vendredi 30 juin 2017

30 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence. Un lent processus de rénovation sociale se met en place.

Nous allons achever demain (partiellement, car je n’ai pas parlé des contributions de Xavier FONTANET et de Jean-Eudes TESSON, qui feront l’objet d’un traitement ultérieur) notre parcours dans ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Nous continuons avec contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun. Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié en juin 2015 un livre intitulé Résistance au meilleur des mondes ! Tout un programme
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Je voudrais citer un exemple de ce processus, celui des écoles hors-contrat. Il y a quelques années, des parents ont constaté que l’école peinait à répondre aux besoins d’instruction et d’éducation de leurs enfants. Ils ont créé des écoles hors-contrat, puis une Fondation pour l’école afin de favoriser le déploiement de ce modèle d’écoles. Récemment, lors d’une conférence, une personne m’a demandé si ce type d’écoles n’était pas un exemple de « communautarisme ». J’ai répondu que ces parents ont agi dans le cadre de leur responsabilité propre. Ils sont les premiers responsables de l’éducation et de l’instruction de leurs enfants, avant le ministère de l’Éducation nationale, avant l’Église même. Ils ont identifié un besoin social réel et ont commencé à y répondre, à leur niveau et à l’échelle qui leur était accessible. Et en créant ces écoles, ils ont créé un modèle qu’il est possible de dupliquer. La suite est très instructive : dans le sillage de la Fondation pour l’école est née la Fondation espérance banlieue, qui répond à un autre besoin social très important, celui de l’éducation et de l’intégration par la culture de jeunes issus de l’immigration. La leçon me semble importante : en exerçant leur responsabilité première, ces familles ont initié un processus qui répond à un besoin social beaucoup plus large que l’éducation de leurs propres enfants. Ils ont créé ce que Jean RODHAIN appelait des « prototypes ». Ils sont partis de leur « communauté de ressemblance », l’ont dépassée et ont œuvré pour des « communautés de destin »." (Pages 244-245.)
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2. COMMENTAIRES.
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Ce que les hommes politiques sont incapables de comprendre, enlisés qu’ils sont dans leurs luttes pour le pouvoir, l’argent, la respectabilité sociale, c’est ce lent et profond processus de rénovation sociale qui est en train de mûrir dans une part croissante de la population française. Il se moque du monde politique et il fait sans lui. Nous ne comptons pas sur monsieur MACRON, monsieur PHILIPPE ou monsieur LE MAIRE pour changer quoi que ce soit dans notre vie sociale quotidienne. Quand des parents se concertent pour organiser le covoiturage des enfants vers l’école et pallier l’absence de transport scolaire, ils prennent la place qui leur est due, et ils démontrent l’inutilité des grands machins départementaux, régionaux, nationaux, européens, que sais-je encore, dans l'amélioration de leur vie. Quand des parents, de toutes origines, se rencontrent dans un projet comme celui du réseau Espérance banlieue, ils exercent leur responsabilité propre. J’ai vu, de mes yeux vus, la manière dont ces enfants sont pris en charge à l’école Saint-Exupéry d’Asnières. C’est incroyable de voir ce petit enfant d’origine africaine, lever avec respect et sérieux le drapeau français, pendant que d’autres enfants, garçons et filles chantent en cœur la Marseillaise, en formant un carré dans la cour. Oh ! Ils le font de tous leurs cœurs et c’est touchant de les voir. Les professeurs vouvoient les enfants, qui sont encadrés par petits groupes. On n’y tolère pas la moindre entorse à la politesse. Vous allez me dire : mais c’est du conformisme social. C’est une remarque imbécile. Car ce dont souffrent, et je les comprends, nos compatriotes d’origine africaine ou maghrébine, c’est de n’être pas reconnus comme membre d’une communauté de solidarité réciproque, mais comme membres de diverses communautés de ressemblance, incapables de participer à la vie commune. Ce cours respecte intégralement les croyances, les obligations alimentaires – s’il y en a – de tous les enfants. C’est un modèle. Et c’est un modèle de liberté, un pied de nez à la belle carnassière Najat qui aurait bien voulu contrôler, vérifier, normaliser ce qui échappait à son vigilant totalitarisme socialiste. Le suffrage universel l’a renvoyée à ses chères études (ou envoyée à un début d’études ?) ; on cherche à la recaser. Pourvu que ce soit en un lieu où elle n’exercera pas son incroyable pouvoir de nuisance. Vive la liberté ! Vive le principe de subsidiarité !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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In cauda venenum !

