-
Je me demande si parfois l'ignorance n'est pas la mère de l'imbécillité !
-
1. La citation du jour.
-
"L’islamologie est née au I9e siècle essentiellement
en milieu juif libéral germanophone, et spécialement dans le cadre du vaste
Empire austro-hongrois, voisin de l’Empire turc. Les premiers islamologues n’étaient
pas des spécialistes en exégèse mais des juifs cultivés ayant pris du recul
vis-à-vis des conceptions théocratiques. Partant de considérations comparatives,
Abraham GEIGER (1810-1874), qui fut une grande figure du rabbinisme, se demanda
ce que Muhammad [Mahomet] a repris du
judaïsme, et fut suivi par Aloys SPRENGER (1813-1883), Gustave WEIL
(1819-1911), Hartwig HIRSCHFELD (1854-1934), Ignaz GOLKDZIHER, Israël SHAPIRO
et Isaac GASTFREUND (ca 1843-après
1880), pour ne citer que les principaux. Autour d’eux s’organisa une recherche
universitaire où culmina Theodor NÖLDEKE à STRASBOURG (1836-1930), qui
envisageait que la doctrine ébionite ait pu contribuer à la naissance de l’islam,
mais sans percevoir l’idéologie messianiste sous-jacente de part et d’autre."
In
Édouard-Marie
GALLEZ.
Le messie et son
prophète. Aux origines de l’Islam. Collection Studia arabica, II. Du Muhammad des Califes au Muhammad de l’histoire.
Éditions de
Paris, Versailles, 2005.
-
2. Commentaires.
-
Il perd les pédales, notre Laurent, il panique, il est
épouvanté devant la montée d'une pensée qui lui échappe, parce qu'elle est ancrée dans le réel, et non dans les cerveaux (!!!???) de la rue de Solférino. Et pour remédier à son trouble il se livre à une analyse de la
rhétorique, sur 5 (cinq) pages, des « polémistes réacs ! » dans le journal Libération. Il mélange tout : le fait d’être conservateur, traditionaliste (comme si
lui ne l’était pas, comme s’il n’avait pas hérité de la gauche
radicalo-socialo-maçonno-antichrétienne, sa propre idéologie et son penchant
insupportable à dénigrer tout ce qui s’oppose à sa pesante phraséologie),
anti-musulman, etc. Il se trouve que deux des grandes figures, qu’il essaye de
dézinguer avec la plume qui lui sert de lance-pierre, sont justement d’origine
juive, et que c’est à des chercheurs juifs que nous devons de mieux connaître
le coran, l’histoire et la légende de Mahomet (d’où la citation de GALLEZ). Ces penseurs ont examiné la question avec bienveillance et sans préjugés (ce qui semble avoir fortement manqué à ce pauvre Laurent), libérés qu'ils étaient des conceptions théocratiques de la politique.
Voici comment le site du Boulevard Voltaire analyse la
production joffrinienne.
"L’heure doit être grave : l’un des fleurons de
la bienpensance consacre ses cinq premières pages (Libération du 5 octobre) à décortiquer, sous la
plume de Laurent JOFFRIN, « la rhétorique des
polémistes réacs ». Pour
ne citer que trois d’entre eux : Alain FINKIELKRAUT, Michel ONFRAY, Éric
ZEMMOUR.
« Au lieu
d’avancer à visage découvert »,
affirme JOFFRIN, « de dire clairement
qu’on est conservateur, traditionaliste, nationaliste ou anti-musulman, on
prend un détour, on joue au billard […] On ne défend pas le racisme, on accuse
l’antiracisme, comme l’a encore fait Alain FINKIELKRAUT que l’on interrogeait
sur la lamentable sortie de Nadine MORANO » […] Avouez ! Mais avouez
donc ! semble intimer un Laurent JOFFRIN fulminant devant le refus d’un
Alain FINKIELKRAUT hypocrite d’effectuer son « coming out » raciste…
Une dialectique glaçante qui n’est pas sans rappeler celle,
de stalinienne mémoire, de L’Aveu d’Arthur LONDON. Au chapitre
« L’emprise de l’islam tu stigmatiseras », le juge de
Nuremberg-sur-Seine plaide la cause de ses amis persécutés : « L’islam, c’est la grande affaire. C’est
l’obsession autour de laquelle tournent nos penseurs passéistes : ils ont
peur des musulmans. »
Hélas pour Laurent JOFFRIN, un certain nombre de « lecteurs déprimés » et« d’électeurs angoissés » (Laurent JOFFRIN dans le texte –
traduire : Français ne partageant pas le point de vue de monsieur JOFFRIN)
ont pris connaissance, il y a peu, d’une « Lettre à un
Français sur le monde qui vient ». Il en ressort que la
gangrène réactionnaire semble avoir gagné le Maghreb. (Je vous ferai connaître cette lettre demain.)"
-
3. Informations diverses.
-
Pas beaucoup d'échos dans les journaux ! Normal, ils sont chrétiens !
Monsieur JOFFRIN, n'auriez-vous point envie de faire sur cinq pages une analyse rhétorique des propos islamistes dans votre journal ?
-
3. Informations diverses.
-
Pas beaucoup d'échos dans les journaux ! Normal, ils sont chrétiens !
Monsieur JOFFRIN, n'auriez-vous point envie de faire sur cinq pages une analyse rhétorique des propos islamistes dans votre journal ?
-
Précision à propos du vieux-beau arrogant, j'ai nommé monsieur Jacques ATTALI.
Les paroles exactes de monsieur ATTALI adressées hors antenne à Eugénie BASTIE, après la fin de l'émission Ce soir (ou jamais) de Frédéric TADDEI sont les suivantes (je les avais rapportées incomplètement dans mon billet sur cette mémorable rencontre qui a vu la déconfiture de cet imbécile bernanosien). Eugénie s'avançait vers lui pour le saluer avec courtoisie avant de partir. Et lui de dire
"Vous êtes une petite ZEMMOUR, en pire"...
Quelle hauteur de vue, quelle profondeur d'analyse, quelle nuance dans le propos.
Une confidence, monsieur ATTALI : savez-vous que la famille d'Eugénie accueille, chez elle, des réfugiés syriens ? Elle ne cause pas, elle, elle agit ! Vous me faites penser à cet officier, prétendu italien pour corser la plaisanterie, qui disait à ses troupes : "Armons-nous et partez !". Vous rêvez, mais vous ne nous faites pas rêver. Et je préfère lire le songe d'ATHALIE que les rêves d'ATTALI.
Et mes sources sont très, très fiables !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire