jeudi 28 juin 2012

Plus sectaire qu'eux, tu meurs

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Monsieur Claude BARTOLONE a été élu Président de l'Assemblée Nationale. Aux dires de Sophie HUET, journaliste au Figaro (elle semble être impartiale et objective, saluons sa probité), le nouveau Président, par son attitude et ses paroles a gagné l'estime de tous ses collègues. Tous les députés l'ont applaudi debout. C'est bien.
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Maintenant parlons un peu du sectarisme des députés socialistes. Pas un, semble-t-il, n'a jugé utile de saluer madame Marion MARECHAL-LE PEN, élue du FN, qui en raison de son âge - c'est la plus jeune de nos élus - avait pour mission de surveiller le scrutin. Ce ne fut pas le cas de la plupart des élus de l'UMP qui ont fait preuve de cordialité à son endroit. Quel mépris pour les électeurs que l'attitude de ces pantins. A-t-elle volé ses voix ? A-t-elle été élue par des voyous ? Et les Français qui ont voté pour elle sont-ils moins dignes que ceux qui ont porté leur voix sur les représentant de l'extrême-gauche ? Mais qu'est-ce ça signifie ? Du côté de l'opposition UMP, monsieur Jean-François COPE, assis à côté de monsieur COLLARD, autre député du FN, n'a pas jugé bon de lui adresser la parole. Et il a même plaisanté en disant (je cite de mémoire) qu'il n'avait jamais été heureux au loto et que cette promiscuité ressemblait un peu à ces échecs réitérés.
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Ainsi, non seulement les députés PS et monsieur COPE sont sectaires, mais ce sont aussi des gougnafiers. Au train où vont les choses, il ne faudra pas s'étonner si avant peu, il y a une révolte du bon peuple qui ne comprend pas pourquoi, dans une République qui a inscrit la Fraternité comme le troisième terme de sa devise, des gens qui disent la défendre avec des trémolos dans la voix ne défendent que leur pré-carré, leurs intérêts personnels et ceux de leur clientèle électorale. Le Front de gauche qui pèse 11 % des voix a plus d'une dizaine de députés ; le FN qui en a près du double, n'en obtient que deux. Voilà  qui devrait amener les défenseurs de la justice à revoir leur code. En vérité, il nous faut un régime présidentiel, et une représentation nationale qui tienne un peu plus compte de l'opinion du pays. Encore une fois, je ne crois pas que le FN ait une solution politique crédible aux difficultés qui nous assaillent, et certaines de ses positions me semblent combattables et même dangereuses. Mais quand un gouvernement revient à donner plus de droits à des étrangers qui pour certains le bafouent, se moquent de ses lois, veulent lui imposer les siennes, et que ce gouvernement accable ses propres nationaux d'impôts, de règlements, d'exclusions, d'ukase, alors il faut dire stop et rentrer en résistance dans le respect des lois pour autant qu'elles n'offensent pas la conscience et que cette résistance s'inscrive dans la reconnaissance de l'humain en tout homme.
Et je vais plus loin. si ces messieurs du PS boycottent les élus du FN, alors qu'ils aillent plus loin et interdisent ce parti. On verra bien. Leur attitude est misérable, inconséquente, puérile, insupportable, antidémocratique et assez peu républicaine.
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Bref, plus sectaires qu'eux, tu meurs !

lundi 25 juin 2012

Bonnes feuilles de Julien Benda

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Je vous avais promis de vous livrer un petit commentaire sur le livre que Julien BENDA a publié sous le titre Discours à la nation européenne, en réponse sans aucun doute aux Discours à la nation allemande de FICHTE.
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Julien BENDA est sans doute un philosophe qui prend la pause. Une critique très serrée de ses positions a été publiée par Jean MALAQUAIS sous le titre Julien Benda et la justice abstraite. http://revueagone.revues.org/822 (Revue AgonE, tome 23, pages 193-204, 2000). Et je dois dire que son idéalisme froid, inspiré de PLATON et de KANT me glace quelquefois le coeur. Mais il aime la philosophie spéculative et il dit dans l'ouvrage dont je viens de vous donner le nom des choses tout à fait intéressantes. Celle-ci, notamment :

"La religion de l'originalité est la religion de ce qui ne se rattache à rien et toise l'univers du haut de cet Unique. C'est la religion de l'orgueil et du mépris."

Et s'adressant aux clercs (dont il avait fustigé la lâcheté dans son fameux La trahison des clercs), il leur dit encore ceci :

"En tout cela, ce qu'il vous faut faire, c'est encore détruire l'oeuvre insensée du XIXe siècle, qui s'est mis à élever la spontanéité au-dessus de l'ordre, l'originalité au-dessus de la vérité."

Nous y voilà. BENDA rejoint là Marcel DECORTE dont je vous ai souvent parlé. Tout le monde aujourd'hui se veut original et se pense "différent" des autres alors que chacun de nous ne fait que les imiter dans leur conformisme de pensée, de désirs et de comportement. C'est que nous sommes pris dans les griffes du gros animal social français, héritier de la Révolution.

Ce désire de changement, ce prurit d'originalité, cette volonté affichée de création (voyez comment l'on singe,  le Créateur), c'est la maladie incurable su siècle. Elle explique les délires de certains artistes (ah ! le monochrome verts de KLEIN, un monochrome qui se présente comme une planche à pain verticalement dressée enduite d'un vert glauque, un vert verts-de-gris, un vert caca d'oie, et qui vaut des millions. Ah ! Le Golgotha picnic,  le Piss Christ, les infâmes colonnes de BUREN, et les délires musicaux de tel ou tel auteur). Attention, il ne s'agit pas de jeter le bébé avec l'eau du bain, et il est tout à fait possible de discerner dans la modernité ce qui vient de l'esprit (MANESSIER par exemple) ou ce qui est le fruit pourri de l'orgueil et de la bouffissure de l'ego. En matière de politique, nous allons être servi, que dis-je, nous le sommes déjà, tant les situations personnelles, les propositions aberrantes, l'idolâtrie du relativisme ont atteint des sommets. Nous sommes en train de crever, et il semble que la plupart d'entre nous en soyons heureux. Nous sommes dans le vent !
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Donc, BENDA sur l'originalité à tout prix, a mille fois raison. La nouveauté, l'originalité n'est pas de nature dialectique ; elle n'est pas davantage le fruit de l'automatisme de la parole ou du geste. La nouveauté est ce vient ajouter à la substance ; elle est de nature purement accidentelle (au sens philosophique qui oppose la substance à l'accident) et cependant pensée.
Et en matière politique, on a vu ce que donne la rupture !
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A bientôt.


samedi 23 juin 2012

Un texte de l'Institut pour la Justice

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J'ai reçu ce texte émanant d'un correspondantde de l'Institut pour la Justice.
N'hésitez pas à le faire connaître et à adhérer à cet organisme.
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"Bonsoir à tous les membres de l’association ainsi qu’à ceux qui font qu’elle existe.

Je souhaitais évacuer l’immense peine qui m’envahit depuis l’annonce du décès de mes deux collègues féminins gendarmes.

Je ne peux m’empêcher d’être en colère et d’avoir le goût du sang dans la bouche. Il n’y a plus aucune limite chez cette partie de la population qui semble avoir acquis ses valeurs dans un univers virtuel ; mais tellement réel pour les familles de leurs victimes !

J’apprends qu'Abdallah Boumezaar pourrait être mis en examen avec sa compagne. Il était incarcéré jusqu’au mois de septembre dernier ! Il s’agit d’un multirécidiviste incontrôlable qui bénéficie de l’abandon d’une justice étouffée par un pouvoir politique bien-pensant ! Quel est l’intérêt d’une information judiciaire face à de tels actes ? Demander à des gendarmes d’auditionner des membres de sa famille afin de pouvoir dire que c’est un adulte qui a connu une enfance difficile ? Lui trouver des circonstances atténuantes ou un début d’explication à son acte barbare ? Dépenser une fois de plus l’argent du contribuable pour influer sur la décision de la cour d’assises ? Connaître, à travers des expertises et contre-expertises, les angles de pénétration des balles avec lesquelles il a tué les gendarmes ? Avec un peu de chance les délais des expertises lui permettront de ressortir avant son jugement et de pouvoir fuir ; voire faire de nouvelles victimes pour devenir une star du petit écran !

Le ministre de l’intérieur nous explique que la nation va rendre hommage à nos deux collègues décédées alors que dans le même temps M. HOLLANDE souhaite abolir les peines plancher qui « sont contraires au principe de l'individualisation des peines». La justice publique est venue brider la justice privée en lui promettant d’être dissuasive et de protéger l’individu. Où en sommes-nous aujourd’hui ? 90€ pour un dépassement de 6 km/H en agglomération avec un système de recouvrement plus onéreux que la créance et une violence galopante épargnée par un pouvoir condescendant...

Je suis chef de groupe enquêteur en unité de recherches au sein de la gendarmerie nationale (l’Institut pourra relayer vos messages car je me suis clairement identifié auprès de lui et il a pu vérifier mon appartenance à l’institution). Je sors de mon devoir de réserve et de mon anonymat pour crier ma colère. Je suis âgé de 40 ans et cela fait maintenant 18 ans que j’accompagne les victimes. Je me suis investi corps et âme durant plusieurs années de mon existence pour mon métier et au détriment de ma famille. Je ne regrette aucun de ces moments offerts aux victimes et à leur famille. Aujourd’hui je ne me reconnais plus dans ce système régenté par les statistiques et qui permet aux délinquants de faire partie du paysage audiovisuel entre deux sujets d’information au journal télévisé ; quand ce n’est pas entre deux publicités !

Nos représentants ont le devoir de nous protéger des prédateurs qui menacent la cité. Je me tourne vers chacun d’entre vous messieurs et mesdames nouvellement élus. Rappelez-vous que vous avez promis de défendre les intérêts et de garantir les droits de chacun de vos concitoyens. Comment pouvez-vous tolérer et permettre de telles choses qui durent maintenant depuis de si nombreuses années ! Les policiers et les gendarmes sont-ils en guerre ? Doivent-ils mener le combat de la paix publique seuls ? Ne serions-nous pas en droit de brûler des voitures ou des containers à poubelles pour être entendus à notre tour ? Est-ce ainsi que vous apportez votre soutien aux garants des libertés individuelles ?

Je croise les doigts régulièrement pour que l’un de mes proches ne soit pas victime d’un tel individu car je sais que cela aura pour conséquence de m’anéantir. Dois-je prendre les armes pour protéger ceux qui me sont chers ?

Je crains malheureusement que notre justice ne soit de plus en plus défaillante dans les années à venir. J’invite donc toute personne, qui aura pris connaissance de ce mail, à rejoindre l’Institut pour la justice et à inviter les membres de son entourage à faire de même.

Ma colère et mon inquiétude ne sont malheureusement pas apaisées à l’issue de ce message mais mes pensées vont aux proches de mes deux collègues décédées.

Je laisse ce texte à la pertinence de l’Institut qui pourra en faire l’usage le plus opportun à ses yeux.

Un citoyen qui veut croire



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Vous aussi, vous pouvez agir en transmettant ce message à tous vos contacts et en signant nos pétitions adressées aux pouvoirs publics.

Il y a quelques jours, nous avons rassemblé plus de 260 000 signatures contre le laxisme de la justice des mineurs. Si vous n’avez pas encore signé la pétition, vous pouvez le faire allant sur notre site.

Ôte toi de là que j'm'y mette, ou l'imposture au pouvoir.

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Le PS, entre les mains duquel repose désormais le sort de notre pays, n'a pas eu de mots assez durs pour attaquer la personne de Nicolas SARKOZY, et sa politique.
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Et pourtant... J'apprends, par exemple, que la prétendue "première dame de France" (!!!!) dispose d'un bureau à l'Elysée, d'un cabinet de quatre personnes et qu'elle n'est toujours pas divorcée de monsieur TRIERWEILER. Elle n'est donc pas la compagne de monsieur HOLLANDE. Je ne sais comment qualifier cette situation, bien qu'elle ait un nom. Je ne désire pas tomber dans le travers de ceux que je critique pour leur ignoble attitude vis-à-vis du précédent Président. (Je pense à monsieur Ayri ROUTIER, à monsieur Jean-François KAHN, à monsieur Edwy PLESNEL et à tous ceux qui leur ont emboîté les pas). Mais cette situation pseudo-matrimoniale ne me semble pas de nature à donner un bon exemple à nos concitoyens, en particulier à nos jeunes. Cela n'empêche pas monsieur HOLLANDE de déclarer qu'il est contre le mariage (au moins le sien et il l'a prouvé en plantant la mère de 4 de ses enfants, madame ROYAL) tout en voulant instituer le mariage des homosexuels.
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Monsieur HOLLANDE et ses amis ont trouvé honteux le dispositif d'assainissement de la fonction publique conduite par le Président SARAKOZY.J'apprends par le site de France-Info, que ce n'est pas un fonctionnaire sur deux qui ne seront pas remplacés lors de leur départ à la retraite, mais deux sur trois, sauf pour les secteurs sensibles que sont l'Education (!!!!) Nationale, la Justice et (je n'en suis pas sûr) l'Intérieur, c'est-à-dire les secteurs où se recrutent les gros bataillons des électeurs socialistes. Dame, il faut bien trouver 60.000 postes de professeurs en 5 ans ! Je gage que les ministères dépeuplés vont voir leur personnel développer de grandes crises métaphysiques.
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Monsieur HOLLANDE veut supprimer les peines planchers instaurés fort justement pour les récidivistes. Si elles avaient été appliquées par des juges moins laxistes, nos deux compatriotes gendarmes de COLLOBRIERES n'auraient pas été assassinées par un fou furieux,  répondant au nom d'Abdallah BOUMEZAAR ; elles seraient encore en vie. Madame TAUBIRA en a décidé autrement. Plus de peines planchers, c'est la société qui pourrit tout, toute le monde il est beau (sauf les riches).  Ainsi va la justice en France. Je vous invite à lire le billet qui suit qui m'a été envoyé par l'Institut pour la Justice et qui est relatif à cette épouvantable affaire de COLLOBRIERES.
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Monsieur HOLLANDE veut faire payer les riches. Monsieur Yannick NOAH qui l'a soutenu pendant la campagne électorale est quand même inquiété pour "évasion fiscale". Lui parle pudiquement "d'optimisation fiscale"... Nous verrons bien ce qu'il en est, mais je suis prêt à parier que les possibles poursuites et sanctions seront abandonnées. Les riches paieront, certainement, et ce n'est pas forcément anormal, mais il y a toute cette partie des classes moyennes supérieures, des bobos, et des classes moyennes intermédiaires qui vont faire les frais d'une politique de redistribution à tout va. Et puis, il va y avoir des coupes sombres dans les budgets des ministères avec une promesse de retour à un déficit maximal de 3 % fin 2014. Croyez-vous vraiment cela possible sans qu'il en coûte quelque chose à tous les Français ?
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La vérité, c'est que monsieur HOLLANDE après l'avoir pourfendue avec une malhonnêteté rare, poursuit hypocritement mais en l'aggravant par l'injustice et l'aveuglement, une politique de retour à l'équilibre budgétaire qui ressemble fort à celle de monsieur SARKOZY. En fait, c'était "Ôte-toi de là que je m'y mette..." Je crains fort que les Français n'ait mis à leur tête un imposteur.

jeudi 21 juin 2012

A propos de l'Europe...

