lundi 25 février 2013

Deuxième billet du jour ou la folie humaine démasquée

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Voici un extrait de l'article que Serge Thomas BONINO a consacré à à la question de l'éthique universelle et au conflit qui oppose les tenants de la seule culture à ceux qui tiennent pour étroitement articulées ces deux notions. Il éclaire parfaitement l'idéologie dont se réclament les promoteurs de la loi sur le mariage pour tous. Et curieusement, c'est une idéologie qui revient à nier le corps !
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"Désormais, certains estiment que la liberté humaine est essentiellement le pouvoir de tenir pour rien ce que l’homme est par nature. Le sujet doit refuser toute signification à ce qu’il n’a pas choisi personnellement (son corps, son sexe biologique, sa généalogie familiale…) et décider pour lui-même ce que c’est d’être homme. L’homme se comprend de plus en plus comme un « animal dénaturé », un être anti-naturel qui s’affirme d’autant mieux comme sujet qu’il s’émancipe davantage de la nature et s’oppose à elle. La culture, qui définit le propre de l’homme, est alors perçue non pas comme une humanisation ou une transfiguration de la nature animal par l’esprit, mais comme une négation pure et simple de cette nature."
"Cela se traduit par la résurgence d’un dualisme anthropologique radical qui oppose l’esprit et le corps, puisque le corps est en quelque sorte la « nature » en chacun de nous. Ce dualisme se manifeste dans le refus de reconnaître une quelconque signification humaine et éthique aux inclinations naturelles inscrites dans le corps et qui précèdent le choix de la raison individuelle. L’idéologie du « genre », qui prétend refuser toute signification au sexe biologique, illustre à merveille cette logique. Le corps, réalité jugée étrangère à la subjectivité, devient un pur « avoir », un objet manipulé par la technique en fonction des intérêts de la subjectivité individuelle."
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Il me semble que ce texte résume bien l'origine de la folie qui s'empare des hommes quand ils parviennent au pouvoir. On surnommait monsieur MITTERAND, Dieu. Ce n'est pas pour rien. Et ce n'est pas pour rien, non plus, que des milliers de chrétiens, antiques ou contemporains, ont refusé de sacrifier à l'Empereur ou au Parti. La culture ne s'oppose pas à la nature, elle la prolonge et l'humanise.
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C'est tout pour ce soir.
  à

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