mardi 25 mars 2008

Euthanasie, Révolution, Lamartine. Que de coïncidences

Je vous jure que je ne connaissais aucun des détails que je vais vous dire, avant que je ne délivre mes quatre ou cinq derniers billets.

1. Un correspondant me signale la publication du livre dont voici la référence (Vous noterez la date de parution, janvier 2008. Y-aurait-il une prise de conscience tardive de la part de nos historiens ?)
Le livre noir de la Révolution française.
Renaud Escande, Pierre Chaunu, Isabelle Storez- Brancourt, Collectif, J-P Brancourt
Paru le 31/01/2008
Éditions du CERF, Paris.
2. Tout à fait par hasard, j'ai eu hier entre les mains le Figaro du jour. Dans sa chronique intitulée Euthanasie : un débat suicidaire, Alain-Gérard SLAMA reprend l'argumentation que j'avais exposée il y a peu, après le décès de Chantal SEBIRE. Il va même jusqu'à citer (exactement) BERNANOS :"L'homme a le coeur dur et la tripe sensible" qui figure au début des Grands Cimetières sous la lune. Coïncidence ? Non je ne le crois pas. Le chroniqueur conclut son article - je vous en recommande absolument la lecture - comme ceci : "Prétendre légiférer en matière éthique autrement que pour rappeler les principes, aboutit à relativiser ces principes, sous prétextes de les mettre en accord avec les moeurs, et à asseoir ainsi l'arbitraire d'une morale d'Etat, dont la logique est totalitaire".
3.Figurez-vous que j'ai une passion, la reliure. J'ai trouvé il y a quelques années à Salins-les-Bains les "Méditations poétiques" de Lamartine, en édition originale. Une association caritative vendait des livres au poids ! Ces livres valent la peine d'être reliés. Je m'y suis mis. Et hier, en vérifiant l'ordre des cahiers que j'avais débrochés je tombe sur une poésie intitulée... Les Révolutions. Permettez que je vous en livre une strophe. Elle est prophétique :
Mais vous peuples assis de l'Occident stupide,
Hommes pétrifiés dans votre orgueil timide,
Partout où le hasard sème vos tourbillons,
Vous germez comme un gland sur vos sombres collines,
Vous poussez dans le roc vos stériles racines,
Vous végétez sur vos sillons.

Bonne journée quand même !

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