mardi 6 septembre 2011

La Marseillaise que j'aime

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Un fidèle lecteur, Roparz HEMON, dit que j'ai donné un soutien enthousiaste à La Marseillaise et que ce faisant, j'adhère en fait à ce que je dénonce. Je m'en suis expliqué dans la réponse que j'ai faite à son commentaire d'hier et je prie donc ceux que la réponse intéresse de se reporter à ces explications.
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Je vais donner ici une version particulière de la Marseillaise, celle dite de "L'hymne des catholiques", écrites sous la Terreur. Elle respecte la mélodie, mais subvertit les paroles de la version officielle, passablement sanguinaires et schizophrènes pour un peuple qui se réclame de la Liberté, de l''Egalité et de la Fraternité. J'ai trouvé cette version dans l'ouvrage de Jacques HERISSAY, Hors la loi sous la terreur, Éditions de Fontenelle, Abbaye Saint-Wandrille, 1946. Je recommande la lecture de cet ouvrage à tous ceux qu'intéresse la vérité sur ce qu'a été la Révolution et sur les effets qu'elle a eu dans le vie quotidienne des villages et des villes de France. Voici donc les paroles de cette Marseillaise relookée !
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"Amour du Christ et de l'Église,
Conduis, soutiens nos tristes coeurs ;
Liberté qu'on prend pour devise,
Ne peut que corrompre nos moeurs.
Nous ne voulons pas d'autre victoire
Que celle de la charité,
Et pour nous point d'égalité
Que sous les lois d'un Roi de Gloire !"
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Sans être calotin, bigot, grenouille de bénitier, réactionnaire, on peut préférer cette version à celle de l'hymne national officiel.
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Et puisque nous en sommes à la Révolution, voilà un petit chant satirique qui courait dans les campagnes françaises pendant la Terreur (même source). On l'avait intitulé "Les Joyeux Sans-Culottes". Il se moquait de la misère engendrée par la Révolution et il exaspérait les Jacobins.
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Nous n'avons qu'un pain d'quat'livres
Pour nous et nos six enfants ;
Malgré la cherté des vivres,
Nous sommes toujours contens !

Vive la cher'République,
Malgré qu'nous n'ayons pas l'sou,
Ni sabots, bas, ni tunique,
Pour cacher notre dessous !

Républicains sans-culottes
Chantons tous à l'unisson :
A bas, à bas les calottes !
Plus d'prêtres ni d'oraisons !
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Voilà pour une mini réponse à ce cher Roparz HEMON.

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