samedi 28 février 2015

28 février 2015. Nouvelles de la Résistance. Reprise du babil et menues observations

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Oserais-je vous dire que pendant ces quinze jours de silence, plus que jamais j'ai pu vérifier que

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

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1. La citation du jour.
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J'avais promis à mes lecteurs réguliers que je reprendrais mon babil au retour de quelques jours de repos bien mérités dans cette modeste ville du pays d'Arles où, depuis peu, je dispose d'un petit appartement où je puis passer dans l'azur (quand il ne pleut pas, ce qui ne fut pas le cas tous les jours dernièrement) des moments aussi poétiques que provençaux. J'ai beaucoup travaillé pour aménager cet appartement, beaucoup lu aussi, et notamment un ensemble de dépêches diplomatiques envoyées aux services du Quai d'Orsay par Stanislas OSTOROG, dans les années 1950, depuis l'Inde où il était notre ambassadeur. Stanislas OSTOROG descendait d'une très ancienne famille aristocratique polonaise, installée en France depuis quelques décennies. Il écrit merveilleusement bien au point qu'on peut le comparer pour le style au Comte de GOBINEAU lequel, avec CLAUDEL ou SAINT-JOHN-PERSE nous donnent à croire que la diplomatie engendre continuellement de grands écrivains ! OSTOROG était de plus un fervent catholique, un esprit d'une finesse remarquable et, 60 ans avant que les faits ne lui donnent raisons, il avait prévu la chute du régime népalais, la montée de l'hindouisme, et l'installation d'une antinomie insoluble entre la Chine et l'Inde.

J'ai noté pour vous deux petites perles qu'il m'est bien agréable de faire briller à vos yeux :

A propos du pandit NEHRU :
"L’année dernière, le Premier Ministre menaça de donner sa démission si le Parlement votait une loi pour défendre l’abattage des bœufs. Hostile à l’alcool qu’il trouve dégradant, NEHRU ne refuse pas une coupe de champagne. Mais il n’osera pas s’élever contre la prohibition. C’est que par sa naissance, son éducation, son comportement personnel, il appartient à ces classes privilégiées entachées de corruption. Il n’en pense pas moins, ayant sur la nature humaine les vues mesurées, mêlées d’un certain pessimisme, qui viennent de la tradition du pouvoir et accompagnent l’aptitude au commandement."


A propos de la croyance hindoue qui unit les indiens, malgré l’immensité du territoire, la diversité des races, des langues et des coutumes, alors que se déroule un pèlerinage dit de 'la lune de novembre' aux sources du GANGE, bien connu en Inde:
 "C’est à quoi je pensais devant le spectacle de ce pèlerinage. Certes, les maîtres d’heure, impatients de réformes économiques et sociales, sont justifiés dans leurs entreprises, mais qui dira jusqu’où s’étend pareille action ! Peut-être ces humbles pèlerins, dans la pauvreté de leur esprit et la fidélité qu’ils portent à cette lune de novembre, toujours sereine en son cours immuable, travaillent-ils à préserver la flamme intérieure, afin que malgré les révolutions nécessaires et les sacrifices inévitables, l’Inde puisse non seulement survivre, mais maintenir les éléments essentiels de son histoire et sauver son âme."

In
Stanislas OSTRORÓG.
Courrier d’Orient. Dépêches diplomatiques.
Presse universitaire de Nancy, Nancy, 1991.Stanislas OSTRORÓG.
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2. Commentaires.
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Le choix de ces extraits est motivé, pour le premier, par l'attitude de notre classe politique, le second par la réaction de plus en plus ferme des Français contre les atteintes d'un pouvoir exsangue contre notre identité.

