vendredi 31 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : Lanza a encore frappé, fort et juste !

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Vous rappellerai-je la devise ? Bien sûr que oui !

Non, non, non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.

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1. Les citations du jour. 

Dans son Principes et préceptes du retour à l'évidence (Editions Denoël, Paris, 1945), cette maxime qui porte le numéro CCLXXIX (page 138).

"Mépris des femmes : mesure exacte de l'inconséquence d'un homme.
Mépris des bêtes, de sa bestialité."

Et puis celle-ci, la CLXXVI (page 85).

"Je sais un grand homme qui n'aima pas de femme, [...] ne se reconnut pas de frère, ne se fit pas d'amis, ne crut jamais en Dieu : il aima son personnage, affirma son personnage en son oeuvre, assit son personnage dans la gloire. Sa gloire eut la couleur de l'incendie, son oeuvre eut la forme de la mort. Il ne laissa derrière lui que ruine, révolte, confusion, haine. Fut-il au moins damné à la mesure des maux qu'il apportait ? Je ne sais : à la fin, on découvrit qu'il n'était pas là. [...]."
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2. Commentaires.

Je n'aurai pas l'impudence de commenter ces maximes. Elles se suffisent à elles-mêmes et elles évoquent bien l'actualité.

Je signale simplement que Menton Pointu se conduit vis-à-vis de Béatrice BOURGES d'une manière ignoble. Ce petit homme ne se contient plus et utilise la violence d'état à la sauce totalitaire pour montrer qu'il est le chef. Le problème est qu'il est le chef de la police (pour combien de temps encore ?) mais pas des Français.

Exeat, Menton Pointu ! Et vite, avant que ça ne pète et qu'il n'ait du sang sur les mains. Il est aveugle, il est sourd. 
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3. Infos sur la Résistance.

Monsieur Hollande à STRASBOURG.



Je reconnais mon cher Palais Universitaire, Place de l'université.




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La Manif Pour Tous aura lieu le 2 février à PARIS, à LYON et à....


Bruxelles, Budapest, Luxembourg, Madrid, Riga, Rome, Varsovie (et même Buenos Aires, Taïwan).

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31 janvier : accueil de Jean-Marc Ayrault à Saint-Herblain (44)

Vendredi Jean Marc Ayrault vient à Saint-Herblain, au "Sillon de Bretagne" afin d'inaugurer la rénovation de l'immeuble dans lequel il a vécu il y a fort fort longtemps.
Rendez-vous donc à 16h00 en face du 29 boulevard des Thébaudiere.
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Beatrice BOURGES est bien gardée par la police de Menton Pointu.


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jeudi 30 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : La Manif Pour Tous

Et commençons par notre devise :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

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1. Les citations du jour.

Prenez le temps, je vous en supplie, de lire attentivement ces citations, pour en extraire le suc nourricier, la sagesse immémoriale de l'humanité, celle que nos fous de gouvernants veut faire disparaître de nos consciences en utilisant la manipulation étatique, médiatique et "culturelle"

Aujourd'hui encore, voici en effet deux citations pour le prix d'une. Et pour commencer, un petit extrait tiré d'un petit opuscule du délicieux Pierre RABHI. Déjà j'avais eu l'occasion de vous parler de son livre à tous égards remarquables Vers une sobriété heureuse. Le nouvel ouvrage, très dense, porte un titre poétique : La part du colibri. L'espèce humaine face à son devenir (Collection Aube poche essai, dirigée par Jean VIARD. Editions de l'Aube, La Tour d'Aigue, 2011.) Vous allez voir que cette réflexion met bien le doigt sur la blessure du siècle, l'enfermement sur soi.

"Par ailleurs, l'idéologie prétendait qu'avec la science et la technique, les êtres humains allaient être libérés. Or, l'observation des faits nous montre que l'itinéraire de vie d'un être humain DANS LA MODERNITE est fait d'enfermements successifs : de la maternelle à l'université, il est enfermé : les jeunes appellent ça "le bahut" ; les femmes et les hommes en activité disent travailler dans des "boîtes", petites ou grandes ; les jeunes s'amusent en "boîte" et y vont dans leur "caisse". Ensuite vous avez la boîte où l'on stocke les vieux avant la dernière boîte que je vous laisse deviner. Cela peut paraître caricatural mais révélateur d'un fait objectif. Comment ne pas voir avec ce programme d'existence, une forme d'aliénation de la personne. [...]"

Et du trop tôt disparu André FROSSARD, dans Le parti de Dieu. Lettre aux évêques (Fayard, Paris, 1992), ceci qui rentre en consonance avec ce que dit Pierre :

"[...], le siècle des Lumières a éteint le ciel. Il a institué la raison en légataire universelle, et déshérité la foi.
La raison a dit aux hommes : je saurai tout, j'appellerai 'science' toute connaissance qui s'inscrira dans mes limites, 'ignorance' ou 'superstition' tout le reste ; et les hommes lui ont fait une confiance plus grande que celle qu'ils accordaient la veille encore à la religion ; la raison s'est targuée de tout comprendre, et elle ne se comprend pas elle-même ; la science nous a promis d'expliquer l'univers, et elle n'entend même pas la question, qui n'est pas de savoir comment fonctionnent les molécules, mais par quel sortilège elles s'assemblent pour composer ces êtres divers, du plus simple à ce vivant complexe qui ne sait plus très bien AUJOURD'HUI s'il est la conscience de l'univers, comme semble l'indiquer le silence des galaxies, ou un ver tortillé de vaines inquiétudes sur une croûte de fromage. Situation ambiguë, DONT IL N'EST PAS PRES DE SORTIR.
La raison n'a tenu aucune de ses promesses. Elle n'a apaisé aucune des angoisses qui tourmentent les coeurs depuis le commencement des temps ; elle a substitué à ce qu'elle appelait la 'superstition' une crainte révérentielle des sciences exactes, inexactes ou conjecturales qui interdit au commun des mortels de se poser la question 'pourquoi', décrétée hérésie par la sainte inquisition des sciences exactes, inexactes ou conjecturales. Elle a construit sur le terrain confisqué à la religion de monstrueuses idéologie qui ont fait périr les êtres humains par millions avant de disparaître dans le feu ou de s'évanouir dans les airs : la raison déraisonne sans la foi, telle est la leçon la plus claire du siècle.
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2. Commentaires.

