lundi 5 janvier 2015

05 janvier 2015. Nouvelles de la Résistance : ça fait tout de même beaucoup de déséquilibrés isolés !

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De nouveau, je redis :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, C'est la lâcheté !
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Avant de m'absenter jusqu'à mercredi soir (reprise le 8 janvier) voici encore un billet.
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1. La citation du jour.
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 "L’homme est un être essentiellement religieux, et toute âme humaine, individuelle ou collective, vit sur un fond de mysticité naturelle, plus ou moins riche, plus ou moins mêlé, plus ou moins impur. Le chef-d’œuvre du Christianisme avait été de policer cette force brute, de l’épurer, de le sublimer, autant que le comporte notre nature pécheresse. La culture moderne, ayant entrepris de rationaliser la totalité de la vie, et à cette fin déclaré la guerre à la religion en général comme à la Bastille de l’irrationnel, crut bientôt l’avoir extirpé radicalement du cœur du peuple. En réalité, ce qu’elle avait extirpé, du moins gravement ébranlé, c’était le Christianisme, c’est-à-dire la puissance civilisatrice de la mysticité naturelle ; quant à cette mysticité même, elle l’avait méconnue pour une part, et pour une autre part elle s’était contentée de la recouvrir d’une croûte de notions rationnelles ou prétendues telles." 

In
René GILLOUIN.
L’homme moderne bourreau de lui-même.
Le portulan, [sans mention de lieu, Paris probablement]°, 1951.
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2. Commentaires.
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Vous ne voulez pas de crèches, monsieur CAZENEUVE ? Vous avez des mosquées.
Vous ne vouliez pas du Christ en Europe, messieurs JOSPIN et CHIRAC ? Vous avez un Allah qui tue un peu partout en France, par le soin d'illuminés.
Vous vouliez tuer tout espèce d'esprit religieux dans l'âme de nos compatriotes ? Vous avez des Français convertis à l'islam qui égorgent leurs otages.
Je ne suis pas sûr que le résultat soit à la hauteur de vos espérances.

Car il y a une merveilleuse jeunesse qui se lève. Bienveillante, engagée, c'est la jeunesse des Veilleurs, c'est la jeunesse de la France. Elle vous a désertés, les ringards à la Jules FERRY. Et c'est for réjouissant.
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3. Informations diverses.
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Les quinze maladies des ministres.

1. Se croire immortel, immunisé ou indispensable

2. L'excès de travail, ou "marthalisme"

3. L'endurcissement mental ou spirituel

4. La planification excessive

5. Le manque de coordination

6. L'" Alzheimer" spirituel

7. La vanité de la gloire

8. La schizophrénie existentielle

9. Les commérages et les ragots

10. La déification des chefs

11. L'indifférence aux autres

12. La "tête d'enterrement"

13. La thésaurisation

14. Les cercles fermés

15. La mondanité et l'exhibitionnisme

Non, vous n'y êtes pas. Ce n'est pas le diagnostic de monsieur HOLLANDE sur les maladies de ses ministres, c'est celui du pape sur les maladies des cardinaux de la curie. Monsieur HOLLANDE fait de l'autosatisfaction et de l'autoglorification, car il n'est pire aveugle que celui qui, ayant des yeux, ne veut pas voir. Le pape François est autrement lucide. Nous le remercions pour son courage. 

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Beaucoup de "déséquilibrés isolés" (marque déposée par la magistrature et le ministre de l'intérieur pour l'expression)

Un déséquilibré isolé à DIJON (un autre).
Un déséquilibré isolé en Italie.
Un déséquilibré isolé à NANTES (un autre).
Un déséquilibré isolé à METZ : un colon turc tente d'étrangler un policier isolé en criant "Allah Akbar".

Tout de même, ça en fait beaucoup. Voici un article sur le sujet, rédigé par Marion BERNARD (site i24 News). Je prie la journaliste de m'excuser si je l'ai pillée. Mais l'article me semble intéressant.

