dimanche 28 juin 2020

Dimanche 28 juin 2010. Chronique de l'hydroxychoroquine... La curée continue. Acte 11.

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Madame Dominique COSTAGIOLA n’y va pas avec le dos de la cuillère. Elle déclare tout bonnement que la dernière étude de l’équipe marseillaise publiée dans Travel Medicine and infectious disease  est « nulle de chez nulle ». C’est du moins ce que j’ai lu dans une publication de Sputnik news (Cf. https://fr.sputniknews.com/france/202006281044017863-nul-de-chez-nul-une-nouvelle-etude-de-didier-raoult-sous-le-feu-des-critiques/). Voici le passage de l’article ou cette éminente personne s’exprime avec toute la  nuance qui convient…

«Nul de chez nul», lâche Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université, Inserm). Pour elle, la comparaison entre les patients traités et les autres n’est pas valide: les premiers sont en moyenne plus jeunes et ont des symptômes et des atteintes pulmonaires moins sévères.

Notons tout de même un progrès. La grande Anastasie de l’INSERM reconnaît que l’équipe marseillaise a comparé des traités et des non traités. On lui reprochait de ne l’avoir point fait et maintenant on dit que c’est mal fait. Bien sûr je reviendrai sur ce jugement qui me paraît être d’une rare mauvaise foi, en revenant en détail sur la publication contestée. Tout de même, j’ai été voir la liste des publications de madame COSTAGIOLA ; elle est impressionnante en effet mais ressemble beaucoup à ces listes où des dizaines d’auteurs sont cosignataires d’articles relatant des essais cliniques de diverses molécules mises à disposition des médecins pour traiter, notamment le SIDA ou certaines cancers. Il est très difficile d’évaluer la part exacte des cosignataires dans la rédaction et la conception de l’article. Supposons que la contribution est équivalente, et ne crachons pas sur ces études qui ont leur intérêt, sans aucun doute.

J’ai poursuivi mes investigations et je suis tombé (voir le lien ci-dessous) sur la déclaration de potentiels conflits d’intérêts susceptibles de troubler le jugement de cette honorable chercheuse.


Et là que vois-je ? Qu’occulè-je ? Qu’ophaltmis-je ? Ceci qui explique cela : Entre autre activité, madame COSTAGIOLA a été membre de l’Advisory board de Gilead France, de juillet 2011 à Décembre 2015. Elle été également payée, à souventes reprises, (et c’est tout à fait normal) pour des travaux portant sur l’étude de diverses molécules mises au point par l’industrie pharmaceutique, provenant de divers laboratoires. Là encore, rien à redire. Mais conformément au dogme qui prévaut maintenant chez ces géants de la finance de la santé publique, elle ne jure que par les essais cliniques randomisés, puisque c'est sur la base de type d'essai qu'elle a travaillé, comme en témoigne l’article dont elle est cosignataire.

Am J Epidemiol, 2019 Aug 1;188(8):1569-1577.
 doi: 10.1093/aje/kwz100.
Effect Estimates in Randomized Trials and Observational Studies: Comparing Apples With Apples

Cet article prétend qu’il est nécessaire de comparer des pommes avec des pommes. Mais je me perds, là, en conjectures, car des pommes, il y en des dizaines de variétés, et affirmer que comparer deux cohortes constituées de personnes distribuées en âge et en sexe exactement de la même façon revient à comparer les mêmes populations est un présupposé épistémologique dépourvu de toute validité. Pourquoi pas le poids, la couleur des yeux, le groupe sanguin, le CMH de classe I et de classe II, pour aligner tout ça de manière identique, et certains gènes, comme ceux des apolipoprotéines ou des cytochromes p450. Je dis, sans crainte d’être détrompé, que constituer deux cohortes identiques, aux fins de comparaison d’un traitement et d’un placébo est une utopie, qui ne repose sur aucun fondement. Et plus on va avancer, plus on va voir l’importance de la pharmacogénétique pour expliquer l’activité ou l’inactivité d’une molécule. Tout au plus doit-on admettre qu’il convient d’harmoniser du mieux que l’on peut la distribution des sujets dans les cohortes soumises à comparaison.
Je vais vous donner un petit exemple, celui du benzoate de sodium. Pour certaines personnes, cette substance a un goût savonneux, et pour d’autres elle est comme sucrée…
L’avis de madame COSTAGIOLA est dépourvu, non seulement de courtoisie, mais encore de fondements. J’ajoute, pour conclure, qu’elle a tout de même fait, elle aussi, quelques études observationnelles. Comme quoi… Et j’ajoute encore qu’elle a copublié un article avec le Pr C. PERRONNE. J’aimerais bien savoir ce qu’il pense de sa consœur.