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Trois responsables politiques, messieurs MELANCHON et DUPONT-AIGNAN et madame Marine LE PEN ont exprimé de vigoureuses critiques contre "l'Europe". La portée et la nature de ces critiques sont à l'évidence très différentes. Mais il est intéressant de noter que les personnalités qui les expriment campent en des cases très éloignées l'une de l'autre sur l'échiquier politique : de la gauche la plus incisive à la droite la plus incisive en passant par une droite qui veut mettre la République debout.
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On ne peut pas ignorer ces positions, pas plus qu'on ne peut ignorer que monsieur FABIUS, l'actuel ministre des Affaires Étrangères à vigoureusement combattu le Traité Constitutionnel concocté par monsieur GISCARD d'ESTAING, et qu'il a contribué fortement, par sa prise de position, à l'échec du référendum organisé par le Président CHIRAC sur ce Traité. Madame MERCKEL doit faire avec lui. Pas facile !
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Grâce aux efforts conjugués de la pensée maçonnique la plus anti-chrétienne qui soit (il y a des branches maçonniques qui ne le sont pas), du crypto-trotskisme de monsieur JOSPIN et de leur ignorance crasse de l'histoire qui, pour nombre de nos politiciens, semble commencer avec la Révolution, les origines chrétiennes de l'Europe n'avaient pas été mentionnées dans ce traité avorté, et cette omission voulue a, elle aussi, contribué à l'échec de l'idée européenne.
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Et pourtant... Permettez-moi de vous citer ici une pensée d'ERASME, cité par Julien BENDA (sur lequel je reviendrai) dans son Discours à la Nation européenne, une pensée empruntée Manuel du Soldat chrétien publié en 1624 (ERASME était mort depuis longtemps) sous le titre Enchiridion militis christiani, Lugdunum Batavirum, chez André CLOUQIUM ; [doctus cum libro ; renseignements puisés à de bonnes sources sur la toile].

"L'esprit du Christ est fort loin de cette distinction entre l'Italien et l'Allemand, le Français et l'Anglais, l'Anglais et l'Ecossais. Qu'est devenue cette charité qui fait aimer jusqu'aux ennemis, puisqu'un changement de nom, une couleur d'habit un peu différente, une ceinture, une chaussure et de semblables inventions humaines font que les hommes sont odieux les uns et les autres." Il ajoute : "Nous avons tous été baptisés dans le même esprit pour être un seul corps ; et nous avons tous bu de l'eau spirituelle du rocher pour avoir le même esprit."

Je suis désolé d'avoir à le dire. Mais tout de même, voilà qui a une autre allure que les petits calculs de monsieur FABIUS et les hésitation honteuses et intellectuellement malhonnêtes de messieurs JOSPIN et CHIRAC. Comme toujours, tous ont regardé dans leur cerveau avant de regarder le réel. On a vu ce qu'a donné le nationalisme outrancier, la haine politique, la guerre totale qui culmina entre 1914 et 1918 et laissa le vieux continent définitivement exsangue. On a vu où nous a conduit le culte de la Nation, exalté par la Révolution, au détriment de celui de la Patrie : à la ruine, à la haine civile, à la division dans la patrie et  entre patries. Beau résultat.
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Revenons-en à nos responsables politiques du premier paragraphe. Ils sont contre l'Europe. Et il vaut la peine de chercher à savoir pourquoi. Pour le premier, c'est une question d'idéologie pure. Il est contre une Europe du capital, de l'exploitation, du libéralisme. Il aurait dû lire ERASME. Monsieur DUPONT-AIGNAN navigue entre le Nationalisme et le Patriotisme, et estime que seul le politique peut résoudre les problèmes qui se posent à un pays, dans la mesure où il s'applique à un espace national clos, et qu'il est indépendant dans ses décisions de toute influence extérieure. A la République près, il est un peu maurrassien. Enfin la troisième exprime une doctrine de type Nationaliste. Il est nécessaire d'entendre ces critiques et de puiser en elles ce qu'elles peuvent avoir de juste. Il est non moins nécessaire de penser la question en termes de différences spécifique et d'identité générique, en termes à la fois synchroniques (l'ici et maintenant de tous les peuples européens) et diachroniques (l'hier, l'aujourd'hui - on vient de le voir - et le demain de l'Europe). Je ne vois pas de solution qui sortirait de ce cadre. Penser la différence en termes bienvaillants. Est-ce trop demander ?
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Demain, je reviendrai sur le livre de Julien BENDA.
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lundi 18 juin 2012