Avant de partir, en queue de mandat, si l'on peut dire, Pépère a maquillé le budget ! Voilà qui n’a pas échappé à la vigilance de l’intègre Président MIGAUD. 

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Mgr AUPETIT (qui est médecin) donne un avis très juste sur la PMA.

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Monsieur FERRAND est blanc comme l’agneau qui vient de naître !


Mais ce sont les Français qui vont être tondus !
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Les bobos qui veulent faire prolos !


Quel mépris pour le Peuple !
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L’agenda antirusse est un artéfact !


Les aveux de CNN.
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Un processus de rénovation sociale se met en place aux États-Unis ! 

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Une vidéo de Roland Magdane.


Je trouve que Roland MAGDANE est désopilant ; c’est un humoriste réjouissant et les « lettres » où il parle de « pépé » (C’est pas bien de se moquer des vieux !) sont d’une drôlerie inimitable.
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Pétition pour le maintien en vie de ce petit garçon.


30 juin 2017. Note brève. Précipitez-vous pour consulter ce site !

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1. NOTE.
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On trouve de tout sur Facebook. Du glauque, du vulgaire, de l’obscène, mais aussi des contributions remarquables. Je voulais en signaler une : celle du site d’Aph Aph. Sous ce pseudonyme se cache un amoureux de l’histoire, un érudit qui connaît la peinture, la musique, l'art et lit énormément. Je vous invite à consulter ce site très régulièrement, d’autant qu’il est commenté avec vivacité, précision et acuité par Maximilien Saint-Just, un pseudonyme également. L’érudition et l’humour de Maximilien rendent la fréquentation de ce site délectable, reposante, réjouissante. A eux deux, ces contributeurs illustrent le génie français par excellence, celui de la conversation courtoise, ferme, sans concession ni affèterie. De ce pas, allez immédiatement voir Aph Aph. Je m’essaye à répondre à Maximilien et à Aph Aph, sans avoir la moindre prétention de les égaler.
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2. INFORMATIONS DIVERSES.
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A propos des femmes :

L’article complet est réservé aux abonnés. Mais on a une idée de la bêtisé incommensurable de madame SASTRE en lisant l’introduction de l’article, une madame SASTRE qui voit une inégalité insupportable entre l’homme et la femme dans l’obligation faite à celle-ci de porter un enfant en son sein. Les imbéciles ont de beaux jours devant eux !

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A propos des pères, après un avortement :

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A propos des parents :

Cette décision est totalitaire et inadmissible ; elle permet un crime et les auteurs de cet arrêt en sont les complices avoués.

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A propos de la liberté de conscience.

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A propos de la mondialisation.


Nous, on n’en veut pas. Il faudrait un PROUDHON pour soulever les peuples exploités par les écrasantes machines que sont les États, les Banques et les grandes multinationales. Manifestement, de ce côté, il y a une crise de la pensée à gauche. Monsieur MÉLENCHON en est resté à la planification centralisée de l’économie. C’est un peu court pour libérer l’homme de cet affreux carcan qu’est le soi-disant déterminisme économique.
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A propos de la gauche parisienne !


De minimis non curat praetor ! 
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Vous aurez droit au billet quotidien dans le milieu de la journée !



jeudi 29 juin 2017

29 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence : l'amitié est une forme d'amour.