Que n'a -t-elle exercé son sens critique sur les résultats de l'essai E-RECOVERY, sur l'article de Lancet, sur les résultats de MAHEVAS et al,  ou, plus récemment sur celui de BOULWARE et al (publié dans le New England Journal of Medicine) et j'en passe ?

Gilead prendra tous les moyens pour dézinguer RAOULT, pour le décrédibiliser, y compris les plus bas, les plus faux scientifiquement. Gilead est le Monsanto-Bayer de la Pharmacie.




samedi 27 juin 2020

Samedi 27 juin. Chronique de l'hydroxychloroquine. Acte 10, à l'intention de madame Thibert


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Madame, dans une récente livraison du Figaro vous osez titrer votre article :

"Pour masquer la grande faiblesse de ses études -point sur lequel s’accorde la communauté scientifique-, le chercheur a choisi de grossièrement détourner l’attention."

Je voudrais vous faire remarquer que vous généralisez un tantinet votre propos, en prétendant que la Communauté scientifique s’accorde pour souligner la grande faiblesse des études du Pr RAOULT.
Je fais partie de cette communauté scientifique. Et à votre différence, je suis virologue et pharmacien, ce qui peut donner un peu de crédibilité à mon propos. Nombre de virologues et de médecins étrangers, chinois, algériens, indiens, américains, par exemple, soutiennent sans réserve les résultats publiés par l’équipe marseillaise. Il est donc inexacte de dire « LA communauté scientifique s’accorde ». Cela est faux et mensonger. Il serait plus juste de dire qu'elle est divisée, car c'est l'exacte reflet de la vérité.
La dernière publication de l’équipe marseillaise portant sur une cohorte de 3737 patients, est acceptée pour publication dans Travel Medicine and Infectious Disease. En voici le titre et la liste des auteurs.

Outcomes of 3,737 COVID-19 patients treated with hydroxychloroquine/azithromycin and other regimens in Marseille, France: a retrospective analysis
Jean-Christophe Lagier, Matthieu Million, Philippe Gautret, Philippe Colson, Sébastien Cortaredona, Audrey Giraud-Gatineau1, Stéphane Honoré, Jean-Yves
Gaubert, Pierre-Edouard Fournier, Hervé Tissot-Dupont, Eric Chabrière, Andreas
Stein, Jean-Claude Deharo, Florence Fenollar, Jean-Marc Rolain, Yolande Obadia, Alexis Jacquier, Bernard La Scola, Philippe Brouqui, Michel Drancourt, Philippe Parola, Didier Raoult. and IHU Méditerranée Infection Covid-19 Task Force

Il paraît donc que Didier RAOULT a grossièrement détourné l’attention pour masquer la faiblesse de ses études. En quoi a-t-il détourné l’attention ? En soulignant que ses détracteurs avaient de très graves conflits d’intérêts qui n’étaient pas toujours déclarés ?

Voici ce que dit le Journal France-Soir relayé par divers sites d’information :

« France Soir publie la liste des professeurs payés par Gilead. Ils sont tous contre la chloroquine et contre le professeur Raoult…
Voici le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique
N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.
N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).
N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris – Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.
N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris – Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).
N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui très présent sur les plateaux télés. Attention le remdesivir peut être très toxique pour les reins.
N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil au papier toilette.
N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.
N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.
N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).
N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.
N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.
N°12François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.
N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery.

Lors de son audition à l’assemblée, le Pr Didier Raoult soulignait :
«J’ai été surpris de voir que le directeur de Gilead, devant le Président de la République et le Ministre, tutoyait celui qui était en charge des essais thérapeutiques en France pour le Covid19.»

Il convient par honnêteté de dire que, comme le note un commentaire à cette publication reprise par le site du Salon Beige, ces sommes ont certainement été déclarées au fisc, et que l’on ignore sur quel laps de temps elles ont été versées. Mais ces conflits d’intérêt n’ont pas été signalés lors des diverses interventions de ces sommités sur les plateau de télévision ou dans des occasions plus officielles.

Voyez-vous madame, je lis tous les deux jours les travaux relatifs au traitement de la Covid-19. J’affirme qu’aucun des essais destinés à montrer l’inefficacité de l’hydroxychloroquine n’a été conduit dans les conditions décrites par l’équipe marseillaise. Celle-ci n’a jamais prétendue que la molécule pouvait être utilisée en prévention. Vous ne semblez pas vous étonner que l’agence Européenne du Médicament ait autorisé l’usage du remdésivir de Gilead pour le traitement de la Covid-19, une molécule très coûteuse dont il est prouvé qu’elle est parfaitement inefficace et qu’elle a de graves effets secondaires.

