mercredi 30 août 2017

30 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. L'homme est fait pour l'infini pas pour la consommation !:

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Nous commençons un cycle (il sera assez court) avec Pascal BRUCKNER.
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Non, vous dis-je, vous seriné-je chaque jour depuis des années :

Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Nous en savons assez sur les autres pour nous méfier d’eux ou les ridiculiser, pas assez pour les aimer ou nous sentir solidaires de leurs épreuves. L’ouverture promise par la modernité – la possibilité merveilleuse de sortir du local, de la famille, du pays natal – se résout en un nouvel enfermement. Non pas élargissement de l’horizon, mais appréhension de l’horizon comme clôture. Nous voici condamnés en quelque sorte à partager le globe avec six milliards de nos congénères." [Texte intégral.]
In
Pascal BRUCKNER.
Misère de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis.
[Bernard] Grasset, Paris, 2002. (Page 35.)
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble que dans ce passage, BRUCKNER, sans le dire explicitement, fait allusion à la poignante mélancolie de l’homme à la recherche de l’infini, ou plus exactement à son désir d’infini. Notez qu’il parle d’ouverture « promise » par la modernité. Il n’affirme pas que cette ouverture soit effective. Voilà qui vient renforcer le ressentiment et, plus encore, le mouvement de la folle du logis qu’est l’imagination. Si c’est promis, c’est dû ! Mais qu’y a-t-il au-delà de l’horizon ?
L’infinité du désir se heurte à la limite de la condition humaine. L’idée que le progrès est infini ne fait que renforcer l’envie des masses humaines plongées dans la misère et qui réclament une place au banquet de la vie.
Il m’apparaît que cette conception erronée explique bien des déviations politiques, des errances, et surtout des impasses, dont on voit le tragique effet dans les migrations où tant d'êtres humains laissent la vie, les revendications quantitatives des salariés, le développement plein d’idiotie des voyages en de lointains pays alors que le voyageur ne connaît même pas les noms des rues qui donnent sur celle où lui-même habite. ("J'ai fait les Pyramides, le barrage d'Assouan, Le Sphinx, Philae, on a cru mourir de chaleur" dira l'adepte du Tour Operator !)
Non, le véritable voyage est un voyage intérieur. La véritable infinitude ne nous pas accessible autrement que par la médiation de Celui qui nous a révélé le Père (« Nul ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et ceux auxquels le Fils a bien voulu Le révéler. » L'homme n'est pas fait pour la consommation, il l'est pour la relation

Ce magnifique poème de Marc RUGGERI illustre à merveille le propos de ce jour. Je le remercie de m’avoir autorisé à le publier.

"Confesse-toi, ô monde, reconnais que ta lumière n’est que décombre
de l’obscur,
ta beauté, ferveur ignifuge,
ta parole, octroi du néant.
Tu meurtris le monde,ô monde,
en proclamant son absence.
Mais notre Dieu
est là dans le tabernacle brisé
dont l’émail rouge nous éclaire encore,
dans la fleur qui rompt le granit,
dans l’éternité sauvage qui nous arrache aux lois.
Ô Dieu saxifrage,
brise le monde
pour que le monde verdoie !"

Marc RUGGERI
Elévations sur notre temps (été 2017).
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Une vidéo de Natacha Polony

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Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.


Vite, il convient que les parents catholiques mettent leurs enfants dans une autre école ! Pas dans une école de lâches et de renégats.
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De cela, nous ne voulons pas, nous ne voulons plus, nous ne voudrons jamais !

Dehors ces barbares ! Qu’ils rentrent chez eux !

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Une afro-américaine qui a du bon sens et mérite d’être soutenue !

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Il n’y a rien à redire à l’analyse de cette avocate sur la question du porc dans les cantines des écoles publiques.


Mais nous demandons aux évêques d’exiger qu’il y ait du poisson servi dans les mêmes cantines, le mercredi des cendres, le vendredi saint et tous les vendredis de carême, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
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À propos de Mireille DARC


Bien évidemment, les médias stipendiés ne parlent pas de ce documentaire qui a changé la vie de notre Mireille. Qu’elle repose en paix dans les bras du Seigneur.
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Misère sexuelle, hypocrisie, et religion au Maroc.

Un livre subversif.






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mardi 29 août 2017

29 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Etroit est le chemin qui mène à la vie !