Nous achevons cette semaine (partiellement, car je n’ai pas parlé des contributions de Xavier FONTANET et de Jean-Eudes TESSON, qui feront l’objet d’un traitement ultérieur) notre parcours dans l'ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Nous continuons de voyager dans la contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun. Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié en juin 2015 un livre intitulé Résistance au meilleur des mondes ! Tout un programme
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L’amitié est une forme d’amour qui nous manque beaucoup au plan politique et social. C’est ici que notre apport, comme chrétiens, est d’une brûlante actualité et contient une puissance unique. Je crois que nous avons cette capacité, aujourd’hui, dans ce contexte de brouillage des références de « l’homme nouveau », d’apporter quelque chose de nouveau qui est en réalité vieux comme l’Évangile. À cet égard, faire du neuf avec du vieux, comme le christianisme sait si bien le faire est un beau programme et un modèle d’action politique.
"Notre devoir est donc le service des communautés de destin, des communautés de solidarité réciproque, au-delà de la communauté de ressemblance à laquelle nous appartenons. Notre communauté de ressemblance, qui est légitime, ne doit pas être autosuffisante et vivre pour elle-même. Ce serait contraire à la vocation sociale du catholicisme que de s’inscrire dans ce cadre tribal, de constituer la tribu catholique ou plutôt les tribus catholiques.
"Allons-nous représenter un segment sur le marché des idéologies, des partis et de l’offre électorale ? Allons-nous recherche de manière avide notre propre étiquette, celle qui pourrait nous fédérer ? En ce moment, la mode dans les milieux catholiques, est de vouloir fonder une unité autour du libéral-conservatisme : il s’agirait de se montrer libéral au plan économique et conservateur au plan des mœurs. Certains semblent chercher à construire ce qu’ils appellent « la droite que nous voulons ». C’est une droite qui n’existe pas, qui a peut-être existé dans le passé, mais qui a peu de chances d’exister encore aujourd’hui parce que le libéralisme économique, considéré comme primat des réalités marchandes, a absorbé les mœurs traditionnelles pour lui substituer de nouvelles mœurs qui sont celles du capitalisme contemporain. Celui qui cherche la conservation du système économique actuel ne peut obtenir dans le même temps la conservation des mœurs traditionnelles. Les puissances économiques qui dominent le monde n’ont cessé de détruire ces mœurs parce qu’elles sont un obstacle à l’épanouissement de la société marchande. La société de marché s’appuie sur le marketing pulsionnel des comportements. Or la régulation des mœurs porte en elle une culture de tempérance des comportements." (Pages 239-240.)
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2. COMMENTAIRES.
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Voilà des années que je dénonce les tares de ce système de fric et de domination économique. Voici deux petits faits qui illustrent admirablement ce que dit si bien Guillaume de PRÉMARE. Nous apprenons hier par la presse que messieurs DRAHI et NIEL, des soutiens fervents et socialistes de monsieur MACRON font partie du club des dix plus riches français, chacun des deux possédant un patrimoine de plus de 5 milliards d’euros (http://www.universfreebox.com/article/30973/TOP-20-plus-grosses-fortunes-francaises-Xavier-Niel-et-Patrick-Drahi-sont-dans-la-place). Et hier, dans l’abris-bus de la ligne 72 en direction de l’Hôtel de ville, Porte de Saint-Cloud, une publicité ainsi rédigée pour montrer la simplicité du changement d’adresse (je cite de mémoire) : « Vous quittez Thomas pour aller avec Paul, rien de plus facile pour changer d’adresse. » Une telle publicité, purement marchande, s’adresse à celles des jeunes filles qui changent de copain et donc d’appart (comme disent les jeunes). C'est beau la manière dont ces créatifs considèrent la jeunesse !
Le constat de Guillaume de PRÉMARE est implacable. Il rejoint celui de CHESTERTON et de son distributisme (j’en ai parlé un jour dans un billet) ou celui de BERNANOS et de sa condamnation sans appel d’un capitalisme totalitaire. Il rejoint, plus curieusement encore celui d’ARISTOTE dans ses Politiques (oui, il s’agit d’un pluriel) sur lequel on reviendra.
Je m’adresse encore à vous, jeunes qui cultivez l’amitié désintéressée et débordante de vitalité : ne jouez plus le jeu de ce monde marchand ; jouez celui de l’amitié, du partage, de la tempérance et de la frugalité !
Guillaume de PRÉMARE dit une chose également très importante : non aux petites chapelles. Je n'ai aucune honte à dire que je suis catholique, et fervent. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais m'agréger à tel ou tel groupuscule. Duc in altum a dit Qui vous savez. Avance au large ! 
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Un grand article !