Puisque, pour des raisons qui m’échappent et semblent relever plus de votre subjectivité que d’une analyse objective de la réalité, je vais vous dire ce que je pense : je croirai à l’inefficacité de l’Hydroxychloroquine + Azithromycine (pour complaire aux fanatiques des essais randomisés) le jour où sur un essai comprenant quatre bras : placébo, hydroxychloroquine seule, azithromycine seule, hydroxychoroquine + azithromycine aura montré, en utilisant tous les critères utilisés à Marseille, que le pourcentage de morts chez les patients admis en réanimation est identique dans les quatre cohortes.
Les critères d’inclusion doivent comprendre les points suivants :

Examen clinique approfondi et date d’apparition des symptômes, s'il y en a.
Prélèvements nasopharyngés et mesure quantitative de la charge virale par RTq-PCR ; expression des résultats en nombre de cycles nécessaires pour voir apparaître un signal amplifié.
Mise en culture cellulaire du prélèvement et examen des effets cytopthologiques éventuels dus à la multiplication du virus.
Electrocardiogramme à l’enrôlement et ensuite tous les jours.
Bilan sanguin (ionogramme complet), numération formule, vitesse de sédimentation, diverses enzymes, le tout très régulièrement.
Relevé des comorbidités éventuelles.
Tomographie pulmonaire et classification des éventuelles lésions en fonction du nombre de lobes éventuellement atteints.
Classification des patients en termes de score NEWS (national emergency warning score), dont la saturation en oxygène.
Mesure de la charge virale pour vérifier le délai de négativation de la présence du virus.

Aucune étude critiquant l’hydroxychloroquine n’a repris la bithérapie incluant l’azithromycine ; certaines ont même utilisé de la chloroquine au lieu d’hydroxychloroquine. L’étude RECOVERY est de ce point de vue particulièrement scandaleuse puisque les doses d’hydroxychoroquine était quatre fois plus importantes que les doses recommandées par l’IHU-Méditerranée infection. L’étude la plus délirante publiée dans le New England Journal of Medicine, et qui se pique d’avoir fait une étude randomisée, est à elle seule un monument de bêtise, puisque les auteurs ne notent aucun mort dans les deux bras de l’essai, que les patients enrôlés étaient asymptomatiques, que le but de l’étude (qui ne fait usage que d’hydroxychloroquine) était de voir si cette molécule peut être utilisée en prophylaxie, et non pas en traitement, que l’inclusion s’est faite soit par mesure de la charge virale soit par la présence de symptômes de la maladie ce qui est contradictoire avec la notion de patients asymptomatiques, soit encore par une exposition connue et durable laissant suspecter que le sujet pouvait développer la maladie. Et c’est ce type d’article que des journalistes ignorants vont mettre en avant pour dénigrer les études marseillaises  qui pour l’instant me semblent être les plus solides, fondées sur des résultats analogues observés en Chine.

Je ne sais pas quels intérêts vous servez, madame, et je ne vous ferai pas de mauvais procès sur ce point. Je dis simplement que vous ne lisez pas les articles, que vous ne semblez pas savoir comment agit l’hydroxychoroquine sur le virus et à quel stade de sa multiplication il peut intervenir. Mais nous allons avoir le droit de nous démolir les reins à coups de remdésivir, avec le bienheureux concours des institutions européennes.




mardi 16 juin 2020

Mardi 16 juin 2010. Chronique de l'hydroxychloroquine. Acte 8. On en apprend de belles !


Voilà une lettre qui remet les idées en place.


À propos d’une décision américaine.

Les autorités sanitaires des États-Unis mettent fin aux études d’urgence relatives à l’hydroxychloroquine. On a fait dire à cette décision ce qu’elle ne dit pas. Prise à l’initiative d'Antony Stephen FAUCI, responsable de l'Institut national des allergies et maladies infectieuses et membre de la Task force présidentielle de TRUMP destinée à lutter contre la pandémie, elle suspend l’usage en urgence de l’hydroxychloroquine dans les hôpitaux pour les cas graves mais elle n’interdit pas son usage par les médecins de ville. Le Pr PERRONNE donne son avis sur FAUCI, très lié à la grande industrie pharmaceutique (voir l’interview ci-après). C’est d’autant plus curieux que FAUCI est un immunologiste de grand talent et qu’il ne peut ignorer l’usage de l’hydroxychloroquine dans l’arthrite rhumatoïde ou le lupus.

À propos des résultats de Marseille : la preuve par la mort.

Je vous donne ci-dessous l’analyse qu’un statisticien fait des données de létalité due au SARS-Cov2 lors de la pandémie de Covid-19. Elle est due à Jacques SERVIER, un statisticien travaillant chez IBM à Montpellier,et elle a été faite à partir à partir des sources officielles : https://www.santepubliquefrance.fr et https://www.gouvernement.fr et des données du site Internet IHU-Marseille-Méditerranée.

