Chers amis, je vous ai promis un billet sur la prestation lamentable de MM CASTEX ET VERAN de lundi soir. Voilà des hommes politiques qui nous ont seriné que la "vaccination" était l'arme absolue pour lutter contre la pandémie déclenchée par le virus appelé SARS Cov-2. Il s'agissait, disaient-ils, de nous protéger et de protéger les autres. Las, c'était sans compter avec la malice de ce virus qui change de chemise comme les politiciens changent d'opinion.
Nous n'aurons plus le droit, vous n'aurez plus le droit, de boire un petit noir sur le pouce, au comptoir d'un bistro, dans les petits matins glauques. C'est BEAUCOUP TROP DANGEREUX. Il vous faudra poser les fesses sur une chaise, ce qui aura pour effet de doubler le prix du café. J'ai pu profiter des derniers jours de liberté pour prendre dans des conditions normales et populaires un susdit petit noir dans le délicieux café d'un village où se réunissent tous les matins quelques vieux sages pour jouer aux cartes, commenter les nouvelles et parfois jouer aux courses. Pas le droit de boire ni de manger dans les trains, même sur un trajet de 9 heures (Nice-Bordeaux par exemple) à partir du 15 janvier. En voilà des mesures qu'elles sont énergiques.
Alors il faut revenir aux fondamentaux de la science. (a) Le mutant omicron présente un grand nombre de mutations dans plusieurs de ses gènes. Il en compte un peu plus de trente dans le gène qui code la protéine de pointe ou protéine Spike. La conséquence connue et inéluctable, c'est que les anticorps censés neutraliser les variants anciens (souche historique chinoise, souche anglaise, souche indienne) sont incapables de neutraliser totalement la nouvelle souche omicron. Comme par ailleurs, et pour des raisons explicables scientifiquement, cette souche est beaucoup plus contagieuse (mais beaucoup moins pathogène) nos sinistres, euh ! nos ministres nous affolent en nous donnant le nombre considérable de contaminations journalières (plus de de 150 000), nous laissant à croire que tous ces contaminés sont en danger de mort. A qui ferez vous croire que dans un pays vaccinés à 90 % (au moins deux doses dans la novlangue de monsieur VERAN), ne sont contaminés que les non-vaccinés, sur lesquels le pouvoir entend mettre la pression. Et le vaccin est tellement efficace, que maintenant on peut faire un "rappel" (je rigole) trois mois après la deuxième dose.
Des chercheurs sud-africains ont publié un article dans la conclusion duquel ils disent (et ça en révèle long) que contrairement à d'autres équipes, ils n'ont trouvé aucun effet de renforcement de la neutralisation par la troisième dose. Là-bas la contamination flambe, les hospitalisations chutent de 70 %, et il y a zéro mort. On va nous dire que la population sud-africaine est plus jeune, on trouvera toutes sortes de raisons pour dire que chez nous c'est différent. J'ai trouvé 5 articles montrant que l'omicron échappe partiellement ou totalement à la neutralisation par des sérums de patients guéris d'une Covid 19 à mutant anglais, ou indien. Le seul effet qu'on est en droit d'attendre de la troisième injection c'est un renforcement de l'immunité contre les variants antérieurs qui laisse donc le terrain libre omicron. Du reste, un vaccin spécifique de ce mutant, ferait de même, en vertu de ce que les virologues appellent le "péché antigénique originel" mais protégerait sans doute.
Les remarquables travaux de l'équipe de Jacques FANTINI nous indiquent (a) que la sélection des nouveaux mutants impliquent une meilleure adaptation à l'homme ; (b) que les possibilités de mutations ne sont pas illimitées ; (c) qu'on peut imaginer une situation ou le virus collera sur la cellule cible, mais collera tellement aux "radeaux lipidiques" qu'il ne pourra plus atteindre ses récepteurs. Bien sûr, je conçois que ces notions puissent paraître complexes. Mais je vous mets en garde : ces gens font monter artificiellement la pression, en sachant que le risque est relativement minime et que l'épidémie va s'éteindre d'elle-même. Ils argueront de leur bonne gestion de la crise pour supprimer le pass sanitaire ou vaccinal quelques jours avant les élections en disant : vous voyez qu'on avait raison.
Le pass vaccinal n'a qu'une utilité : faire gagner des voix à monsieur MA CRON. Je ne marche pas dans la combine.