mercredi 22 juillet 2015

22 juillet 2015. Nouvelles estivales de la Résistance. Une poésie chinoise en guise de thrène sur la Grèce

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Que l'impudeur et l'incompétence du "monarque" ne nous empêchent point de crier bien fort, sur le Champs Elysées ou ailleurs que

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Datée de la période dite des Six Dynasties (265-589), cette poésie anonyme, intitulée par les trois traducteurs qui ont tenté d'en rendre la mélancolie et la sagesse Un petit poisson pleure :

"Un petit poisson pleure dans un ruisselet desséché,
Trop tard, il regrette de s'être avancé si loin.
Il voudrait tellement avertir ses frères
Des dangers qui les guettent dans les eaux peu profondes."

Traduction et interprétation de 
Ferdinand STOCES.
Signes immortels.
Sanshan/Ferdinand STOCES, Rueil-Malmaison, 1987.
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2. Commentaires.
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Quand j'ai lu ce poème, je n'ai pu m'empêcher de penser à la Grèce et à son peuple. Leur exemple devrait avertir les pays européens susceptibles de se retrouver sous peu dans la même situation, de ne point trop s'aventurer dans les eaux peu profondes des ruisseaux bruxellois, qui ne brillent certes pas par leur clarté  mais plutôt par leur turbidité.
La Grèce n'avait pas besoin de l'Europe pour rester la Grèce. Elle demeure et demeurera pour la postérité la mère de la véritable démocratie, pas celle qui consiste à faire entériner par un parlement aux ordres une Constitution rejetée par le peuple, triste exemple français que, sous la pression des imbéciles, elle a cru devoir imiter. Le peuple grec ne veut pas de l'austérité européenne ? Qu'à cela ne tienne ! La Grèce restera dans la zone euro (que dit monsieur TSIPRAS), le peuple se serrera la ceinture, les plus malins des Hellènes continueront de tricher, tandis que dressée sur son trépied delphique, la pythie continuera de proférer dans les vapeurs enivrantes issues des entrailles de la terre, des paroles dépourvues de sens, jusqu'à ce que se révèle enfin l'impossibilité de tenir une intenable promesse.
Un pays majeur et libre doit accepter de subir les conséquences des actes politiques posés par ses dirigeants. Les Grecs ont voulu beaucoup de fonctionnaires, des retraites abusives ; ils ont regimbé devant l'impôt ; ils ont couvert les abus fiscaux de leurs armateurs, depuis des lustres. C'était leur droit, nous ne saurions le leur reprocher. Ni eux ni les "vrais" (!!!) Européens n'ignoraient ces déséquilibres structurels. Tous ont fermé les yeux. Il est temps de les ouvrir. Les Grecs reviendront au drachme, et les créanciers (les contribuables, hélas, puisque les créances privées douteuses ont été rachetées par les Etats et sont devenues les créances des citoyens européens abusés par leurs dirigeants. [Le dieu Finance, le dieu MAMON n'est pas mort !] à leurs larmes. Mais au moins les choses seront claires, les compteurs mis à zéro, et du plomb versé dans la cervelles des eurocrates.
Petit poisson (peine 3 ou 4 % du PIB européen), les Grecs ! Que leur exemple servent à des poissons plus gros comme l'Italie ou l'Espagne qui pourraient se retrouver sous peu dans une situation analogue.
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3. Informations diverses.
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Trafic !

Du site du Salon beige, cet article qui fait froid dans le dos :

"La semaine dernière, après trois ans d'enquête, The Center for Medical Progress publiait une première vidéo filmée en caméra cachée, datée du 25 juillet 2014, montrant une responsable du Planning familial américain décrire la façon dont elle s'organise pour que les avortoirs gérés par son association fournissent des laboratoires en organes de bébés avortés, dont elle évalue le prix entre 30 et 100 $. La vidéo a secoué les Etats-Unis, non seulement parce que la vente d'organes est interdite, mais également parce que le médecin décrit l'utilisation d'ultrasons au cours des avortements pour garder le foetus intact, ce qui peut laisser penser que certains bébés sont tués au cours de leur naissance (ce que l'on appelle un avortement par naissance partielle), une pratique également punie par la loi. En dehors de ces deux aspects légaux, la vidéo a en outre l'intérêt de déranger les partisans de l'avortement, la conversation filmée montrant d'une façon glaçante qu'il s'agit d'être humains, tués et démembrés.
Depuis, les Républicains ont réclamé une enquête parlementaire. Quand à leur demande de couper les subventions versées à l'association, financée pour un tiers par le gouvernement fédéral, elle a dores et déjà été rejetée par le porte-parole de Barack Obama.
De son côté, le Planning familial américain n'a pas contesté l'authenticité de la vidéo, mais s'est défendu en affirmant qu'il s'agissait de dons de patientes pour faire avancer la recherche sur l'embryon, les prix ne correspondant qu'aux frais médicaux et de transport vers les laboratoires. La plupart des journaux français se sont évidemment empressés de lui donner raison.
L'argumentation est mise à mal par une nouvelle vidéo publiée aujourd'hui, toujours tournée en caméra cachée, en février 2015 cette fois. On y voit le Dr Gatter, alors encore présidente du conseil des directeurs médicaux du Planning familial, négocier le prix d'organes de foetus. Celle-ci, après avoir expliqué que l'argent n'est pas sa principale préoccupation, en demande un bon prix, parce que, dit-elle en riant, elle souhaite s'acheter une Lamborghini."
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