lundi 31 décembre 2018

Lundi 31 décembre 2018. Nouvelles du pari bénédictin : Espoirs, renouveaux et Gilets jaunes


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée à travers le ciel.
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SUR LE CAPITALISME, LE MARCHE ET L'ECONOMIE.
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Chers amis, je vous invite à lire en entier l’article de Javier PORTELLA qui analyse admirablement la pensée de Jean-Claude MICHÉA dont je lis avec délectation les ouvrages. J’en ai cité un petit morceau hier. Je vais recommencer aujourd’hui. Mais lisez d’abord :

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SUR LES GILETS JAUNES..
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Quelques articles à lire, qui me semblent fort intéressants, sur ce phénomène des Gilets jaunes. On ne dira jamais assez que c’est une véritable Révolution, et je me félicite que notre patrie en soit le berceau !


Les zélites en plein désarroi !


Les Français veulent vivre de leur travail (ça je l’ai déjà dit !). Vidéo


On proteste à ROUEN, à PARIS et ailleurs !



Les médias trafiquent l’info !


Incidemment, je vous retransmets le message texto d’un très proche !
« La TV sous-informe. Il y avait 4000 gilets jaunes à AVIGNON pour une marche silencieuse en hommage à l’un des leurs tué sur un rond-point. Aucun incident. Les GJ avaient bloqué les entrées pour empêcher les casseurs de rentrer intra-muros. Aucune info là-dessus sur TF1. Le pouvoir tente de discréditer le mouvement. » [Il s’agit d’un témoin direct de la scène.]

La souffrance d’un peuple.


Décapitation symbolique du Président de la République.

Je vais vous dire, moi, ce que j’en pense. Quand on apprend à nos jeunes-gens et jeunes-filles que la Révolution française a commencé par la décapitation de la malheureuse Princesse de LAMBALLE, par la profanation de sa dépouille et par l’exposition de sa tête sous les fenêtres de Marie-Antoinette, il ne faut guère s’étonner que des Français, instruits et instrumentalisés par un enseignement mensonger de l’histoire de France s’essayent à rejouer la scène. C’est un simulacre, bien sûr. Mais quand on se vante d’avoir décapité un roi qui fut grand (eh ! oui, je reviendrai là-dessus) pour fonder la République, on ne doit point d’étonner de voir rejouer la scène de la refondation sur un mode pseudo-humoristique, mais sans aucun doute de mauvais goût.
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LE MOT DE LA FIN PAR JEAN-CLAUDE MICHÉA.
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Nombre de Gilets jaunes travaillent pour la valeur d’usage, non pour la valeur d’échange, qui est le cœur de cette civilisation agonisante.

"Sur la façon dont le capitalisme moderne ― celui de l’élevage industriel, de la grande distribution et de l’« alimentation falsifiée » (Paul LAFARGUE) ― planifie et organise depuis maintenant des décennies (avec d’ailleurs le concours de plus en plus actif des différentes sectes « véganes » et « animalistes ») la disparition des derniers petits éleveurs ― ceux, en d’autres termes, qui rechignent encore à sacrifier la valeur d’usage (ici la qualité des produits) à la seule valeur d’échange (autrement dit au règne de la rentabilité à tout prix, quel qu’en soit précisément le prix pour le bien-être et la santé des consommateurs) ― on lira, toute affaire cessante, On achève bien les éleveurs, ouvrage collectif aussi remarquable sur le fond que dans la forme, coordonné par Aude VIDAL et paru en 2017 aux éditions de L’Échappée. Le lecteur y découvrira, entre autres, un univers humain, social et culturel ― situé à des années-lumière des « quartiers » sensibles ou des universités « métropolitaines » occupées par la jeunesse révoltée des « nouvelles classes moyennes » ― que le monde médiatique et la sociologie d’État auront vraiment tout fait pour rendre invisible." [Texte intégral.]
Jean-Claude MICHÉA.
Le loup dans la bergerie.
Climats. Un département des Éditions Flammarion, Paris 2018. (Page 11, note 1.)

PS : je trouve asses symptomatique qu'une messe de minuit ait été célébrée sur un rond-point occupé par des Gilets jaunes, en présence de 30 personnes (dit un site "d'information"), d'un nombre indéterminé dit un autre, et de 200 en dit un autre (qui me semble mieux informa, moins partial, insiste sur le caractère religieux du rassemblement et ne commence pas par parler de chapon, foie gras et bûche) voire 250 pour un autre site. La messe a eu lieu à SOMAIN. Voilà le début de la Révolution des parieurs bénédictins !




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