mardi 28 juin 2016

28 juin 2016. Nouvelles de la Résistance. Que vivent longtemps les britanniques !

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J'ai longtemps hésité avant de commenter le vote des citoyens du Royaume-Uni. Je vais le faire, car la moutarde commence à me monter au nez.

Croyez-vous que les arrogants, les technocrates de BRUXELLES, les commissaires et autres grossiums ont essayé d'analyser ces résultats à la lumière de leur propre faiblesse ? Aucun n'a dit que la Commission, le Conseil des Chefs d'Etat, ou le Parlement européen s'étaient trompés non seulement sur les résultats mais encore sur les causes de ce vote. Je vous recommande de regarder, par exemple les vidéos ci-dessous :



(Bien entendu, on dira qu'Alain Escada est un militant d'extrême-droite, ce qui est la meilleure manière de disqualifier sa parole. Notez qu'il est de nationalité belge et qu'on ne saurait le taxer de suppôt oblique et cauteleux du FN. Osez aller au-delà des condamnations des imbéciles qui verrouillent les médias et écoutez soigneusement ce que dit le Président de Civitas. C'est intéressant et c'est très souvent juste.)

Tant qu'ils ne comprendront pas les raisons profondes du désamour qu'ils suscitent dans l'esprit des peuples européens, ils ne feront pas avancer grand chose, nos fonctionnaires de Bruxelles. Il est à craindre que les menaces à peine voilée et les pressions diverses (dont celle du Président de la banque américaine Goldman-Sachs qui affirme qu'il faut empêcher le Brexit !) puissent entraîner quelques hésitations du côté des autorités britanniques. Mais elles ne dureront pas, et on ne saurait faire grief à monsieur CAMERON de défendre son pays, en pratiquant une laconique procrastination (que je trouve délicieuse et so british) laquelle irrite le poil de monsieur AYRAULT et celui du barbu qui préside le Parlement européen, monsieur Martin SCHULTZ (lequel doit son fauteuil de Président à de sombres tractations qui ont permis à monsieur JUNCKER de devenir, lui, Président de la Commission). Chacun a eu son os à ronger !

Nous ne voulons pas, définitivement pas, de cette Europe technocratique, qui ne pense qu'en termes d'économie, qui prétend nous imposer de recevoir sur notre sol des immigrés qui ne sont pas tous des anges, sans que nous ayons le droit de dire quelque chose, par exemple en les sélectionnant. Nous ne voulons pas de leurs normes, de leur réglementation à la c..., de leur adoration pour tout ce qui vient d'outre-Atlantique et de leurs désastreuses initiatives prises à l'encontre de la Russie. Nos aimons notre patrie et nous aimons les autres patries européennes, toutes les autres patries. Elles sont nos cousines. Nous leur reconnaissons le droit de boire dans leur verre, et nous dans le nôtre. Et nous affirmons qu'il nous est agréable de trinquer avec elles, pas d'aspirer chacun un mauvais alcool dans un bol unique en utilisant une paille.

Le peuple britannique a tranché et il l'a fait assez clairement, me semble-t-il. Pour faire plaisir aux eurocrates, faudrait-il dissoudre le Peuple ? Le vote était démocratique, et les avertissements solennels, les possibles apocalypses brexitiennes, les pressions médiatiques n'ont pas fait peur à ce grand pays qu'est le Royaume-Uni. Nous ne tarderons pas à voir qu'il s'en sortira et que nous sombrerons dans la plus totale des confusions. Mais n'en doutez pas, les puissances d'argent, les grands groupes multinationaux, les agents d'influence vont tout faire pour empêcher la réalisation concrète du Brexit (par exemple la pétition qui demande un second référendum ; elle n'a pas obtenu 10 % de signataires sur les 40 et quelques millions de votants ; d'où vient VRAIMENT cette initiative ?).

Allons ! Que vivent longtemps les Britanniques !

lundi 20 juin 2016

20 juin 2016. Nouvelles de la Résistance. La nouvelle arme des casseurs : boules de pétanques munies de lames !