Que des auteurs aussi différents aboutissent aux mêmes conclusions avec des mots analogues (science, idéologie, modernité) n'est pas un hasard. La raison égarée aboutit à nous faire croire que deux hommes ou deux femmes peuvent se "marier", fonder une  "famille", en payant le cas échéant la location du ventre d'une pauvre femme, obligée de porter un enfant pour le compte d'un tiers si elle veut survivre. Elle aboutit à trouver équitable la revendication à l'avortement, sans autre cause pour réaliser ce crime que l'exercice de sa liberté, de son autonomie et de son plaisir. Elle conduit à faire croire que l'on choisit d'être un homme ou une femme indépendamment de son sexe biologique. Elle professe et proclame qu'il n'y a rien au-dessus de liberté confondue avec la réalisation de tous les désirs, et enlève à l'homme la dignité d'être responsable. La raison sans la foi est devenue folle.
Le temps est venu, me semble-t-il que les chrétiens, tous les chrétiens, s'opposent publiquement à ce dévoiement. La "raison" de monsieur PEILLON (voir les citations de ce pseudo agrégé dans un de mes récents billets) relève des sciences conjecturales qui, dans le cas d'espèce, consistent à croire qu'imaginer le bien des autres (à leur place) aboutit à le réaliser (cf.  le texte de Pierre RABHI). Les raisons de Menton Pointu ne sont pas moins obscures. Car leur raison n'est jamais qu'une forme de "croyances" infiniment moins assurées que la foi des chrétiens, laquelle est d'un tout autre ordre. Leurs croyances est de type maçonnique. Nul ne leur conteste le droit d'y adhérer. Mais il serait plus honnête de le dire tout haut et publiquement.
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3. Infos sur la Résistance (via le salon beige).
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30 janvier : accueil de François Hollande à Strasbourg.

François Hollande sera à Strasbourg jeudi matin et nous irons l’accueillir dans la bonne humeur avec nos drapeaux, nos sweats et nos sifflets pour lui signifier qu’il peut compter sur nous dimanche à Paris !
RDV à partir de 10h45 devant le Palais Universitaire (François Hollande y est attendu pour 11h10).
Je regrette infiniment de ne plus habiter cette si belle ville pour saluer François le minuscule. Je sais que j'ai des amis alsaciens qui lisent mes billets. Qu'ils se bougent !
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La Manif Pour Tous à LUXEMBOURG.

Rassemblement familial et festif le dimanche 2 février de 15h à 17h, au Kinnékswiss, grande esplanade verte située à deux pas des Glacis. Au programme :
  • 15h-16h : Famillathlon pour les « sportifs » de tous âges et ateliers d’argumentation pour les « intellectuels »
  • 16h-16h15 : Discours sur le sens et la portée de notre engagement.
  • 16h15 – 17h : « Vin et chocolat chauds pour tous » « tirés du sac ».
  • Au-delà, pour les volontaires, Veilleurs Debouts - Sentinelles
Merci de venir : avec des drapeaux de vos pays pour marquer la dimension européenne de l'événement des tenues colorées, des ballons, des banderoles au couleur bleu et rose des thermos de vin et chocolat chauds à partager. Les meilleurs seront primés !
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2 février : manifestation LMPT à BEYROUTH.

Manifestation dimanche 2 février devant l'Ambassade de France à Beyrouth à 16h.
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1er février : accueil de Marisol Touraine à PARIS. 

L’association CILA organise un colloque le samedi 1 février de 9h à 17h30autour « du Poids du corps à l’adolescence ». Ce colloque sera introduit par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé et Didier Lauru, président du CILA.
Rendez-vous à l’Espace Reuilly, 21 rue Hénard à Paris.
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Le drapeau 600 à LILLE.




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Les Sentinelles/Veilleurs debout à BONDY.

-Les Veilleurs de la Réunion.


mercredi 29 janvier 2014

Quand la presse désinforme : le cas de monsieur Gilles Bouleau et de TF1.

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Jamais notre devise n'a été plus justifiée :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

1. Les citations du jour.

Le style de l'auteur des textes que je vais vous citer n'a qu'un très lointain rapport avec celui de PROUST. Ils sont l'oeuvre de monsieur PEILLON.

« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »

« Nous voulons changer les mentalités des jeunes… la révolution française n’est pas finie, c’est à l’école de l’achever… »

« Il s’agit de forger une religion qui soit, non seulement plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force de séduction, de persuasion, d’adhésion que lui… »

« L’école est un instrument de la religion laïque…c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin… »

« L’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses tables de la loi… »

« Il y a un infini flottant dans l’âme de l’enfant et l’éducation se fixe pour tâche de lui donner une forme… »

« La laïcité n’est pas la neutralité, la simple tolérance…mais un ensemble de valeurs et qui va jusqu’au bout, qui demande aussi le socialisme… »

« Il faut s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités afin de lutter contre les préjugés liés à l’identité du genre… »


Si je vous cite ces textes abominables dans leur totalitarisme sec et dépourvu de la moindre compréhension de la réalité, c'est pour la raison suivante. Monsieur Gilles BOULEAU, le présentateur du journal télévisé de TF1 s'est fait le relais (sur l'ordre de sa hiérarchie ?) de la contre-offensive de monsieur PEILLON destinée à bloquer l'initiative de Farida BELGHOUL. Il a osé parler, je cite "d'une certaine Farida BELGHOUL" qui dit-il "après avoir été proche de l'extrême-gauche est passée à l'extrême-droite". Il a parlé de rumeurs et de mensonges sur lesquels s'appuierait l'initiative de cette femme courageuse et nous avons eu droit à une séquence visuelle, où l'on voyait monsieur PEILLON, justement, dénoncer les "mensonges" dont on accablerait son oeuvre parfaitement totalitaire.  Pour faire bonne mesure, dans une autre séquence, il nous a été montré deux mamans de MEAUX, d'origine maghrébine, qui ont effectivement suivi la consigne de Farida, et une autre, également maghrébine, qui ne l'a pas fait. Le tout est destiné à nous prouver que ce sont les fidèles musulmans qui font écran à la descente de la lumière peillonienne sur leur progéniture. C'est une honte, une véritable honte. J'avais un peu d'estime pour monsieur BOULEAU, je n'ai plus que de la pitié. Il s'en fout, certes. Il a les fesses posées pour longtemps sur le fauteuil doré du présentateur vedette. Mais comme je ne suis pas seul, je vous invite à ne plus regarder les télévisions françaises.

Les musulmans sincères sont des gens qui ont la foi, eux, et croient à une transcendance qui dépasse la pauvre condition humaine, à la différence des laïcards qui sont blasés de tout. Et ces croyants, au moins, ne sont pas lâches. Monsieur Gilles BOULEAU a menti, sans doute parce qu'il n'a pas pu ou voulu se renseigner. Pour le mettre au parfum, je mets, en commentaire, l'article fort documenté, publié par le Salon beige.
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2. Commentaires du salon beige.

(Je prie mes confrères blogueurs du salon Beige d'excuser le pillage dont ils sont les victimes de ma part !). Le menteur, c'est monsieur PEILLON. On le dit agrégé, ce qui est inexact. On le dit philosophe, ce qui l'est tout autant : il est idéologue, rien qu'idéologue, mais au moins, il dit ce qu'il pense et ne fait pas mystère de ses intentions. 