"“Actes isolés”. “Déséquilibrés”. “Loups solitaires”. Voilà autant de termes avec lesquels nous n’avons jamais été si familiers. Après trois attaques en trois jours, un profond malaise, que certains qualifieront de paranoïa, semble s’être emparé de la France. Autorités, journalistes, particuliers, tous peinent à mettre un nom sur ce qui s’apparente à une “série noire” à la veille de Noël.
Un dénominateur commun : dans chacun des cas, la piste terroriste est immédiatement écartée par la Justice. Il semble cependant que cela ne suffise pas à “apaiser les esprits” et les internautes, qui ne cachent pas leur méfiance sur les réseaux sociaux, tournant en dérision les conclusions hâtives des représentants de l’Etat qui s’évertuent à parler d’’actes isolés”, tout en annonçant un renfort des patrouilles militaires.
S’agit-il donc de “terrorisme” ? Certes, il serait prématuré de tirer un jugement hâtif au vu du stade préliminaire des enquêtes et d’ailleurs la sémantique importe peu ici, compte tenu de l’importance symbolique de ces attaques et du contexte dans lequel elles interviennent.
Alors que le pays s’est lancé dans une chasse aux djihadistes en herbe et surveille ses frontières à la loupe pour éviter de nouveaux départs vers la Syrie ou des “retours à risques”, que l’Etat islamique appelle les candidats au djihad à commettre des attaques contre les Français “mécréants” sur le sol de l’hexagone, que la coalition internationale contre l’EI lutte chaque jour contre le fléau terroriste en Irak, ces incidents de Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes, ne peuvent être qualifiés simplement et naïvement d’ “actes isolés”, ou du moins ces termes ne peuvent prétendre suffire à calmer le jeu à l’heure de la menace terroriste islamiste.
Evidemment, les gestes de ces individus n’ont pas de liens directs et n’ont pas été coordonnés, ce qui en fait bel et bien des “ actes isolés” mais il semble qu’au moins dans les deux premiers cas, Joué-les-Tours et Dijon, l’idéologie islamiste ait joué un rôle non négligeable dans la perpétration de l’attaque, peu importe les passages en hôpital psychiatrique.
Lorsqu’on invoque “les enfants de la Palestine” aux cris de “Allahu Akbar” (“Dieu est le plus grand”) en France pour expliquer une agression contre des civils innocents, il semble que suivre la seule piste du crime de droit commun soit insuffisant.
Ces mêmes motifs, à peu de choses près, étaient d’ailleurs ceux du conducteur de la voiture à Jérusalem qui a foncé sur une foule de piétons à un arrêt de bus, tuant un bébé de trois mois en novembre dernier. Il s’agissait bel et bien d’un terroriste pour les autorités israéliennes.
Alors quand utiliser à bon escient le terme de “terroriste”?
Toute l’ambiguïté sémantique réside dans le simple fait qu’il n’existe aucune définition juridique du “terrorisme” car “les points de vue sont tellement différents et les contextes tellement divers qu’il s’est révélé à ce jour impossible pour la communauté internationale d’en donner une définition acceptée de tous”, notait la rapporteuse spéciale de l’ONU pour la protection des droits de l’homme, en 2001.
Ainsi, il est laissé à l’appréciation de chaque Etat d’utiliser le terme si controversé de “terroriste”, là où certains verront un “militant” ou un simple "déséquilibré".
Si la France a tranché rapidement pour ce dernier dans le cas des récentes attaques, tout en renforçant son plan Vigipirate, reste à savoir si ses citoyens sont convaincus."


Marion BERNARD site i24 news

Il me semble que nous avons le droit de réclamer des autorités religieuses musulmanes une condamnation sans appel de ces actes. Pour l'instant, les protestations sont timides. Et cela, à mon, grand regret, ne conforte guère la nécessaire distinction qu'il conviendrait de faire entre un islam religieux et un Islam politique.
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