider, en vous indiquant qu’il s’agit très exactement d’injonctions ABSRAITES, faites pour consolider une certaine forme de pouvoir, totalitaire, matérialiste, parfaitement insouciantes (quoique elle s’en défende) du bonheur de l’enfant. Cette charte ne s’adresse pas à lui, mais (un peu) à ses parents, et surtout à une déesse abstraite, la République, dont nous connaissons les conditions de la naissance, et à ses prêtres relais, les enseignants obligés d'adhérer sans réserve à cette accumulation d'affirmations dépourvues de la moindre base pédagogique, psychologique et humaine, mais exclusivement fondée sur des intentions politiques. Lisez plutôt. C’est risible par certain côté et affligeant par un certain autre, tant le style est solennel, incompréhensible, enflé, creux et à peine sonore.


"1. La France est une République indivisible, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi, sur l’ensemble de son territoire, de tous les citoyens. Elle respecte toutes les croyances.

2. La République laïque organise la séparation des religions et de l’État. L’État est neutre à l’égard des convictions religieuses ou spirituelles. Il n’y a pas de religion d’État.

3. La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne ps croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public.

4. La laïcité permet l’exercice de la citoyenneté, en conciliant la liberté de chacun avec l’égalité et la fraternité de tous dans le souci de l’intérêt général.

5. La République assure dans les établissements scolaires le respect de chacun de ces principes.

6. La laïcité de l’École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l’apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leur propre choix.

7. La laïcité assure aux élèves l’accès à une culture commune et partagée.

8. La laïcité permet l’exercice de la liberté d’expression des élèves dans la limite du bon fonctionnement de l’École comme du respect des valeurs républicaines et du pluralisme des convictions.

9. La laïcité implique le rejet de toutes les violences et de toutes les discriminations, garantit l’égalité entre les filles et les garçons et repose sur une culture du respect et de la compréhension de l’autre.

10. Il appartient à tous les personnels de transmettre aux élèves le sens et la valeur de la laïcité, ainsi que des autres principes fondamentaux de la République. Ils veillent à leur application dans le cadre scolaire. Il leur revient de porter la présente charte à la connaissance des parents d’élèves.

11. Les personnels ont un strict devoir de neutralité : ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans l’exercice de leurs fonctions.

12. Les enseignements sont laïques. Afin de garantir aux élèves l’ouverture la plus objective possible à la diversité des visions du monde ainsi qu’à l’étendue et à la précision des savoirs, aucun sujet n’est exclu a priori du questionnement scientifique et pédagogique. Aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme.

13. Nul ne peut se prévaloir de son appartenance religieuse pour refuser de se conformer aux règles applicables dans l’Ecole de la République.

14. Dans les établissements scolaires publics, les règles de vie des différents espaces, précisées dans le règlement intérieur sont respectueuse de la laïcité. Le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

15. Par leur réflexion et leurs activités, les élèves contribuent à faire vivre la laïcité au sein de leur établissement."

Et voyez ensuite comment nos hommes politiques et nos grossiums médiatiques appliquent ce beau principe de la laïcité et de la vie citoyenne dans leur discours, en consultant notamment les photos ci-dessous  !

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2. Quelques perles péchés dans le parc à huitres des imbéciles (bernanosiens) !
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Bernard-Henri LEVY dit le bernard-l'hermitte.



François HOLLANDE dit Normal Ier.


Guy BEDOS... Vous savez ce que je veux dire !


Vincent PEILLON... ou le Grand taulier.


Manuel VALLS dit Menton Pointu.


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En effet, de tolérance et de lumière, enfin presque toujours, car il y a quelques fâcheuses exceptions.




Mais je n'aurai garde de mettre tous les fidèles musulmans dans le même sac. J'attends seulement que les musulmans dits modérés manifestent leur opposition et leur honte devant de telles horreurs. C'est parce qu'ils ne le font pas assez visiblement qu'un nombre croissant de nos concitoyens manifestent une grande répulsion à l'égard de cette religion. Pour ce qui concerne mon futur enseignement, je sais que dans mes classes (15 enfants par classe), il y aura 80 % d'enfants relevant de cette confession. Croyez-moi, je respecterai leur foi sans exprimer la mienne autrement que par le respect et la bienveillance : maxima pueris reverentia debetur !

lundi 21 septembre 2015

21 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance. Le combat de la pensée contre les collectivités.

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté, et parfois la paresse.

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1. La citation du jour.
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"Pas plus que l'homme n'est fait pour être le jouet d'une nature aveugle, il n'est fait pour être le jouet des collectivités aveugles qu'il forme avec ses semblables ; mais pour cesser d'être livré à la société aussi passivement qu'une goutte d'eau à la mer, il faudrait qu'il puisse et la connaître et agir sur elle. Dans tous les domaines, il est vrai, les forces collectives dépassent infiniment les forces individuelles ; ainsi l'on ne peut pas plus facilement concevoir un individu disposant même d'une portion de vie collective qu'une ligne s'allongeant par l'addition d'un point. C'est là du moins l'apparence ; mais en réalité, il y a une exception et une seule, à savoir le domaine de la pensée. En ce qui concerne la pensée, le rapport est retourné ; là, l'individu dépasse la collectivité autant que quelque chose dépasse rien, car la pensée ne se forme que dans un esprit se trouvant seul en face de lui-même ; les collectivités ne pensent pas." 
In
Simone WEIL.
Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection Folio/Série Essai N°316).
Gallimard, Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition).
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2. Commentaires.
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Il y a bien longtemps que je n’avais cité la grande Simone WEIL, une des philosophes majeures du XXe siècle. Je répare cet oubli.