Cas                     Traités        Décès          Taux de létalité    Date des  
positifs                (Protocole                                                  données
                            Raoult)

Total mondial
7.481.063            ?                 421.190      5,63 %                 12/06/2020

Marseille
-APHM & IHU                       163             3,33 %                 10/06/2020
4.900
-dont IHU            3.320          18               0,54 %                 10/06/2020

Total France
156.257                                  29.374        18,79 %
Dont
Hospitaliers
37.799                 ?                 18.990        16 %
Sociaux et
EHPAD
35.599                 ?                 10.384        27,62 %               09/06/2020

La létalité concerne la mortalité en hôpital, en France, et à Marseille APHM, IHU.

Je vois donne le commentaire du statisticien. Je viens d’apprendre, du reste, que l’article de RAOULT sur les 3737 patients recrutés, dont un peu plus de 3.100 ont été traités par lui, est accepté pour publication (après que le Lancet l’a refusé). Je ne sais pas dans quel journal. Voici la conclusion sans appel de cette analyse de Jacques SERVIER.

Il y a moins d’une chance sur 1 million qu’accepter de taux de létalité de 3,3 %, correspondant au 163 décès observés, comme suite comme suite du protocole et du traitement du Pr RAOULT, utilisé à l’APHM et à l’IHU de Marseille conduise à un résultats non significativement différent de celui constaté au plan national du taux de létalité de 16 %.
La conclusion : acceptation statistique que le taux de létalité observé sur les deux entités APHM et IHU de Marseille est très significativement inférieur à celui constaté au plan national.

Pour que les lecteurs comprennent bien de quoi il s’agit, il convient de souligner que le taux de létalité correspond au pourcentage de morts observés chez les patients porteurs du virus et hospitalisés en service de réanimation. Le taux de mortalité correspond au pourcentage de mort par million d’habitants.

Le Pr CHABRIERE se lâche et il a bien raison.
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Écoutez cette excellente intervention du Pr CHABRIERE sur les raisons qui poussent nombre d’intervenants médecins sur les plateaux télévisés à critiquer l’usage de la chloroquine.


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Une interview de Didier RAOULT.
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Voici également une intervention du Pr RAOULT concernant l’étude de 3737 patients diagnostiqués comme infectés par le virus de la Covid-19.

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Écoutez enfin l’interview du Pr Christian PERRONNE. On en reste sur le derrière.
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Voilà qui répondra à la sévère critique de Julien HERNANDEZ sur les travaux du Pr PERRONNE. PERRONNE a guéri des malades, HERNANDEZ cherche des poux dans les statistiques. Mais, comme je l'ai dit, il a une argumentation statistique et algorithmique solide. Quel dommage qu'il n'ait exercé son talent que sur le papier de DAVIDO. Il y avait matière dans l'article de MAHEVAS  et al, par exemple. Dans le fond, il me fait penser à ces gens qui vous disent que si vous avez un pied trempé dans l’eau glacé et l’autre dans l’eau bouillante, vos pieds sont à température moyenne de 50 °C.
Je dois dire qu'André BERCOFF est un journaliste au-dessus du lot. Il laisse parler ses interlocuteurs, et il pose les bonnes questions. 






lundi 15 juin 2020

Lundi 15 juin 2020. Mes chroniques (suite). Monsieur Castaner et l'émotion, ou le triomphe du ténia


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Castaner ne sanctionnera pas les manifestations contre le racisme : «L'émotion dépasse les règles juridiques».
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Voilà donc l’ahurissante déclaration d’un ministre chargé de faire respecter l’ordre et la loi, un ministre qui a demandé que l’on sanctionnât d’une amende de 135 euros les promeneurs qui avaient négligé de prendre sur eux leur attestation de déplacement dérogatoire. (C’est ainsi qu’une personne de ma connaissance, qui est aussi un ami, s’est vu contraint de payer cette somme, alors qu’il peine à boucler ses fins de mois, et qu’il avait laissé chez lui cette fameuse attestation.) C’est ce même ministre qui a interdit qu’il y ait plus de 20 personnes présentes aux obsèques d’un proche et qui a fait donner la police pour interrompre une messe qui se tenait pourtant dans le respect le plus total de la réglementation castanérienne, qui veut surveiller les prétendus actes racistes commis par la police, qui interdit l’usage de moyens efficace de défense et d’attaque par les policiers.
Vingt mille personnes, la plupart d’origine africaine, crachant leur haine des blancs et de la France, qui manifestent au mépris de l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes, et dont le ministre comprend que l’émotion est le motif essentiel de ce jet de vomissures, et de violences contre la police et les blancs, ça vous interpelle quelque part au niveau du vécu, diraient les psychanalystes ! Et nous acceptons ça ?
Il s’agissait, disaient-elles, ces blanches colombes de protester contre ce qu’elles considèrent comme un assassinat et dont les experts légistes disent qu’il s’agit d’une mort liée à une fragilité idiosyncratique. Rappelons en premier lieu un fait avéré : des quatre policiers qui ont arrêté Adama TRAORE, trois étaient antillais.