Le parachutisme est un sport à haut risque

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Si j'étais méchant, je dirais que la seule bonne nouvelle qui surnage dans cet océan de désastre que sont les élections législatives dominées par la victoire sans appel du Parti Socialiste, c'est la défaite de Jacques LANG dans les Vosges, Jacques LANG, le porte-coton de feu le Président François MITTERRAND, le courtisan obséquieux et ridicule ! Mais je ne suis pas méchant, et je comprends qu'un homme qui a consacré sa vie à la politique puisse souffrir d'un tel échec. Sa fête de la musique aurait pu être une belle idée. Elle s'est transformée en fête païenne, orchestrée par l'administration à qui il faut déclarer sa production, l'administration qui se donne le droit de désigner les lieux où les orchestres et formations, où les chorales et les solistes auront le droit de se faire entendre par le public. Je préférais une aimable pagaille (elle s'étala lors des premières manifestations de cette fête) à cette grande machine idolâtre, et la fantaisie aux plaisirs frelatés et récupérés par le fric, le commerce, la publicité et les hommes politiques. Je resterai chez moi à écouter MONTEVERDI ou CHARPENTIER. Dommage ! Occasion ratée de faire connaître à notre Peuple autre chose que du rap ou des albums idiots lancés par les grandes maisons de production à grand renfort de publicité et de soutien médiatique. Dans le genre, je signale les Inrockuptibles, grande machine pseudo-culturelle, prétentieuse et gluante à force de complaisance.
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Monsieur LANG fait partie des parachutés. On a vu ce que ça donne le parachutage. Ségolène ROYAL ou Claude GUEANT en ont fait les frais. Le parachutisme est un sport à haut risque. Il faut le savoir. J'ai entendu la réaction de madame ROYAL après son échec. C'est celle d'une femme blessée, sans aucun doute, et on peut la comprendre. Mais cette réaction est idiote dans son contenu. Monsieur FALORNI est arrivé en deuxième position. Il se réclame du socialisme. Il a le droit de se maintenir. Qu'est-ce signifie cet esprit partisan qui consiste à déclarer que son compétiteur est un élu de la droite et qu'à ce titre il est pestiféré ? Qu'elle a été trahie et patati et patata... Ou bien on accepte le verdict du suffrage universel, ou bien on fait preuve de ce sectarisme glacial - elle était glaciale et terrible, Ségolène ROYAL, les lèvres serrées, le nez pincé - et l'on déclare qu'en dehors de son parti (du moins hors de l'avis officiel des caciques de son parti), il n'y a point de salut. Madame ROYAL, vous êtes sectaire ; vous devriez comprendre que c'est votre personne qui ne passe pas, non point vos idées lesquelles semblent avoir ravi la majorité des 56 % d'électeurs qui se sont déplacés pour voter. Un peu de lucidité sur vous-même et vous pourriez rebondir.
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Un autre parachuté fait les frais du parachutage. Monsieur Claude GUEANT mord la poussière dans ma ville. Il est battu sur le fil par un compétiteur de son bord, un homme qui m'était parfaitement inconnu, mais qui semble avoir profité du soutien de monsieur Jean-Pierre FOURCADE et de monsieur Pierre-Matthieu DUHAMEL. Ces deux-là paraissent ravis d'avoir joué un mauvais tour à un ami du Président SARKOZY, un Président qui ne les aimait point trop.
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Je ne cesse de jeter un coup-d'oeil sur ce petit livre brûlot de ma très chère Simone WEIL : Note sur la suppression générale des partis politiques. Elle a mille fois raison. Que n'est-elle encore de ce monde pour nous ramener à l'essentiel, allègrement piétiné  par ces marionnettes, ces pantins et ces guignols que sont les journalistes oligophrènes, ces politiciens qui quêtent nos suffrages à seule fin de trouver leur pitance, et  ces peoples pleins au as qui se payent le luxe de soutenir les démagogues en ayant sur le dos des contrôles fiscaux et des poursuites pour évasion fiscale ?
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Monsieur MAZEROLLE qui n'en perd pas une pour dire des bêtises (et je suis poli) déclarait que jamais depuis 223 ans, un tel pouvoir n'avait été concentré dans les mains d'un seul courant. Et il ajoutait avec un sourire finement entendu mais légèrement niais, qu'il s'agissait de Louis XVI. On souhaite à François HOLLANDE de garder la tête sur les épaules ! Et l'on rappelle à monsieur MAZEROLLE que les pouvoirs royaux étaient infiniment plus étroits que ceux d'un Président de la République. Louis XV s'en plaignait déjà !
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dimanche 17 juin 2012

Une lettre de Bernard Debré à madame Trierweiler

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Un correspondant m'envoie par mail cette lettre ouverte de Bernard DEBRE à madame TRIERWEILER. La source me paraît digne de confiance, mais je n'ai pas vérifié l'authenticité du signataire. Quand bien même, je trouve cette lettre assez bien tournée.
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"Madame,


Lorsque vous êtes apparue aux côtés de François Hollande, après qu’il eut quitté Ségolène Royal, les citoyens français ont accepté votre présence, certains avec interrogation, d’autres avec un petit sourire, mais la plupart avec gentillesse. En France, l’amour est roi et les nouveaux couples qui se forment, surtout en politique, attirent plutôt la bienveillance.

Nicolas Sarkozy avait bénéficié de cette même « grâce » lorsque Cécilia était partie. Il s’en était expliqué, peut-être un peu trop, en conférence de presse et s’était marié avec Carla Bruni. Autre temps, autre mœurs, diriez-vous. Effectivement, qu’il s’agisse du général de Gaulle avec « tante Yvonne », de Giscard d’Estaing et d’Anémone, de François Mitterrand et de Danielle ou même de Jacques Chirac et de Bernadette, ces femmes versaient plutôt dans le caritatif discret que vers l’émergence people tapageuse.

Il est vrai cependant que la presse, pour François Mitterrand, a laissé tomber un manteau de discrétion sur sa double vie qu’il n’a révélée qu’à ses dernières heures. Déjà, il paraissait (mais qui a osé en parler ?) tout à fait anormal que sa deuxième « épouse » et sa fille soient prises en charge par l’État : appartement officiel sur le Quai Branly, voitures, chauffeurs, gardes du corps, cuisines et cuisiniers.

Bref ! Les frasques de François Mitterrand, gardées secrètes par des journalistes complices, ont coûté quelques 8 à 10 millions d’euros au budget de l’État

Carla Bruni n’a pas agi dans ce sens ni Bernadette Chirac. Mais vous voilà arrivé et avec vous, comme le dit la gauche, la modernité, ringardisant tout ce qui s’est passé avant.

Après tout, François Hollande a le droit d’avoir comme amie qui il veut et le temps qu’il le désire. Quant au titre de « première dame », il est usurpé. Ce statut n’existe pas et a été monté de toutes pièces par des journalistes avides de sensationnel. Vous n’avez, Madame, aucune existence légale d’autant plus que vous n’êtes ni mariée, ni pacsée. Que dirait-on d’un président de la République qui accumulerait les « premières dames » comme on accumule des amies ou des flirts ?

Vous avez néanmoins exigé d’avoir autour de vous une équipe composée d’hommes et de femmes qui vous suivent, qui vous aident, qui travaillent avec vous et qui sont payés par l’État. Au nom de quoi l’État doit-il s’occuper de votre secrétariat pléthorique ? Ce n’est pas, je pense, pour vous aider à écrire des articles dans votre journal « Paris Match ».

Voici un autre problème. Vous vous réclamez, à juste titre, du statut de journaliste et vous désirez continuer à écrire. Au début de la campagne présidentielle et même, si je ne me trompe, dès l’élection de François Hollande, vous avez clamé haut et fort que vous ne renonceriez pas à écrire dans l’hebdomadaire « Paris Match » et vous avez même annoncé que vous alliez interroger les grands de ce monde pour faire des papiers de politique étrangère ! Journaliste oui, mais journaliste politique non !

Il me semble que ce métier est incompatible avec la fonction que vous aimeriez avoir, même si elle n’est pas officielle. Vous avez donc décidé de faire du journalisme de bavardages pour bien montrer votre autonomie par rapport à votre ami François Hollande. Vous avez néanmoins accepté, demandé, peut-être même exigé de l’accompagner dans ses voyages officiels. A quel titre ? Simplement d’amie !

Il y avait et il y a toujours un obstacle : Ségolène Royal ! Vous ne la supportez pas, elle qui est pourtant mère des 4 enfants de François Hollande. Il semblerait qu’à la Bastille, lorsque François Hollande a « claqué une bise » sur les deux joues de Ségolène Royal, vous ayez exigé qu’il vous embrasse sur la bouche pour montrer la différence de statut ! Cet acte était sinon puéril du moins cruel.

Voici maintenant qu’en femme moderne, vous tweetez. Vous avez réussi, par vos bavardages, à ébranler la campagne électorale et à ridiculiser la France.

Ségolène Royal est candidate, certes parachutée, en Poitou-Charentes. Elle affronte Monsieur Falorni, implanté localement depuis de nombreuses années et ami de François Hollande. Il était naturel que les caciques du Parti socialiste viennent à son secours, elle qui avait été la femme candidate à l'élection présidentielle de 2007.

Il était peut-être moins évident que le président de la République se mêle de ces élections. En Président « normal », il avait annoncé qu’il n’y participerait pas. Les Français avaient d’ailleurs compris que le petit mot de soutien à Ségolène Royal était plus affectif que politique. Elle avait été sa compagne pendant si longtemps.

