dimanche 22 août 2010

Ségolène n'est pas dentellière

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On le savait depuis longtemps. Mais elle confirme son inaptitude totale à faire de la dentelle. Ni au Puy, ni à Alençon, ni à Calais, elle n'aurait la moindre chance de s'exercer à cet art si délicat qui fit la réputation de la France, du temps où elle s'intéressait à ses racines et à ses artisans.
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Or donc, je cite, d'après Ségolène, Monsieur SARKOZY est un nul et "sème la pagaille". Il faut dire que Ségolène, par son agitation verbale, n'est pas pour peu dans l'organisation du désordre. Mais elle manque quelque peu de culture. Déjà, en Chine, avec l'invention ridicule de la "bravitude", et la grave offense qu'elle fit aux convenances et aux rites, en se promenant en tailleur-pantalon blanc (couleur du deuil dans l'Empire du milieu) sur la Grande Muraille, elle montrait qu'elle ne se prenait pas pour son logarithme. Mais sa valeur réelle est très inférieure au millième du logarithme prétendu. Alors puisqu'elle aime la Chine (dit-elle), je vais lui résumer l'anecdote que relate HAN FEI ZI, dans l'ouvrage qui porte son le nom, le Han Fei zi, chapitre XXXII.
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Or donc, ZICHAN fut appelé, dit l'ouvrage, par les Ducs JIAN puis DING de ZHENG, comme Premier Ministre. A peine promu par le Duc JIAN, ZICHAN entreprit de nombreuses réformes dont l'ampleur et la rudesse le rendirent fort impopulaire. Des couplets satiriques commencèrent à circuler sur ce personnage qui croyait pouvoir tout réformer. Il fallut attendre trois ans pour voir fleurir les fruits de ces initiatives. Et après avoir servi le Duc JIAN pendant 5 ans, non seulement plus personne n'eut songé à persifler et à moquer le Premier Ministre, mais et je cite le Han Fei zi : "Les voleurs avaient disparu ; on ne ramassait pas les objets oubliés sur les routes ; on ne cherchait pas à cueillir les fruits des pêchers et des jujubiers dont les branches dépassaient les clôtures ; on pouvait retrouver trois jours plus tard un couteau ou un poinçon abandonné sur le bord du chemin. Même au bout de trois années consécutives de calamités naturelles, le peuple n'aurait pas été menacé par la disette." (Traduction de J. LEVI.)
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Le Président de la République, lui, a dû prendre connaissance de ce texte. Dans l'entretien qu'il a accordé à la chaîne de télévision américaine CBS, le 12 avril (ça ne date pas d'aujourd'hui donc), il dit ceci : "Quand il y a crise, il y a du mécontentement, parce qu'il y a de la souffrance. Mais nous avons été élu pour faire les réformes nécessaires, pour sortir notre pays de la crise. Dans le métier de chef de l'Etat, vous avez à faire des choses qui sont justes sans être populaires. Tout ne se réduit pas à la popularité ou à l'impopularité. Le devoir du chef de l'Etat, c'est de prendre des décisions qui ne sont pas populaires mais qui préparent l'avenir."
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Mais Ségolène, à l'image du peuple français, l'un des plus conservateurs du monde, soutient les magistrats qui ne veulent pas de la réforme de la carte judiciaire, les opposants aux réformes des retraites qui ne veulent rien céder sur les "avantages acquis", les chauffeurs de taxi qui ne veulent pas partager le gâteau alors qu'il est de notoriété internationale que ce service, à Paris, est parfaitement indigent, les enseignants qui ne veulent pas que l'on touche à quoi que ce soit dans les programmes (avec parfois, il est vrai des argments recevables) ou dans les postes (30.000 enseignants sans élèves en France, tout de même), les syndicats qui sont opposés au service minimum, les contrôleurs aériens (6.656 euros de salaire mensuel net, 155 jours de travail par an, moins d'un jour sur deux par conséquent) qui ne veulent pas que l'on rationnalise la gestion des vols, etc., etc. Bien entendu, on sait ce que coûte cette gabegie, Ségolène le sait. Mais elle n'a qu'une idée en tête : critiquer, mentir à l'occasion, injurier, bref dire n'importe quoi, pour qu'on parle d'elle. En voilà une deuxième dont je souhaite ardemment qu'elle ne parvienne jamais à la magistrature suprême. Je la vois assez bien à la tête du service chargé de faire raccompagner chez les elle les policiers du beau sexe par un mâle collègue... C'était là une promesse de campagne. Elle disait bravitude. J'ose lui suggérer un deuxième néologisme qui caractérise à la perfection sa principale qualité : ridiculitude. Il est temps qu'elle fasse des contre-propositions de façon qu'on puisse en examiner la pertinence.
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Amen.

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