samedi 26 novembre 2011

L'insulte n'est pas un argument

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Le parti socialiste et les verts ont répondu à la charge du Président de la République sur leur politique nucléaire par des injures (c'est un has been sur le nucléaire) ou des accusations (il ment, il triche, il utilise le chantage à l'emploi). Tout cela est misérable et souligne la pauvreté et la petitesse d'esprit de ces politiques qui se disent responsables et dont les jugements moraux s'adaptent à leurs désirs du moment comme une peau de boudin blanc à la farce qu'elle protège.
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D'abord, rappelons les grands exemples. Il aura fallu que les stigmates de la maladie qui rongeait le Président MITTERRAND ne puissent plus être dissimulés pour que l'opinion publique connaisse, oh, fort peu, ce qu'il en était. Les bulletins de santé étaient faux ; la maladie était déjà installée au début du premier septennat. Pour l'avoir dit, le Dr GUBBLER a été radié de l'ordre des médecins. Mais n'est-ce pas un terrible mensonge que de dissimuler aux électeurs l'état de santé d'un responsable politique qui aspire à des fonctions requérant le maintien de toutes ses capacités physiques ? Arrêtez-moi si je me trompe. Qui a couvert de son aile protectrice l'affaire du Rainbow Warrior laquelle a coûté son portefeuille à Charles HERNU, comme s'il avait pu prendre seul une telle initiative ? Qui a organisé l'affaire des Irlandais de Vincennes. Et ce sont ces gens-là qui ne cessent de brûler de l'encens devant l'autel du défunt Président et qui vont donner des leçons ? Ne serait-ce point là une triche avérée ?
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Quand le chemin-de-fer a commencé à se développer en France, il s'est trouvé un très grand savant - je crois que c'était ARAGO - pour mettre en garde les voyageurs contre un possible éclatement des poumons lors du passage du train dans les tunnels en raison de la surpression de l'air qu'y provoquait son passage. La crainte écolo-socialiste me rappelle un peu  ce curieux épisodes de l'histoire des chemins-de-fer.  Si les écologistes et les socialistes veulent nous convaincre de la nécessité de supprimer l'énergie nucléaire, ils doivent apporter la preuve qu'elle est, en France, effectivement dangereuse et expliquer pourquoi, et non pas invoquer des dangers innommés, et faire appel à la peur primale des origines de l'humanité. Ils doivent également présenter un plan d'investissement en équipements susceptibles de remplacer les centrales nucléaires. En évaluer le coût.  Mais si c'est pour nous enfumer avec le charbon ou le pétrole (dont le prix dépassera bientôt celui de la truffe), je préfère le doux panache de vapeur qui s'échappe des tours de refroidissement des centrales. Il faut qu'ils nous disent le prix de revient de l'énergie ainsi produite, qu'ils nous expliquent comment ils entendent évacuer les déchets nucléaires produits depuis l'ouverture des centrales, mais attention dans des conditions qui n'offusquent point l'épiderme délicat de Cécile DUFLOT ou de Dominique VOYNET. Des solutions, il y en a qui sont en cours de réalisation, mais qui n'ont pas l'heur de plaire à ces messieurs-dames. J'ajoute encore une chose. Dans la nature, rien ne se crée, rien ne se perd (le cas du surgénérateur de CREYS-MALVILLE mis à part ; il a été abandonné). Il en résulte que la radioactivité du coeur des centrales n'est pas plus importante que celle qui est dispersée dans la nature (la pechblende par exemple). Elle est tout simplement concentrée : là est le problème, le seul d'ailleurs. Et c'est là-dessus qu'il faut travailler, investir, chercher, protéger.
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Je trouve très curieux que des gens qui se disent de progrès puissent être à ce point aussi ringards. Et je frissonne de terreur à l'idée de voir un jour des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers d'éoliennes barrer nos horizons. Bien des Don Quichotte, au lieu d'y voir de modernes moulins à vent, risquent d'y voir des géants. Ça promet.
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Monsieur HOLLANDE est un démagogue. Son parti est un parti totalitaire. Leur projet politique est un concentré de mesures qui abaissent notre patrie, appauvrit les citoyens et engraisse les apparatchiks. Le pouvoir déploie de grandes délices aux yeux des hommes, c'est entendu ; je veux bien que ceux qui y prétendent nous mènent au bord du RUBICON, mais pas pour pécher à la ligne.
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3 commentaires:

tippel a dit…

Lorsqu’un marin montre du doigt un bateau en perdition en train de couler, le socialiste regarde le doigt. Sa solution pour sauver le navire et ses occupants... arroser le navire.
C'est à peu près le programme socialaud devant le naufrage du vaisseau France...

A CEUX QUI VEULENT EN SAVOIR PLUS SUR LES SOCIALO-COMMUNISTES, JE CONSEILLE POUR 17 EUROS. "LE SYSTEME GUERINI" DE RENAUD MUSELLIER. chez "JC LATTES"

Edifiant!

CORATINE a dit…

Vous avez superbement écrit, Monsieur Poindron!!! J'admire, comme toujours, votre plume, surtout quand elle est à ma portée, surtout quand elle est si claire!!!

CORATINE a dit…

J'aime bien quand vous prenez si vigoureusement position!!!