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Allons, encore quelques mètres avec notre cher Gustave.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté, laquelle a une certaine parenté avec l’aveuglement et l’individualisme !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Liberté. – Elle se conquiert non seulement contre la société, mais contre soi-même. Non seulement contre les tyrannies, mais contre les paresses et les séductions. Non seulement contre le climat qui l’opprime, mais contre celui qui semble l’épanouir. Et sa suprême victoire consiste à être vaincue, au terme d’un lucide et inexpiable combat, par une fidélité qu’elle a choisie et qu’elle a dépouillée peu à peu, au cours de la lutte, de toute trace de faiblesse, de mensonge et d’esclavage. Comme l’intelligence, comme la foi, la liberté n’atteint son but qu’en foulant aux pieds sa propre idolâtrie." (C. XXXI, 17.12.1960.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 59.)
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2. COMMENTAIRES.
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Ce texte, qui va clore le cycle consacré à celui que je tiens pour l'un des plus grands penseurs du XXe siècle, résume très exactement, et très douloureusement l’effort que réclame à lui-même l’homme qui désire être libre. Oh ! Voilà des choses qui avaient été dites il y a bien longtemps : "Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, il y en a peu qui le trouvent" (Matthieu 7, v. 14). Elles l’avaient été dans un contexte particulier, celui de la prédication du Royaume par Jésus. La liberté suppose du recul par rapport au monde ("Vous n’êtes pas du monde, vous êtes dans le monde"), une rentrée au plus profond de soi-même ("Le Royaume est au-dedans de vous"), une ascèse.
Voilà que je suis rentré dans la dernière partie de ma vie. Je n’ai jamais caché que j’ai eu le privilège d’une rencontre foudroyante avec le Fils. J’en étais bien indigne, mais je n’ai pas à savoir le pourquoi de ce choix. Comme tous mes contemporains mes congénères, je me sais pécheur. Je le suis, hélas.  Je chute, je trébuche, et je me relève péniblement, me souvenant que c'est le sens exact du mot grec qui signifie résurrection (Anastasis). J’ai dans la tête, dans le cœur, dans la mémoire, le Miserere du Roi David (Psaume 50). Je m’en recommande. Bientôt rendu à mon dernier souffle, je sais que je serai accueilli avec bienveillance, et que la seule question que le Fils, au visage plus blanc que neige, vêtu d’une tunique d’un blanc que les foulons les plus habiles ne pourraient obtenir, oui la seule question que le Fils me posera sera unique : "As-tu aimé ?"
Non je ne veux pas servir les idoles du fric, du clinquant, de la surface sociale, du sexe. Je préfère servir la vérité, et la vérité à un nom : Jésus.
Il convient de le servir, etiam in perilium. On peut me traiter de ringard, de réactionnaire, de vieux con. Je m’en moque. Simplement, je ne sais pas trop comment servir les pauvres, les malades, les laissés pour compte. Un chèque est un moyen un peu simpliste de s’acquitter de la dette que nous avons contractée, que j’ai contractée à leur égard. Il me semble que nous avons aussi le moyen du sourire, de la parole et de l’échange, à défaut d’avoir de la monnaie dans sa poche, pour donner à ces transparents de la vie l’épaisseur humaine à laquelle ils ont droit.
Je me permets de rajouter après avoir publié ce billet un texte superbe de Marc RUGGERI qui rentre en étrange consonance avec ce que dit THIBON :


Pourquoi ne nous enseigne-t-on plus
à parler au monde
dans la langue du ciel ?
La vérité, jadis magnifique,
convolait avec les nuages
pour ajointer notre âme
à ces moellons de lumière.

L’édifice céleste de certitude et de brume
nous portait à publier Ton Nom.
Elévations sur notre temps (été 2017)
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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C’est désormais le nouveau titre que je donnerai à cette section.
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La recherche incessante de Dieu par l’humanité !

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Excellente analyse des propos de monsieur MACRON sur l’hostilité supposée des Français pour les réformes.

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Faut-il que nous soyons aveugles pour ne pas voir cette réalité sordide qu’est le capitalisme financier ; il fonctionne pour le seul profit des banques et au détriment des citoyens !

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Il paraît que monsieur Antony BELLANGER est un « journaliste ».

Il faut prendre des précautions avec la vérité dit cet homme !


Je me marre aurait notre regretté COLUCHE ! 
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A propos d’Anne HIDALGO, Notre Drame de PARIS.

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Sur Valérie TRAITRESSE.

http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-libre-de-se-mettre-marche/?mc_cid=072114424b&mc_eid=70a17346c4

lundi 28 août 2017

28 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Quand la nécessité ne fait plus la loi !