"Inquiet de l'écho reçu par l'initiative de Farida Belghoul invitant les parents à retirer leurs enfants de l'école un jour par mois pour protester contre l'enseignement de la théorie du genre, Vincent Peillon a lancé aujourd'hui une contre-offensive médiatique, pour stopper ce qu'il appelle une "rumeur mensongère".
"On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.
Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :
  • Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
  • L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.
  • La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.
  • La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : «  que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !
  • La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.
  • Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".
Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.
Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques."
Deux moyens d'action :
  • Continuer de signer la pétition de l'Observatoire de la théorie du genre demandant la fin du programme ABCD de l'égalité.
  • Vous joindre à l'initiative de Farida Belghoul en retirant votre enfant de l'école un jour par mois Tous les renseignements sur ce site ou surFacebook. En Ile de France, dans le département de l'Oise, à Vernon, ainsi qu'à Metz, à Nancy et à Nantes la journée de retrait est prévue le lundi 27 janvier."
Monsieur PEILLON, un jour, aura des comptes à rendre aux Français. Il n'a pas bien pris la mesure de la résistance et du réel mépris dans lequel le plongent nombre d'enseignants. Il les croit complices ; ils sont des spectateurs horrifiés de cette tentative de main-mise de l'Etat sur les enfants. (Je vous renvoie aux citations de ce monsieur.)
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3. Infos menues sur les actes de résistance.
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Accueil de Najat VALLAUD-BELKACEM à CHATEAU-THIERRY.


mardi 28 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : des infos supplémentaires, second billet du 28 janvier 2014

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Accueil de Najat Vallaud-Belkacem à Villiers le Bel

Elle y sera mardi 28 janvier à 10h50.
Et jeudi 30 janvier, à 10h, Najat Vallaud-Belkacem sera à Ecully (69), à l'EMLyon.
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220 gardés à vue relâchés

Il reste une trentaine de gardés à vue rue de l'Evangile.
Tous ceux qui ont été relâchés ont juste subi un... contrôle d'identité, ce qui est tout à fait illégal. Ils ont été retenus un peu moins de 24h, sans aucune raison valable. Ils ne font l'objet d'aucune poursuite.
Trois  journalistes, dont de 2 de LTL News avec carte de presse ont passé quasi  24  heures au Commissariat du 5eme en garde à vue. Ils ont été libéré ce jour vers 17 heures.
D'après la protection civile, cette manifestation a même été "très calme".

Nouvelles de la Résistance : diverses notules

Et comme d'habitude, la devise

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

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1. La citation du jour.

En 1913, un certain JUNIUS écrivait un billet qui mentionnait ceci :

"... Le Parlement allemand va être saisi d'un projet de loi 'relatif', écrit un de ses partisans français, à l'organisation juridique et scientifique de l'Euthanasie, ou mort heureuse. Il s'agirait d'assurer aux malades incurables, et sur leur demande, après examen médical légalement institué, le droit à une fin choisie par eux, à leur heure et sans agonie.
Ne vous indignez pas trop de ces paradoxes. souriez-en car la rédaction de cet exeat et ce ejiciat est du meilleur comique.
Dans cette horreur pour la souffrance, que traduit ce projet d'une euthanasie généralisée et pharmaceutique, ne voyez pas seulement la détente énervée de la fibre morale, cette lâcheté de la chair qui vous au plus dégradantes abdications les sociétés en décadence. Reconnaissez-y la haine profonde pour une religion, dont le plus intime effort a été justement de donner un sens à la souffrance. [...]."
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2. Commentaire.
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Maurice BARRES qui, dans ses Cahiers (Tome dixième, page 121), fait état de cet article, y réagit fortement, en déclarant qu'il en est épouvanté. Non pas qu'il approuve l'euthanasie, non pas qu'il en récuse l'origine profonde : celle de la haine des anticléricaux de l'époque pour les catholiques, mais simplement parce que la justification par la "souffrance rédemptrice" lui paraît être l'affirmation d'un homme heureux, pleine d'orgueil et "qui appelle le malheur". (Je n'ai pas donné la suite de l'article de JUNIUS qui tartine en effet sur cette explication que je trouve, moi aussi, répugnante.)
Il faut l'affirmer bien fort : non, la souffrance n'est pas rédemptrice. Un Seul a souffert pour tous en vue de la rédemption, et non de manière sacrificielle, mais parce que sa prédication ne pouvait pas avoir d'autre issue que la mort. On ne s'attaque pas impunément aux puissants. On ne dénonce pas leurs prévarications, leur injustice, leurs exactions et le mépris qu'ils professent pour les pauvres, sans en supporter les conséquences. Il avait dit la vérité ! Il devait être exécuté.
Si l'euthanasie est inacceptable, ce n'est pas parce que la souffrance est rédemptrice. C'est, d'une part,parce que s'y résigner, c'est accepter que la recherche médicale soit impuissante à changer quoi que ce soit aux maladies et à la douleur et donc tarir les efforts multiséculaires de l'humanité pour les faire reculer, c'est d'autre part ignorer que la médecine actuelle a les moyens de calmer la souffrance, voire de la supprimer, c'est enfin et surtout parce que choisir le temps de sa mort, c'est se mettre à la place de Dieu. L'homme est fait pour la vie, non pour la mort. Certes, on n'empêchera jamais le suicide, et il faut être bien orgueilleux, en effet, et bien peu compatissant pour juger ceux de nos congénères qui y ont eu recours. Mais faire une loi pour rendre légal le concours de médecins au suicide, c'est ne rien comprendre à la médecine et à la recherche médicale. L'Académie de médecine a là-dessus, élaboré un texte dépourvu de toute ambiguïté.
Notons simplement que l'article de JUNIUS date de 1913, et que les loges maçonniques à l'origine de ces lois dites sociétales n'ont jamais renoncer à inspirer la politique française. La preuve, c'est qu'un siècle après, elles y reviennent.
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3. Informations utiles, édifiantes et précieuses.
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Manu le Petit dit "Menton Pointu" risque gros ; (révélation de Médiapart : vidéo).

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Uj7YXU1aPV4

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Témoignage d'un journaliste sur les incidents du 26 janvier Place Vauban (via le Salon beige).

