Michel ROCARD est un "grand pourfendeur de l'hypocrisie" dit Dominique de MONTVALON dans un article de France-Soir. En affirmant que DSK était atteint "d'une maladie mentale et avait du mal à maîtriser ses pulsions", l'ancien premier ministre met hardiment et courageusement les pieds dans le plat. Évidemment, il exaspère les éléphants, éléphanteaux et éléphanticules. Mais enfin il exprime quelque chose qui pourrait bien ressembler à la vérité. DSK n'a pas fait l'objet d'un non-lieu, il n'a pas été blanchi par la justice américaine, comme tant d'imbéciles se plaisent à le proclamer aussi bien à la télévision qu'à la radio. Le procureur a simplement abandonné les poursuites, et s'il s'est effectivement passé quelque chose à caractère sexuel - même la défense de DSK admet des gestes inappropriés - nous ne saurons jamais exactement quoi, puisque la victime supposée ne sera jamais confrontée à son agresseur présumé.
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Bien entendu, après avoir tonitrué haut et fort son opinion sur DSK (qui "a du talent" dit-il, ce qu'il est nécessaire de mentionner), ROCARD s'est attiré une volée de bois verts de la part de Laurent FABIUS qui déclare, l'imbécile (au sens de BERNANOS) : "je ne savais pas que ROCARD était un expert médical internationalement reconnu". Car lui, il l'est, ce qui lui permet d'affirmer haut et fort que ROCARD se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Il ne comprend donc pas que ROCARD exprime une idée bienveillante et que lui, l'omniscient, le déclare capable d'avoir une relation sexuelle, consentie ou contrainte, avec une femme de chambre, entre la poire et le fromage, ou plus exactement entre deux avions, sans que cela tire à conséquence.
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Jacques LANG déclare avec hauteur : "Je crois que ROCARD a quelques difficultés à maîtriser les siennes, de pulsions." Voilà un travers qui n'encombre pas le parcours de l'ancien ministre de la culture !
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Et puis il y a monsieur PUPPONI, l'actuel maire de SARCELLES, ami et successeur de DSK dans cette fonction. Monsieur PUPPONI ne fait pas dans la dentelle, mais dans la fête foraine. Il s'apprête à faire en sa bonne ville un accueil triomphal au "blanchi" de NEW-YORK qui n'en demandait sans doute pas tant.
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Oublierais-je madame AUBRY ? Que nenni ! Après avoir passé à MARRAKECH un accord pré-électoral avec DSK, celle-ci prend ses distances, et essaye de décoller de son doigt le sparadrap strauss-kahnien. Il lui faut gagner des voix pour rattraper monsieur HOLLANDE qui la distance dans les sondages. Madame MANSOURET lui a peut-être remonté de symboliques bretelles en lui rappelant l'affaire de Tristane, sa fille, et en lui susurrant que François HOLLANDE savait tout. Du coup, pour grappiller quelques voix chez les militantes, madame AUBRY lance à son ex-partenaire le coup de pied de l'âne : "Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique STRAUSS-KAHN vis-à-vis des femmes" (citation de mémoire.)
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Attendons la comparution en justice de monsieur GUERINI, l'actuel Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, pour en savoir un peu plus sur les combines par lui échafaudées, et qui ont probablement permis à Martine AUBRY de devenir Premier Secrétaire du PS, si j'en crois les protestations de Ségolène ROYAL.
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Personnellement, je trouve que ces amabilités, passablement cacophoniques, traduisent et trahissent la vacuité intellectuelle abyssale du programme socialiste. Les deux qui émergent de ce naufrage sont Arnaud MONTEBOURG qui a dénoncé les pratiques de monsieur GUERINI, et surtout Manuel VALLS qui décidément a une approche autrement réaliste des difficultés de notre pays. En voilà deux qu'il faudra suivre.
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Ceci étant, je maintiens que dans un pays riche comme la France, il est scandaleux que 8 millions et quelques de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Il faudra bien, que dis-je ? il faut mettre fin à ce scandale, et pour cela en avoir le courage et la volonté.
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