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Gustave s’accroche à me basques, et par conséquent aux vôtres !
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La coïncidence de l’intérêt et du devoir — sur laquelle j’ai passé ma vie à attirer l’attention, et qui est le fondement des bonnes mœurs et des échanges sains — est en train de disparaître dans toutes les branches de l’activité. Et ceci pour deux raisons : la première est la multiplication de la possibilité de fraude, et la seconde l’anonymat des relations humaines. Même l’agriculture, qui était le dernier bastion de cette unité, est contaminée. Le paysan, dont l’intérêt et l’ambition n’avaient pas d’autre issue autrefois que de travailler plus et mieux, peut aujourd’hui tricher tant qu’il veut : la chimie lui fournit mille moyens d’augmenter sa production et son gain (engrais, poudre à faire pondre, aliments industriels, etc.) au détriment de la qualité de ses produits. Et comme il ne connaît pas ceux à qui il les vend, le scrupule pèse toujours moins pour lui que l’argent, même sous la forme de papier monnaie ! – Les hommes d’aujourd’hui ne valent pas moins, a priori, que les hommes d’autrefois, mais ce qui formait et conservait ces derniers, c’était la nécessité vitale d’accomplir correctement leur tâche, l’impossibilité physique de se soustraire à leur devoir moral. Désormais, les hommes sont acculés à ce dilemme : ou bien se dissoudre dans l’artifice et l’illusion, ou bien être héroïquement fidèles, par pure moralité, à des valeurs qui, jadis, leur étaient imposées par la nécessité." (C. XXIX, 21.11.1959.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 54.)
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2. COMMENTAIRES.
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Vous noterez que cette note inédite date de 1959. La France vient de rentrer dans la cinquième république. On est à une date charnière de la civilisation, une date où, effectivement, le progrès des artifices (qui est la définition opérationnelle du Progrès avec un P majuscule) a permis de disjoindre le devoir moral de la nécessité d’une vie morale. Gustave nous explique ça très bien, lui qui fut un vigneron helléniste et qui connaissait bien les cris que pousse une terre malmenée. On en revient toujours à cette idée que le monde moderne détruit les liens sociaux charnels entre des êtres humains concrets et les remplace par un monde virtuel, où il suffit d’être connecté pour se croire en relation.
Nous avons perdu l’idée qu’il y a une nécessité vitale à accomplir correctement son travail, puisqu’il nous est possible de nous soustraire aux exigences de la nécessité. Et c’est ainsi qu’un haut gradé de la police, responsable de la répression du trafic de drogue se trouve inculpé pour des faits qu’il était chargé de réprimer en raison de sa fonction.
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3. REVUE DE PRESSE.
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À propos du réel :


Si les musulmans ne comprennent pas qu’ils doivent s’adapter à leur pays d’accueil, ils risquent de se heurter à des réactions politiques et gouvernementales analogues à celle du gouvernement tchèque. Nous leur demandons instamment de se désolidariser publiquement des agitateurs salafistes ou wahabbites et de condamner sans réserve les attentats, les meurtres et les viols commis par leurs coreligionnaires. Ainsi que je l’ai toujours dit, je condamne toute généralisation laquelle consisterait à mettre tous les musulmans dans le même sac. C’est une erreur de taille, et elle risque de précipiter dans ce sac terrible ceux d’entre eux qui se sentent rejetés ou non acceptés dans ce qu’ils sont. Je redis les mots essentiels : discernement et responsabilité.
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Une lettre virulente de Karim AKOUCHE aux combattants dits d’Allah !

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C’est bien ce que je disais dans le précédent billet : demain, on rase gratis !

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Monsieur MÉLENCHON ne trouve sans doute rien à redire !

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Valérie TRAITRESSE a parlé !


Et moi, je ne voterai plus jamais pour ce parti de guignols. Qu’on se le dise.
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Un livre à lire !

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Voilà le chemin, la vérité et la vie !

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Le deuil d’un enfant mort dans le sein de sa maman.


27 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. "C'était mieux avant" ou "Demain on rase gratis" ?