"Paris, 26 janvier : 250 personnes en garde à vue. Comment la police en est-elle venue à opérer des arrestations massives après une manifestation autorisée ? Enquête d'un journaliste qui a eu le tort d'oublier sa carte de presse...
 « C'est une rafle ». L'officier de police qui marche dans le couloir du commissariat ne mâche pas ses mots. Il fait écho à plusieurs agents croisés avant lui, qui ne trouvaient d'autres termes pour désigner l'arrestation massive survenue hier, dans le 7ème arrondissement de Paris. Dimanche soir, près de deux-cents cinquante personnes ont été interpellées, fouillées puis placées en garde à vue pour une nuit ou plus, suite à la manifestation organisée par le collectif "Jour de colère". Pour combien de condamnations ? On ne le sait encore.
 Dimanche, 17 h 30, à l'arrivée de la manifestation.
Les organisateurs n'ont pas fini de crier leurs revendications au micro que, au loin, des dizaines de cars de CRS sont prêts à intervenir. Toutes les issues menant à la place Vauban, où se trouvent l'estrade et la sono, sont bouclées. Pour y parvenir, on est obligé de palabrer devant un barrage de CRS. Sur scène, les intervenants égrènent leurs reproches et demandent la démission du gouvernement. Béatrice Bourges, du "Printemps français", annonce un « jeûne ». Une partie de la foule présente - quelques dizaines de milliers de personnes - commence à se disperser. La journée explosive qu'attendaient certains observateurs n'a pas eu lieu.
Très vite, quelques pétards éclatent. Un fumigène est allumé. Une trentaine d'ultras tentent d'enflammer la soirée [des témoignages faisant état d'agents provocateurs déguisés commencent à circuler sur le net - NDLR]. Mais la pluie tombe, il n'y a plus grande affluence et l'ambiance est à la discussion. Jets de gros pétards et (sans doute) de quelques bouteilles constitueront l'essentiel des échauffourées, qui dureront une grosse demi-heure. Les agitateurs, peu nombreux, sont concentrés sur un seul barrage de police. Quelques barrières mobiles sont déplacées. A cinquante mètres de là, un vendeur ambulant de sandwiches continue de faire tourner ses saucisses. Des sorties violentes d'agents en civil ramènent définitivement le calme.
L'étau impressionnant de CRS se referme sur ceux qui n'ont pu ou n'ont pas osé sortir de la place. « Pu..., c'est quoi ce guet-apens ?! », s'exclame un manifestant quand il découvre qu'il est encerclé. La soirée ne fait que commencer..."
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Du site Jour de Colère.


Je signale à mes lecteurs que mesdames Béatrice BOURGES et Josyane DELCROIX qui faisaient la grève de la faim devant l'Assemblée Nationale ont été interpellées pour, tenez vous bien, "Manifestation non déclarée". On les a reconduites, manu militari, au mur de la paix. On n'a pas osé les coffrer. Quand je vous disais qu'il ne suffit pas d'avoir un menton pointu pour être un homme d'état, je ne pensais pas que Manu le Petit s'abaisserait à ces manoeuvres ridicules ! Mais qu'il règle d'abord ses affaires de soupçon de conflit d'intérêt avec son ex-épouse (voir vidéo citée plus haut)
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Il y a des journalistes courageux : voici leur photo.

Journalistes placés en garde à vue parce qu'ils filmaient les provocations policières le 26 mais à 18 h 08 (fin prévue et déclarée de la manifestation 18 heures). J'ai injustement commenté l'arrestation de ces journalistes en indiquant "arroseurs arrosés". Je leur présente mes excuses, les félicitent et les soutiens ; eux ce ne sont pas des collabos !

lundi 27 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : confusion des mots, mensonges et amalgames, deuxième billet du 27 janvier 2014

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D'abord la devise, bien sûr. PICARD de lignée, j'ai une certaine obstination et je ne céderai pas à la résignation ; mes ancêtres en ont vu d'autre.

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

1. La citation du jour.


Je feuilletais l'épais traité de MALEBRANCHE, intitulé Recherche de la vérité, que je venais de me procurer dans une excellente librairie [elle a du reste, a pris la responsabilité de rééditer (Editions Galerie de la Sorbonne) ce texte absolument ébouriffant (à en juger par la table des matières) en dépit de son titre austère], quand je suis tombé sur ce paragraphe. Il n'y a pas de hasard, il n'y a que de la providence.

"Il y a donc des esprits de deux sortes : les uns remarquent aisément les différences des choses, et ce sont les bons esprits ; les autres imaginent et supposent de la ressemblance entre elles, et ce sont les esprits superficiels. Les premiers ont le cerveau propre à recevoir des traces nettes et distinctes des objets qu'ils considèrent ; et, parce qu'ils sont fort attentifs aux idées de ces traces, ils voient ces objets comme de près, et rien ne leur échappe. Mais les esprits superficiels n'en reçoivent que des traces faibles ou confuses ; ils ne les voient que comme en passant, de loin et fort confusément, de sorte qu'elles leur paraissent semblables, comme les visages de ceux que l'on regarde de trop loin, parce que l'esprit suppose toujours de la ressemblance et de l'égalité où il n'est pas obligé de reconnaître de différence et d'inégalité, pour les raisons que je dirai dans le troisième livre."



Portrait de Nicolas MALEBRANCHE.
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2. Commentaires.