Chez les casseurs une nouvelle arme a vu le jour :
des boules de pétanque sur lesquelles on a soudé des lames !
Soit mais je ne m'imaginais pas de ce que représentait cette "faux" volante...
Projectile jeté sur les forces de l'ordre, rue Jean-Jaurès le 28/04 après midi. (J'ignore si c'est à Nantes, à Paris, ou à Rennes que ces photos ont été prises. Elles montrent en tout état de cause à quel niveau de bassesse est tombé ce gouvernement qui laisse faire ça : regardez la plaie de ce policier !




Silence  dans les médias !
Mais pour un coup de matraque à un étudiant enragé, on en a fait des choux gras pendant plus d’une semaine… 

Il me semble que les policiers doivent se défendre, même si pour cela ils sont amenés à désobéir. Non à ce gouvernement de lâches.

Si la troisième photo n'apparaît pas, voici le lien où vous pourrez voir la blessure infligée à ce policier par cette faux volante !


https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEjWmHWx-RxeBjV95kCOwxA3lcdnHI6bzkGpdeG0I04Im_ECrVCyeOT6-axvUiGuT0VaaICjkf8UPEWSFnyGmPvmdjupTPknDs9ce4rcvC19r3doqAYNKW15nVww4RXEdR4SkmegEjoPicbJFi-R4fMy364UwYbzNnRgZUBGMCY0lfSveKBQ89NmuJ8aAwSAulziRl4=w426-h319-p


Voir aussi :

https://www.youtube.com/embed/qu-iCNuaMO0?feature=player_detailpage

dimanche 19 juin 2016

19 juin 2016. Nouvelles de la Résistance. Témoignage d'un courageux policier !

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Regardez cette vidéo ! Et vous comprendrez pourquoi ce policier a refusé de serrer la main à Normal Ier dit le mou et à Manuel Valls.

https://youtu.be/tJ_hftYBdik

Il n'y a rien à rajouter.

samedi 11 juin 2016

11 juin 2016. Nouvelles de la Résistance. (Complément au premier billet de ce jour.)

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Les pantins qui nous gouvernent ou aspirent à le faire devrait lire cet extrait que je trouve particulièrement bien adapté à la situation présente :

          "L’affaiblissement des anciennes oppositions idéologiques ne se conçoit qu’associé au déclin de la politique des partis et des classes. La bataille politique cesse d’être identifiée comme l’affrontement de forces sociales irréductiblement antagonistes, organisées en armées rivales et soudées autour de programmes résolument contradictoires. Elle apparaît ouvertement pour ce qu’elle n’avait jamais cessé d’être, en réalité, mais que sa dramatisation dissimulait, une lutte pour le pouvoir entre des appareils et des hommes de pouvoir. Des appareils et des hommes perçus comme relativement interchangeables et proches, pragmatiquement parlant, et pour lesquels, dès lors, le problème est de capter la faveur mouvante de publics composites. L’adaptation aux mouvements de l’opinion et le maniement de l’image acquièrent dans ce cadre une place prédominante. L’art de conquérir et de conserver le pouvoir trouve une nouvelle jeunesse, à l’épreuve de l’univers du suffrage, avec le genre de virtuoses, libres d’attaches et de convictions, que son exercice appelle. Machiavel resurgit à l’avant-scène de la démocratie. À ceci près que ce métier très classique doit opérer dans un milieu inattendu et sous des contraintes auxquelles l’histoire ne l’avait pas habitué. Il lui faut se couler dans un discours social avec lequel il jure passablement dès l’abord, et composer avec des attentes qui ne lui rendent pas la partie facile. Le nouveau machiavélisme devra être un machiavélisme du bien, dédié à la célébration de l’homme et du droit, voué au ministère des justes causes et des bons sentiments, sans cesse à témoigner de son humanité, de sa compassion pour les victimes, de son souci sensible du malheur du monde. De là un porte-à-faux inconfortable d’entrée, pour les détenteurs de pouvoir ou les candidats à leur succession, entre le cynisme qui leur est attribué, par position, et la vertu qu’ils sont tenus d’afficher. Si le génie de la démocratie consiste à domestiquer à son profit quelques-unes des plus dangereuses passions humaines, alors consolons-nous de notre mélancolie en nous disant que le spectacle de carnassiers redoutables ânonnant les litanies du culte humanitaire auquel il nous est donné quotidiennement donné d’assister représente un sommet de la civilisation." 
In
Marcel GAUCHET.
La Démocratie contre elle-mêmei (Tel N°317)
Chapitre :Quand les droits de l’homme deviennent une politique, page 64, §2.
Gallimard, Paris, 2002.