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Un grand témoin.

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Un bon remède contre la barbarie.

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Un grand talent pour célébrer une Rencontre.

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Un chef d’état responsable.

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Un bon ministre.

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Un bon choix.


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Alors que va-t-il faire après l'avis du Comité Consultatif National d'Ethique, que j'appelle le Comité de l'étiquette (socialo-maçonnique).


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mercredi 28 juin 2017

28 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence. Communautés de ressemblance, communautés de solidarité réciproque

Nous achevons cette semaine (partiellement, car je n’ai pas parlé des contributions de Xavier FONTANET et de Jean-Eudes TESSON, qui feront l’objet d’un traitement ultérieur) notre parcours dans l'ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Cette fois-ci, nous voyageons dans la contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun. Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié en juin 2015 un livre intitulé Résistance au meilleur des mondes ! Tout un programme. 
J'ajoute pour mes très chers jeunes, surtout pour ceux qui se préparent à faire des études de droit ou de philosophie, ou encore sont en école d'ingénieurs, qu'il est absolument nécessaire de comprendre cette distinction entre les deux types de communauté.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Voici quelques lignes écrites par Gustave THIBON sur la communauté : « Le destin d’un individu est l’ensemble des événements qui affectent l’existence de cet individu. On peut donc dire qu’il y a communauté de destin entre deux ou plusieurs hommes lorsque ces hommes partagent spirituellement ou matériellement la même existence, lorsqu’ils sont soumis aux mêmes risques ou poursuivent les mêmes buts. »
THIBON distingue ensuite deux formes de communauté de destin : la « communauté de ressemblance » et « la communauté de solidarité réciproque ».
"Pour caractériser la « communauté de ressemblance », THIBON cite l’exemple d’un paysan de Provence et d’un paysan de Picardie. Ce sont deux personnes qui ne vivent pas au même endroit, qui ne partagent pas le même quotidien, qui n’ont pas d’interactions entre eux mais qui partagent, d’une certaine manière, un destin au travers de leur ressemblance, parce que leur destinées respectives, comme paysans, se ressemblent, même s’ils ne mènent pas une vie commune. Une communauté de ressemblance peut être, plus largement, une classe sociale ou encore des personnes qui partagent une même religion.
"Pour caractériser la « communauté de solidarité réciproque », THIBON donne l’exemple du mousse et du capitaine qui sont engagés sur le même bateau. Ils ne se ressemblent pas, n’ont pas le même niveau de culture et d’instruction, pas forcément les mêmes aspirations dans la vie, mais ils partagent la même destinée en ayant chacun un rôle pour mener le bateau vers une destination. Ils sont solidaires de fait." (Pages 235-236.)
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2. COMMENTAIRES.
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La distinction entre les deux types de communautés de destin est tout à fait essentielle. Il me semble que tout l’art politique consiste à les articuler harmonieusement. On voit bien où nous ont menés les exclusives : communautarisme qui privilégie la communauté de ressemblance au détriment de la communauté de solidarité réciproque ; socialisme qui privilégie la solidarité réciproque forcée au détriment du respect que l’on doit à toute communauté humaine naturelle (familles, corps intermédiaires quand il en existe encore qui survivent, associations diverses) et qui pour parvenir au pouvoir et s’y maintenir stigmatisent, excluent, ridiculisent ou, pire, instrumentalise à ses fins les communautés de ressemblance qui lui conviennent et châtient celles qui ne lui conviennent pas (on appelle ça le clientélisme, tout le contraire du bien commun)..
Le premier type de communauté est un laboratoire de fraternité, le second, quand il est sain et assumé par des hommes vertueux, est un laboratoire de hiérarchie ordonné au service des plus faibles. Guillaume de PREMARE développe avec pertinence ces notions et il ajoute : « D’une manière ou d’une autre, dans une société, dans un pays, dans une communauté, nous sommes tous sur le même bateau, au-delà de nos ressemblances et de nos dissemblances. C’est très simple à comprendre, mais cette évidence ne semble plus être aussi évidente aujourd’hui. Elle va contre la logique d’atomisation, contre la dialectique dominant-dominé, contre la dialectique de l’égalité des droits. » D’où la fracture entre la France d’en haut, celle qui commande, au nom de la communauté de ressemblance des diplômés, et la France d’en bas, d’où le repli sur soi des plus faibles qui, pour protéger leur capital social (Cf. C. GUILLUY), se réfugient dans le communautarisme et privilégient la différence tout simplement pour survivre, d’où en réaction l’atomisation de la société par l’instauration d’un individualisme mortel voulu et pris en charge par l’État au nom de l’égalité. La saine notion de hiérarchie est remplacée par la division de la société entre ceux qui savent et veulent nous imposer leurs vues, et ceux qui sont censés ne rien savoir (l’expérience de vie pour un énarque est trop concrète pour qu’il l’a comprenne ; sa tête est farcie d’abstraction) et n’ont qu’un droit, celui de se taire.
Et bien je dis et prédis que l’homme étant ainsi fait qu’il préfère la liberté aux chaînes, fussent-elles dorées, les hommes politiques se préparent des moments difficiles s’ils persistent à ignorer cette constance de l’être humain. Personnellement, je n’obéirai jamais à des imbéciles qui savent tout mais ne savent que ça !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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L’article est incomplet car réservé aux abonnés. Mais il dit des choses étonnantes dans les paragraphes qui sont accessibles.