(a) MALEBRANCHE est prêtre, oratorien, théologien et surtout philosophe. J'ai fait sa connaissance en lisant dans les Œuvres complètes, au tome XV, son Entretien d’un philosophe chrétien et d’un philosophe chinois sur l’existence et la nature de Dieu. Édité par André ROBINET. ("Bibliothèque des textes philosophiques". Directeur : Henri GOUHIER.) 3e édition. (Librairie Philosophique J. Vrin, Paris, 1986). Il y expose d'une manière lumineuse son argument ontologique et je doute fort qu'un esprit droit et ouvert n'y soit point sensible, quand bien même, pour des raisons très estimables et qui tiennent à l'exercice de la liberté, il ne pourrait y adhérer. MALEBRANCHE n'est guère enseigné dans les cours de philosophie. Il est catholique, prêtre, percutant et convaincant. Et bien qu'il soit un cartésien convaincu (ce qui me gêne un peu), il ne faut pas le mettre entre les mains de ces jeunes gens et jeunes filles que l'on veut tout entier pour l'Etat et la République.
(b) Ce qui  vaut aux journalistes d'être traités par le peuple de collabos est justement ce que reproche MALEBRANCHE aux esprits superficiels.
En voici deux exemples. 
Ces esprits superficiels n'ont cessé d'appeler madame Valérie TRIERWEILER la Première Dame de France, feignant de voir en elle l'équivalent d'une Michelle OBAMA ou de tout autre épouse d'un chef d'Etat, jusqu'à la conclusion que l'on sait. Ils n'ont pas vu la différence d'avec une épouse et l'ont assimilée à ce qu'elle n'était pas. On peut concevoir que si monsieur HOLLANDE avait vu, lui, la différence, tout en la considérant comme sa compagne, il n'aurait pas pris le risque de l'installer à l'Elysée. En réalité, d'ailleurs, sa liaison avec mademoiselle GAYET était déjà établie, quand il a pris cette décision. Il y a ici un triple témoignage de superficialité, celle des journalistes et médias divers, celle de monsieur HOLLANDE,  et celle de madame TRIERWEILER qui s'est assimilée à ce qu'elle n'était pas. Je dois signaler ici, du reste, la seule réaction digne et compassionnelle envers celle-ci. Christine BOUTIN a dit, et je partage son point de vue : "Ce que vit Valérie TRIERWEILER est inhumain".
Les mêmes esprits superficiels (de Claire CHAZAL au Figaro en passant par France 3, France info et j'en passe) ont déclaré que les manifestants du Jour De Colère étaient des catholiques intégristes, et des opposants radicaux ou radicalisés, mettant tout le monde dans un panier unique qui me paraît définitivement percé. Mais comme si cette analyse n'était pas suffisamment superficielle, ils en ont rajouté en soulignant, ce qui est quand même assez paradoxal, que ce rassemblement était hétéroclite. Un bon esprit aurait utilisé le mot moins connoté d'hétérogène et il se serait demandé ce qui pouvait unir des gens aussi divers en âge, en condition sociale, des gens venus de la France entière. Si les journalistes l'avaient fait, ils auraient pu alors identifier trois motifs différents : le sentiment d'iniquité de traitement, le sentiment de mépris de l'élite en place (gauche, droite confondue), le déni de démocratie. En étant non pas loin, mais près, en interrogeant les manifestants en un nombre suffisant, ils auraient pu donner une image plus juste de la réalité. Seulement voilà, la foule criait "Journalistes ! Collabos !". C'est pas bon ça ! On n'en parle pas dans les journaux de ça ! C'est vrai hélas de presque tous les journalistes : ils sont les serviteurs zélés de ce régime. (Mettons-en quelques uns de côté : monsieur Nicolas DOZE ou monsieur BOURDIN, par exemple, ou Yves CALVI, dans des registres divers. Ces gens sont courageux et impartiaux) ! Petits esprits, petite culture, petite haine du peuple ! Tout est petit chez nombre de journaleux ! 
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3.Informations sur la Résistance

Jour de Colère : Vidéo.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KNXRJGeoHGM

Témoignages (via le Salon beige).

Gabrielle Cluzel était en colère hier, elle raconte :
"Dimanche, de la Bastille aux Invalides, c’était Jour de colère. Alors ils sont tous venus, la carpe et le lapin, de Sarcelles à Versailles, avec leur colère en bandoulière, sous une pluie assortie à leur humeur. 17.000 selon la police, 160.000 selon les organisateurs. Des organisateurs que personne ne connaît. Car aucun parti politique, aucun mouvement d’envergure, ni bonnets rouges ni LMPT, n’a appelé à manifester. Le succès n’en est que plus inattendu, déconcertant, inquiétant… À cette manif un peu foutraque, pas de « tenue correcte », ni de carton d’invitation exigé à l’entrée. On y vient dans son jus, comme on est, avec la pancarte qu’on s’est bricolée sur un coin de table. Suffit d’être en colère. C’est le principe.
Beaucoup de jeunes, énormément de jeunes. Derrière la banderole « lycéens et étudiants en colère », il y a les Hommen. Une trentaine de jeunes gens marchent symboliquement enchaînés par un homme casqué en scooter… Au-dessus de leur pantalon coloré, ils sont torse nu, certains grelottent, mais ils crient pour se tenir chaud. Dans la foule qui marche, les slogans sont souvent drôles, parfois graveleux, actualité oblige. Hasard de manif, des mères de familles cathos marchent derrière un « Pendant que la France part en c… Hollande promène les siennes ». Si vous croyez que ça dérange les petites dames… La respectabilité, le bon goût, l’impression que l’on va faire au 20 h sur les médias de bon aloi, on finit par s’en battre les roupettes, justement. Parce que quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on aura toujours tout faux. Parce que même en mettant un tutu rose, en faisant les pointes devant la caméra, en ayant l’air jeune, sympa, sexy et ouvert d’esprit, on sera toujours un facho. Parce que quand la maison brûle, on ne fait pas taire le p’tit gars qui crie « au feu » avec vous, sous prétexte qu’il mettrait ses coudes sur la table ou aurait fait une quenelle au lycée. [...]
À 18 h, l’ordre de dispersion est lancé. À 18 h 10, les forces de l’ordre bloquent les avenues donnant sur la place et balancent les premiers gaz lacrymogènes. Pour apaiser la colère, sans doute ? Les grands médias, eux, n’ont rien vu, rien entendu. Quelle manif ? Quelle colère ? Préfèrent parler du dîner de gala à Bombay de madame Trierweiler que du jeûne de madame Bourges."

Un témoin raconte la scène hier soir vers 18h :
"Quittant difficilement la manif par l'avenue de Villars, à hauteur du 12, au travers d'un barrage filtrant de CRS et gendarmes, j'ai vu et entendu un commandant arriver vers ce barrage et dire à ses hommes :"allez maintenant on y va !". Incroyable, car a ce moment, les intervenants étaient toujours en train de témoigner au micro et la foule les écoutait calmement.
Mais au même moment j'ai vu un groupe d'hommes en noir sans signes distinctifs, passer "amicalement"ce barrage policier, arriver au contact de la foule et se retourner pour attaquer fictivement les CRS..."
Si Valls condamne les violences, il peut s'en prendre à sa propre police. A moins que ce soit lui-même qui ait donné ces instructions. 

Nouvelles de la Résistance : complément sur la manifestation du Jour de Colère ! Journalistes ! Collabos !

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Manu le petit a du souci à se faire. Il ne suffit pas d'avoir le menton pointu pour faire croire qu'on a l'étoffe d'un homme d'état. Voilà comment cet ignoble (au sens étymologique du terme : dépourvu de toute noblesse) bonhomme a voulu faire tourner à la violence cette manifestation parfaitement pacifique, avec le concours des chefs de sa police (car les hommes de base nous sont plutôt sympathiques) et du sinistre Préfet BOUCAUT. Je vais apporter ici une précision qui  corrobore tout ce qui suit. Quand j'ai quitté hier la Place Vauban, à 16 h 45 environ, c'est pour pouvoir rédiger mon billet sur la manifestation, avant que les "Journalistes ! Collabos !" ne puissent commencer leur travail de désinformation. En prenant l'Avenue de Saxe pour rejoindre le métro aérien à la station Cambronne (changement à La Motte-Piquet-Grenelle, puis à Michel-Ange Auteuil ; arrivée Porte de saint Cloud à 17 h 30 exactement), j'ai vu tout au long de cette Avenue de nombreux policiers casqués, munis de leurs bouclier (j'ai même rigolé avec l'un d'eux en lui demandant pourquoi il n'avait pas de parapluie. Il m'a répondu qu'il pouvait s'abriter sous ledit bouclier lequel manifestement n'était pas celui de PALLAS-ATHENA). Il y avait de nombreux fourgons et véhicules de police dans les rues adjacentes, et les rues étaient interdites à la circulation piétonne dans la direction de l'Ecole militaire. Clairement, il s'agissait d'empêcher la foule de s'écouler normalement. J'ai vu aussi nombre de gradés, nerveux (j'insiste sur leur agitation), discuter dans leur téléphone ou radio de service avec je ne sais qui (Enfin, j'ai mon idée). Enfin, je signale ici, que je relate des faits parfaitement contrôlables. Du balai ! Manu ! Du balai ! Vous n'êtes qu'un médiocre ! Un très gros médiocre !
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Souricière de fin de manifestation : même des journalistes sont en garde à vue (via le Salon beige).