Arrêtons-nous quelques instants sur le parcours de monsieur Adama TRAORE et de sa famille et méditons sur le parcours de ces agneaux sans taches.

Adama Traoré: 17 procédures pour vol, stupéfiants et viol de son codétenu. (seulement son casier de majeur).
Yacouba Traoré : 18 mois fermes pour avoir tabassé celui qui a accusé de viol son frère et 3 ans fermes pour avoir tabassé un chauffeur de bus et mis le feu au véhicule.
Samba Traoré condamné à 4 ans dont 18 mois avec sursis pour violence avec arme.
Bagui Traoré : condamné à 18 mois fermes pour violences et extorsions sur femmes vulnérables.
Serene Traoré : condamné à 4 mois fermes pour outrages envers le maire de Beaumont sur Oise.
Youssouf Traoré condamné à 6 mois dont 3 avec sursis pour outrages et menaces de morts envers des policiers.
Assa Traoré : 4 plaintes pour diffamation et actuellement appel à des manifestations interdites en plein covid. A cela il faut ajouter des instructions judiciaires en cours de plusieurs frères dont Bagui pour détournements de fond et escroqueries par le biais d'associations subventionnées par nos impôts.
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Une excellente réflexion de Michel ONFFRAY.
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Sur Front populaire précisément, Michel Onfray réagit aux dernières déclarations de Christophe Castaner suite aux manifestations contre les "violences policières". Un régal !

"Notre époque nihiliste se caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens sans morale qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour: qu’on kiffe ou qu’on invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire: on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia.
Dans les rues de Caen, un long cortège défile, nonobstant l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes. Mais ces manifestants ont le soutien du ministre de l’Intérieur pour transgresser la loi et celui du chef de l’État qui, jadis, était censé garantir l’état de droit car, bien sûr, le chef de l’État est silencieux mais il lui a donné sa bénédiction, comment pourrait-il en être autrement. Le slogan de ces manifestants? «Tout le monde déteste la police»! Quelle drôle d’idée d’affirmer une pareille chose quand moi, par exemple, je ne souscris pas à cette vocifération et que tout le monde moins un, ça n’est plus tout le monde.
D’autant que je sais ne pas être seul: nous sommes nombreux à penser que, non, nous ne détestons pas la police. Nombreux et d’ailleurs majoritaires.
Le ministre de l’Intérieur et le chef de l’État conduisent donc une politique en faveur des seules minorités dans le plus total mépris de la majorité, qui n’en peut plus... Voilà qui montre que nous ne sommes plus en démocratie mais dans une oligarchie qui gouverne en fonction des intérêts d’une poignée de gens. Nous sommes en régime communautariste et racialiste qui a choisi pour ennemi le mâle blanc hétérosexuel.
Pour preuve que nous sommes dans un régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un apartheid inversé: cette saillie de Castaner qui explique pourquoi la justice, aux ordres, du moins complice, ne poursuivra pas les gens qui ont manifesté malgré l’interdiction de le faire et malgré les lois relatives au coronavirus: «L’émotion dépasse les règles juridiques.»
Changement d’ère: Il suffira dès lors, quand son enfant aura été violé, d’en appeler à l’émotion pour buter soi-même le violeur en estimant que sa souffrance justifie qu’on s’affranchisse des lois; il suffira, quand on se fera cambrioler pour la dixième fois sans que rien ne soit fait, de tirer sur les cambrioleurs pour les abattre afin que, sains et saufs, ils n’aillent pas porter plainte contre le cambriolé; il suffira, quand un chauffard nous coupera la priorité de le rattraper, de l’agresser puis de l’achever à coup de manivelle; il suffira, quand le chef de l’État aura trahi son peuple plus que de raison, d’entrer à l’Élysée pour lui trancher la tête et la mettre au bout d’une pique – il suffira désormais d’invoquer l’émotion…
Jamais on n’est tombé aussi bas qu’avec ce ministre de l’Intérieur qui invite à jeter la loi par-dessus bord si l’émotion le justifie ! C’est proprement inviter à la loi de la jungle, aux règlements de compte, à la vengeance, à la vendetta, à la loi du talion. Ces prétendus progressistes ne s’activent que pour la régression!
C’est en même temps une invitation à abolir la police qui est le bras armé de l’un des droits de l’homme: la sûreté - c’est, avec la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression, on devrait s’en servir de celui-là, l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles – voyez l’article 2. Ce que veut Castaner, c’est abolir ce droit de l’homme au nom d’une logique qui est tout simplement celle de la mafia dont Castaner semble bien connaitre les règles.
On imagine que ça n’est pas l’émotion de tout le monde que Castaner porte en sautoir… Car l’émotion, les gilets jaunes n’en ont pas manqué. Or, quand ils manifestaient la leur, le pouvoir macronien envoyait la troupe pour leur arracher les mains, leur fendre le crâne ou leur faire saturer les yeux des orbites.
L’émotion de ceux qui appellent à la haine de la police, le chef de la police la bénit, il se dit même prêt à mettre un genou à terre: mais comment pourrait-il s’agenouiller alors qu’il a brûlé les étapes et qu’il se trouve déjà à plat ventre?
On a déjà vu que la vieille dame qui allait faire ses courses avec une attestation de sortie rédigée au crayon à papier se faisait taxer d’une amende qui comptait pour un quart de sa retraite: elle aurait pu frauder et modifier ses erreurs de sortie, il suffisait d’une gomme dans la poche. Ou bien qu’un fils qui se déplaçait pour fermer les yeux de son père mourant s’est fait lui aussi verbaliser. Ou bien encore que les morts se trouvent privés de cérémonies mortuaires avec leurs familles. Ou bien enfin que les anciens ont été parqués dans leurs usines à crever avec interdiction de voir leurs enfants.
Pendant ce temps : invitation de la hiérarchie policière à fermer les yeux sur le viol du confinement après la rupture du jeûne du ramadan à Hérouville-Saint-Clair (24 avril), match de football dans les quartiers chauds de Strasbourg (25 mai), même chose à Grigny (27 mars), prière de deux mille musulmans dans un stade (24 mai), manifestation dite antiraciste (en fait : racialiste) à Paris (31 mai). 20.000 personnes au coude-à-coude dans les rues de la capitale, voilà qui ne constitue pas un risque épidémique de foyer – de cluster comme disent les muscadins de l’Élysée tout à la dévotion l’Empire américain."