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Nous avons encore un peu de chemin à faire avec notre chère Gustave ! Je publie ce lundi,  le billet de dimanche. Celui d’aujourd’hui lundi viendra cet après-midi
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Deux illusions : celle des progressistes qui attendent pour demain la guérison des maux de l’âme et du corps, et celle des passéistes illuminés qui cherchent la même perfection dans le retour à je ne sais quelle tradition archaïque qui contiendrait les secrets immuables de la santé physique et morale (le monde est plein de ces charlatans qui vendent, les uns de l’avenir, et les autres du passé). Comme si le malheur et le péché n’étaient pas d’hier, de demain et de toujours, comme si la vérité se cachait uniquement dans le tombeau de ce qui n’est plus ou dans le berceau de ce qui n’est pas encore ! En réalité, ce futurisme et ce passéisme se ressemblent en ceci qu’ils sont des refuges et des alibis pour des esprits incapables de choisir et de sculpter leur destin dans le présent. – « Nos enfants trouveront » disent les uns. « Nos aïeux ont trouvé » – répondent les autres. Et la promesse ou le souvenir dispensent de tout effort créateur et de toute responsabilité dans la seule du temps qui morde sur l’éternité : celle d’aujourd’hui." (C. XXVII, 16.4.1958.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 51.)
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2. COMMENTAIRES.
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Encore une fois, avec cette façon pointue et directe de VOIR la réalité, Gustave, notre bon Gustave nous met en garde contre deux dangers : « C’était mieux avant disent les uns » et les autres « Demain, on rase gratis ».
C’est bien notre incapacité à vivre dans le présent, à prendre le réel à bras le corps, qui fait notre faiblesse.
On peut toujours dire en pensant aux années folles : « C’était le bon temps » ou encore en imaginant un demain qui n’est pas encore : « Vous verrez, tout va s’arranger ». C’est parce qu’ils ignorent les vraies leçons du passé (il y en a) et qu’ils cogitent des programmes pour demain (c’est le progrès), que les hommes politiques, soucieux d’abord de leur réélection font de belles promesses.
A quoi sert-il de donner à la Côte d’Ivoire plus d’un milliard d’euros pour construire le métro d’Abidjan, celui de demain, quand aujourd’hui nos soldats sont obligés de payer leurs équipements de leurs deniers ? Le souci du présent n’exige-t-il pas que l’on se préoccupe d’un problème dont les solutions sont immédiates ? Le souci du présent n’exige-t-il pas que l’on mette de l’ordre dans les banlieues dites sensibles et que l’on sanctionne comme il se doit les délits et les crimes plutôt que d’accuser la société de tous les maux, et de promettre une illusoire égalité, parfaitement abstraite, qui ne se soucie nullement des personnes, et dont les délinquants se moquent complètement.
Le souci du présent, celui de l’emploi, ne trouverait-il pas des solutions immédiates dans la vigoureuse promotion de l’artisanat et la diminution des contraintes de normes qui pèsent sur lui ? Non ! On préfère sortir de l’assiette de l’ISF les actions (liées à un système capitaliste entièrement soumis aux lois du profit, de la production à outrance et de l’outrage permanent fait à la nature) objets de spéculations souvent ignobles, et taxer les immeubles, souvent acquis au prix de grands efforts d’emprunt et d’épargne…
Oui, demain on rase gratis ! Le chômage a augmenté ? Demain ça ira mieux !
Bref, Gustave nous sonne à réfléchir quand il parle d’élan créateur et de responsabilité !
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3. REVUE DE PRESSE.
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Je vais sans doute choquer, mais je pense et dis le message du pape sur les migrants est un message fondamentalement évangélique.


Si les chrétiens saisissaient cette opportunité pour évangéliser les migrants, ou à tout le moins leur montrer ce qu’est la charité, l’agapè, peut-être les choses changeraient-elles ? Mais bien entendu, il y faut de la patience, du courage et du discernement, c’est-à-dire aussi de la fermeté.
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Souvenons-nous de ces prêtres martyrs de la Révolution.

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L’un de mes ancêtres maternels, qui a contribué à doter le fonds du musée de Nantes doit se retourner dans sa tombe !



samedi 26 août 2017

26 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Si, il est possible de choisir !