Illustration de la communauté de solidarité réciproque.

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Pour les jeunes qui lisent mes billets : s’inscrire ! Prier et défendre nos frères persécutés pour leur foi.

Illustration de la communauté de ressemblance.

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Je connais un peu Daniel, pour avoir participé récemment avec lui à une émission sur radio Notre-Dame.

C’est un homme épatant. Il faut voir son film.

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Voilà qui s’appelle souffler sur le chaud et le froid ! 


On n'en a pas voulu à l'UNESCO, alors on la fourgue aux pôles !
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Wim WENDERS et le pape !

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Les Français sont contre, le comité national dit d’éthique s’en fout !

Illustration du mépris de ceux qui savent pour ceux qui vivent !


28 juin 2017. Note brève. Un grand poète : Marc Ruggeri.

De Marc RUGGERI, ce poème, je devrais dire cette méditation !

Mon âme se désole à hanter les sépulcres
Où Ta Parole nous unissait jadis à la foi des gisants,
A fouler de mes pas les dalles aux herbes blanches
Qu'aucun ostensoir ne fait plus reverdir,
A rencontrer,
Dans leur lumière morte,
Les œuvres à jamais mortes
Des artistes de notre temps.
Que ton Ange, refermant ces tombeaux,
ouvre de larges nefs pavoisés de grands sermons,
Que s'inclinent à nouveau les sujets de Ton royal Sacrement,
Et que retentissent de nos vivats l'oeuvre première, la merveille,
La Vérité demeurée intacte,
Le monumental Credo,
Consenti à nos Pères,
Livré à notre foi.

Marc RUGGERI est un très grand poète chrétien. Je vous invite à aller lire ceux des poèmes qu’ils publient, trop timidement, à mon gré, sur sa page Facebook. Il est de la même veine de que J.-P. LEMAIRE.


mardi 27 juin 2017

27 juin. Nouvelles de la Dissidence : comment agit l'état démocratique à Bouriège ! Urgence !

Chers amis, je vous demande de diffuser ce message à un maximum de personnes. Il est parfaitement inadmissible de mettre illégalement la force publique à la disposition d'intérêts privés. Les habitants de BOURIEGE et les opposants du Pont de Rec ont parfaitement raison de résister. Savez-vous que des pales d'éoliennes ont besoin de terres rares pour être construites et que les grandes compagnies se battent entre elles pour avoir accès à ces ressources, notamment en Afrique, où l'exemple du coltran n'est qu'un petit exemple parmi d'autres.

