dimanche 31 juillet 2016

31 juillet 2016. Nouvelles de la Résistance : Ô capitaine ! Mon capitaine !

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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Surtout ne me demandez pas pourquoi c'est ce superbe poème de WHITMAN que je mets aujourd'hui en citation du jour. Je vais simplement essayer dans les commentaires de justifier ce choix :

"Ô Capitaine ! mon Capitaine ! fini notre effrayant voyage,
Le bateau a tous écueils franchis, le prix que nous quêtions est gagné,
Proche est le port, j'entends les cloches, tout le monde qui exulte,
En suivant des yeux la ferme carène, l'audacieux et farouche navire ;

Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Oh ! les gouttes rouges qui lentement tombent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.

Ô Capitaine ! mon Capitaine ! lève-toi et entends les cloches !
Lève-toi – c'est pour toi le drapeau hissé – pour toi le clairon vibrant,
Pour toi bouquets et couronnes enrubannés – pour toi les rives noires de monde,
Toi qu'appelle leur masse mouvante aux faces ardentes tournées vers toi ;

Tiens, Capitaine ! père chéri !
Je passe mon bras sous ta tête !
C'est quelque rêve que sur le pont,
Tu es étendu mort et glacé.

Mon Capitaine ne répond pas, pâles et immobiles sont ses lèvres,
Mon père ne sent pas mon bras, il n'a ni pulsation ni vouloir,
Le bateau sain et sauf est à l'ancre, sa traversée conclue et finie,
De l'effrayant voyage le bateau rentre vainqueur, but gagné ;

Ô rives, Exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d'un pas accablé,
Je foule le pont où gît mon Capitaine
Étendu mort et glacé."
In
Feuilles d'herbe. 
Trouvé sur Internet. Le site précise que ce poème a été écrit après l'assassinat d'Abraham LINCOLN, un homme juste s'il en fut.
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2. COMMENTAIRES.

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C'est en pensant au sacrifice du père Jacques HAMEL qu'il m'a paru évident, mais d'une évidence aveuglante que je devais vous faire connaître ce tragique poème, celui qui clôt le superbe film que vous avez sans doute vu : Le cercle des poètes disparus.

Dans ce navire accueilli à grand son de trompe par une foule en délire, je vois notre patrie qui jamais n'a péri, au coeur même des plus grands dangers, et qui pourtant se porte mal ; et dans ce capitaine étendu mort sur le pont, je ne puis m'empêcher de voir le père HAMEL qui git, sans vie, et dont le sang macule les lattes de bois lambrissant le gaillard d'avant du navire. Il est capitaine, certes, mais aussi père ; en effet sa mort a engendré des fils pour la patrie, des fils qui sont prêts à défendre l'essentiel. Les cloches peuvent sonner la victoire définitive de la vie, de la vérité et du chemin, (et elles le doivent) sur les forces des ténèbres, mais ce sont les cloches des églises ; il n'empêche, c'est le coeur gros que j'arpente à mon tour le pont du bateau et bientôt j'errerai sur les quais couverts d'une foule qui ne semble vraiment pas comprendre ou voir le sens de ce crime, et n'entend de la part du pouvoir qu'un slogan : ça va mieux. Non, ça ne va pas mieux. Il s'agit maintenant de se défendre, en justice, en vérité, mais sans faiblesse.
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3. INFORMATIONS DIVERSES
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La nauséabondité vue par monsieur CAZENEUVE.

La France rendue peu à peu nauséabonde à l'évocation de son origine chrétienne, dixit monsieur CAZENEUVE. Voir la photo présentée par le lien ci-dessous.

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1152990158065438&set=a.156548237709640.31052.100000633956458&type=3

Pourquoi les fanatiques se gêneraient-ils alors pour égorger les vendeurs de cette nauséabondité (qu'on me pardonne ce néologisme) ?
Il est vrai que pour se faire pardonner, monsieur CAZENEUVE était à la messe célébrée à la mémoire du Père HAMEL en la cathédrale  ND de PARIS par le cardinal André VINGT-TROIS
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Lire l'article relatif à la mort de ce petite garçon dans

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/30-07-2016/aux-portes-de-leurope-il-y-a-vlad-6-ans-qui-ne-sera-jamais-aylan-il-a-ete-tue-par-un-obus-ukrainien-made-in-usa/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29

Le seul tort de cet enfant ? Habiter une région russophone de l'UKRAINE, aujourd'hui pays parfaitement nazi, et inféodé aux USA. Il n'est pas syrien, il ne git pas sur une plage, juste dans un buisson, comme le Dormeur du Val.
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Relire saint  Jean-Paul II.

https://www.facebook.com/defendstoneglise/photos/a.1761458630805657.1073741829.1761358084149045/1761855607432626/?type=3 ou voir ci-dessous.



C'est ce que j'ai essayé de dire dans le commentaire du poème de WHITMAN.

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