Notre chère Simone fait un constat aisément vérifiable par quiconque se donne la peine d’observer. Ni les gouvernants ni les artistes ni les chefs d’entreprise (pour ne citer qu’eux) n’ont la moindre influence sur la collectivité nationale. Les premiers essayent de nous manipuler par le biais des médias dont ils nourrissent les acteurs en flattant leur col comme le fait un cavalier avec son cheval, les seconds signent des pétitions pour que nous accueillions les migrants mais se gardent d’ouvrir leur propre maison et vont à l’encontre du sentiment général (si l’on en croit les sondages). Quant aux chefs d’entreprise, ils n’ont aucun moyen d’action pour contraindre les consommateurs à acheter leurs produits ou forcer les dirigeants des pays émergents à aligner leur réglementation sociale sur la nôtre. Bref, il y a là une accumulation contradictoire et conflictuelle de désirs, de frustrations, d’opinions. Et ce combat est encore aggravé par le relativisme qui veut que chacun se fasse sa vérité. Or sans vérité objective sur quoi les acteurs sociaux et les membres des collectivités pourraient tomber d’accord, il n’y a en effet que les lois très aléatoires du suffrage universel qui accorde à la majorité des voix le bénéfice de la vérité du moment, jusqu’aux prochaines élections.

Oui, c’est bien par la pensée qu’un individu dépasse la collectivité. La preuve en est donnée par le succès des livres d’Éric ZEMMOUR, le tollé par eux soulevé chez les grenouilles qui peuplent les marécages de la bien-pensance, et les sanctions qui le frappent ; la preuve en est donnée encore par les opinions iconoclastes de Michel ONFRAY, dont je suis pourtant loin de partager toutes les opinions, mais qui a le mérite de penser et d’argumenter. La contre-preuve nous est administré par Bernard-Henri LEVY, que j’ai envie d’appeler le bernard-l’hermitte, vous savez cet arthropode marin qui fait sa demeure dans la coquille d’autres coquillages, pour pouvoir protéger des prédateurs son abdomen qu’il a mou. Il est philosophe, BHL, comme moi je suis archevêque.

C’est donc à des penseurs, quelles que soient leurs options philosophiques, religieuses ou politiques qu’il faut avoir affaire, et non aux « paroles verbales » des médias, des ministres, des artistes et autres personnages à la haute voilure sociale, mais au petit tonnage de la pensée.

Les collectivités ne pensent pas. De là viennent nos malheurs, notre impuissance et notre passivité.
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3. Quelques informations.
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Enfin une initiative pleine d'espérance : l'évangélisation des musulmans. Forum pour l'évangélisation des musulmans les 14 et 15 novembre à Toulon (via le Salon beige).

Intervenants : 
  • Monseigneur Dominique REY (évêque de Fréjus-Toulon),
  • le père Samir Khalil SAMIR (jésuite, recteur de l'université pontificale orientale),
  • l'abbé Fabrice LOISEAU (missionnaire de la miséricorde divine),
  • Annie LAURENT (journaliste),
  • Jean-François CHEMAIN
Communautés ou Associations présentes :
  • Missionnaires de la miséricorde divine,
  • Fraternité Jean Paul II,
  • Aide à l'Eglise en Détresse,
  • Eleutheros,
  • ND de Kabylie,
  • ND de l'Accueil,
  • Clarifier,
  • Mission Angelus,
  • Fraternité Saint Marcellin,
  • Mère Qabel Lyon,
  • Bonne Nouvelle aux Musulmans,
  • Observatoire de la christianophobie,
  • Chrétienté solidarité,
  • Islam et Vérité,
  • association Echo
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Le "500" à QUIBERON (via le Salon beige).



N'oubliez jamais que MARX dans sa huitième thèse sur FEUERBACH a affirmé qu'il fallait détruire l'image de la Sainte Famille pour détruire la famille. De là la persécution molle des positions de l'Eglise sur cette cellule sociale, et les sarcasmes de la presse contre La Manif Pour Tous ! N'oubliez jamais qu'un grand-maître de la franc-maçonnerie a affirmé qu'il n'y avait aucune contradiction entre le marxisme et la franc-maçonnerie. Et n'oubliez pas non plus, que dans le livre cité en référence de ce billet, Simone WEIL a parfaitement fait le partage entre la justesse de certaines analyses économiques de MARX et ses errements politiques. Comme quoi, le fait de penser autorise de trouver dans les opinions d'autres penseurs ce qu'il y a de juste.