Je plussoie à cette déclaration ; il faut m’ajouter à ceux qui ne déteste pas la police. C’est donc tout le monde moins 2, Michel ONFRAY et votre serviteur.
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Ils ont manifesté cette nuit.
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Il est évident que l'on peut pas inciter la police et les gendarmes à désobéir. Mais il me semble que le meilleur moyen d'obtenir ce résultat indésirable est de laisser agir le ministre de l'intérieur, qui devrait en vérité s'appeler plutôt le ministre de l'extérieur, puisqu'il semble privilégier celui-ci au détriment de celui-là.


Lundi 15 Juin. Mes chroniques. Des souverains contemporains et des souverains antiques.


Dans un ouvrage publié en 1662, HUÁNG Zōng-Xī (黃宗羲), un grand penseur chinois, consacra une section très critique à la monarchie des MING et des QING qui venaient de prendre la place de ces derniers. Il avait bien des raisons de le faire, puisque son père fut exécuté pour avoir osé critiquer à haute voix les eunuques de la cour MING, tout puissants et corrompus. Cela ne l’empêche pas de lever des troupes pour combattre l’envahisseur mandchou. Voici ce qu’il dit de ces souverains :

"« Ils se considéraient comme les dispensateurs des biens et des maux du monde, trouvant parfaitement naturel de s’octroyer tous les biens et de ne laisser aux autres que les maux. Ils prétendaient empêcher leurs sujets d’agir en égoïstes et décoraient le vaste égoïsme du souverain du nom de ‘bien public’. Ils en ressentaient au début quelque honte, mais ne tardèrent pas à s’y habituer.
"« Ils regardaient le monde comme leur propriété privée dont ils transmettaient à leurs fils et à leur petit-fils la jouissance perpétuelle…
"« Depuis l’antiquité, le peuple était considéré comme l’hôte, et le souverain comme l’invité ; le souverain passait sa vie à travailler au bien de son peuple. Aujourd’hui, le souverain se considère comme l’hôte et fait du peuple son invité ; il n’existe pas dans tout l’empire un seul endroit où le peuple puisse jouir de la paix, et tout cela par la faute du souverain. »
« […] »"

Toute ressemblance avec des situations contemporaines demanderait être examinée avec réflexion, ne pensez-vous pas ?

samedi 13 juin 2020

Samedi 13 juin 2020. Chronique de l'hydroxychloroquine. Acte 7. Le vent tourne dans la littérature...


