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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de
devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Il
y a deux façons de parvenir à la tolérance. La première réside dans un très
haut niveau d’éducation, de conscience morale et de spiritualité. La seconde
dans la destruction de l’idée de vérité. Il est exigeant d’être tolérant et de
ne pas se fâcher avec celui ou celle avec qui on n’est pas d’accord. Cela
demande une ascèse. Quand on ne peut pas en payer le prix, cela donne la
tolérance, celle-ci reposant pour l’homme-Dieu sur un principe simple « il
est interdit d’interdire ». Formule ouverte en apparence, sonnant le glas
pour tout interdit. Formule fermée en réalité, celle-ci sonnant l’avènement
d’un monde interdisant tout, comme en témoignent les trois moments mis à profit
pour s’imposer."
In
Bertrand
VERGELY.
La
tentation de l’homme-Dieu.
Le Passeur, Éditeur, Paris, 2015.
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2. Commentaires.
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Les trois moments de VERGELY sont
les suivants.
(a) Quand une opinion s’écarte
de la bienpensance ou de l’information médiatique, on parle de dérapage. Ainsi, personne ne s’est avisé
de savoir si les propos de madame MORANO étaient justes ou non. On y a vu une
manifestation de racisme, et l’on ne s’est pas demandé s’il y avait du vrai
dans cette affirmation maladroite. Si nous étions honnêtes intellectuellement,
nous verrions que, jusqu’à l’émergence du colonialisme français, inauguré en
fanfare par Jules FERRY (cas de l’Algérie mis à part), la France était peuplé
majoritairement de citoyens d’origine indo-européenne, (que les américains
disent « caucasienne »), et que les langues européennes dérivent
pratiquement toutes d’une langue commune indo-européenne antique (à l’exception
du hongrois, de l’estonien, du finnois et du basque), dans ses branches slaves,
celtiques, romanes, anglo-saxonnes, le grec étant un cas à part. (Je fais exception des communautés israélites de la diaspora, installées en Europe du temps des Romains, qui sont, comme les arabes du reste, des populations sémitiques et non caucasiennes). Or jusqu’à
preuve du contraire, et pour autant qu’on puisse le constater, ces peuples caucasiens ou sémitiques sont
de "race" blanche. Si je mets des guillemets à "race", c’est
que précisément je fais une différence entre les caractères apparents
(phénotypiques) des hommes, et leur fondamentale identité au plan des qualités,
vertus et gènes (caractères génotypiques). À la différence de Jules FERRY, je
ne crois pas que le fait d’avoir la peau blanche confère une supériorité
quelconque à ceux qu’elle enveloppe. Je l’ai déjà indiqué pour ce qui est des
peuples qualifiés de "jaunes", en disant combien j’admirais et j’aimais
la civilisation, l’art, la langue chinois. Je ne connais pas assez l’Afrique noire pour en parler. Ce que je peux dire (pour ce que j'en sais) est que l’art africain est tout à fait remarquable
par son originalité, sa puissance et son expressivité. Il vaut largement les
pâles copies européennes pondues par des artistes en mal de créativité.
(b) Le deuxième moment de la
tolérance bien-pensante est qualifiée d’ouverture.
L’ouverture consiste à dire que tout se vaut, que tout doit être accueilli avec
la même bienveillance. Ceux qui s’interrogent sur le traitement qu’il convient
d’apporter à la question des migrants se voient accusés de manquer d’ouverture.
Autrement dit, il est interdit d’interdire, même l’inacceptable, car ce serait
manquer d’ouverture. Eh bien je n’ai pas envie d’héberger sur le sol de ma
patrie des gens qui la méprisent ou l’exploitent. Tous ne le font pas, fort heureusement, et
ceux-là qui aiment la France et demandent sa protection DOIVENT ÊTRE accueillis. Les autres n’ont rien à y faire. Cela s’appelle
avoir du discernement. Il faut du temps et du courage pour discerner.
(c) Le troisième moment de la tolérance,
quand on est à bout d’arguments consiste à dire que qu’il faut être humain. Certes. Mais cela autorisent-ils
les responsables de tous ordres à laisser dire et faire n’importe quoi ?
Est-il vraiment humain de laisser croupir des milliers de migrants à CALAIS, de
les laisser sous la coupe de mafia de trafiquants, parfaitement identifiées ?
De faire attendre pendant des mois les demandeurs d’asile avant de leur donner
une réponse ? De ne pas leur accorder ce droit et donc de les rendre
juridiquement expulsables, sans les expulser ce qui les jettent dans la
clandestinité et parfois ou souvent dans la délinquance ?
Ainsi se trouvent interdites par
la bienpensance médiatique toutes opinions qui ne concordent pas avec l’opinion
officielle. De sorte qu’en interdisant d’interdire, on interdit toute
discussion rationnelle.
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3. Informations.
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Déclaration d'un imbécile : j’ai nommé Guy BEDOS ! (Site du Boulevard Voltaire.)
Que Guy BEDOS soit à placer dans
la même catégorie que celle dans laquelle il classe madame MORANO, avec l’élégance
éléphantesque qui le caractérise, nous le savions déjà. Mais qu’il se laisse
aller à de telles injures racistes est inacceptables et en fait non seulement un
imbécile tout court, mais un dangereux personnage. On a condamné, à juste titre
DIEUDONNE. Mais il semble que la bienpensance de gauche ne soit pas embarrassée
par cet ami sulfureux qui dépasse en ignominie, et de loin, le susnommé. Voici donc ce que dit « l’humoriste » :
"Zemmour
est juif. C’est un drôle de juif… il est devenu plus français que les Français.
Mon arrière-grand-père était bâtonnier à Alger, il a contribué à faire passer
le décret Crémieux qui a donné la nationalité française aux juifs d’Algérie.
Quand je vois Zemmour, je culpabilise."
L'ignoble ! Comment peut-on dire de telles choses sans que les médias aux ordres les reprennent et les combattent ?
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A NANTES. (Via le Salon beige).
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