C'est précisément parce que monsieur POISSON échappe à ces coteries, que sa pensée est claire et argumentée (il est professeur de philosophie, je crois) que je le soutiens. Et ce n'est pas parce qu'il est le Président du Parti Démocrate Chrétien. Les deux adjectifs n'ont rien à voir avec mon choix. N'oublions jamais que tout pouvoir vient de Dieu, et c'est ce pouvoir venu de Dieu qui a autorisé PILATE à condamner à mort JESUS ("Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne t'avait été donné d'en haut" dit-il à PILATE qui s'étonne du silence de son interlocuteur.) Un pouvoir n'est pas et n'a pas à être confessionnel, voilà qui est clair. Mais il n'a pas à envahir de ses tentacules tout l'espace public et privé, y compris sacré, comme Normal Ier le mou et la Belle carnassière tentent de le faire.
Je vais sans doute vous étonner, mais je dis ce que je pense. Un des rares ministres dignes de respect est madame EL KHOMRY qui reste ferme et cependant ouverte au dialogue; reconnaissons aussi un certain panache à Manuel VALLS. 

11 juin 2016. Nouvelles de la Résistance : message de Jean-Frédéric Poisson.

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Chers tous, il est de la plus haute importance de nous opposer aux nouvelles dispositions liberticides, staliniennes et insupportables de la belle carnassière. Que madame Najat VALLAUD-BELKACEM, à la fois française et marocaine préfère la deuxième patrie à la première en nous imposant d'enseigner l'arabe dès le CP à des enfants destinés à vivre et à travailler en France est tout simplement gros de problèmes pour ne pas dire de guerre civile. Mais enfin la belle carnassière prêche pour son Maroc et nous ne sommes pas capables de prêcher pour notre France.
Je recommande à votre lecture cette communication de Jean-Frédéric POISSON à propos de l'autorisation préalable aujourd'hui exigée pour ouvrir une école hors contrat, alors que jusqu'ici le régime de la déclaration préalable suffisait.
S'il faut descendre dans la rue pour défendre nos libertés mis à mal par ces idéologues, eh bien nous y descendrons, et en masse.
Voici la déclaration de monsieur POISSON, à qui j'offrirai sans hésiter mon suffrage aux élections dites primaires, organisées par quelques cliques et écuries énarcho-élitiques qui ne valent guère mieux que les cliques issues de la promotion Voltaire. Monsieur POISSON pense haut et bien. Ses idées sur l'homme sont saines et pleines de bon sens. N'hésitez pas à voter pour lui. Après le premier tour, on verra bien :

"Si Najat Vallaud Belkacem persiste dans sa volonté de mise sous tutelle des écoles hors contrat, je saisirai le Conseil constitutionnel.
 
Ce matin en conférence de presse, la ministre de l’Education nationale a confirmé son coup de force : la mise sous tutelle des écoles hors contrat - écoles qui ne bénéficient pourtant d’aucun financement public.
Là où la liberté d’ouverture était la règle, la ministre décide qu’elle autorisera ou non cette ouverture.
Elle dénonce « L’indigence de l’enseignement » qui régnerait dans nombre de ces écoles alors que beaucoup réussissent là où l’Etat a tragiquement échoué. Elle dénonce « l’embrigadement idéologique et religieux » qui sévirait dans ces écoles mais confirme qu’aucun cas de radicalisation n’a été identifié.
Que des initiatives locales hors du giron de l’Etat, puissent réussir quand l’Education nationale fait naufrage, voilà ce qui préoccupe le ministère !
L’argument des écoles islamiques ne tient pas. La sécurité intérieure à elle suffirait à fermer ces écoles.
Dans sa décision du 23 novembre 1977, le Conseil constitutionnel a conféré au principe de la liberté d’enseignement une valeur constitutionnelle. Le projet du gouvernement est une atteinte fondamentale à la liberté constitutionnelle d’enseignement.
 Devant la persistance idéologique de la ministre, je m’opposerai par tous les moyens à cette réforme.
Je saisirai le Conseil constitutionnel si nécessaire.