"Une manifestante me raconte :
"Avec mon mari, nous sommes allés à la manifestation Jour de Colère ; même si elle a avait un caractère grave, elles est restée calme et pacifique.  Nous sommes restés sur la place Vauban jusqu’à 18H00 jusqu’au dernier discours. Nous avions garé notre voiture à proximité immédiate de la place Vauban.  En voulant sortir du quartier avec notre voiture, nous nous sommes aperçus que le quartier avait été complètement bouclé en deux heures de temps.
Dans chaque rue avoisinante de la place Vauban, les CRS étaient nombreux, sur deux rangées, cachés dans l’ombre  et barraient chaque rue.  Impossible de sortir.  Nous étions dans l’impasse.  Lors d’un xème essai de sortie, nous avons vu tout d’un coup deux rangées de CRS armés jusqu’aux dent avancés vers nous.  Nous avons juste eu le temps de faire demi tour. Je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu se passer.
Pendant ce temps là, la foule pacifique qui voulait quitter à pied la place Vauban s’est retrouvée bloquée sur l’avenue de Villars et se sont fait ensuite encerclés par l’arrière par ces fameux CRS. Nous en avons été témoin.
C’était de la provocation pure à faire peur, à penser qu’en nous faisant peur, nous ne retournerions plus manifester.
Nous reviendrons ! En attendant, deux de nos grands enfants  nous ont confirmés par texto avoir été encerclés, ils sont en garde à vue actuellement. Peut-être aussi nous deux autres grands enfants que nous n’avons pas réussi encore à joindre.
Ils ne doivent pas être les seuls.
Quant aux journaux télévisés, c’est l’omerta totale ! le totalitarisme se confirme chaque jour un peu plus. Il va nous falloir résister de plus en plus."
Apparentés à des manifestants, des journalistes ont été placés en garde à vue. La police de Valls a visiblement reçu l'ordre de faire du chiffre (on parle de 250 interpellations) et non d'arrêter les auteurs de violence."
Journalistes ! Collabos ? Ou l'arroseur arrosé ?
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Communiqué de Jour de Colère.


Mise au point du Jour De Colère après les propos de Manuel Valls :
"Tandis que le ministre de l’intérieur Manuel Valls répand ses mensonges dans les médias, les organisateurs du Jour De Colère tiennent à apporter les mises au point suivantes. Jour De Colère condamne avec la plus grande fermeté les violences contre des manifestants pacifiques, commises par des provocateurs de la police, sans uniforme, agressant les forces de l’ordre elles-mêmes pour leur fournir un prétexte à la répression.
Les unités de maintien de l’ordre ont fait preuve d’une attitude extrêmement agressive et ultra provocatrice, usant, sans sommation, de tirs de flashball et de gaz lacrymogènes sur la foule. Le ministère de l’Intérieur prétend que des interpellations ont eu lieu, en un nombre toutefois infime au regard des 120.000 manifestants pacifiques et déterminés qui ont défilé cet après-midi dans Paris.
Selon les avocats du Jour De Colère, aucune de ces interpellations n’est actuellement confirmée, il s’agirait donc d’une provocation supplémentaire. Notre mode d’expression n’a jamais été celui de la violence, en témoigne la résolution annoncée lors de la manifestation d’exiger des parlementaires la mise en œuvre de la procédure de destitution du président de la République prévue par l’article 68 de la Constitution. Cet article confie aux parlementaires des deux assemblées réunis en Haute Cour de Justice la responsabilité de prononcer cette destitution en cas de manquement grave rendant impossible la poursuite du mandat. Toute la présidence de François Hollande depuis mai 2012 n’est qu’une suite de manquements, le Jour De Colère pose donc aujourd’hui un ultimatum à la représentation nationale.
Jour de Colère ne fait que commencer.
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Sur le site de France Info, ces images soigneusement sélectionnées en vue du mensonge.




Les auteurs de l'article, omettent de signaler que la foule unanime, indépendamment des opinions, effectivement diverses, a crié : "Journalistes  ! Collabos !". Mesdames JUDITH et MIMAUT qui ont rédigé ce reportage, en montrant d'une part la banderole des catholiques en colère, et celle des adeptes dieudonniques de la liberté d'expression (je puis témoigner qu'ils étaient fort peu nombreux), et en mitigeant le tout par la banderole du racket fiscal, entendent prouver la nature extrémiste de la manifestation. Et par ailleurs, elles soulignent avec délectation (je les vois se pourlécher les babines avec leur petite langue rose !) que plusieurs mouvements (les bonnets rouges de Bretagne ou encore le mouvement de Frigide BARJOT, L'Avenir pour tous), ont appelé leurs adhérents à ne pas manifester. Elle se fendent même, la manifestation étant passée, de reproduire le Tweet d'un certain Stéphane JOURDAIN, appelant les amis de Frigide BARJOT à ne pas manifester. Sauf que des bonnets rouges, il y en avait et beaucoup, et qu'il est impossible de savoir si les amis de Frigide ont suivi sa consigne. Journalistes ! Collabos ! 
Il est temps de nettoyer les écuries d'AUGIAS !
Ne parlons ni de l'AFP, ni de France 3, ni même de TF1 qui ont aussi, le premier honteusement minoré le nombre des manifestants, les seconds présenté cette manifestation comme celle d'intégristes catholiques. Au point qu'un de mes amis m'a envoyé un SMS désespéré pour me signaler ce mensonge. Qu'il se rassure, la vérité fait son chemin.
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Vous qui passez par le chemin, avez-vous déjà vu douleur semblable à la nôtre ?

Du salon beige, cette vidéo montrant comment on procède à  l'avortement d'un embryon de 6-7 semaines, en Colombie.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ujuO8PmmlgY

Béatrice BOURGE commence une grève de la faim au Mur de la Paix.


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Des photos qui ne mentent pas (via le  Salon beige).

Les Hommens au Jour de Colère.