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Nous allons bientôt achever notre promenade dans les vignes de notre bon Gustave !
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Toutes les fois que j’ai dénoncé les dangers de la centralisation et du progrès technique unilatéral, on m’a répondu par ce slogan : « On ne peut pas revenir en arrière », du ton même de soumission inconditionnelle qu’ont les mystiques devant la révélation de l’Absolu. – Mais alors, vous reconnaissez que vous n’êtes pas libres, que vous êtes plongés dans l’Histoire, non comme des nageurs capables de s’orienter, voire de remonter le courant, mais comme des cadavres abandonnés au fil de l’eau. Et en effet, dans ce fleuve du temps, vous n’êtes plus des nageurs, mais des noyés. Vous avez vendu votre âme et votre liberté à ce Dieu liquide et aveugle qui vous emporte. Je me demande si l’on peut citer une époque où les hommes se soient ainsi anéantis devant une idole aussi voisine du néant… Le peu d’âme et de religion qui subsiste en eux, ils le mettent au service de l’illusion la plus vaine et la plus profane qu’ait jamais produit la conjugaison de la sottise et de la folie humaines ; le dernier souffle de liberté qui leur reste, ils l’emploient à choisir à jamais l’esclavage. Ainsi se prépare sur l’autel du dieu Progrès, le plus gigantesque et le plus complet des sacrifices humains : celui de l’espèce tout entière qui renonce à sa nature et à sa liberté. Comparé à ce nouveau dieu, les plus voraces idoles des Carthaginois ou des Aztèques n’avaient que des « appétits d’oiseaux »." (C. XXIV, 4.9.1955.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 39.)
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2. COMMENTAIRES.
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Gustave THIBON critique de sa manière inimitable ce qu’un ARISTOTE critiquait déjà à propos du politique. Si nous n’avons pas le choix, y compris celui de revenir en arrière, il n’y a pas de vie politique possible. C’est bien de cette arrogance de ceux qui savent et veulent nous imposer par la loi les conséquences de leurs cogitations que le monde dit occidental (et qui n’est que le monde dont parlent Jésus et saint Paul) souffre. Vous remarquerez que les critiques les plus virulentes sont toujours dirigées contre des penseurs ou des hommes politiques qui affirment la possibilité de faire autrement ; ces critiques se disent les défenseurs du progrès, alors qu’elles ne sont que les pâles figures des hiérodules qui au sommet des tours de Babylone se prostituaient pour la gloire des idoles.
Je ne voudrais pas peiner Dominique, l’un de mes lecteurs qui pensent que ce Blog est négatif ou pessimiste. Il n’est ni l’un ni l’autre. Je suis dans l’espérance la plus totale, laquelle n’a jamais exigé que l’on fût aveugle. L’espérance habite le présent. L’espérance est une petite lumière qui éclaire un coin de la conscience. Je la vois luire dans le cœur des jeunes et des enfants, et de ces adultes qui refusent, non point de voir leur corps vieillir, mais leur esprit se racornir. Je la vois luire dans les yeux de ces amis qui m’honorent de leurs commentaires. Bref, je crois que tout est possible et nous pouvons changer, un tant soit peu, le cours du monde, car le monde, l’esprit du monde a été vaincu, définitivement.
Satan ne s’en remet pas. Sa rage s’étend à toute la terre, mais son règne a pris fin.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Beauté de l’art chrétien en Arménie.

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L’Esprit de Dieu remplit l’univers.

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La preuve qu’il est possible de revenir en arrière.

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Une vidéo qui en dit long sur les tensions liées à l’immigration clandestine.

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Intervention médiatique ou volonté d’en finir avec les malfrats ?

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C’est tout de même mieux qu’une déclaration de monsieur MACRON.

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Le coût et le coup de la maquilleuse.


Précision : je ne trouve pas anormal de traiter les êtres humains comme des êtres humains. Ce qui me parait anormal, c’est de traiter un Président de la République comme cocotte d’Hollywood !
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La voilà la lumière qui scintille dans les consciences !


25 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Revue de Presse (tardive)



REVUE DE PRESSE DU 25 août.
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Deux prélats asiatiques courageux.

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Le Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde !

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Un prêtre au septième ciel.

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L’extrême gauche, l’immigration clandestine et le squat de Nantes.

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Les emmerdeurs ne savent plus quoi inventer pour nous emmerder !

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Silence, on tue !


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Charlie et la RATP.

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Chers lecteurs, Julian est le prototype de l'enfant que la folie des hommes se plaît à détruire, à tuer, à profaner. Pensons à tous ces enfants, TOUS, je dis bien TOUS, qui meurent sous les bombes, ou croupissent dans des caves au Pakistan ou ailleurs, exploités par les cupides pour produire des tee-shirts ou des chaussettes ou des slips ou des jupes. Oui, j'ai l'audace de dire que je pleure ces petites filles et ces petits garçons qui ont été ensevelis dans les décombres de leur maison, à Alep, à Mossoul, à Raqqa, ou tués par des fous de Dieu en Egypte ou ailleurs, emportés par des torrents de boue dans les bidonvilles des grandes agglomérations africaines ou sud-américaines. Je les pleure tous, j'en ai le droit, que dis-je, j'en ai le devoir.