Mais vous ne la supportez pas, taraudée par la jalousie. Après le ridicule de « embrasse moi sur la bouche » que, semblait-il, vous aviez prononcé, voici maintenant la trahison ! En effet, de quoi vous mêlez-vous en soutenant Monsieur Falorni qui, au demeurant, reste très sympathique ? Est-ce en tant que journaliste politique que vous prenez position pour un candidat ?

Il s’agirait là d’une déviation intolérable de la neutralité politique d’un journaliste. Voyez-vous Monsieur Jean-Michel Apathie, Madame Ruth Elkrief, Monsieur Alain Duhamel prendre position pour qui que ce soit ? Ils devraient rendre immédiatement leur carte de presse, s’inscrire à un parti politique et ne plus parler. Certes, beaucoup de journalistes, beaucoup de journaux, sont à gauche et l’ont montré lors de ces dernières élections. Mais vous, Madame, journaliste à « Paris Match », vous n’auriez jamais dû prendre position. Ce n’est donc pas comme journaliste que vous avez envoyé ce tweet, vous êtes trop intelligente pour tomber dans un tel piège.

Est-ce pour affirmer votre indépendance vis-à-vis de votre compagnon ? Peut-être aussi pensiez-vous affirmer l’importance de la liberté de la femme ? Je ne le crois pas non plus car je ne suis pas sûr que la liberté consiste à faire des gaffes. Peut-être ce mot est-il trop faible ? Il s’agit d’une faute grave. En réalité, vous ne pouviez pas imaginer une seconde que Ségolène Royal, élue, puisse un jour arriver au fauteuil de présidente de l’Assemblée nationale. « Comment cette femme, qui était avec mon ami auparavant, qui a vécu si longtemps avec lui, peut-elle revenir en pleine lumière ? ».

Mais, pire encore, vous imaginiez, dans vos rêves les plus épouvantables, dans les cauchemars les plus terribles, les cérémonies officielles présidées par François Hollande obligatoirement accompagné par Ségolène Royal, en tant que quatrième personnage de l’État. Vous cauchemardiez à l’idée de voir ces grands dîners à l’Elysée, ces dîners officiels où votre place était équivoque, alors que Ségolène, rayonnante, aurait été proche de votre ami par la grâce du protocole. D’ailleurs, c’est pour cette raison déjà qu’à La Rochelle, vous aviez exigé, semble-t-il, que François Hollande parle de vous comme de « son unique amour ». Petite flèche empoisonnée dans le dos de Ségolène Royal.

La France, par ce tweet, a été ridiculisée dans le monde entier. Une si petit phrase ayant de telles conséquences ! Vous avez non seulement desservi la France où vous n’avez aucun rôle à jouer même si vous avez accompagné François Hollande dans ses voyages officiels à l’étranger (ce qui, déontologiquement, diplomatiquement, était déjà une extravagance), mais vous avez desservi le président de la République élu par une attitude grotesque de femme jalouse qui se mêle de politique pour entraver la carrière de son ami ou compagnon.

Vous avez ridiculisé et humilié les femmes des autres présidents français qui, elles, faisaient de l’humanitaire. Vous avez, semble-t-il, balayé d’un revers de la main ces actions remarquables qu’elles avaient menées et, par conséquent, vous avez méprisé tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont consacré leur vie aux enfants, aux handicapés, à ceux qui étaient atteints du SIDA, etc.

Bref, ce petit tweet de rien du tout a été le révélateur, Madame, d’un malaise que les Français n’osaient pas admettre, qui mélange la faiblesse du président de la République et la méchanceté de sa compagne.

Acceptez, Madame, mes sentiments mêlés de tristesse, de rage et de surprise.

Pr. Bernard DEBRÉ,
Ancien Ministre,
Député de Paris."

vendredi 15 juin 2012

Le siège de la Rochelle n'aura pas lieu

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La couleur de ses idées mise à part, madame AUBRY n'a que peu de rapport avec le rouge cardinalice dont RICHELIEU se paraît pendant le siège de la ROCHELLE. Les efforts apparemment énormes qu'elle fait pour soutenir son ex-rivale au poste de premier secrétaire dans une élection législative à haut risque pour madame ROYAL semblent bien dérisoires. Elle me donne l'impression de la soutenir comme une corde soutient un pendu, et il se pourrait - mais je reconnais que c'est une pure interprétation - qu'elle soit ravie dans le fond de son coeur à la perspective d'une défaite de celle qui la surpasse dans bien des domaines, hormis le machiavélisme.
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Monsieur FALORNI n'est pas le maire Jean GUITON dont on se plaît à montrer dans une pièce de la mairie de la ROCHELLE le couteau qu'il planta sur son bureau dans un accès de colère alors que le siège de sa ville par RICHELIEU tournait au désastre. C'est plutôt l'actuel maire Maxime BONO et ses dix-huit adjoints qui risquent de se mordre les doigts pour avoir soutenu Ségolène ROYAL dans son entreprise. Mais un candidat qu'on soutient est un candidat qui penche aurait dit TALLEYRAND (il suffit de remplacer candidat par gouvernement pour retrouver la citation exacte du roué diplomate).
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Venons-en à cette intervention de madame TRIERWEILER (orthographe non garantie). Il y a deux interprétations possibles mais une seule conclusion à tirer. La première interprétation est malveillante et consiste à attribuer à la journaliste une intention "régicide" ; elle aurait voulu abattre l'ex-compagne de son actuel compagnon ; ce serait de la pure vengeance de sa part ; l'expression d'une jalousie féroce, de cette jalousie féminine qui fit la trame de si nombreux romans, pas seulement policiers. L'autre est bienveillante. Madame TRIERWEILER peut effectivement préférer Olivier FALORNI pour des raisons objectives. Elle en a le droit. Avait-elle le devoir de faire connaître sa préférence ? Certes non. Son intervention est perçue, à tort ou à raison, comme ridicule ; elle est maladroite et déplacée. Si celle que l'on persiste à appeler "la première dame de France" parce qu'elle vit avec François HOLLANDE réitère ce type d'intervention, on peut se demander qui porte la culotte dans ce couple peu ordinaire. Notez aussi que je m'abstiendrai ici de faire état des bruits, rumeurs et constats matrimoniaux qui circulent sur les uns et les autres à travers les réseaux sociaux. Ces ragots, bruits et rumeurs ne sont pas dignes du débat politique. Et ce n'est pas parceque les socialistes se sont complus et vautrés dans la calomnie, l'ironie ou les insultes contre Nicolas SARKOZY que l'on doit les imiter.
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Laissons les choses basses mourir de leur propre poison.
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jeudi 14 juin 2012

La morale et la vie

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Au risque de me faire taxer de monomaniaque, et au moment crucial pour l'avenir de notre pays où nous allons voter pour élire nos députés, je vais de nouveau citer l'immense penseur qu'est Gustave THIBON, avant de commenter son opinion.
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"C'est un symptôme très grave de décadence que d'entendre parler du 'conflit de la morale et de la vie'. De telles contradictions ne sont pas naturelles : elles n'existent pas sur le plan de la santé ou, du moins, elles n'y présentent pas ce caractère réfléchi et doctrinal qu'elles revêtent aujourd'hui. Le conflit n'est pas entre la vraie morale morale et la vraie vie : nos révolutionnaires attaquent une caricature de la morale au nom d'une caricature de la vie (les instincts d'un homme sain ne s'amusent pas à médire de la morale : ou bien ils lui obéissent ou bien ils la violent sans plus d'embarras ; l'instinct qui discute avec la morale est un instinct impuissant et corrompu). A vrai dire, le conflit n'est pas entre deux entités ennemis, mais entre les deux phases de la même maladie ; il n'est pas entre deux vérités, mais entre le mensonge d'hier et son enfant, le mensonge d'aujourd'hui. [...]. La vie et la morale s'opposent dans la mesure où elles communient à la même corruption centrale de l'homme.