Jean-Frédéric POISSON
Député des Yvelines
Président du Parti Chrétien-Démocrate
Candidat à la primaire de la droite."

vendredi 10 juin 2016

10 juin 2016. Nouvelles de la Résistance : j'accuse ce gouvernement de mensonge, d'imposture et de lâcheté ! La preuve par les Veilleurs

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Comme à notre habitude, mon ami Antoine et moi-même devions nous rendre à la veillée organisée place de la République par les Veilleurs parisiens. Nous sommes arrivés, hélas, vers 20 h 50, place de la Chienlit. Pas plus de Veilleurs que de beurre en broche. Nous faisons le tour de la place, occupée par un certain nombre de stands et surtout de marchands de sandwichs et autres objets consommables. De police point. Trois-cents à quatre-cents personnes, tout au plus, et un rendez-vous de cyclistes pour le départ d'un petit tour nocturne.
Désappointés, nous quittons la place de la Chientlit vers 21 h 15. Ce que nous ne savions pas et que je vais vous apprendre figure dans les articles et vidéos dont voici les liens. Si j'avais su, si nous avions su nous aurions rejoint le groupe agressé. J'ai un immense regret de n'avoir pas pu être le témoin direct de cet acte de guerre civile.
J'accuse ce gouvernement de rencontre de mensonge, d'imposture et de lâcheté. Ils (les ministres et ministricules) ont su embarquer de paisibles veilleurs pour des vérifications d'identité, lors de veillées diverses ; j'ai moi-même failli être embarqué, avant d'être traîné manu militari vers une bouche de métro ;  ils ont fait menotter certains des veilleurs (mon très cher Charles s'en souvient), ridiculement sommer UNE seule personne, Alix de PREMARE-ROKVAM, de se disperser (après l'avoir encerclée bien entendu ; le commissaire, son écharpe et son porte-voix étaient ridicules). Mais ils sont incapables d'assurer l'ordre publique dans un espace qui appartient à tout le monde. Ils ont laissé se faire tabasser des gens sans défense. Ces politicards sont tout simplement de véritables lâches ; en vérité, c'est un autre mot qui me vient à la bouche... Je vous le laisse deviner.
Ah, je précise qu'Axel a été voir le responsable de "l'Accueil" (sic) de Nuit debout. qu'il a reçu quelques assurances, et que ce responsable faisait partie des nervis qui ont été déloger les "gêneurs".

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Deux liens vidéos.


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Du Boulevard Voltaire, ce matin :
"Les Veilleurs de Paris, qui souhaitaient veiller place de la République le 9 juin, ont été violemment agressés [VIDEO] par des « Nuit debout » qui les ont expulsés de la place de la République, puis du quai de Valmy, enfin de la rue de la Fontaine-au-Roy. Deux Veilleurs ont été légèrement blessés, quelques dégâts matériels sont à déplorer. Les Veilleurs sont partis finir cette veillée sur le travail devant l’Assemblée nationale, enfin dans le calme. La police n’a rien fait pour empêcher ces agressions.
Si, pour certains, des doutes persistaient, les faits sont trop têtus pour demeurer dans l’angélisme : Nuit debout est fondamentalement totalitaire et refuse que l’autre s’exprime. Curieuse conception de la démocratie, qui n’autorise que l’expression d’une opinion suffisamment conforme et dépêche sa milice de la pensée dès lors qu’elle diverge trop de la doxa de leur ministère de la Vérité.
Se faire traiter de fasciste par des résurgences de marxistes : à la longue, ça glisse et cette dialectique s’émousse…
Ce serait faire injure à la police que d’imaginer un instant qu’elle n’a pas suivi, minute par minute, le déroulement des événements. Elle a donc, sciemment, laissé commettre un grave désordre public où des personnes ont été agressées physiquement par trois fois par une milice qui, de facto, s’approprie l’espace public et le monopolise. L’ordre public suppose que le recours à la violence soit un monopole de l’État. L’État, singulièrement absent, n’a rien fait pour protéger les Veilleurs. Il y a donc un double problème :
L’État est-il partial et a-t-il délibérément, non sans calculs électoraux, choisi son camp, celui des Nuit debout, des antifas et autres contestataires ultra-gauchistes ? Il m’est impossible de le prouver, mais je le soupçonne fortement. C’est naturellement intolérable.
L’autorité de l’État est en lambeaux, puisque des milices peuvent, pendant l’état d’urgence, agir TROIS fois dans un seul quartier en deux heures de temps. Ce n’est là encore pas un scoop, c’est juste un symptôme qui invite à réfléchir sur l’état de notre société et les moyens de faire en sorte que soit restaurée l’autorité défaillante dans l’exercice des obligations régaliennes les plus essentielles.
La haine des agresseurs que j’ai pu constater de visu hier est aussi un symptôme et la source d’une profonde interrogation : Qu’avons-nous pu tout rater à ce point dans l’éducation des personnes (entre autres) pour qu’une telle barbarie soit possible au cœur de notre capitale ? Quel délitement de la société !
Malgré la violence subie mercredi, toutes les personnes de bonne volonté qui se soucient du bien commun peuvent, comme les Veilleurs, se réapproprier la rue. Ils doivent le faire avec pacifisme et bienveillance, et être conscients que la culture est le seul vecteur envisageable, même si les fruits seront longs à attendre."