"Les dernières nouvelles.
"Hier nous vous avons relaté la violence avec laquelle les camions des sous-traitants du promoteur Valéco étaient passés en molestant les personnes  présentes, en détruisant la clôture et en violant la propriété privée sur laquelle nous nous trouvions depuis 16 jours. Plaintes ont été déposées pour violation de la propriété privée et agression.
Ce matin, la gendarmerie qui n'était pas là lors des faits précédents sauf pour les constater est revenue et en grand nombre à 11h quand un camion de la société Averous , sous-traitante de Valéco est passée en force alors que nous étions toujours dans notre droit . En effet après l'arrachage d'une partie de la clôture, les "résistants du Pont du Rec" ont décidé de la restaurer tout en la consolidant.
Ceci en étant plus que respectueux de la loi puisque les piquets ont été mis à 50 cms à la limite de la propriété privée pour faciliter les travaux de la DDE. Nous tenant devant ces piquets, nous étions toujours sur la même propriété privée. Le propriétaire qui était sur les lieux  est resté bloqué entre le camion et 1 piquet. Une main ne pouvait pas passer entre son ventre et le camion. Nous avons demandé aux gendarmes d'intervenir en faisant reculer le camion mais les gendarmes ont préféré monter sur le plateau du camion pour faire partir ce propriétaire et un autre résistant. Pour nous, présents sur le terrain, il s'agissait pour certains gendarmes non pas d'intervenir pour des questions de sécurité mais pour favoriser le passage de ce camion. Nous ne leur avons d'ailleurs exprimé en leur soulignant qu'ils favorisaient une compagnie privée plutôt que des citoyens qui se battent pour leur droit. Nous les avons informés qu'un géomètre expert avait fait des relevés et au moment où l'action se passait leur commandant venait de recevoir cette expertise. Rien n’y a fait et le camion est passé. 60 autres camions, bien plus gros que celui-là ,arriveront pour acheminer le matériel éolien .Lors du prochain camion qui sera bien plus large , nous serons peut être derrière la clôture...est ce que les gendarmes demanderont au camion de faire demi-tour ou l'aideront-ils à passer en violant la propriété privée avérée......????
Nous demandons l’arrêt total de ce projet dont le permis a été acquis frauduleusement et que les faits quotidiens viennent prouve. Nous avons besoin de vos soutiens et nous remercions tous ceux de France et de l'étranger qui nous écrivent ou se déplacent . Nous n'avons pas toujours le temps de répondre à chacun, soyez tous remerciés .Merci notamment à la Fédération Environnement Durable (FED) et à toutes ses associations.
Le Rec devient un pont emblématique, celui d'un espoir démocratique ou celui d'une honte républicaine.
Ce soir j'ai mal "à ma république"....
Pour le collectif des résistants du Pont du Rec - Agnès Roy :
Message de Michel Broncard. Vice Président de la Fédération Environnement Durable.

06 23 80 71 93."

Cette manière de faire est digne d'une dictature. Le parc d'éoliennes auquel ces pales sont destinées n'est nullement utile. Et du reste pour vous montrer combien les éoliennes n'ont rien d'une énergie non polluante voici le lien d'une vidéo qui vous en dira plus que bien des commentaires.



Voilà ce que les technocrates veulent imposer à une population qu'ils méprisent, en vue d'un bénéfice ridicule au regard du bien commun, mais d'un bénéfice majuscule pour les compagnies privées. Je vous laisse chercher lesquelles.



27 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence. Oui, il y a une nature humaine !