De telles dualités (et Dieu sait si notre monde en regorge !) sont, dans leur fond terriblement unes. Elles se ramènent au plus simple, au plus solitaire des péchés, au péché unique : le refus de Dieu. [...]."
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Deux commentaires à ce constat tranchant comme celui d'une épée. Le premier s'adresse aux chrétiens qui, par hasard, viendraient à me lire. Au moment où nous apprêtons à communier, le célébrant nous présente l'hostie en disant : "Voici l'Agneau de Dieu, Celui qui enlève LE péché du monde." Pourquoi, dans cette présentation de "l'Agneau comme immolé" aux fidèles, évoque-t-on LE péché du monde et non pas LES péchés du monde ? Tout simplement parce que le péché du monde, le péché matriciel (comme l'appelle l'un de mes amis) c'est le refus de s'originer en Dieu, le refus de sa paternité, d'où découle le refus de se voir transmettre quoi que ce soit par qui que ce soit et la chute vertigineuse dans le mythe de l'autoconstruction.

Le second commentaire s'adresse à tout le monde. Ce n'est pas parce que les socialistes et leurs responsables veulent plus de justice sociale, ou vont augmenter les impôts que je m'opposerai à eux jusqu'à mon dernier souffle, c'est en raison de leur volonté réfléchie et doctrinale d'opposer la morale à la vie, d'élever le pur hédonisme à la hauteur d'une vertu politique. Décidément, non à l'aide active à l'euthanasie comme à l'avortement, non au mariage homosexuel, non à la dépénalisation de l'usage du cannabis, non à toutes ces initiatives de mort. Elles sont le signe le plus certain de notre décadence, à quoi je ne puis me résoudre.
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mardi 12 juin 2012

Pierre Dac au secours du redressement productif

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Nous avons donc un Ministère du redressement productif. L'idée est bonne ; là-dessus, il n'y a aucune réserve à avoir. Mais enfin, pour l'instant, ce sont là des mots, et les moyens de ce redressement ne sont point connus.
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Je me permets très respectueusement de transmettre à toutes les excellences concernées par les divers redressements, sans compter les redressements d'impôt, cette suggestion que Pierre DAC fit à l'attention du gouvernement dans L'os à Moelle N°27du 11 novembre 1938 (ah ! la date !).
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"Vous proposez un plan de redressement. D'accord. Mais pour que ce plan redresse ce que l'on mettra dessus, il ne faut pas qu'il soit horizontal. Ni vertical d'ailleurs.
Il faut donc que ce soit un plan incliné.
Mais comment le gravir sans risquer la glissade ? Car un plan, c'est sans aspérités où l'on puisse s'accrocher.
Un seul moyen : le funiculaire à crémaillère.
A bon entendeur, salut !"
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Il faut bien rire un peu en ces périodes pluvieuses, moroses et incertaines. Et toujours garder espoir.
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Dans l'espérance

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Le monde contemporain est une immense pétaudière pleine de boue, d'or et de sang. Et dans ce désastre apparent, il y a des hommes qui se lèvent, des prophètes dont le verbe donne espoir et fait se mouvoir ceux que l'état actuel des choses ne satisfait pas. Marcel LEGAUT est un de ces hommes rares. Permettez-moi de vous livrer avec un infini respect pour sa personne, ce texte, issu de la Prière d'un croyant. 

«Si nous sommes faibles aujourd'hui et méprisés, c'est justement parce que nous sommes de l'avenir, parce que nous avons bâti notre vie sur les valeurs de l'avenir, sur celles qui ne cotent pas au cours d'aujourd'hui, parce que nous sommes des espérants dans un monde d'installés. L'avenir, timide comme un jeune homme, en face des possesseurs bien établis qui le méprisent et le haïssent d'une crainte secrète, inavouée ; l'avenir, candide et sans défense, sans organisation, sans moyens puisque justement il est l'avenir, l'avenir qu'ils voudraient bien empêcher de naître mais qui pourtant sera et qui, un jour, les sauvera s'ils ne veulent pas périr.

Oh ! la dure vie qu'il nous faut vivre dans ce monde en voie de remontée vers la lumière, mais qui se cramponne et veut s'établir à chacune des étapes où il parvient, hait tous ceux qui l'appellent plus loin, renie chaque fois l'élan spirituel qui l'a porté là où il est, et à qui ils doivent tout, leur confort, leur sécurité, leurs idées, leur morale. Les pharisiens d'aujourd'hui bâtissent des tombes aux prophètes que leurs pères ont tués et ils lapident eux-mêmes les descendants des prophètes.» 
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Bonne journée grâce à ce rayon de lumière.

lundi 11 juin 2012

Les deux Fronts...

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Il est tout à fait intéressant de noter que les mouvements politiques dits "extrêmes" portent tous le titre de "Front". Aux yeux des médias, il y a le BON FRONT, le Front de Gauche en faveur duquel un cacique socialiste a dit que si son candidat était en tête dans une circonscription, le candidat du PS se désisterait en sa faveur. Et puis il y a le MAUVAIS FRONT, le Front National qui recueille pourtant deux fois plus de voix que le BON FRONT (13,6 % contre 6,91 pour le Front de Gauche), et en faveur duquel il serait indécent qu'un candidat UMP se désistât si son rival était arrivé en tête.
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Allons plus loin. Monsieur MELANCHON expulse de la communauté nationale les "Riches" dont il en encourage ses partisans à vider les poches. Il s'agit bien de ses compatriotes. Marine LE PEN veut endiguer l'immigration clandestine ou non, essentiellement maghrébine, et expulser ceux de ces immigrés étrangers qui n'ont ni travail ni revenus et vivent de la solidarité nationale. Sur le plan de la structure de pensée, c'est exactement le même mécanisme : celui de l'expulsion d'un bouc émissaire, rendu responsable et coupable de tous nos maux.
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Continuons. France Info persiste dans le mensonge et la désinformation. La gauche, dit-elle, est majoritaire. Mais lorsque je fais le total des voix de la droite (qu'elle qualifie de parlementaire) et des voix du FN (qui fut un moment lui aussi parlementaire avec la bienveillante complicité de feu François MITTERRAND), je me rends compte qu'il est supérieur à celui des voix de gauche. Tout ce tripatouillage est misérable. Je serais candidat UMP arrivé derrrière le FN, je me retirerais, et laisserais à la sagesse du Peuple le soin de choisir le représentant qu'elle juge le apte à défendre ses intérêts personnels certes, mais aussi les intérêts de sa Patrie qui pour moi se confondent. Je ne suis pas certain que les candidats désireux de donner le droit de vote aux étrangers qui ne viennent pas d'un pays de l'Union Européenne, défendent vraiment les intérêts de leur Patrie. Mais il est clair qu'ils défendent les intérêt de leur Parti (voyez comme les mots se ressemblent). Il s'agit de garder le pouvoir, d'en profiter au maximum, et d'écraser son adversaire.
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Je reviens à ma chère Simone WEIL. Dans sa Note sur la suppression générale des partis, elle affirme que "l'institution des partis semble constituer un mal à peu près sans mélange. Ils sont mauvais dans leur principe, et pratiquement leurs effets sont mauvais", avant d'ajouter quelques lignes plus loin que s'il n'y avait pas de partis, "les élus s'associeraient selon le jeu naturel et mouvant des affinités. Je peux très bien être en accord avec M. A... sur la colonisation et en désaccord avec lui sur la propriété paysanne ; et inversement pour M. B... Si on parle de colonisation, j'irai (futur sic), avant la séance causer un peu avec M. A...; si on parle de propriété paysanne, avec M. B..."
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Hélas, c'est trop demander à l'idéologie et aux idéologues, c'est vouloir trop  brider les passions humaines qui à défaut de profondeur donnent à ceux qui en sont la proie l'illusion de vivre.
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dimanche 10 juin 2012

