dimanche 9 mars 2008

La moutarde me monte au nez

Je dois dire qu'à entendre les déclarations de monsieur Airy ROUTIER sur RTL, la moutarde me monte au nez. J'ai rarement entendu un discours d'aussi mauvaise foi, des déclarations aussi venimeuses, malveillantes, insinuantes et infondées que ces déclarations-là.
Madame Cécilia CIGANER-ALBENIZ affirme ne pas avoir reçu le SMS qu'a publié monsieur ROUTIER. C'est pour lui (voir en-dessous) une vérité officielle. Lui, il a LA VÉRITÉ, celle que lui a révélée (le mot n'est pas inapproprié) un contact, au moyen, tenez-vous bien, "d'informations verbales fiables". Pourquoi, comment ? Nul ne le sait. Il n'a pas vu le SMS en question, le bon monsieur ROUTIER. Non ! Il a des informations verbales fiables, infiniment plus fiables que celles de la principale intéressée, qu'il soupçonne, notez-le bien, de mensonge. Il n'en démord pas. Il n'a rien vu, certes, mais il y croit. Toute autre version qui va à l'encontre de sa croyance est une vérité controuvée, une vérité fabriquée, une vérité OFFICIELLE: "J’ai confiance en mes sources, dit-il, à mon avis, ce n’est pas parce que c’est une vérité officielle que c’est la vraie vérité mais je me garderais bien maintenant d’aller à l’encontre d’une telle vérité officielle". Il sait qu'il ne risque rien, qu'on ne peut le convaincre de quoi que ce soit ; il a le droit de ne pas révéler le nom de sa ou de ses sources, et personne ne peut matériellement prouver que ce SMS n'a pas été envoyé. Il joue sur du velours, cet homme, à moins que ce ne soit ramper comme un serpent sur un sol fangeux. Comment qualifier une telle attitude ? Et il a le culot d'ajouter à propos de l'affirmation de madame CIGANER, que "la précision est un peu tardive, ça fait juste un mois". Mais madame CIGANER-ALBENIZ a été entendue par le justice la semaine dernière, et elle n'avait aucune raison particulière d'infirmer ou de confirmer avant cette convocation, l'information de monsieur ROUTIER. Et, culot supplémentaire, il ajoute "c’était quand même une affaire extrêmement mineure à laquelle on a donné une importance considérable et qui ne valait pas tout cela". Mais si c'était mineure, pourquoi en avoir parlé ? Monsieur ROUTIER abreuverait-il ses lecteurs d'informations mineures ? Et enfin, culot définitif, monumental, incroyable, il assène au journaliste qui lui demande s'il a l'intention de faire des excuses : "Vous voulez rire et pourquoi je ferais des excuses ?" Voilà à quoi mène la haine, l'aveuglement, le désir de briller et de se concilier à peu de frais les bonnes grâces de tous ceux qui "pensent" (c'est un bien grand mot pour désigner ces choses basses) comme lui.
A vrai dire, il faut tourner la page, ignorer le personnage et affirmer avec force : "Il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison". Cet homme déshonore sa profession.

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