Certains de mes proches me font remarquer avec tristesse (semble-t-il) que je n’ai pas publié de billet depuis lundi dernier. C’est que j’ai par ailleurs beaucoup de travail. Tout de même, je me suis penché sur la littérature relative au traitement de la Covid-19 ; elle est en train d’exploser. Je note tout de même un changement de ton dans la manière d’envisager la question. La plupart des articles d’intérêt sont des méta-analyses des résultats observationnels et des essais cliniques publiés (SINGH et al. ; GBINIGIE and FRIE K.). Ils se prêtent donc à la critique de ce type de travail. Néanmoins, ils donnent une vue nettement plus nuancée (LITTLEJOHN) que celle claironnée dans le Lancet.
Tous les auteurs ou presque commencent par dire avec une sorte de pudique et touchante unanimité qu’il n’y a aucun traitement qui se soit montré efficace lors d’essais cliniques randomisés en double aveugle et que tout de même, bon, en fait, ce serait bien d’en faire avec l’hydroxychloroquine, pour essayer, quoi (Voir MACK). Quand on a un peu l’habitude de lire la littérature scientifique, on voit ce que cela signifie vraiment. Il est tout à fait symptomatique de constater que les Indiens (SINGH et al.) ne s’embarrassent pas de vaines précautions et recommandent l’usage de l’hydroxychloroquine pour le traitement de la Covid-9. Plus important encore est l'analyse faite par SHITTU et AFOLAMI, de l’Université du Michigan, qui indique que l’adjonction de zinc au traitement en augmente l’efficacité dont, eux, ne doutent pas. Il s’agit d’une étude théorique et non clinique
J’écoutais ce matin le cours d’épistémologie de Didier RAOULT. Il faisait allusion à de grands chercheurs en théorie des sciences (POPPER, KUHN, FEYERABEND) et à un autre dont j’ai oublié le nom. Le recours obligatoire à l’essai clinique randomisé en double aveugle relève de la croyance et non de la science, dit-il. Et en effet, il s’agit d’une « méthode » qui stérilise l’imagination et nie la valeur de l’observation, de l’empirisme et de ce que les anglais appellent la serendipity.

Voici une liste de quelques articles. Je les commente quand cela est nécessaire.

A. K. SINGH, A. SINGH, A. SHAIKH, R. SINGH, A. MISRA
Chloroquine and hydroxychloroquine in the treatment of COVID-19 with or without diabetes: A systematic search and a narrative review with a special reference to India and other developing countries
Diabetes & Metabolic Syndrome: Clinical Research & Reviews, 14, 2020, 241e246.

Background and aims: No drugs are currently approved for Coronavirus Disease-2019 (COVID-19), although some have been tried. In view of recent studies and discussion on chloroquine and hydroxychloroquine (HCQ), we aimed to review existing literature and relevant websites regarding these drugs and COVID-19, adverse effects related to drugs, and related guidelines. Aims and methods: We systematically searched the PubMed database up till March 21, 2020 and retrieved all the articles published on chloroquine and HCQ and COVID-19. Results: Two small human studies have been conducted with both these drugs in COVID-19, and have shown significant improvement in some parameters in patients with COVID-19.
Conclusion: Considering minimal risk upon use, a long experience of use in other diseases, cost effectiveness and easy availability across India, we propose that both these drugs are worthy of fast track clinical trial for treatment, and may be carefully considered for clinical use as experimental drugs. Since HCQ has been approved for treatment of diabetes in India, it should be further researched in diabetes and COVID-19, a subgroup where significant mortality has been shown.
(Voici un extrait de la conclusion :
Although evidence of chloroquine and HCQ is limited (based on the experimental data and only two small human trials), consideringthe potentially favorable benefit-risk balance of chloroquine and HCQ in absence of any other valid treatment option, we believethat such treatment could be useful in the current context ofpandemic COVID-19 outbreak. We have summarized current consideration and proposed line of management in Table 3. The lowcost of chloroquine and HCQ could also be an effective strategy to counter COVID-19 (especially in patients with diabetes and other co-morbidities in whom mortality is high) in resource constrained and COVID-19 overburdened heath care systems in middle- and low-income counties including India.

MACK HG.
Aust J Gen Pract. 2020 Apr 14;49. doi: 10.31128/AJGP-COVID-08. Online ahead of print.PMID: 32294807

At present, there are no studies demonstrating the clinical efficacy of hydroxychloroquine for the prophylaxis or treatment of COVID-19 infection....

D'où la nécessité d'essais randomisés.


LITTLEJOHN E.C.
Clin J Med. 2020 May 5.