Mettez HOLLANDE à la place de NEHRU, remplacez "abattage des boeufs" par "Loi dite MACRON", et vous avez exactement un jugement qui s'applique à celui que le hasard des temps, la bienveillance des médias, et les divagations sexuelles d'un homme qui eût été élu s'il ne s'y était pas laissé allé, a mis à la tête de notre patrie en mai 2012 : oh ! certes, il n'a pas été jusqu'à mettre en balance sa démission devant les menaces d'un vote hostile des députés dits frondeurs (qui ont été élus grâce à lui d'ailleurs), mais pour éviter l'humiliation d'une mise en minorité par les députés de son propre parti, il a sorti le fameux articles 49.3. Je vous invite (si vous arrivez à la retrouver) à écouter le jugement qu'il portait il y a quelques années sur l'usage honteusement anti-démocratique selon lui de cet article parfaitement constitutionnel cependant. Monsieur HOLLANDE appartient de par sa naissance, son éducation, son comportement personnel (ah ! cet usage des moyens de l'état pour protéger sa nouvelle conquête, madame - je n'ose pas dire mademoiselle - Julie GAYET) à ces classes privilégiées entachés de corruption. Ni les faits, ni la vérité, ni les répercussions de ses initiatives sur l'avenir de notre pays ne semblent entamer la certitude qu'il est le meilleur ! Ô roche tarpéienne !

Le second extrait me semble parfaitement s'appliquer au débat qui agite la société française sur ses racines, son identité et les nécessaires transformations qu'il convient d'introduire dans la vie de la patrie pour qu'elle perdure en elle même telle que l'histoire l'a faite. Ce qu'il est intéressant de souligner, c'est le rôle de ces humbles pèlerins en route vers les sources du GANGE, dans le maintien de l'esprit de l'Inde, et le salut de son âme multimillénaire. Ce ne sont pas les énarques qui maintiennent la flamme de l'identité de notre patrie, ce ne sont pas ces actrices qui paradent à MANILLE avec monsieur HOLLANDE (des paillettes et des plumes d'autruche placées là où je pense) pour maintenir cette flamme ; on les voit ceux qui portent le flambeau, envers et contre tout, et tiennent bon, dans ces foules de LOURDES où ne se pressent point les belles dames envisonnées et les messieurs à légion d'honneur (ceux qui pourraient le faire agissent comme brancardiers, comme serviteurs des pauvres et agissent dans l'humilité et le secret) mais de modestes compatriotes. Souvent ils ont accumulés pendant des mois un petit pécule qui leur aura permis de payer le voyage et l'hôtel afin de rendre à Marie le culte d'amour qui lui est dû. Voilà la vérité, voilà la substance, voilà le suc de la France. Il est juste de leur rendre hommage, comme Stanislas OSTROROG le fit en s'inclinant devant ces pauvres gens en quête de vérité dans les hauteurs de la montagne.
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3. Infos diverses.
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Le 600 à PISE (via le salon beige).



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Anniversaire du massacre des Lucs-sur-Boulogne.

Voici ce que l'ordure de "général" WESTERMANN écrivait à la Convention :

« Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay suivant les ordres que vous m'aviez donnés. J'ai écrasé des enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes, qui au moins pour celles là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas de prisonniers à me reprocher, j'ai tout exterminé…Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que par endroits ils font pyramide. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers…Nous ne faisons pas de prisonnier. : Il faudrait leur donner le pain de la liberté, or la liberté n'est pas révolutionnaire. »

J'ai consacré un billet à ce massacre le 14 septembre 2008 : 115 enfants de moins de 14 ans tués ! le plus jeune avait 15 jours. On peut toujours critiquer l'Etat islamique ; nous lui avons donné l'exemple et nous n'en avons pas honte ! Les Vendéens étaient catholiques, on les a brûlés vifs, embrochés, noyés, pendus, étripés, les tenants du califat décapitent et tuent les chrétiens d'Orient ; les catholiques tenaient à leurs églises ; on les a détruites, on les a pillées, défigurées, souillées (l'abbatiale de CLUNY reste l'exemple le plus emblématique de cet obscurantisme), les tenants du califat détruisent les églises, anéantissent les trésors assyriens, les manuscrits anciens.
Nous leur avons donné l'exemple, vous dis-je ! Qu'ils se taisent les guignols ! Qu'ils se couvrent de sacs et de cendres et qu'ils reconnaissent l'ignominie des racines sanglantes de l'actuelle soi-disant république.

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