Le journaliste Jean JARDON.


Du Figaro de ce matin.


Des groupes mobiles et violents de militants issus de Nuit debout ont chassé mercredi soir «les veilleurs» qui souhaitaient se réunir place de la République à Paris. L'un d'entre eux a été hospitalisé à la suite d'un coup porté à la tempe.

Quai de Valmy, une petite vingtaine de «veilleurs» s'assied sur les marches d'une passerelle qui enjambe le canal Saint Martin. Ils commencent une réflexion sur la phrase du philosophe Emmanuel Mounier, «tout travail travaille à faire un homme en même temps qu'à faire une chose». Les rangs grossissent, et les marches comptent bientôt une soixantaine de personnes. Mais l'ambiance reste tendue. Rapidement, des militants de la place de la République rappliquent et leur ordonne de quitter les lieux. «Ils se bornent à nous traiter d'homophobes et de fachos, difficile d'entamer le dialogue dans ces conditions», constate Charles, un musicien professionnel. Le ton monte, des casseurs se dissimulent le visage et quelques projectiles volent. Un homme est aperçu avec une barre de fer. Trois journalistes qui couvrent l'événement sont violentés, leur matériel est délibérément visé. La technique de harcèlement se poursuit une heure plus tard, alors que «les veilleurs» se sont déplacés rue de la Fontaine au roi, où la violence monte d'un cran. Pour intimider «les veilleurs», des militants «antifas» encerclent le rassemblement et distribuent des coups. Un «veilleur» répond. Alors que le groupe s'évapore dans la confusion, Rémi, le jeune homme en charge du matériel, reçoit un coup qui lui ouvre la tempe. Il est transporté aux urgences de l'Hôpital Saint-Antoine.

Finalement, «les veilleurs» se replient vers l'Assemblée nationale, là où leur mouvement était né trois ans plus tôt. Invité par ces derniers, le vice-président de la CFTC, Joseph Thouvenel, peut s'exprimer dans le calme. Le syndicaliste porte sur l'oeil la marque d'un coup reçu en s'interposant dans les violences. «Le problème, c'est que ces gens fassent régner la terreur en toute impunité dans la capitale. Ces pratiques relèvent d'un véritable fascisme rouge. Et place de la République, on est en train de recréer une cour des miracles, c'est-à-dire une zone de non-droit en plein Paris.» Chez les «veilleurs», l'expérience laisse un goût tout aussi amer. «Vu comme on a été accueillis, ça me fait très peur pour la suite», explique Charles. «Si même le dialogue devient impossible entre deux franges de la population, on va vers de grands périls.»

Joseph THOUVENEL après l'agression dont il a été victime.



Personnellement, je préconiserai volontiers de revenir, mais cette fois-ci par centaines, place de la Chienlit et de refaire une veillée.