Abstract

Hydroxychloroquine (HCQ) has multiple potential antiviral mechanisms of action that differ according to the pathogen studied (eg, Chikungunya, Dengue virus, human immunodeficiency virus, poliovirus, Zika virus). Data on HCQ for treatment of coronavirus disease 2019 (COVID-19) are rapidly evolving. To date there is no evidence from randomized controlled trials that any single therapy improves outcomes in patients infected with COVID-19. There are also no clinical trial data supporting prophylactic HCQ therapy in COVID-19. Hydroxychloroquine (HCQ) use in patients with COVID-19 is being investigated examining prophylaxis, postexposure prophylaxis, and treatment regimens.

Il faut revoir votre bibliographie, Emily...


GBINIGIE K, FRIE K.
BJGP Open. 2020 Apr 7:bjgpopen20X101069.
doi: 10.3399/bjgpopen20X101069. Online ahead of print.PMID: 32265182
BACKGROUND: On the 11 March 2020, the World Health Organization (WHO) declared that COVID-19 was a pandemic.

Abstract
Background: On the 11 March 2020, the World Health Organization (WHO) declared that COVID-19 was a pandemic. To date, there are no medical treatments for COVID-19 with proven effectiveness. Novel treatments and/or vaccines will take time to be developed and distributed to patients. In light of this, there has been growing interest in the use of existing medications, such as chloroquine (CQ) and hydroxychloroquine (HCQ), as potential treatments of this disease.
Aim: To establish the current evidence for the effectiveness of CQ and HCQ in treating COVID-19.
Design & setting: A rapid review of the literature was conducted.
Method: Electronic searches in PubMed and Google Scholar were conducted on 21 March 2020. A further search was conducted in Google for relevant literature on 28 March 2020.
Results: There is limited evidence of in vitro activity of CQ/HCQ against SARS-CoV-2. A number of in vivo clinical trials are underway. The empirical data available from two of these trials reveal conflicting results. Both trials are characterised by small numbers of participants (n = 30 and n = 36) and suffer methodological limitations. No medium or long-term follow-up data is available.
Conclusion: At present, there is insufficient evidence to determine whether CQ/HCQ are safe and effective treatments for COVID-19. High quality, adequately powered randomised clinical trials in primary and secondary care settings are urgently required to guide policymakers and clinicians. These studies should report medium- and long-term follow-up results, and safety data.

C’est faux, ou alors les auteurs font mal leur bibliographie. L’équipe marseillaise a publié sur une série de plus de 1000 patients. Elle a soumis au Lancet (qui l’a refusé) ses observations portant sur plus de 3000 patients… Ne parlons pas de la série de DAVIDO qui a été accessible sur MedRxiv et a été retirée pour éviter d’ajouter de la polémique à la polémique, mais porte sur plus de 150 patients. J’ai été en correspondance avec DAVIDO (équipe du Pr PERRONNE) en lui faisant savoir que je regrettais ce retrait (non pas qu’il retire l’article, mais il le soumet directement sans passer par MedRxiv). Les résultats sont spectaculaires. L’article est soumis. Nous verrons bien s’il paraît. 
PS. Je viens de voir la critique très argumentée de Julien HERNANDEZ sur cette étude. Mais HERNANDEZ adopte le point de vue des algorithmiques. La question qui se pose ici est la suivante : mauvaise statistique ou non, les gens traités par l'hydroxychloroquine ont-ils mieux traversé la maladie que les non traités. Les résultats de DAVIDO disent : oui !


M. O. SHITTU, O. I. AFOLAMI.
Improving the efficacy of chloroquine and hydroxychloroquine against SARS-CoV-2 may require zinc additives - A better synergy for future COVID-19 clinical trials
Le Infezioni in Medicina, n. 2, 192-197, 2020
Biological Science Department, Michigan Technological University, Houghton, Michigan, United States of America
The recent outbreak of coronavirus disease 2019 (COVID-19), has now been officially declared as a pandemic by the World Health Organization. As of now, there is no known effective pharmaceutical agent against the SARS-CoV-2 virus. However, several precautionary measures have been prescribed to prevent further spread of the virus, which include avoidance of social gatherings, proper handwashing, frequently disinfecting of used items and surfaces and so on. More recent studies have highlighted the possibility of treating patients infected with the novel SARS-CoV-2 virus with chloroquine and hydroxychloroquine, of which mechanism of action is not completely understood. We seek to draw the attention of the scientific community to the possibility of drastically reducing the effects of the virus on the affected patients and improving clinical trials outcome through the synergistic action of zinc and chloroquine in patients suffering from the coronavirus disease.

Le vent tourne mes amis, le vent tourne. La vérité finira bien par sortir toute nue du puits. Et enfin la médecine sera pilotée par des cliniciens et non par des algorithmes.