Nous aurons bientôt achevé notre parcours dans l’ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Cette fois-ci, nous voyageons dans la contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun. Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié en juin 2015 un livre intitulé Résistance au meilleur des mondes ! Tout un programme.
Ce billet s’adresse à tout le monde, bien sûr, mais surtout à ces jeunes chamboulés par le discours fumeux du monde qui détruit tout repère, dézingue toutes les vertus et s’efforce de déstabiliser le peu qui reste de la transmission de notre passé. Ce monde est la proie de Satan. Le griffu se déchaîne, car il sait qu’il est déjà vaincu, lui l’esprit de confusion, l’esprit de division, l’accusateur des frères, et la parole du monde reflète bien mal la fureur qui le saisit devant la sainteté.
Courage, espoir, fermeté d’âme, chers jeunes qui avez accepté de lire mes billets. Je ne suis pas un saint, voyez-vous, mais mon plus cher désir est de le devenir, car je ne puis être heureux dans le péché et la médiocrité d’âme. Et c’est vous, votre enthousiasme, votre innocence (je dis bien innocence) qui n’ont pas été entamés par les désillusions et les malheurs de la vie qui m’ont permis de surmonter les miens propres et de retrouver la jeunesse que je croyais, à tort, définitivement perdue.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Oui, il y a une nature humaine. Et il y a, au cœur de l’âme humaine, un désir profond. Ce désir, c’est le bonheur, selon ARISTOTE. Comment définir le bonheur ? C’est aimer et être aimé. Aimer, pour le définir rapidement, c’est donner et recevoir ; se donner, se recevoir soi-même et l’un l’autre. C’est le désir profond de l’homme. Je pense que nous retrouvons ce désir chez HOUELLEBECQ [voir mon billet d’hier] lorsqu’il cherche à identifier le mal-être de ce monde où l’homme respire mal, lorsqu’il en appelle à cet enlacement de douces dépendances qui manquent tant à l’homme contemporain."
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2. COMMENTAIRES.
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La plus grande erreur intellectuelle, anthropologique et par voie de conséquence, politique, consiste à nier qu’il y ait une nature humaine, propre à l’homme et à lui seul, propre à tous les hommes, quelles que soient leurs origines, la couleur de leur peau, leurs croyances, leurs religions. Cette commune nature est la seule et unique raison qui nous oblige à considérer tous les êtres humains comme des frères. La fraternité n’implique nullement que nous passions sous silence les erreurs, les mensonges, les crimes de nos semblables. Mais elle suppose que nous puissions discerner ce qu’est le bien autant pour eux QUE POUR NOUS.
Il me semble que l’une des premières conditions du bonheur consiste à s’accepter tel que l’on est. Je m’explique. Nous avons tous une haute opinion de nous-même, nous nous faisons tous une haute image de ce que nous devrions être. C’est tout simplement la dictature de l’ego. Mais lorsqu’il s’agit de confronter la réalité de nos vies concrètes à l’image de nos vies rêvées, se creuse sous nos pieds alors l’abîme insondable de la discordance entre le rêve et la réalité. Dans ces rêves, bien sûr, il n’y a pas que le désir de vertu, et même il brille souvent par son absence. Mais il peut y avoir le rêve d’une réussite sociale éclatante, d’un amour total, durable et parfait pour celle ou celui avec qui on veut vivre, d’une vie paisible sans heurts ni difficultés ni douleurs, d’une réussite intellectuelle éclatante (je pense spécialement aux jeunes qui aspirent à rentrer dans des grandes écoles prestigieuses). Il peut y avoir aussi, pour les âmes les plus nobles, les souffrances de ne pas être à la hauteur des vertus qu’on se prête avec complaisance.
Je ne vois qu’une réponse à nos déceptions assumées, c’est la réponse à la question du psalmiste (Psaume 8) :

05. Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme que tu en prennes souci ?
06. Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur !

Je n’ai aucune envie de moraliser. Mais je dis et j’affirme qu’en tout être humain, là où il est, dans la culture et le pays où il vit, il y a ce désir d’infinitude, et d’amour qui ne périt pas. J’affirme, parce que j’ai cherché toute ma vie comment combler ce désir, qu’il ne peut l’être que par l’amour et la miséricorde du Père manifestés aux hommes par Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ma quête a été récompensée par une véritable conversion.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Pensons en ces jours à ceux qui, en quittant leur terre natale, l’Algérie, ont tout perdu.

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Régis de CASTENAU souligne les dangers d’une réforme hâtive du code du travail.


En fait, cette réforme, inutile dans bien des cas pour les petites entreprises, pourrait bien être faite pour enrichir les grosses. Cela ne veut pas dire qu’il faille le laisser en l’état, bien sûr, mais qu’il faut le moduler en fonction de la taille des entreprises.
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Claude LEVI-STRAUSS et la défense de l’identité.

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Ce que tu as caché aux sages et aux savants…

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La vie un mystère à vivre !



J’avoue que cet article va bien dans le sens de la citation du jour.