Au moins, on sait ce que l'on y gagne ! Je suis assez d'accord avec ce mode de désignation des responsables politiques. Je préfère avoir comme Président un menuisier ou un plombier qui savent ce qu'est un bilan ou un compte de trésorerie, qu'un énarque mou (enfin relativement mou), et comme ministre du travail, un agriculteur qui connaît le prix de la sueur et de la douleur physique, qu'un politicien professionnel ou un menteur patenté.

dimanche 26 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : mon parcours avec les manifestants

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Il est 17 h 38 au moment où je commence à rédiger ce billet, avant que les journaux officiels de la bienpensance n'assaisonnent la journée de leur vinaigre hargneux et condescendants. Tout d'abord, des photos de quelques banderoles, des photos que j'ai trouvées sur le site du salon beige, comme toujours.







Il s'agit-là d'un échantillon. J'en ai vu d'autres, Place de la Bastille. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de les noter toutes. Une, pourtant, à retenu mon attention alors que nous étions Boulevard des Invalides et que j'avais presque remonté la totalité du cortège. Elle était portée par des jeunes gens et jeunes filles, représentant les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants qui "refusent d'être des cobayes".
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Voici un petit récit, croqué sur le vif, de ce que j'ai vu et entendu. J'ai quitté la Porte de Saint-Cloud à 13 h 30. Arrivé à la Gare d'Austerlitz à 14 h, je suis sorti par la sortie indiquée "Boulevard de l'Hôpital". Le dispositif policier était relativement discret. Quelques véhicules de CRS étaient garés le long des trottoirs du quai d'Austerlitz, tandis que la chaussée longeant la Seine en direction du centre de Paris était interdite à la circulation. J'ai traversé le Pont d'Austerlitz et j'ai noté que des CRS, par groupes de 2 jalonnaient le parcours qui mène à la Place de la Bastille (Carrefour de l'Avenue Ledru-Rollin, notamment et entrée du Boulevard de la Bastille). Le cortège avait déjà démarré quand j'y suis arrivé, et avait parcouru environ le tiers du Boulevard de la Bastille. La Place était noire de monde. Je me suis mis derrière la banderole des catholiques en colères. J'ai noté que du côté de la Place donnant sur le bassin de l'Arsenal, il y avait un groupe de jeunes dont je n'ai pu reconnaître l'affiliation mais qui me semblaient déterminés dans leur opposition.
Je suis allé de groupe en groupe, en remontant progressivement vers la tête du cortège. Voici ce que j'ai remarqué. 
(a) D'abord, de manière anecdotique, des faits menus mais révélateurs : une petite bonne femme d'origine asiatique, sans doute vietnamienne, portait une pancarte ainsi libellée : "Mes ancêtres n'étaient pas des Gaulois ; ceux de mes petits enfants le seront". Manifestement, elle voulait signifier son attachement à la patrie où elle a choisi de vivre. Un grand monsieur porte un chapeau à grelot, comme en portaient jadis les fous du roi ; je note quantité de personnes portant des bonnets rouges, ou des bonnets d'un rose vif, sans doute parce qu'il ne leur a pas été possible de trouver chez Armor Lux des bonnets de la couleur idoine. Il y a des joueurs de tambour ; un manifestant souffle à tue-tête dans une corne de brume. Au 156 Boulevard Montparnasse, perché sur son balcon du 5ème étage, un homme fait un doigt d'honneur aux manifestants, tandis que 50 m plus loin, côté impair, un autre parisien fait, lui, un bras d'honneur. Sinon, les badauds à leurs fenêtres - ils ne sont moins nombreux que d'habitude, car il pleut à verse - nous encouragent, nous saluent, nous applaudissent. Des supporteurs de Dieudonné se baladent avec un ananas à la main (Boulevard Saint-Marcel), l'un d'eux, dans la foule a fiché le fruit défendu au sommet d'une hampe en bois. Voilà pour l'anecdote. 
(b) Il est intéressant de remarquer que de très nombreux manifestants brandissaient des drapeaux français (environ un sur trois) ; quelques drapeaux de La Manif Pour Tous aussi, et un très grand nombre de drapeaux des provinces (Orléanais, Lyonnais, par exemple) ou de villes. J'ai même vu un manifestant avec un drapeau de la CGT. J'ai rencontré un jeune manifestant qui venait de Nancy et avait bien l'intention de revenir le 2 février.
(c) Quelques mots sur les slogans : Hollande démission ! Hollande casse-toi ! Hollande en prison ! Hollande, salaud le peuple aura ta peau ! (Et même Hollande guillotine ! ce qui, tout de même, me paraît très excessif), Taubira casse-toi ! Valls démission ! Valls en prison ! Le bordel à l'Elysée ! Journalistes collabos ! Les slogans criés avec le plus de vigueur et d'unanimité étaient, dans l'ordre décroissant de fréquence, mais à fréquence élevée : Hollande démission ! Journalistes collabos ! prononcés l'un et l'autre avec une vigueur et une unanimité qui devraient faire réfléchir les serviteurs de l'homme au casque nocturne ou les folliculaires qui lui cirent les pompes. Je vous affirme qu'il y avait là quelque chose à la fois d'impressionnant et gros d'un futur agité que je n'hésite pas à qualifier de révolutionnaire. Venait ensuite le slogan sur Manu le petit, un peu moins fréquemment repris. De temps en temps, une Marseillaise.
(d) Dans un article publié sur le site du Figaro, un journaliste de ce quotidien pourtant d'opposition, semblait ne pas accorder beaucoup d'avenir à un mouvement qui lui paraît hétéroclite. N'importe quel esprit ouvert et critique n'aurait pas réagi de cette manière ; il se serait interrogé. Comment se fait-il que des mouvements d'inspiration si diverses, aux revendications multiples se retrouvent dans un tel mouvement de colère  En discutant dans la foule avec les uns ou les autres, j'ai noté une exaspération que je n'avais jamais ressentie dans les manifestations antérieures auxquelles j'ai participé. Il y a à cela trois raisons majeures : le sentiment d'injustice, le sentiment que le peuple est méprisé par les élites, toutes les élites, et le sentiment d'un déni de démocratie. Ce ne sont pas là des motifs anodins. Très clairement, si les choses ne changent pas très rapidement, "ça va péter" comme l'ont chanté sur l'air de "On est en finale, on est en finale" une trentaine de jeunes repris en choeur par les manifestants qui les entouraient.
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Ce que je n'ai pas dit, c'est qu'il a plu à verse, que cette pluie n'a pas cessé (la tête du cortège est arrivée Place Vauban à 16 h 35), mais qu'elle n'a pas découragé les manifestants dont un grand nombre se sont agrégés au cortège alors qu'il cheminait vers la Place Vauban.
Je retiens de cette manifestation (dont il m'est impossible de dire l'ampleur ; j'ai compté, Boulevard de la Bastille des rangées de 7 personnes (sur la chaussée ; je n'ai pas compté les nombreux manifestants qui arpentaient les trottoirs en faisant des sauts de puce d'auvents de bars à porches abrités), avec une dizaine de rangées sur 15 mètres environ. Il y a 1 km de la Place de la Bastille au Pont d'Austerlitz ; 70 personnes tous les 15 mètres, 700 sur 150 mètres, voilà qui fait 5000 personnes au bas mot pour la têtes du cortège, alors que la Place était encore noire de monde.
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Je n'ai pas assisté aux discours des organisateurs. J'ai quitté la Place Vauban vers 16 h 45. La foule des manifestants continuaient d'affluer. Vous verrez que monsieur BOUCAUT évaluera cette foule à quelques centaines de personnes ! Monsieur BOUCAUT le sinistre ! Monsieur BOUCAUT qui fait fermer les stations Champs-Elysées et Miromesnil, de peur que celui qui l'a chargé de sa protection ne se voit conspuer sous les balcons du Palais par nous qui sommes le peuple français, un palais où désormais son lit est vide.