Dans le cerveau des dogmatiques...

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Un ami m'a demandé de relire le mémoire de philosophie sur le "scepticisme modéré" de HUME qu'il a rédigé, un mémoire qu'il présente pour l'obtention d'un master de recherche. Le mémoire est remarquable, érudit, critique, étoffé.
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J'ai trouvé cette perle que devrait lire tous les cosinus gouvernementaux qui se nourrissent de leurs idées et font fi du réel. On la doit à un certain Joseph GLANVILLE qui, en 1665 s'il-vous plaît, disait ceci qui me fait jubiler : GLANVILLE en effet prétendait que
"Tant que les hommes se réjouiraient de leurs perceptions personnelles et que chaque dogmatique continuerait à établir une chaire infaillible dans son propre cerveau, il ne pourrait y avoir qu'un tumulte éternelle et le désordre."
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Madame DUFLOT pense qu'il faut dépénaliser l'usage du cannabis ; certains de ses collègues pensent que non ; madame FILIPPETTI, ministre de la Culture (!!!) dit avec arrogance que l'opposition n'a que le cannabis à se mettre sous la dent, oubliant que cette nourriture a d'abord été produite par un membre de son clan. Tout cela montre bien que ces gens s'établissent bien dans la chaire infaillible de leur cerveau, dogmatiquement, ce qui ne les empêche pas de critiquer toute foi et toute croyance qu'ils assimilent à des superstitions sans se donner la peine d'examiner les faits. Or les faits ont la vie dure. Ils nous résistent, et c'est leur résistance qui les établit dans l'être.
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Nous allons donc être gouvernés pendant 5 ans par ces dogmatiques qui regardent dans leur cerveau avant de regarder le réel, avant d'analyser la perception qu'ils en ont, et de confronter leurs interprétations à celle du peuple qu'ils prétendent servir.
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Je pense que l'on peut faire la même critique (avec une certaine atténuation toutefois) aux idéologues du libéralisme à outrance. Et ce que l'on a reproché à Nicolas SARKOZY, c'est précisément d'être d'abord un empirique et non un idéologue. D'où l'accusation inepte de ses prétendues contradictions. Il est dommage qu'il ait été un empirique au sang trop chaud... Mais nous ne mettrons pas beaucoup de temps à regretter le temps de sa magistrature. 

samedi 9 juin 2012

Un romancier au parfum

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Je viens de le découvrir et j'ai dévoré l'un de ses romans policiers. Je veux parler de Maxime CHATTAM et de l'une de ses plus récentes productions "Le sang du temps". (Pocket, N°13173, Paris, 2005). Je n'aurai garde de vous révéler les détours de l'intrigue, admirablement ficelée. Non ! Simplement, je trouve page 235, premier alinéa, ceci que n'a point démenti en son temps la presse aux ordres.
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"Combien d'hommes étaient tombés mystérieusement ces dernières années ? Pierre BEREGOVOY s'était-il vraiment suicidé ? Alors, où était passé son précieux carnet de note qui ne le quittait jamais ? François de GROSSOUVRE s'était-il tiré une balle dans la tête sans que personne ne l'entende [ce "ne" est fautif ; il faudra le supprimer à la prochaine édition] en plein milieu de l'Elysée, alors que l'autopsie avait mis en évidence "une luxation avant de l'épaule gauche et une ecchymose à la face" pour un homme assis à son bureau ? Jean-Edern HALLIER  était-il tombé tout seul de son vélo pour se fracasser la tête dans le caniveau ?"
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Soyons clair, il y a là-dedans, qui se présente comme un ensemble de questions, des faits, surtout pour ce qui concerne Pierre BEREGOVOY et François de GROSSOUVRE. Tout de même, si ces faits sont avérés, il est assez étonnant que la presse n'en ait pas parlé. Elle glose sur des accusations concernant ces hommes dit "de droite" qu'elle exècre. Elle encense les hommes de gauche dont elle lèche les mains, sans trop s'embarrasser de questions pourtant embarrassantes.
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Merci à Maxime CHATTAM de nous avoir rappelé, fût-ce sous forme de questions, un certains nombres d'événements qui ne semblent pas avoir ému les belles consciences. 

jeudi 7 juin 2012

Nous aurons le droit d'exiger des comptes

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Tout indique que les partis dits de gauche vont obtenir la majorité lors des prochaines élections législatives. Il convient de noter que dans ces conditions la totalité du pouvoir reviendra au PS et à ses alliés : Assemblée Nationale, Sénat, Présidence de la République, la quasi totalité des régions, deux tiers des conseils généraux, et la totalité des métropoles régionales à l'exception de Bordeaux, Marseille et peut-être Nancy (j'ignore si monsieur ROSSINOT en est toujours le maire).
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Le parti socialiste a passé son temps à démolir ignoblement la personne du Président SARKOZY, y compris sa petite taille (mais il semble qu'il ait des émules de ce côté-là) sans vraiment proposer de solutions crédibles aux problèmes qui nous assaillent. Mais à entendre ses responsables, il y a des solutions miracles à tous ceux-ci. Pour l'instant, en fait de proposition, j'ai entendu la modification (marginale) du régime des retraites. Les personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans pourront bénéficier du taux plein si elles partent à 60 ans. Cette mesure touche une personne en passe de prendre sa retraite sur dix. On peut la comprendre dans un contexte d'abondance et de richesse, et je l'avais du reste dit dans un de mes anciens billets. Mais enfin cette mesure a un coût. On continue de creuser les trous. La deuxième mesure annoncée par le Premier Ministre consiste à autoriser le mariage homosexuel. Quand monsieur HOLLANDE sera marié avec sa compagne, je comprendrai son amour immodéré pour l'institution du mariage que les médias, les cultureux, et les humoristes ne cessent de brocarder. L'inénarrable madame DUFLOT propose de légaliser l'usage et la vente de cannabis. Je lui souhaite de n'avoir jamais dans sa famille un enfant ou un proche tué par un conducteur sous l'emprise de cette drogue. Voilà pour l'instant à quoi se résume l'action gouvernementale.
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Il y a une autre mesure tout à fait injuste qui frappe les familles. Elle consiste à modifier le quotient familial. De la sort, on pénalise les familles "les plus aisées", celles qui justement peuvent élever d'assez nombreux enfants sans difficulté pour redistribuer du pouvoir d'achat aux familles "des plus démunis". C'est ainsi que le père de Mohamed MERAH, à la tête d'une famille de 15 (16 avant la mort de son fils) enfants issus de deux femmes différentes touche plus de 9000 euros par mois au titre d'allocations diverses. Huit de ses enfants nés en France de sa concubine sont Français. Et comme la loi française ne reconnaît pas la polygamie, la maman de ces enfants touche les allocations familiales et l'allocation de parent isolé ainsi que plusieurs allocations de rentrée scolaire. sans compter les aides personnalisées au logement. La femme légitime bénéficie elle aussi du même traitement. Les enfants n'y sont pour rien, certes. Mais j'avoue que ces libéralités pour un homme qui fait un procès à l'état français ont un drôle de goût.
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La générosité faite avec l'argent des autres est dépourvue de toute valeur morale. Ces gens sont des démagogues de première. Et il viendra un temps où nous serons en droit de leur demander des comptes. Attendons-nous déjà à de sérieuses augmentations d'impôts... Si le chômage diminue ainsi que la dette, si nos exportations bondissent, si notre production nationale explose, je serai le premier à reconnaître que les solutions mises en oeuvre étaient les bonnes. Pour l'instant, à part une nouvelle augmentation du chômage, je ne vois pas grand chose venir.