Nouvelles de la Résistance : Manuel Valls doit se taire ou démissionner.

En ce Jour de la Colère, et pour ceux de mes lecteurs qui ont décidé d'y participer comme pour les autres, la devise toujours ! (et aussi une carte du parcours de la manifestation de ce jours) :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

Je renonce pour le  premier billet de ce jour à la formule ternaire habituelle de la citation, du commentaire et des informations sur la résistance, pour emprunter une manière plus directe. Voilà la carte du parcours pour commencer.


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Pendant que François le minuscule fait des mamours à l'évêque de Rome, Manu le Petit, Manuel GAZ ou Manuel VALLS, comme vous voulez, se permet de qualifier les opposants aux lois sociétales socialistes "d'intégristes de l'ultradroite catholique". Mais quand il a fait interdire dans les conditions que l'on sait le spectacle de Dieudonné, les partisans de "l'humoriste" ont-ils traité le ministre de suppôt du sionisme après qu'il eut invoqué publiquement son attachement à ISRAËL à travers son épouse, de confession israélite, pour justifier son recours en référé ? Manuel VALLS doit se taire ou partir ou (chose improbable) présenter ses excuses à ses concitoyens catholiques.

Je redis ici que pendant plus de quatre ans j'ai été bénévole dans une association d'accueil de séropositifs, le plus souvent homosexuels, et qu'il ne m'est jamais venu à l'idée de les condamner, de les juger ou de les mépriser. Je les ai aimés comme des amis. J'ai démissionné de ma fonction de bénévole, quand un des accueillis que je considérai effectivement comme un grand ami, un homme très cultivé et d'une rare intelligence, a osé dire que j'étais homophobe parce que je m'opposais au mariage des personnes de même sexe. J'ajoute que parmi les dizaines d'accueillis, il est l'un des deux seuls à avoir exprimé son accord avec cette loi,  en invoquant l'égalité des droits. Je ne me suis pas encore remis de cette accusation injuste, et si j'ai pardonné à mon accusateur, je ne puis effacer de mon coeur l'injuste blessure qu'il m'a infligée. Je ne suis pas un intégriste, je ne suis pas un membre de l'ultradroite catholique (qualificatif purement idéologique et qui n'a aucun autre contenu réel que celui d'être un mot sonore et creux), je m'efforce de prendre la parole de Dieu au sérieux, sans toujours y parvenir, hélas ! Et je reviendrai sur ce que cette profession de foi signifie pour moi.
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Le Salon beige et l'Observatoire de la Christianophobie communique :

Vous pouvez signer cette lettre si vous l'approuvez. Le lien est actif.


Appel au Président après l'attaque de Valls contre les catholiques

Monsieur le Président,
Nous avons pris connaissance avec stupeur et indignation des propos de M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, appelant, dans le cadre d’un colloque sur la laïcité à l’Assemblée nationale le 22 janvier, à stopper les « intégristes de l’ultradroite catholique ».
S’il s’agissait de criminels ou de délinquants, si l’on pouvait prouver qu’il y avait en France une droite catholique violente, voire terroriste, le ministre de l’Intérieur serait, bien entendu, dans son rôle. Mais, selon le quotidien Le Monde, cette fantomatique « menace » se serait révélée aux dires de M. Valls lors des récents débats sur le mariage homosexuel ou sur l’avortement.
Doit-on en déduire que, pour le ministre de l’Intérieur – qui  devrait être, sous votre autorité,  l’un des principaux garants de la liberté de conscience –, la « laïcité » exige d’être favorable au massacre des enfants à naître ou à la privation délibérée de père ou de mère pour de malheureux enfants devenus les jouets du désir des adultes ?
Oui, Monsieur le Président, nous reconnaissons volontiers voir dans l’avortement un drame plutôt qu’un droit et avoir combattu la loi Taubira. La plupart d’entre nous l’ont fait – le font et le feront encore et encore – par fidélité à leurs convictions religieuses et à une Loi qui l’emporte sur toutes les lois humaines.
Mais nous contestons radicalement au ministre de l’Intérieur le droit de violer nos consciences et de nous imposer, non pas seulement des lois gravement contraires à notre foi, mais encore toute possibilité de les rejeter.
Cela n’est pas une saine laïcité. Cela s’appelle de l’intégrisme laïciste.
Entre une conception apaisée de la laïcité, favorable à l’expression publique des convictions religieuses, et cet intégrisme laïciste, vous seul, Monsieur le Président, avez encore le pouvoir de trancher, en tant que garant des institutions, mais aussi en tant que premier représentant d’une nation de plus en plus divisée, notamment par la faute d’oukases illégitimes venant des plus hautes autorités politiques.
Ces oukases font légitimement craindre aux catholiques d’être devenus quantité négligeable et méprisable dans leur propre pays. D’autant que les pouvoirs publics ne bougent pas le petit doigt pour réagir aux insultes, profanations et autres actes antichrétiens. Pire, votre gouvernement protège visiblement les groupuscules radicaux les plus manifestement antichrétiens, comme celui des Femen.
Nous vous demandons donc instamment, Monsieur le Président, de déclarer solennellement que la laïcité n’est pas, ne peut pas être, une religion de substitution, s’imposant de force aux convictions religieuses des citoyens. Nous vous demandons instamment de défendre solennellement notre liberté de conscience.
Dans l’attente de votre réponse, et assurés de notre droit à vivre sereinement en catholiques dans notre pays qui doit tant à notre religion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.
Guillaume de Thieulloy, directeur de L’Observatoire de la Christianophobie
Daniel Hamiche, rédacteur en chef de L’Observatoire de la Christianophobie