mercredi 6 juin 2012

Il y a palace et palace

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D'un autre correspondant, cette information dont la source est bien indiquée :

"Ayrault peut être fier de sa Ministre : elle descend au Martinez à Cannes


25 mai 2012
Classé dans: France ,Présidence Hollande
Posté par: Jean-Patrick Grumberg

http://www.dreuz.info/wp-content/uploads/yamina-benguigui.jpeg

Les bobos socialistes détenteurs de la morale et gardiens du bien vous expliquent les choses : « le Fouquet’s pour Sarkozy, c’est une injure faite aux classes modestes. Le Martinez pour la Ministre Yamina Benguigui, c’est bien »

La Ministre déléguée aux Français de l’étranger va passer deux nuits au Martinez, le Palace le plus symbolique de la richesse insolente et dégoulinante, pendant le Festival de Cannes, mais ce ne sera pas un dérapage : les journalistes, largement de gauche, n’ont rien vu et rien entendu, ils avaient piscine.

Jean-Marc Ayrault doit être fier de sa Ministre. Après tout, il a à charge de maintenir la réputation de la gauche caviar. Il y a un mois, j’écrivais « si vous votez pour la gauche caviar, vous aurez la gauche, et eux le caviar ». Les gens ont bien ri. Là ils rient moins… « vous avez voté pour la gauche Palace, vous avez la gauche, et eux les palaces »

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info : http://www.dreuz.info/2012/05/ayrault-peut-etre-fier-de-sa-ministre-elle-descend-au-martinez-a-cannes/www.Dreuz.info."  

Un journaliste sous couvert d'anonymat

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Je reçois par courriel d'un correspondant le texte qui suit. Je le fais avec deux remarques : (a) l'anonymat me gêne ; (b) je n'ai pas vérifié la source. Toutefois, si non e vero... e dubiar m'agrada ! (Je cite de mémoire l'aphorisme).

"Trop c’est trop ! Cela fait des mois que je veux le dire mais je ne l’écris que maintenant. Et puis, après tout, la plupart des choses que je veux dire aujourd’hui ont déjà été publiées sur quelques sites et blogs ici et là.

Premier constat de cette élection française : François Hollande doit tout aux journalistes. Ce sont eux qui l’ont élu. Même s’ils parlent du principe d’objectivité, j’aimerais profiter de ma tribune du jour sur JSSNews pour donner une anecdote inédite. Inédite, mais réelle ! Le soir du 6 mai, après l’élection, François Hollande est parti de Tulles en jet privé vers Paris. Ça, tout le monde le sait. Mais 15 minutes plus tard décollait un autre avion. J’étais dedans. C’était l’avion des journalistes de la campagne. Et bien que je sois obligé d’écrire ici sous pseudo (je ne veux pas perdre mon job !) je dois admettre avoir été pendant de longs moments sous état de choc, en voyant la très grande majorité des journalistes présents dans l’avion, faire une bataille de coussins et faire la fête comme s’ils venaient de gagner eux-même l’élection !

Il y en a qui ne croiront pas mes paroles. Mais c’est une vérité que je raconte : oui, les journalistes, ceux qui ont suivi la campagne, ont tous fêté la victoire de François Hollande. Dès lors, quel crédit apporter à toutes les critiques que ces journalistes ont fait envers Nicolas Sarkozy pendant son mandat ? Et si, enfin, les journalistes reprenaient une petite dose d’éthique ?

Mais revenons au sujet du jour. J’ai voulu me plaindre de deux petites choses et j’écris cet article alors que sur France 2, on fait du lèche babouche en direct.

Se rend on vraiment compte du ridicule des journalistes et des intervenants de la chaîne publique quand on entend : « voilà, c’est le changement ! Le président arrête sa voiture au feu rouge ! »

Mais de qui se moque t-on ? Vraiment ! Soit les journalistes sont ignares soit ils sont dignes d’un emploi en Corée du Nord : la raison pour laquelle un convoi présidentiel ne s’arrête pas au feu rouge est uniquement sécuritaire ! Alors peut-être qu’il a « fait de l’image » pour son investiture, mais on verra bien dans deux semaines pour voir s’il roule encore à 45 dans Paris !

 Et puis, quelle comédie tout le reste. On ne retrouve dans l’Elysée que la Cour du Roi. On avait critiqué largement Sarkozy pour se prendre pour un Monarque. Qu’en est-il de Hollande ? Il n’a invité que ses amis. Que ses proches. Et alors qu’il dit vouloir rassembler les français, il est déplorable de voir que parmi les invités de ce matin, pas un seul ne gagne moins de 10.000€ net par mois !

Et ce même François Hollande, ancien de HEC (école des entrepreneurs), pourquoi n’a t-il pas invité des entrepreneurs, lui qui veut pourtant « relancer l’économie » ? Non, là ou Obama se faisait photographier avec Steve Jobs il y a 4 ans lors de sa prise de pouvoir, François Hollande invite lui ses amis directeurs des entreprises… D’Etat ! Belle image d’une France qui va de l’avant !

Allez va… On verra bien de quoi sera fait demain. Si je ne souhaite au nouveau Président que du bonheur et beaucoup de réussite dans les affaires brûlantes de notre nation, je ne peux qu’espérer que les journalistes, mes chers confrères, se remettent sérieusement au travail dans les plus brefs délais.

Et encore ceci : Pourquoi les journalistes ont tout fait pour que Hollande soit vainqueur 85% des journalistes sont de gauche, les journalistes bénéficiaient d’un réduction d’impot de 30% pour frais professionnel, cette niche fiscale avait été supprimée par Jupé rétablie par Jospin mais de manière allégée à 7650 €."



PS personnel : je ne suis pas du tout persuadé qu'il s'agisse seulement de défendre des intérêts personnels. Je crois bien plutôt qu'il s'agit d'un ancrage idéologique fort. Il faut nous défendre contre ces manipulateurs conscients ou inconscients, ne pas écouter les chaînes publiques françaises, ni aucune chaîne d'ailleurs, et essayer de s'informer à l'étranger. Personnellement, je me sens exilé dans mon propre pays, et je crains fort que ça dure !